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Rennes Métropole veut devenir un terrain d’expérimentation

© Pline

Mis à jour le 15 mars 2018

Durant cinq jours, du 14 au 18 mars, Rennes va accueillir une manifestation baptisée InOut, au cours de laquelle de nouvelles mobilités vont être testées et discutées. Jean-Marie Bonin, professeur à IMT Atlantique et cofondateur et conseil scientifique de YoGoGo, et Birgit Merkle, consultante à MCI France, qui ont tous deux participé à son lancement, expliquent les objectifs de la métropole.

 

Ville, Rail & Transports. Pourquoi lancer cette manifestation baptisée InOut ?
Jean-Marie Bonin. C’est Rennes Métropole qui a pris cette initiative. La métropole cherchait à créer un événement autour du numérique pour tirer parti des nombreux centres de recherche qui existent dans ce domaine autour de Rennes.
C’est un événement « business ». L’objectif est de générer de l’activité. Pour nous, l’idée est de coconstruire la mobilité de demain avec la ville, les citoyens et les entreprises. Il s’agit aussi de faire venir des entreprises internationales qui ont des idées et qui sont prêtes à les expérimenter à Rennes.

VR&T. Quel est le public visé ?
Birgit Merkle. Nous attendons entre 400 et 600 personnes dans la partie « In » et près de 20 000 personnes dans la partie « Out », qui correspond à l’ouverture au grand public. Mais le rayonnement sera bien plus vaste car il touchera l’ensemble de la métropole.
Nous avons pris soin de bien mélanger les entreprises participantes, qui sont de toutes tailles, de toutes natures issues de nombreux secteurs, et qui viennent aussi de l’étranger, en Europe ou au-delà de Shanghai ou de Californie.

VR&T. Quelles grandes tendances observez-vous ?
J.-M. B. On observe une tendance vers plus d’autonomie grâce aux évolutions technologiques. Mais cette tendance qui sera notamment apportée par les véhicules autonomes est dangereuse. Elle pose un souci du point de vue de l’encombrement de l’espace. En plus de vouloir réduire la pollution, les villes cherchent aussi à abaisser le nombre de véhicules en circulation. Or, le véhicule autonome tel que nous le présente la presse va à l’encontre de cette idée car il risque de faire croître le nombre de véhicules dans les rues et le nombre de kilomètres parcourus.
Pour nous, le véhicule autonome a du sens s’il est partagé et s’il permet de diminuer le coût du transport public. Nous souhaitons qu’il y ait un débat sur ce thème. Trois aspects seront d’ailleurs abordés pendant les trois jours d’InOut : l’aspect économique (notamment qui paye ?), technologique (quand les innovations seront-elles prêtes ?) et les offres (quels seront les choix proposés ?)
La deuxième tendance que nous percevons est liée aux services : c’est le Maas (Mobility as a service) qui peut aller jusqu’à une individualisation extrême de l’offre.
B. M. L’un des enjeux est sociétal : comment changer nos comportements ? Comment va-t-on y arriver ? Nous sommes devenus très individualistes, notamment dans nos modes de transport, et plus particulièrement pour assurer les derniers kilomètres. Il faut aussi penser à ceux qui habitent en périphérie et se sentent oubliés des transports.

VR&T. Quelle sera la suite d’InOut ?
J.-M. B. InOut est prévu sur plusieurs années. Au moins six ans. Tout industriel désirant expérimenter un service peut venir en discuter avec la Métropole qui évaluera dans quelle mesure elle peut apporter son soutien. Ce peut être par exemple en mettant à disposition une infrastructure dans le cas du test d’un véhicule autonome. Ce sera étudié au cas par cas.

Propos recueillis par Marie-Hélène POINGT

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