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Port du masque obligatoire et limitation du nombre de voyageurs dans les transports publics

Gare de l'Est à Paris durant le confinement

Mis à jour le 04 mai 2020

Le déconfinement dans les transports est l’un des plus difficiles à mettre en place, a reconnu le Premier ministre lorsqu’il a décliné les modalités de sa mise en oeuvre, d’abord devant l’Assemblée nationale le 28 avril, puis devant le Sénat le 4 mai. Les opérateurs de transport ont obtenu ce qu’ils réclamaient avec force: le port du masque obligatoire dans tous les transports publics. Une mesure indispensable à leurs yeux en raison de l’impossibilité de garantir le respect des distances sociales, expliquent-ils.

Mais en même temps, Edouard Philippe leur a demandé de s’assurer du respect des « gestes barrières ». Autrement dit de limiter le nombre de voyageurs « au moins pour les trois semaines à venir ».  Selon le Premier ministre, « cela veut dire, par exemple, que la capacité du métro parisien sera réduite à moins de 30 % du nominal. Qu’il faudra condamner un siège sur deux, favoriser, par des marquages au sol, la bonne répartition sur les quais, se préparer à limiter les flux en cas d’affluence … ».

C’est précisément ce que ne souhaitaient pas les opérateurs de transport, tant les mesures s’annoncent complexes à mettre en œuvre. Comment faire respecter ces gestes barrières et la limitation des flux ? Alors qu’il était auditionné mi-avril par le Sénat, Jean-Pierre Farandou avait expliqué que, « dans les trains de banlieue d’Ile-de-France par exemple,si on nous impose de mettre un mètre ou un mètre et demi entre chaque passager, avec 100% des trains on ne transporte que 20% de ce qu’on transporte d’habitude… Donc ça ne marche pas!« 

Pour la RATP, c’est aussi un casse-tête.  RATP explique  continuer à « travailler l’offre de transport en vue du 11 mai, suite à ces annonces, avec un objectif global annoncé de 70 % au global à concilier avec un objectif de distanciation sociale ». La Régie, qui envisageait une offre de transport de 70 % du niveau habituel à partir du 11 mai, puis une offre croissante au fil du temps, a travaillé « à un plan de marquage au sol des distanciations. Cela concerne notamment les grandes gares et les pôles multimodaux avec des marquages près des guichets, dans les couloirs de correspondance et sur les quais. Nous travaillons par ailleurs à un marquage par « nudge » pour permettre d’espacer les voyageurs sur les sièges des quais des stations et gares et dans les rames », nous a-t-elle indiqué.
De son côté, Thierry Mallet, le PDG de Transdev a expliqué sur France Inter qu’il envisageait « d’indiquer les sièges qui ne sont pas utilisés, et éventuellement de mettre des marquages au sol pour indiquer le positionnement des personnes quand elles vont être debout (…) pour que les gens puissent bien maintenir la bonne distance de sécurité entre eux« .  Il compte aussi mettre à disposition, dans la plupart des véhicules, du gel hydro-alcoolique pour que les personnes puissent se laver les mains en montant à bord.

La RATP compte aussi renforcer de 30 % les équipes de nettoyage qui désinfecteront quotidiennement les matériels et les espaces. « Des tests sont par ailleurs en cours dans 2 centres bus et sur le métro d’un processus de nettoyage par nébulisation (procédé de vaporisation de gouttes de produit virucide de 20 microns environ) », précisait-elle fin avril.

Selon Edouard Philippe, « les transports aux heures de pointe doivent être réservés à ceux qui travaillent ». Le chef du gouvernement précise que l’Etat apportera son concours. « S’il faut organiser les flux, réserver les transports à certaines heures à certaines populations, nous pouvons y arriver ensemble », explique-t-il. Il estime aussi que les opérateurs de transport doivent augmenter rapidement leur offre de transport.  L’offre de transports urbains doit être rehaussée au plus vite à son niveau maximum, indique-t-il.

Limiter les déplacements au-delà de 100 km

Le Premier ministre demande aussi aux entreprises de décaler les horaires d’entrée et de sortie des bureaux pour lisser les heures de pointe et de recourir autant qu’elles le peuvent au télétravail. Jean-Pierre Farandou a d’ailleurs annoncé tout à l’heure dans un tweet que la SNCF prolongeait de quatre semaines le recours au télétravail pour les cheminots pouvant travailler à distance. Et il appelle l’ensemble des entreprises à faire de même. (https://twitter.com/JPFarandou/status/1255045333354196993?s=20).

Enfin, les bus scolaires circuleront à moitié vides, avec obligation de port du masque pour les collégiens et les chauffeurs. Le port du masque sera également obligatoire dans les taxis et les VTC qui ne disposent pas de protection en plexiglas.

La logique est inverse pour les déplacements longue distance (qui resteront soumis à autorisation pour les trajets de plus de 100 km après le 11 mai, en deçà on pourra circuler librement) « Nous voulons réduire ces déplacements aux seuls motifs professionnels ou familiaux impérieux, pour des raisons évidentes de limitation de la circulation du virus. Et donc, nous allons continuer à réduire l’offre, à exiger une réservation obligatoire dans tous les trains, à décourager les déplacements entre départements », a également précisé le Premier ministre.

Marie Hélène Poingt

Qui contrôlera le port du masque?

« Le principe c’est que si le port du masque est obligatoire il y aura évidemment contrôle et possiblement sanction », a indiqué Jean-Baptiste Djebbari, le secrétaire d’Etat aux Transports, qui s’exprimait le 29 avril sur Europe 1. « Il y aura, dans la loi, dans les décrets, la prévision, ou la possibilité d’appliquer effectivement des contrôles, des contrôles par les forces de l’ordre, des contrôles par les opérateurs de sûreté de la SNCF et de la RATP, par exemple, et oui il y aura sanction si le port du masque n’est pas respecté, parce que nous parlons de sécurité sanitaire ».

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