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Paris : hidalgo dans la roue de Delanoë, NKM veut redonner de l’air

20 Mar 2014

Ile-de-France , Paris

Mis à jour le 23 mai 2017

Dans les thèmes de la campagne électorale parisienne, le logement vient d’abord,
la sécurité est en bonne place aussi. Mais les questions de mobilité et les sujets d’urbanisme qui les accompagnent font partie des grands thèmes de campagne.
Les deux candidates rivalisent d’intentions écologiques… Le périphérique :
70 km/h dit l’une, ça ne sert à rien répond l’autre.

Un des derniers gestes de l’équipe Delanoë aura été de limiter la vitesse du périphérique à 70 km/h au lieu de 80 km/h. Certes, c’est une décision du ministre de l’Intérieur, mais l’équipe du maire sortant aura beaucoup fait pour l’obtenir. Elle y aura mis le temps, et Anne Hidalgo attendait encore la décision au moment où elle a rédigé son programme, dans lequel la limitation se conjugue encore au futur. On en attend trois avantages : moindre pollution sonore, moindre pollution de l’air, plus grande sécurité. Nathalie Kosciusko-Morizet conteste l’intérêt de la mesure sur les deux premiers sujets. Pour la candidate UMP, la limitation à 70 km/h n’aurait aucun effet sur la qualité de l’air. Et la baisse d’un décibel serait insensible… alors que selon la mairie de Paris cela correspondrait à une baisse de 20 % du bruit perçu par les proches riverains.

L’une veut couvrir le périphérique, l’autre veut le franchir

Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, l’équipe Delanoë a renié ses promesses, en ne couvrant que fort partiellement le périphérique. La candidate de droite veut poursuivre et accélérer la couverture. Cela dit, dans son programme, elle ne promet de couvrir que 1,4 km d’ici 2020. Anne Hidalgo promet plus modestement « de nouvelles passerelles au-dessus du périphérique qui offriront des accès confortables et sécurisés ».

Paris à 30 km/h ?

Pour Anne Hidalgo, « hormis le réseau d’avenues et de boulevards, la vitesse sera limitée à 30 km/h pour apaiser la ville. De plus, certaines zones devront être zéro carbone, zéro déchet ».
NKM s’inscrit dans une logique un peu différente. En gros : créons dans des quartiers des zones de type « ultra low emission » mais ailleurs, faisons en sorte que ça roule. Pas de limitation supplémentaire au programme (elle est limitée déjà à 50). L’équipe de la candidate UMP veut surtout limiter les circulations parasitaires induites (20 % de la circulation, selon elle) par la recherche d’une place de stationnement. Selon Nathalie Kosciusko-Morizet, 120 000 places de parkings privées inoccupées pourraient être utilisées, ce qui permettrait presque de doubler le parc existant, de 150 000 places.

L’air, chapitre prioritaire

Marielle de Sarnez, en campagne avec Nathalie Kosciusko-Morizet, l’a rappelé : pour l’OMS, les particules émises par le diesel dont cancérogènes. Or, à Paris, la qualité de l’air est mauvaise. C’est un des thèmes de campagne majeurs de l’équipe UMP-UDI Modem. Selon la droite, les progrès constatés par l’équipe sortante ne sont nullement liés à son action mais à la disparition générale de « polluants d’un autre âge » (plomb, benzène, dioxyde de soufre). Et, selon les mêmes, les mesures spécifiques prises par le maire sortant – qui reviennent à « organiser l’embolie » – font fonctionner les moteurs à bas régime, ce qui contribue à la pollution.
NKM s’attache aussi à la qualité de l’air dans le métro, Les chiffres sont accablants, dit-elle. La RATP mesure en fait la qualité de l’air dans les stations depuis bien des années. Elle reconnaît la mauvaise qualité, mais fait valoir que la santé des agents n’en est pas trop, affectée puisque l’âge moyen de mortalité est plus élevé que pour la moyenne des Franciliens. L’arrivée de nouvelles rames, avec de nouveaux dispositifs de freinage, devrait progressivement mettre un terme à 30 % de l’émission de particules nocives.

C’est à qui sera la moins diesel des deux…

La bagarre entre les deux candidates est sévère sur le diesel. Pour Anne Hidalgo, Nathalie Kosciusko-Morizet a été « la ministre du diesel ». Cette dernière attaque l’équipe sortante de la mairie de Paris, et souligne que le volume de carburant diesel ou diester représentait « 30 % du carburant consommé par la ville en 2006 et 42 % en 2010 ». Aujourd’hui, les deux candidates veulent en finir. Que ce soit dans la flotte municipale ou à la RATP. Elles veulent aussi proscrire les grands cars de tourisme. NKM veut instituer une zone Zapa permettant de proscrire progressivement les poids lourds et les cars les plus polluants. S’agissant des bus de la RATP, il serait pour autant étonnant que la maire élue quelle qu’elle soit désavoue la commande en cours de plus de 600 bus diesels, passée par le Stif, avec l’accord des élus de droite et de gauche. Des bus aux normes Euro 6 – c’est « plus propre que propre » dit un proche de la RATP. Mais l’avenir est à l’hybride ou à l’électrique. La RATP a commandé 45 bus hybrides auprès de trois constructeurs qui arrivent progressivement. La RATP compte bénéficier de son expérience d’exploitant à Londres pour trouver au plus vite le meilleur usage de cette technologie.

Du vélo : en veux-tu, en voilà

L’équipe de Nathalie Kosciusko-Morizet veut réutiliser la Petite Ceinture pour en faire une boucle continue pour les vélos. Peu d’entrées et de sorties seraient prévues. Il s’agirait d’un axe rapide, conçu pour les déplacements longs.
Anne Hidalgo pour sa part, qui veut faire de la Petite Ceinture un lieu de promenades, prévoit elle aussi, mais en ville, de grands axes continus pour le vélo.
Si NKM reconnaît l’intérêt du Velib’, ceci ne suffit pas à ses yeux à définir une politique vélo. La candidate UMP juge qu’il faut maintenant agir sur le stationnement pour développer l’usage du vélo personnel.

Les fées électricité

Anne Hidalgo veut d’ici 2020 transformer la mobilité parisienne pour qu’elle soit fluide et apaisée. Et veut « donner la possibilité d’adopter massivement la mobilité électrique ». Un Scootlib’ serait créé, avec des véhicules électriques. Une année d’abonnement Autolib’ sera offerte aux jeunes conducteurs quand ils obtiennent leur permis. Et, temporairement, les couloirs de bus seront ouverts aux véhicules électriques.
Pour l’automobile, NKM souhaite encourager les initiatives de covoiturage. Les très petites entreprises recevraient un coup de pouce à l’achat de véhicules électriques utilitaires. Les formules d’autopartage du véhicule personnel seraient encouragées par la candidate de centre droit. Au-delà de ce volet, les nouvelles technologies seraient fortement sollicitées et on remarque une tonalité un peu geek dans les thèmes de campagne de celle qui aime à se faire appeler NKM. Anne Hidalgo n’est pas vraiment en reste et veut développer la mobilité 2.0

Hidalgo OK pour la Métropole, NKM ne veut pas que les Parisiens la financent

Anne Hidalgo veut « développer les partenariats avec les communes environnantes. Traduction concrète : Autolib’ et Vélib’ doivent s’étendre à toute la métropole ». Pour étendre leur champ d’action une partie des vélib’ deviendra électrique. Christian Saint-Etienne (UDI), dans l’équipe de campagne de la candidate, nous a récemment rappelé son refus de la métropole en cours de constitution, qui consisterait à faire financer par les Parisiens les déficits de la Seine-Saint-Denis.

Hidalgo veut des métros 24 heures sur 24

Anne Hidalgo soutient le Grand Paris Express, demande l’automatisation de la ligne 4 durant la mandature. En fait, le mouvement est déjà enclenché, les études sont en cours depuis près d’un an.
La candidate socialiste souhaite un réseau structurant de métro fonctionnant 24 heures sur 24 le week-end et, à terme, en semaine. Nathalie Kosciusko-Morizet le propose également pour le week-end. Le problème sera évidemment si on veut généraliser la mesure 7 jours sur 7 d’organiser la maintenance du réseau en fonction de ces nouvelles contraintes.

F. D.

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