Grâce à l’article 4, assurait Claude Martinand, père fondateur et premier président de RFF, l’établissement public avait un outil lui permettant de résister aux investissements indus. L’article 4 limitait l’apport de RFF au retour sur investissement. Il n’a pas fonctionné aussi bien qu’on l’espérait. Claude Martinand n’hésitait pas à le brandir. Michel Boyon, président de RFF en attendant mieux, disait qu’il ne fallait pas en faire une religion. Tout ça, dira-t-on, c’est de l’histoire ancienne, mais Gilles Savary s’appuie sur un exemple récent : la « déstabilisation du financement de la LGV SEA. » L’investissement repose à 25 % sur RFF, 25 % l’Etat, le reste étant partagé entre Vinci et 58 collectivités territoriales. Or, certaines de ces collectivités, et non des moindres (Poitou-Charentes, Charente-Maritime, Landes, Gironde, etc.) ont dit qu’elles ne paieraient pas. Résultat : RFF a repris les parts défaillantes du pl
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