Cinq grandes idées émergent de la nouvelle organisation de la SNCF : … class= »MsoNormal »>
la première, c'est un principe : une responsabilité = un décideur. La seconde, c'est que la sécurité est la priorité absolue de l'entreprise. La troisième doit permettre de faire de la SNCF une entreprise "digitale". La quatrième passe par le regroupement des activités voyageurs. La cinquième, enfin, repose sur la valorisation du patrimoine avec la création de Rail Immo (au sein de l'Epic de tête), dirigée par Sophie Boissard.
En présentant aux cadres dirigeants le 2 septembre le nouvel organigramme du groupe, la direction a également expliqué qu'elle se donnait dix ans pour « viser l’excellence mondiale du mass transit » comme cela a été fait avec le TGV. Autrement dit, mettre au point à grande échelle (puisque cela concerne des millions de clients) des acheminements porte-à-porte quasiment sur mesure pour chacun d’entre eux.
Mais auparavant, il va falloir changer les règles de fonctionnement du groupe. Rappelons qu’à partir du 1er janvier, le système ferroviaire se transforme. Un Epic de tête (Etablissement public industriel et commercial) baptisé SNCF, chargé de la stratégie et des services communs, sera mis en place avec 400 personnes. Avec, à ses côtés, deux Epic filles : SNCF Mobilités, chargé de l’exploitation des trains, et SNCF Réseau pour gérer l’infrastructure.
Premier principe donc : à part les deux présidents de la SNCF et de RFF, aucun dirigeant ne pourra appartenir à plusieurs EPIC à la fois. Pas de doublon donc, ce qui doit permettre à chaque dirigeant de prendre des décisions dans ses domaines de responsabilités et de les appliquer. « Cela peut paraître banal mais dans une entreprise comme la SNCF, où toute décision ne peut être prise qu’une fois le consensus acquis, c’est assez révolutionnaire. Désormais, on demande aux salariés d'exercer une responsabilité individuelle, personnelle, sur laquelle ils s'engagent. Si cela permet de sortir la mécanique consensuelle qui retarde tout, c'est un grand changement», confie un cadre du groupe.
Seconde ligne directrice forte : après les deux graves accidents qui se sont produits à un an d’intervalle, à Brétigny en juillet 2013 puis à Denguin en juillet 2014, la sécurité est placée au centre des préoccupations. D’où la nomination du général Frédéric Castay actuellement chargé de la séc
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