Comment se fera l'exploitation du Grand Paris Express ? Le sujet n'est pas simple et les échanges de vues parfois tendus entre les probables concurrents au rôle d'exploitant. La première ligne, la 15 Sud doit ouvrir en 2022. Autant dire que le compte à rebours a commencé. Alors, au ministère de l'Environnement, la DGITM a réuni le lundi 29 février les parties prenantes, au plus haut niveau, afin de préparer les bases des appels d'offres qui permettront de choisir le ou les exploitants. S'y sont donc retrouvés – entre autres – Elisabeth Borne (RATP), Jean-Pierre Farandou (Keolis), Jean-Marc Janaillac (Transdev), Philippe Yvin (SGP), autour de François Poupard, le directeur général de la DGITM. Seule patronne à être représentée, Sophie Mougard, DG du Stif.
Les différends sont connus entre, d'un côté, des purs exploitants (Keolis, Transdev) et, de l'autre, un gestionnaire technique d'infrastructure désigné par la loi, la RATP, qui sera aussi candidat à l'exploitation. Jusqu'où va la fonction de gestionnaire d'infrastructure, où commence celle d'exploitant ? Et qui aura la haute main sur les automatismes, cœur du futur métro ?
Les exploitants veulen
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