Alors que depuis 1992 l’essentiel du réseau espagnol à grande vitesse (AVE) s’est construit autour de Madrid, une première ligne transversale doit voir le jour entre Méditerranée et Atlantique, c’est-à-dire entre les principaux centres industriels du pays. C’est ce que viennent de décider à Saragosse début novembre le ministre du Développement, José Blanco, et les présidents des sept communautés autonomes concernées. Dans le cadre du programme Peit, il s’agit d’ici 2020 de relier Santander (Cantabrie) à Barcelone ou Valence, en passant par Bilbao, Pampelune et Saragosse, soit 780 km qui seraient parcourables en 4 heures contre presque 12 par le réseau classique. Ce trajet est aujourd’hui soit achevé (Saragosse – Barcelone), soit en travaux (Y basque), tandis que les études sont lancées pour traverser la Navarre, mais tout reste à faire entre Santander et Bilbao. Le tout sera à écartement UIC, double voie et bien sûr électrifié en 25 kV 50 Hz.