Le défi de la neutralité carbone
Pour atteindre leurs objectifs de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, les acteurs du transport verdissent leur flotte, en passant notamment par l’électrique, et expérimentent de nouvelles technologies. Ils devront aussi anticiper les conséquences que le changement climatique pourrait avoir sur les infrastructures.

» IL FAUT MODÉRER LA DEMANDE DE TRANSPORT ET MISER SUR LE REPORT MODAL QUI POURRAIT RÉDUIRE DE 20% LES ÉMISSIONS DE GES » Aurélien Bigo
A condition de combiner cinq leviers : la modération de la demande de transport, le report modal, l’amélioration du taux de remplissage des véhicules, l’efficacité énergétique des véhicules, et le facteur de l’intensité carbone de l’énergie, également appelé décarbonation. Autrement dit, il faut se passer du pétrole qui représente 90 % de l’énergie utilisée par les transports. « Il faut remplacer le pétrole par des énergies moins carbonées, comme l’électrique ou le biogaz, en veillant à ce qu’ils soient produits de manière durable et décarboné si on veut que cela se traduise par des réductions d’émissions », souligne Aurélien Bigo. Le scientifique souligne qu’on ne peut pas tout attendre de la technologie. « Cela ne suffira pas pour atteindre la neutralité carbone. Il faut modérer la demande de transport et miser sur le report modal qui pourrait réduire de 20 % les émissions de GES », assure-t-il.

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