Ile-de-France Mobilités tourne momentanément le dos au tout électrique
Sortir du diesel mais ne pas succomber au 100% électrique. Et surtout, résister aux obligations d’un règlement européen sur les émissions de CO2 qui impose un calendrier serré pour amener les flottes de bus urbains au zéro émission net d’ici à 2035: c’est le mantra de Valérie Pécresse. La patronne de la région et d’Ile-de-France Mobilités (IDFM) ouvrait ce matin les « Assises de la décarbonation des bus », et y a défendu l’idée d’une exemption en Ile-de-France pour obtenir un délai supplémentaire vers la conversion des bus à l’électrique.
Elle promet « 100 % de bus décarbonés » d’ici la fin de l’année. Non pas électriques, encore chers, ou à hydrogène, encore plus coûteux, mais au « diesel vert ». C’est-dire au biogaz issu de la méthanisation des déchets agricoles et ménagers. Un bus au biogaz coûte 30 000 euros, contre 500 000 s’il est électrique et un million s’il carbure à l’hydrogène. En Europe, la France (et l’Italie) est friande de ce biocarburant, en attendant de pouvoir faire mieux.
Mais tourner le dos à l’électrique ou l’hydrogène, comme le souhait
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Publié le 07/05/2025 - Marie-Hélène Poingt
Publié le 07/03/2025 - Nathalie Arensonas