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Ewa

Alstom va livrer 316 voitures de trains à l’autorité des transports métropolitains de New York

Trains de banlieue de New York livrés par Alstom
Alstom a annoncé le 7 juillet, avoir reçu une très importante commande de voitures de banlieue de la part de l’autorité des transports métropolitains (MTA) de New York ; elle porte sur 316 voitures M-9A, dont 160 pour la ligne LIRR (Long Island Rail Road) et 156 pour la Metro-North Railroad. Le montant s’élève à 2 milliards d’euros (2,3 milliards de dollars).
Le contrat prévoit une option allant jusqu’à 242 voitures supplémentaires d’une valeur pouvant atteindre jusqu’à 1,3 milliard d’euros (1,5 milliard de dollars)
Les M-9A sont destinés à remplacer les M-3 vieillissants (40 ans). Deux portes extra-larges de chaque côté de la voiture permettront la montée et la descente rapide des passagers.
Les caisses seront assemblées à Hornell, dans le Southern Tier (Etat de New York), dans une usine récemment inaugurée, et construite expressément pour maintenir cette activité aux États-Unis. Les bogies seront assemblés à l’usine d’Alstom de Plattsburgh, dans la région d’Adirondack. La chaîne de traction sera fabriquée à West Mifflin, en Pennsylvanie. Le contrat devrait créer près de 300 emplois sur les deux sites de production d’Alstom dans le nord de l’État de New York
Les premières unités devraient être livrées en 2029, avec un déploiement complet de la flotte prévu d’ici 2032.

Ewa

Alstom livrera 32 rames automatiques supplémentaires pour la phase II du métro de Chennai en Inde

Le métro de Chennai © Alstom
Chennai Metro Rail Limited a attribué à Alstom la conception et la fabrication de 32 rames supplémentaires de métro sans conducteur (GOA4) Metropolis soit 96 voitures. Elles sont destinées à la phase II du métro de Chennai en Inde, un projet qui s’étendra sur 119 km environ, dont 76 km surélevés et 43 km en souterrain.
Le contrat, d’un montant de 135 millions d’euros, comprend également la maintenance complète pendant 15 ans, après la période de garantie, la formation du personnel, mais aussi les services de nettoyage, la maintenance des installations et des machines du dépôt.
Ces trains Metropolis de 900 voyageurs seront conçus dans le centre d’ingénierie d’Alstom à Bangalore (Karnataka) et construits dans l’usine de Sri City (Andhra Pradesh), dans le cadre de l’initiative “Make in India“.
Pour la phase I, Alstom a déjà livré 208 voitures depuis l’attribution de son premier contrat par Chennai Metro Rail Limited (CMRL) en 2010.

Ewa

Alstom va moderniser la signalisation du métro de Sao Paulo

Metropolis metro Sao Paulo Copyright Via Mobilidade
Le gouvernement de São Paulo et ViaMobilidade, l’opérateur de deux lignes du métro (8 et 9) de la métropole brésilienne, ont  retenu Alstom pour moderniser le système de signalisation sur ces deux lignes.
Le contrat, d’un montant de 153 millions euros, débute en juin et s’étalera sur une période de six ans. Il prévoit l’installation de l’ETCS de niveau 2. Celui-ci offre le même niveau d’automatisation et de sécurité que le niveau 1, mais diffère par la fréquence et la méthode de transmission des informations au train.
Alstom est également le fabricant des 36 nouvelles rames Metropolis, de 8 voitures chacune, destinées à circuler sur les lignes 8 et 9. Elles sont construites sur le site de Taubaté dans l’Etat de São Paulo.

Ewa

Un nouveau train pour la ligne Marseille-Nice bientôt exploitée par Transdev

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La région Sud a reçu officiellement la première rame Omneo Premium qui doit desservir, à partir du 29 juin, la ligne Marseille-Toulon-Nice. C’est la compagnie Trandev qui l’exploitera à la place de la SNCF, suite à l’appel d’offres qu’elle a gagné en 2021. Une première qui marque l’arrivée effective de nouveaux opérateurs dans les TER. 

 

«Nous assistons à une révolution ferroviaire ». C’est avec ses mots que Renaud Muselier, le président de la région Sud, a reçu officiellement, le 19 mai, la première rame Alstom qui sera affectée à la ligne Marseille-Nice et conduite à partir du 29 juin par Transdev.

Ce sera alors la première ligne de TER exploitée par une compagnie autre que la SNCF. Transdev a en effet été retenu en 2021 par la région, au terme d’un appel d’offres qui l’a opposé à l’opérateur historique. Transdev a signé un contrat qui l’engage sur dix ans, tandis que la SNCF remportait une autre ligne, l’Etoile de Nice, également ouverte à la concurrence par la région, et exploitée depuis décembre dernier par une de ses sociétés dédiées, SNCF Voyageurs Sud Azur.

16 nouvelles rames

Pour exploiter la liaison Marseille-Toulon-Nice, Transdev va recevoir progressivement les 16 nouvelles rames Omneo Premium commandées à Alstom pour 250 millions d’euros. Elles remplaceront d’anciens trains Corail âgés de plus de 45 ans.

Quatre rames ont déjà été livrées, puis quatre autres le seront mi-juin. Les autres n’arriveront pas dans les temps : trois sont attendues pour la mi-juillet et les dernières arriveront à l’automne, a indiqué Frédéric Wiscart, le président d’Alstom France.  De ce fait, Transdev va devoir louer des rames à trois régions (Grand Est, Auvergne-Rhône-Alpes et Centre Val de Loire, « des rames surnuméraires« , selon l’opérateur) et imposera des pénalités pour retard au constructeur.

Un train par heure

Avec ce parc, Transdev pourra proposer un train par heure entre 6 heures du matin et 21 heures, soit deux fois plus de trains que jusqu’à présent. « L’ambition est d’en faire un train du quotidien avec suffisamment de fréquences pour qu’il soit attractif », explique Gwendal Gicquel, le directeur de Rail Sud Inter Métropoles (RSI), la filiale mise en place par Transdev. Le nombre d’allers-retours passera de 7 à 14 avec des tarifs inchangés.

Renaud Muselier rappelle que lorsque la région a lancé ses appels d’offres, elle détenait un triste record : elle avait « le moins bon service ferroviaire de France, avec 80 % de trains à l’heure, donc 20 % de retards, 12 % de trains annulés et des grèves qui décourageaient la population de prendre le train« .

Un nouveau centre de maintenance

Le nouvel opérateur bénéficiera d’un matériel neuf et d’un tout nouveau centre de maintenance à Nice, construit par NGE, partenaire de Transdev,  et qui doit être inauguré le 19 juin. Un dispositif de nature à augmenter la fiabilité. « Nous nous engageons aussi à une meilleure fiabilité grâce à du matériel de réserve disposé à chaque bout de ligne », ajoute Gwendal Gicquel. Transdev s’est engagé sur un taux de fiabilité de 97,5 %.

Côté services, un agent sera présent dans chaque rame pour assurer le contrôle, l’information et le bon fonctionnement des équipements. A bord, les voyageurs disposeront du Wi-Fi, de sièges plus confortables,d’un espace snack en libre service et de 12 emplacements pour les vélos.

« Nous constatons déjà une hausse de 50 % de ventes de billets par rapport à la même période de l’année précédente« , se félicite le directeur de la nouvelle société ferroviaire. L’objectif est de doubler le trafic voyageurs, rappelle de son côté Thierry Mallet, le PDG de Transdev en indiquant que le lancement effectif du service représente le fait majeur de l’année pour son groupe appelé dans quelques semaines à passer sous pavillon allemand.

215 salariés chez RSI

La filiale de Transdev, Rail Sud Inter-Métropoles (RSI) emploie 215 salariés dont 44 conducteurs et 77 contrôleurs. Ces derniers, appelés agents de la relation clients, seront chargés de missions à bord et au sol, en alternance.

Sur l’ensemble des salariés, seuls 31 viennent de la SNCF après s’être portés volontaires (dont sept conducteurs). Initialement, la région estimait à 163 l’effectif nécessaire à l’exploitation de la ligne. Mais seuls trois cheminots relevaient d’un transfert obligatoire car leur poste était lié à plus de 50 % à la liaison Marseille-Nice. Une ligne qui représente 8,5 % du réseau régional.

Bleu marine pour la première classe, bleu azur pour la seconde

TER Omeno Premium pour la ligne Marseille-Nice
TER Omeno Premium pour la ligne Marseille-Nice.
@Alstom

Fabriquées à Crespin dans le Nord, les trains conçus pour rouler à 200 m/h circuleront à 160 km/h sur la liaison Marseille-Nice. Ils consommeront 15 % d’énergie en moins grâce à leur aérodynamisme, leur chaine de traction et le système de freinage qui permet de récupérer l’énergie et de la réinjecter, précise Alstom.

Les rames, aux couleurs de la région Sud, offrent 352 places assises, dont 52 en première. Les sièges couleur bleu marine pour la première classe, sont proposés en configuration solo ou duo. La seconde arbore des sièges bleu azur, en rangées de deux.

TER Omneo Premium Nice-Marseille contrôleuses
Des contrôleuses dans l’espace PMR de la rame Omneo Premium
@MhP

Quatre places pour les personnes à mobilité réduite avec une totale accessibilité sont également disponibles. Des portes couleur orange les signalent.

12 places sont disponibles par rame pour les vélos, dont huit peuvent être réservées. Les espaces à bagage sont spacieux, ils représentent 35 m3 de bagages. Les rames à double niveau, vidéo-surveillées, sont doublées durant les heures de pointe.

 

 

Ewa

Henri Poupart-Lafarge va quitter Alstom

Henri Poupart-Lafarge

C’est sans doute la fin d’une époque chez Alstom : le groupe ferroviaire annonce aujourd’hui le départ d’Henri Poupart-Lafarge. Celui-ci ne briguera pas « un quatrième mandat à la direction d’Alstom à l’échéance de son mandat en cours » s’achevant le 31 mars 2027.

Le groupe indique « lancer dès à présent le processus d’identification de son successeur afin d’assurer dans les meilleures conditions la transition managériale ». Les raisons de ce départ ne sont pas précisées.

Henri Poupart-Lafarge avait été nommé PDG d’Alstom en février 2016 et était dans le groupe depuis 27 ans. Il avait déjà dû céder il y a un an la présidence à Philippe Petitcolin pour ne garder que la direction générale, ce qui sonnait comme une reprise en main d’un groupe en mauvaise posture financière malgré un carnet de commandes florissant. Il y a deux jours, la publication des résultats annuels 2024-2025 a montré un redressement des comptes mais le constructeur ferroviaire continue à être malmené par la Bourse.

Renouvellement de la gouvernance d’Alstom

C’est donc une nouvelle étape dans le renouvellement de la gouvernance du groupe. Il y a quelques mois, Jean-Baptiste Eyméoud cédait la présidence d’Alstom France à Frédéric Wiscart, sans doute pour impulser de nouvelles relations avec les élus et clients très remontés face aux multiples retards dans les livraisons de trains et systèmes de signalisation d’Alstom.

Et il y a quelques jours, Alstom annonçait également le remplacement de Gian Luca Erbacci, jusqu’alors président de la région Europe (et partant à la retraite) par Andrew DeLeone. Ce dernier est remplacé par Martin Vaujour, qui devient président de la région Ameca (Afrique, Moyen-Orient et Asie Centrale) et intègre également le comité exécutif d’Alstom.

Ewa

Alstom de nouveau bénéficiaire mais malmené par la Bourse

Alstom

Après plusieurs années difficiles, Alstom revient dans le vert : le constructeur ferroviaire français affiche un résultat net de 149 millions d’euros  sur son exercice 2024-2025 contre une perte de 309 millions un an auparavant. Selon Henri Poupart-Lafarge, le directeur général, l’intégration de Bombardier, qui a longtemps pesé sur les comptes, est désormais digérée. Et le groupe s’est désendetté à hauteur de 2,5 milliards d’euros sur l’exercice.

Son chiffre d’affaires s’élève à 18,5 milliards d’euros, en hausse de 4,9 %. Le carnet de commandes, florissant, atteint aujourd’hui la somme totale de 95 milliards d’euros traduisant une forte demande de transport ferroviaire et donc de trains. Entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025, pas loin de 20 milliards de nouvelles commandes ont été engrangées. En particulier des commandes « record » dans les services et la signalisation. Les commandes sont assez équilibrées entre matériels roulants et services, précise Henri Poupart-Lafarge.

Alstom mise sur le local et les services

Le portefeuille d’activités a été élargi et le groupe est présent dans chacun des grands pays à travers monde. D’où la nécessité d’entamer une « nouvelle phase de développement » en renforçant deux piliers : « le multi-local (car il y a une accélération de la demande de localisation) pour être au plus près des clients et les services », explique le dirigeant. Les menaces de hausses des taxes douanières ne devraient pas l’impacter en raison de productions localisées.

Pour l’avenir, la demande devrait rester « soutenue« , estime Alstom qui vise une croissance organique de son chiffre d’affaires entre 3 et 5 %. « Nous allons tirer parti de notre position de leader sur le marché pour accélérer sur les Services et développer la digitalisation de nos solutions« , affirme Henri Poupart-Lafarge.

Mais malgré ces résultats, qui s’avèrent supérieurs aux attentes, la Bourse a sanctionné une nouvelle fois le groupe en raison de perspectives jugées trop modestes et de l’anticipation d’un flux de trésorerie disponible trop modeste, expliquent des journalistes financiers. Conséquence, l’action d’Alstom a chuté de presque 17 % après l’annonce de ces résultats le 14 mai par la direction.

Ewa

Deux changements à la direction d’Alstom

Centre d'excellence intérieurs Alstom

Le management d’Alstom se renouvelle progressivement. Le constructeur français vient d’annoncer le départ à la retraire de Gian Luca Erbacci, jusqu’alors président de la région Europe. Il sera remplacé le 1er juin par Andrew DeLeone qui avait rejoint en 2021 le groupe après avoir passé deux ans chez Bombardier Transport.

Martin Vaujour, prend sa place en étant nommé président de la région AMECA (Afrique, Moyen-Orient et Asie Centrale). Il devient également membre du comité exécutif d’Alstom. Il était auparavant responsable des fusions-acquisitions et des relations avec les investisseurs chez Alstom. Il avait rejoint le siège du groupe en mars 2020 après l’acquisition de Bombardier Transport et après avoir été notamment directeur général de TMH-International.

Ewa

Alstom remporte un contrat de 600 millions d’euros en Bulgarie

Coradia Stream. @Alstom
Alstom a annoncé, le 25 avril, avoir remporté, au sein du consortium BULEMU qui inclut la société RVP Invest, un contrat pour livrer 35 trains interrégionaux électriques Coradia Stream auprès du ministère des Transports et des Communications de Bulgarie.

D’un montant total de 720 millions d’euros, dont 600 millions d’euros pour Alstom, le contrat inclut la maintenance des Coradia pendant 15 ans : maintenance préventive, réparations et révisions programmées, et réparations d’urgence.

Chaque rame comprendra six voitures, pouvant offrir plus 320 sièges et des espaces dédiés aux vélo et aux poussettes ainsi que de grands porte-bagages.
La configuration finale, les couleurs de la livrée extérieure et des aménagements intérieurs du train seront personnalisées en fonction des exigences de l’autorité contractante au cours de la phase de conception, précise dans un communiqué le constructeur français.

Développés spécifiquement pour le marché européen, les Coradia Stream sont aptes à 160 km/h, équipées de l’ERTMS de niveau 2 et interopérables en Europe.

Ewa

IDFM confirme une commande supplémentaire de 96 RER NG pour le RER D

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Le conseil d’administration d’Ile-de-France Mobilités a voté le 10 avril une commande à Alstom de 96 RER NG supplémentaires pour le RER D. Ce qui représente un investissement de 2,1 milliard d’euros.

L’autorité organisatrice des transports franciliens confirme de ce fait sa commande originelle, au début 2017,  qui prévoyait un total pouvant aller, à terme, jusqu’à 255 rames à terme (soit 130 unités pour le RER E et 125 sur le D). Un achat alors chiffré à sa signature à 3,75 milliards d’euros options comprises, soit « le plus gros programme en matériel roulant jamais financé par IDFM ».

IDFM avait déjà passé trois premières commandes fermes pour un total de 130 RER NG destinés à la ligne E et 36 pour le RER D. Actuellement, une dizaine de RER NG qui roulent sur la branche Corbeil-Essonnes de la ligne D.

Les livraisons des tout premiers RER NG, espérés à partir de la mi-2021, ont en effet pris un sérieux retard puisque le service commercial de ces trains a débuté en novembre 2023 sur la ligne E (Eole). Ils sont ensuite arrivés en décembre 2024 sur le RER D. Sur cette ligne, « le RER NG vient renouveler l’ensemble des Z2N circulant sur la ligne (hors branche Malesherbes assurée par des Regio 2N)« , précise IDFM dans un communiqué.

Echaudée par les retards récurrents dans les livraisons d’Alstom, La collectivité demande au constructeur et à Transilien SNCF Voyageurs « d’anticiper dès à présent la livraison de ces trains, de respecter les plannings de livraisons et de mises en services et d’assurer auprès d’Ile-de-France Mobilités un reporting régulier de l’état d’avancement ».

 

Ewa

Alstom se réorganise pour accélérer la production de ses trains à grande vitesse

TGV M en livrée INOUI à Belfort

Pointé pour ses retards récurrents dans la livraison des trains, Alstom se réorganise et s’apprête à investir plus de 150 millions d’euros pour augmenter la capacité de production de ses sites en France. En particulier pour faire face à la demande sur le segment de la grande vitesse ferroviaire (avec son train Avelia Horizon) et surtout répondre aux impatiences de ses clients. La SNCF attend ainsi depuis 2023 les premières des 115 rames du TGV M nouvelle génération qu’elle a commandées et qui sont désormais espérées pour le début 2026. Alstom a aussi vendu des exemplaires de son train aux Etats-Unis ainsi que 12 rames à l’opérateur privé Proxima. Tout récemment, le Maroc a confirmé une commande de 18 rames.

Nouvelle ligne de production à Valenciennes

Le constructeur français, qui ne dispose que d’une seule ligne de production et d’assemblage pour le TGV M, a annoncé aujourd’hui qu’il allait mettre en place une nouvelle ligne d’assemblage pour les trains à grande vitesse sur le site de Valenciennes Petite-Forêt, jusqu’alors spécialisé dans la conception et la réalisation de métros, tram-trains, RER et trains régionaux. Coût : plus de 30 millions d’euros.

Les lignes de chaudronnerie et d’assemblage pour les trains Avelia doivent aussi être doublées sur le site de La Rochelle. Dans ce même site, Alstom indique « poursuivre ses investissements dans la digitalisation et la simulation par ordinateur, par exemple avec le TrainLab « .

1000 embauches prévues

Par ailleurs, à Belfort, un nouveau bâtiment sera construit, dédié aux activités de préparation à la mise en service commercial des trains à très grande vitesse. D’une longueur de 250 mètres, il pourra accueillir une rame Avelia Horizon complète. « Des investissements sont également prévus sur les sites fabriquant des composants pour les trains à très grande vitesse Avelia, comme Petit Quevilly, Ornans, Tarbes et Le Creusot, notamment en ce qui concerne la robotisation et les techniques de soudage avancées« , indique le groupe dans un communiqué, en précisant investir « également dans sa chaîne d’approvisionnement afin d’aider ses fournisseurs à accompagner le groupe dans cette montée en puissance« .

Interrogé par Les Echos, Henri Poupart-Lagarge, le directeur général du groupe, explique : « On aura des lignes de fabrication standard, celle de Valenciennes sera identique à celle de La Rochelle. Le but ultime de cela, c’est de rééquilibrer les charges« . L’objectif est de passer d’une douzaine de rames produites l’an prochain à un doublement à moyen terme. 1000 personnes doivent être embauchées dès cette année.