Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Alstom reçoit une commande record pour le RER de Cologne

Future rame Adessia Stream d'Alstom pour le S-Bahn de Cologne.

Il s’agit de la plus importante commande reçue par Alstom en Allemagne à ce jour, d’une valeur globale de « plus de 4 milliards d’euros ». Le 24 juillet, Alstom a annoncé avoir remporté un contrat portant sur la fourniture de 90 rames automotrices Adessia Stream à deux autorités organisatrices des transports publics ferroviaires dans l’ouest de l’Allemagne, go.Rheinland et Verkehrsverbund Rhein-Ruhr (VRR). Outre ces rames destinées au réseau S-Bahn (RER) de Cologne, le contrat porte également sur l’ensemble des services de maintenance préventive et corrective qui leur seront apportés sur une période de 34 ans. Une telle durée devrait permettre d’avoir un recul suffisant pour accroître la disponibilité du parc, tout en réduisant les coûts de maintenance et en réalisant des économies sur l’ensemble du cycle de vie des rames. « Cette optimisation repose sur le concept des trains eux-mêmes, conçus pour être plus faciles à entretenir et optimisés tout au long de leur durée de vie. Grâce à ces atouts, Alstom a pu présenter l’offre la plus compétitive du marché », indique le constructeur, qui produira les rames dans deux de ses sites allemands : à Hennigsdorf pour le développement et à Bautzen pour la production.

Conçues pour circuler à 140 km/h maximum, ces rames seront livrées dans deux compositions différentes, de 9 ou 11 caisses, en fonction des dessertes à assurer. Longue de près de 150 m, la composition courte accueillera plus de 1 150 voyageurs, contre 1 340 dans la version longue, qui atteindra près de 170 m. « Le train a été développé pour répondre aux demandes des passagers, qu’ils effectuent des trajets plus courts ou plus longs », indique Alstom, « ce qui a conduit à un mélange de modules flexibles innovants qui offre la meilleure combinaison possible d’espaces debout et de places assises ».

Côté aménagements, les rames Adessia Stream pour le réseau de Cologne offriront des routeurs Wi-Fi et des prises de courant, mais aussi « un large éventail de fonctionnalités qui contribuent à rendre le voyage agréable pour tous les passagers », comme une climatisation « puissante » avec des systèmes de réfrigération « respectueux de l’environnement », pour des températures ambiantes comprises entre -25°C et +45°C. Les fenêtres ont été spécialement traitées pour une meilleure réception par les appareils mobiles. Des espaces polyvalents dans chaque voiture devraient offrir « suffisamment d’espace » pour les poussettes et les vélos. Des comble-lacunes installés aux deux premières et aux deux dernières entrées de la rame doivent garantir un accès de plain-pied. « Chaque voiture de queue dispose d’un espace réservé aux fauteuils roulants et est équipée de toilettes adaptées aux passagers à mobilité réduite », ajoute le constructeur, selon lequel ce sera la première fois en Allemagne qu’un train de banlieue sera équipé de toilettes. Enfin, les rames seront équipées d’un système sonore numérique via Bluetooth pour les passagers malentendants.

Ewa

Alstom signe en Australie un contrat représentant « le plus grand projet de signalisation au monde »

railgallery 20231016 121 e1721416825457

C’est en consortium avec DT Infrastructure, l’un des principaux fournisseurs australiens de services d’ingénierie et de construction, qu’Alstom a signé un contrat avec la Public Transport Authority of Western Australia (PTA, autorité organisatrice du réseau Transperth) pour la conception, la fourniture, la construction, l’installation, les essais, la mise en service et la maintenance d’un système CBTC (Communication Based Train Control, système de gestion des trains basée sur la communication) du type Urbalis destiné au réseau ferré de banlieue de Perth, capitale de l’Etat d’Australie-Occidentale. Ce projet permettra d’augmenter de 40 % la capacité du réseau, de réaliser des économies d’énergie, d’assurer une cybersécurité « de premier ordre » et d’anticiper une hausse de la fréquentation, tout en réduisant au minimum les perturbations. De plus, il mettra en œuvre un nouveau système de communication polyvalent basé sur un réseau radio privé LTE (Long-Term Evolution).

Evalué à un milliard d’euros (1,6 milliard de dollars australiens, Alstom détenant environ les deux tiers du consortium, y compris les services de maintenance), ce projet sera réalisé par une alliance composée de l’autorité organisatrice des transports publics (PTA), d’Alstom (fournisseur du CBTC) et de DT Infrastructure (installateur du système). En termes de kilométrage de lignes à équiper (181 km), il s’agit, selon Alstom, du « plus grand projet de signalisation au monde », du moins pour un CBTC (généralement, il s’agit d’équiper des lignes de métro longues de quelques kilomètres à une vingtaine, environ). Mais chronologiquement, ce projet ne sera pas le premier en Australie, y compris pour Alstom, qui y déploie déjà sa solution Urbalis sur le métro de Sydney et le train de banlieue de Melbourne.

Tout en annonçant que « plus de 750 emplois locaux en Australie-Occidentale garantis pour le projet » et que « des entreprises locales et autochtones seront créées avec des opportunités d’emploi associées », Alstom rappelle à l’occasion de cet important contrat être également le producteur des nouvelles rames C-series (voir photo illustrant cet article) pour les trains de banlieue de Perth, assemblées localement sur le site de Bellevue, dans la partie est de l’agglomération.

P. L.

Ewa

Une cinquantaine de rames MP14 livrées par Alstom pour la ligne 14

MP 14

Plus de 50 rames MP14 ont été livrées par Alstom pour la ligne 14, dont les deux prolongements au nord et au sud sont inaugurés aujourd’hui. « Nous nous étions engagés à livrer 54 rames avant les JO« , rappelle Jean-Baptiste Eymeoud, président d’Alstom France. Les autres rames (7 rames dotées de 8 voitures au total attendues sur la ligne 14) devraient être livrées dans les 7 à 8 mois prochains.

Pour tenir cet engagement, 1200 personnes ont été mobilisées sur sept sites de production, intégralement fabriqué en France, parfois les week-ends et les jours fériés. « Presqu’une voiture et demi était produite par jour« , précise le dirigeant.

Ce métro automatique peut rouler jusqu’à 100 km/h sur la ligne 14 qui devient la plus longue et la plus capacitaire métro parisien. Le MP14, doté de huit voitures pour cette ligne, est de type « Boa » avec intercirculation ouverte permettant de circuler d’un bout à l’autre de la rame. S’étendant sur 120 m de long (15 m par voiture), c’est aussi le plus long métro de France. Il consomme près de 20 % d’énergie en moins.

Les MP14, qui sont des métros sur pneus (un programme lancé en 2014,) font partie d’un contrat cadre qui englobe trois types de matériels (des rames à 8, 6 ou 5 voitures) pour un total de 130 rames à livrer pour trois lignes, outre la 14, la 4 et la 11. L’ensemble des rames aura été livré d’ici le premier trimestre 2025 selon Jean-Baptiste Eymeoud.

MHP

 

 

Ewa

Alstom fournira dix rames de plus pour l’Elizabeth Line

Crossrail
Elizabeth Line

Alstom a signé un contrat d’une valeur d’environ 430 millions d’euros pour la livraison de dix nouvelles rames Aventra de neuf voitures destinées à l’Elizabeth Line (Crossrail) de Transport for London (TfL), ainsi que pour la maintenance associée jusqu’en 2046. La commande du nouveau matériel est financée à hauteur de 220,5 millions de livres sterling (260 millions d’euros) par le ministère des Transports britannique (DfT), alors que TfL prend à sa charge sa maintenance.

Ouverte en 2022, l’Elizabeth Line connaît une fréquentation supérieure aux prévisions et son parc actuel de 70 rames Aventra (Class 345) « serait insuffisante pour répondre à la demande au cours de cette décennie et de la suivante », selon leur constructeur.

Comme les rames Aventra précédentes, la nouvelle commande sera assemblée sur le site historique de Litchurch Lane à Derby, repris par Alstom lors du rachat de Bombardier Transport. Le constructeur rappelle qu’il s’agit du « seul site britannique qui conçoit, développe, assemble et teste des trains pour le marché britannique et pour l’exportation ». D’autres constructeurs ont également implanté de nouveaux sites outre-Manche ces dernières années, mais plutôt pour l’assemblage de matériel roulant destiné au marché britannique.

P. L.

Ewa

Alstom fournira des trains légers pour le nord d’Israël

Trains légers Alstom Israël

Alstom, membre du consortium Haifa Nazareth – Light Rail Line Ltd. et ses partenaires Electra Ltd. et Minrav Ltd. ont signé un contrat, attribué en février 2024, pour la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance du système de trains légers entre Haïfa et Nazareth, avec la société Trans Israël. Le projet NofiT est évalué à 1 milliard d’euros et la part d’Alstom est évaluée à plus de 700 millions d’euros, comprenant le contrat de maintenance d’une valeur d’environ 140 millions d’euros, a annoncé le 16 mai le constructeur français.

 

Ewa

Le nouveau tramway de Nantes a été inauguré

Tramway Alstom Citadis pour Nantes Métropole

Cette fois, il est « inauguré » ! Le matériel roulant de la quatrième génération mise en service sur le réseau de tramway nantais depuis sa renaissance en 1985 accueillait déjà des voyageurs depuis le 15 avril, mais c’est ce 18 mai que son arrivée a officiellement et publiquement été célébrée par Nantes Métropole.

Pour commencer, ce sont quatre de ces rames Citadis produites par Alstom qui circulent sur les 49 attendues d’ici 2026, complétées par 12 rames supplémentaires à l’horizon 2027.

Ewa

Alstom entrevoit la fin du tunnel

poupart lafarge petitcolin

Pas vraiment remis de l’intégration de Bombardier qui pèse toujours sur son résultat net, le groupe ferroviaire français a annoncé le 8 mai un plan de désendettement de deux milliards d’euros. Confiant sur la dynamique de marché, Alstom voit son carnet de commandes gonfler à 92 millions d’euros.

Alstom a précisé le 8 mai les détails de son plan de désendettement de deux milliards d’euros, étape préliminaire pour sortir de la période très compliquée suite au rachat en 2021 puis l’intégration en 2022 de Bombardier Transport. Le numéro deux mondial de la construction ferroviaire avait aussi souffert dernièrement de la mise en œuvre de certains contrats. C’était « par définition une acquisition compliquée et nous savions qu’il fallait trois-quatre ans afin de complètement intégrer » Bombardier, a admis Henri Poupart-Lafarge, PDG pour quelques semaines encore, lors d’un point presse le 8 mai.

Signe que cet héritage pèse encore, le groupe a plus que doublé sa perte nette sur l’exercice fiscal 2023/24, à 309 millions d’euros contre 132 millions d’euros un an plus tôt, sous l’effet d’un certain nombre de charges exceptionnelles (frais de restructuration et d’intégration, litiges, etc.).

A l’occasion de la présentation des résultats annuels sur l’exercice décalé 2023/2024, Alstom a dévoilé les deux instruments financiers auxquels il compte recourir : une augmentation de capital de près d’un milliard d’euros pour faire entrer du cash, et un emprunt obligataire « hybride » d’environ 750 millions d’euros. Ce dernier a pour caractéristique d’être comptabilisé par les agences de notation pour moitié comme des capitaux propres de l’entreprise, ce qui lui permet de renforcer son bilan, a expliqué Bernard Delpit, vice-président exécutif et directeur financier d’Alstom. Les cessions d’actifs d’environ 700 millions – l’activité signalisation conventionnelle (US Sign) en Amérique du Nord à l’allemand Knorr-Bremse AG pour 630 millions d’euros et une autre en Russie (TMH) -, n’ont pas suffi à apporter assez d’argent frais.

« Alstom va mieux. L’entreprise est engagée aujourd’hui dans une nouvelle étape de son redressement, lancé depuis plusieurs mois et dont nous voyons les premiers signes à l’occasion de nos résultats », promet toutefois Henri Poupart-Lafarge qui deviendra en juin directeur général du groupe et cédera la présidence à Philippe Petitcolin, ancien patron du groupe aéronautique Safran.

Cette dissociation des fonctions stratégiques et exécutives sera officielle après l’assemblée générale annuelle, calée le 20 juin. Elle a été décidée mi-novembre 2023, à l’initiative des deux principaux actionnaires d’Alstom, la Caisse de dépôts et de placement du Québec (CDPQ) et BpiFrance, suite à l’avertissement de mauvais résultats, avant que Moody’s ne dégrade la note financière d’Alstom, ce qui l’aurait empêché de se financer et de répondre aux gros appels d’offres. « Ce matin, Mooody’s a confirmé notre rating et la perspective négative d’octobre 2023 devait être annulée pour devenir stable grave à ces actions de désendettement », assurait le 8 mai Bernard Delpit.

Coût social

Les difficultés d’Alstom ont aussi un coût social puisque l’industriel a d’ores et déjà annoncé la suppression d’environ 1 500 postes dans le monde, dans les fonctions support, dont environ 300 CDI au siège de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis. La vente de l’usine de Derby, en Angleterre n’est plus à l’ordre du jour, mais le groupe va toutefois réduire la voilure dans l’attente de la validation d’une commande – toujours en discussion avec le gouvernement britannique – de trains supplémentaires destinés à la ligne de métro Elizabeth Line, à Londres.  « Le marché va redémarrer, on va ajuster les opérations du site », soutient Henri Poupart-Lafarge.

Derrière le plan de redressement, concocté avec le directeur financier Bernard Delpit, un ancien de Safran lui aussi, on devine la patte de Philippe Petitcolin qui s’est glissé plus tôt que prévu dans un siège d’administrateur d’Alstom, à la faveur d’un jeu de chaises musicales mi-mars avec un représentant de la CDPQ.

N.A

Ewa

Alstom et Siemens invités à inventer le train à grande vitesse californien

californie train

« D’ici la fin de cette année, nous saurons qui construira les premiers trains à grande vitesse de Californie ». C’est en ces termes que Tom Richards, président du conseil d’administration de la California High-Speed Rail Authority (CHSRA), annonce qu’un appel d’offres (Request for Proposals) a été lancé en avril aux filiales américaines d’Alstom et de Siemens pour fournir les premiers trains à grande vitesse sur ligne construite à cet effet aux États-Unis, dans la vallée centrale de Californie.

Seuls constructeurs à s’être déclarés dans le délai imparti (14 novembre) par l’appel à candidatures lancé en août dernier par la CHSRA, ce sont donc Alstom Transportation, Inc. et Siemens Mobility, Inc. qui ont été « short-listés » (préqualifiés) en janvier. Désormais, les offres respectives des deux candidats sont attendues pour cet automne, afin que la CHSRA puisse attribuer le contrat d’ici à la fin de l’année.

Dans le cadre de ce marché, rappelons que six rames aptes à 220 mph (de l’ordre de 350 km/h) en service et à 242 mph (390 km/h) en essais devront être livrées. Deux des rames sont réservées pour les essais statiques et dynamiques, alors que les quatre autres sont destinées à la mise en service du premier tronçon de LGV (275 km de ligne nouvelle entre Merced et Bakersfield) vers 2030-2033. Le marché porte également sur la fourniture d’un simulateur de conduite et de pièces de rechange, ainsi que sur la maintenance pendant 30 ans et une révision à mi-vie. Les offres remises seront évaluées à 60 % sur leur montant et à 40 % sur des critères techniques.

Financement fédéral

Cette commande de trains à grande vitesse a été en partie rendue possible par le financement fédéral de décembre dernier, dont la CHSRA est un des bénéficiaires. Ce coup de pouce de la Federal Railroad Administration (FRA) a une évidente contrepartie : la production de ces trains devra être conforme au Buy America Act. Ce dernier exige que l’assemblage final des trains se fasse aux États-Unis à partir de composants nationaux à 100 % (à moins que des dérogations « justifiées » ne soient accordées par le secrétaire américain aux Transports) et que plus de 90 % de la valeur en dollars des composants des trains à grande vitesse soient produits aux États-Unis. La CHSRA, qui est bien consciente que ce n’est pas le cas pour tous les composants, rappelle à l’occasion que des dérogations ont été demandées par d’autres, dont Amtrak et Brightline West, pour son projet de LGV entre la sud de la Californie et Las Vegas. Enfin, la conception des futurs trains à grande vitesse californiens devra tenir compte des avis officiels émanant de quelque 300 parties prenantes (autorités, représentants, associations d’usagers…)

Le fait que le train présenté sur les illustrations officielles fournies par la CHSRA ressemble beaucoup à ceux de Siemens ne présage de rien. Ni le fait que Siemens possède une usine à Sacramento, capitale de la Californie, alors que les nouveaux Acela d’Alstom sont produits à l’autre bout des États-Unis, dans l’usine de Hornell (État de New York). Car dans la présentation qu’elle a donné des deux candidats lors de l’appel d’offres, la CHSRA les a mis à égalité parfaite. Pour l’autorité californienne, Alstom et Siemens « possèdent une expérience et un ancrage aux États-Unis », sont « des experts du matériel roulant destiné aux voyageurs, des tramways aux rames à grande vitesse », sont « internationalement reconnus » et ont « une grande expérience dans la conception, la production, la fourniture et la maintenance des rames à grande vitesse » et ont été « des participants-clés aux efforts du secteur » pour normaliser la circulation à plus de 125 mph (200 km/h) des trains de voyageurs, en conformité avec les exigences Tier III (niveau 3) de la FRA.

P. L.

Ewa

La livrée du TGV M a été dévoilée

Dévoilement de la livrée TGV M

On l’avait déjà aperçu plusieurs fois, mais pas dans sa livrée définitive TGV INOUI. Cette fois, le 29 avril, on a pu enfin pu voir la « robe » ou « costume » du TGV M, selon les termes de Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs. Revêtue de cette livrée, la rame 1005 est sortie sous les fumigènes du Bâtiment 235, construit spécialement pour les TGV en annexe des usines d’Alstom à Belfort. C’est sur ce site que les motrices de TGV ont toujours été produites, depuis la première génération de TGV en livrée orange.

img 5916

Ouverte par David Journet, directeur du site Alstom de Belfort, cette cérémonie a donné lieu à des prises de parole de Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs, Jean-Baptiste Eymeoud, président Alstom France, Florence Rousseau, directrice marketing et design projet TGV M, et Raphaël Sodini, préfet du Territoire de Belfort.

Pour la cinquième génération de TGV, rien d’excessivement surprenant à première vue pour ce qui est de la livrée extérieure, alors que d’un point de vue technique, tout a été revu par les équipes d’AREP et de l’agence de design japonaise Nendo, responsables du design.

Florence Rousseau a présenté la « première livrée TGV INOUI créée en partant d’une page blanche ». Une livrée indiscutablement sobre, où le blanc semble dominer. Mais il s’agit en fait d’une « palette très claire, aux formes rondes superposées toutes en gris et blanc ». Comme l’indique la directrice du marketing et design, « on s’est inspiré du rond TGV INOUI, agrandi à outrance et posé tout le long de la livrée : c’est une série de ronds qui se relaient sans jamais se toucher ; et entre les ronds, il y a une teinte plus foncée de gris, qui fera un effet de vague ». L’intention derrière cet effet est de « rappeler une rivière qui se faufile dans le paysage », précise Florence Rousseau. « Ce thème de la rivière, vous le retrouverez à l’intérieur, quand on vous le dévoilera ». À part ce nouvel indice et le design des sièges présenté en septembre dernier, on n’en saura pas plus cette fois-ci en matière d’intérieurs du TGV M. « Ce sera l’occasion d’un autre rendez-vous et on a hâte de le faire », a conclu Florence Rousseau.

img 5922 scaled e1714411185105

Sur la face avant, le nez marqué d’une longue ellipse noire « met en exergue cette partie de la motrice qui porte sa puissance lorsqu’elle pénètre l’air ». Cette touche plus sombre « fait disparaitre nombre de détails techniques pour conférer au train un visage presque animal », selon le communiqué commun de SNCF Voyageurs et Alstom.

Le choix de cette dominante claire permet d’augmenter fortement le pouvoir réfléchissant du train, afin de réduire les besoins énergétiques en été. Moins de chaleur causée par l’énergie solaire, c’est moins de recours à la climatisation lorsque les températures s’élèvent. Par ce choix, SNCF Voyageurs affiche la prise en compte de l’exigence environnementale dans ses décisions : « opérer le train comme mode de transport le plus décarboné exige une recherche permanente d’exemplarité ».

img 5934

Cet apparent classicisme cache un changement fondamental quant à la technique mise en œuvre pour réaliser les livrées. Car jusqu’alors, les TGV étaient mis en peinture avant d’être recouverts en superposition d’adhésifs portant les différentes livrées. Alors que sur le TGV M, la totalité de la livrée est réalisée en peinture. Cette dernière étant plus résistante dans le temps que les adhésifs (qui ne sont généralement pas recyclables, qui plus est), la nouvelle technique devrait permettre de réduire les immobilisations en atelier des rames nécessitées par des opérations de rafraichissement, qu’elles soient planifiées ou non.

Peintes en rouge dit « frenchberry », les portes d’accès donnent une touche de couleur vive au niveau de chaque voiture. Comme un « tapis rouge » symbolique pour accueillir les voyageurs, tout en mettant en évidence les accès ! Sur le TGV M, ce « frenchberry » (c’est-à-dire « baie française », au sens de « petit fruit ») est appelé à remplacer le dégradé carmillon, adopté par la SNCF il y a presque vingt ans, qui ne peu être réalisé que par impression sur adhésifs. Par conséquent, le logo SNCF Voyageurs peint sur les faces latérales du TGV M sera également uni, de couleur « frenchberry » comme les portes.

img 5956

Cette présentation, qui s’est poursuivie par une visite au hall de production des chaudrons de motrices, également assemblées et mises en peinture à l’usine Alstom de Belfort, a donné l’occasion de revenir sur le déroulement de la mise en service du TGV M. Selon SNCF Voyageurs, ce dernier « s’élancera, au deuxième semestre 2025, sur l’axe Sud-Est ». Pourquoi ? « Tout simplement parce que c’est là que l’ouverture à la concurrence est déjà présente, et nous voulons continuer à avoir notre position de leader et à avoir toujours une longueur d’avance », a répondu Christophe Fanichet. « Ce n’est plus le TGV du futur, c’est le TGV du présent », a souligné Jean-Baptiste Eymeoud, qui « souhaite livrer la première rame de série début 2025 ».

P. L.

A noter : 
4 TGV M devraient être mis en service en 2025 au second semestre
Plus 9 en 2026
Plus 12 en 2027
… sur un parc total de 115 commandes.
Le rythme de production doit donc augmenter progressivement. Il faut actuellement 3 000 h pour produire une motrice (période de lancement), l’objectif est d’atteindre 1 500 h en phase de production.

Ewa

La quatrième génération du tram nantais accueille ses premiers voyageurs

Tram Alstom Citadis Nantes

Il est enfin en service ! Ou plutôt en « phase de tests avec voyageurs », après la période de formation des conducteurs. Présenté au début de l’an dernier, à l’usine Alstom d’Aytré, où il est construit, le nouveau modèle de tramway a donc accueilli ses premiers voyageurs le 15 avril. Deux de ces Citadis desservent pour l’instant la ligne 1, afin d’y effectuer « les derniers ajustements, notamment sonores et lumineux, avant la mise en circulation officielle des nouvelles rames ». Et d’ici la fin de l’année, 14 autres rames sont attendues sur le réseau Semitan, désormais sous la marque Naolib des transports de Nantes Métropole.

Au total, ce sont 61 trams de quatrième génération (depuis le retour de ce mode de transport à Nantes, en 1985), qui ont été commandés pour 280 millions d’euros TTC et devraient permettre de remplacer progressivement, d’ici 2027, les 46 TFS produits par Alsthom (comme on écrivait alors) il y a presque 40 ans et allongés depuis. Le Citadis marque le retour d’Alstom à Nantes, après une deuxième génération signée Adtranz (puis Bombardier) et une troisième, livrée par CAF.

En attendant la généralisation des Citadis en livrée Naolib, « pour fêter ensemble ce bel événement, je vous donne rendez-vous le 18 mai pour une très belle journée d’inauguration », a déclaré Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole à l’occasion de la mise en service des deux premiers Citadis du réseau.

P. L.