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Ewa

De nouvelles priorités pour les chemins de fer britanniques

Train Southeastern à London Bridge
Londres

Dans son discours pour l’ouverture du parlement britannique, deux semaines après la victoire des Travaillistes aux élections générales, le roi Charles III a annoncé le programme législatif de la nouvelle session, décrivant les priorités du nouveau gouvernement pour l’année à venir. Et parmi ces priorités figurent les orientations énoncées dans le programme électoral travailliste.

C’est ainsi que Charles III a annoncé une législation qui conduira à la création de l’organisme Great British Railways (GBR), qui sera entre autres chargé de reprendre les trains de voyageurs aux actuels opérateurs privés à l’expiration de leurs contrats respectifs. Moins visible du grand public sera la reprise par GBR du réseau ferré, actuellement géré par un autre acteur public, Network Rail.

L’objectif affiché de GBR est de rendre plus efficace l’exploitation des chemins de fer par une simplification de leur organisation, qui devrait en outre permettre des économies du fait d’un nombre réduit d’acteurs. Mais il ne faudra pas moins qu’une législature pour que les résultats des changements annoncés se concrétisent.

Parallèlement, les Travaillistes ont inscrit un projet de loi visant à revitaliser les dessertes par bus et car, fortement dérèglementés dans les années 1980. Dans le cadre de ce projet de loi, les collectivités locales pourraient reprendre le contrôle des transports publics par route dans leurs périmètres respectifs, en direct ou par délégation de service public. La restriction sur la création de nouveaux opérateurs d’autobus publics sera également levée.

P. L.

Ewa

En Grande-Bretagne, une start up va concurrencer un franchisé ferroviaire

grand union train e1671444835531

Le régulateur des transports britanniques (ORR) et Network Rail, gestionnaire du réseau ferroviaire, ont approuvé début décembre 2022 la demande de la start up Grand Union Trains d’exploiter un service librement organisé (open access) entre Londres et Camarthen via Cardiff, au Pays-de Galles. A raison de cinq allers-retours quotidiens, à bord de trains bimodes, électriques et diesel, pour exploiter ce nouveau service.

La compagnie sera en concurrence avec Great Western Railways, filiale du groupe First, qui opère déjà cette liaison dans le cadre d’une franchise ferroviaire, système développé dans les années 90 outre-Manche et qui est en train d’être remis en question par le gouvernement, lequel renationalise les liaisons ferroviaires par défaut.

Grand Union Trains avait déposé sa demande en juin 2022 auprès l’ORR qui agit comme autorité de la concurrence pour les services ferroviaires. La demande avait dans un premier temps été refusée par le régulateur qui avait estimé qu’il n’y avait pas suffisamment de disponibilités sur le réseau (capacités). Après « une seconde analyse des capacités », iI a revu son jugement et finalement publié un avis positif début décembre. Demandant à Network Rail (l’équivalent de SNCF Réseau en France) de signer un accord cadre de capacités (Track access agreement) avec le nouvel opérateur ferroviaire. Pour dix ans, à partir de 2025.

« C’est la première fois qu’une autorité publique fait confiance à une start up « , commente Laurent Fourtune, fondateur de Kevin Speed, projet français (malgré son nom) de TGV omnibus, qui attend la réponse de SNCF Réseau pour un accord cadre de longue durée. Comme celui décroché par Grand Union Trains avec Network Rail, de l’autre côté de la Manche.

N.A