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Ewa

17 M€ pour solariser la grande halle voyageurs de la gare d’Angoulême

gare d'Angoulême

Profitant de la rénovation de la grande halle voyageurs de la gare d’Angoulême (Charente), Gares & Connexions a souhaité expérimenter la solarisation de la verrière, « une première nationale » selon Éliane Barbosa, directrice exécutive des gares régionales et parisiennes SNCF.

Au total, 840 modules photovoltaïques seront déployés sur des lanterneaux de la verrière pour une puissance totale de 327,6 kWc. La production permettra de couvrir environ 40 % des besoins en électricité de la gare. La livraison de ce chantier d’un montant global 17,4 millions d’euros est prévue pour la fin mars 2026.

Ewa

Inauguration des aménagements pour rendre la gare de Lyon accessible

Gare de Lyon

Le ministre des Transports Philippe Tabarot a inauguré, le 7 février, les aménagements visant à rendre la gare de Lyon plus accessible. Lancé en 2021, le projet  s’est achevé fin 2024. L’État a investi 25 millions d’euros, soit 71 % de l’investissement total, pour rendre accessibles les 22 voies de gare de Lyon.

« Désormais, ce sont également 100% des quais et des escaliers qui disposent de bandes d’éveil de vigilance. Ces équipements permettent de signaler les trottoirs ou les marches aux personnes malvoyantes, ou aveugles via une sensibilité et une résonance particulière du matériau utilisé« , souligne un communiqué du ministère La signalétique, la sonorisation et l’éclairage ont été également renforcés dans cette gare parisienne qui a « pris en charge 89 000 voyageurs en situation de handicap, ce qui correspond à 250 prises en charge par jour en moyenne« . Un chiffre en hausse de 14% par rapport à l’année précédente.

 

       72 % des gares nationales ont été aménagées

  • À la fin de l’année 2024, dans le cadre du schéma directeur national d’accessibilité, 116 gares nationales étaient considérées comme étant accessibles aux personnes en situation de handicap et à mobilité réduite. Soit plus de 72 % du total des gares nationales.
  • Pour la période 2025-2024, l’État a financé 50 % des investissements nécessaires à ces aménagements.
  • Au niveau régional, dans le cadre des schémas directeurs régionaux, 251 gares sont désormais accessibles, représentant 68 % des gares régionales.
  • En Île-de-France, toutes les gares nationales ont été rendues accessibles dans le cadre des préparatifs pour les Jeux Olympiques.
  • L’État a investi 42 millions d’euros, soit près de 80 % du coût total des travaux pour les gares nationales d’Ile-de France.

 

 

Ewa

Inauguration du premier Fnac Café à Paris-Nord

Fnac Café en gare de Paris-Nord

Ambiance de fête, le 8 juillet, à la Gare du Nord, à l’étage situé au-dessus du point de vente Relay implanté depuis l’été dernier le long de la voie 19. C’est à cet étage, accessible par escalier et par ascenseur, que la Fnac inaugurait son premier Fnac Café en France, sous une toiture dont le faîte reprend l’axe d’une des verrières de la grande gare parisienne, première d’Europe par sa fréquentation. Ouvert deux semaines auparavant, ce nouveau commerce phare de Paris-Nord est donc prêt pour les échéances olympiques et paralympiques de cette année.

Entre parvis, voies et escalier d’accès à la mezzanine Eurostar, ce nouveau lieu, à la fois accessible et un peu à l’écart, offre « une vue imprenable sur la gare », comme l’a rappelé Julie Reiner, Secrétaire générale de Gares & Connexions et présidente de la joint-venture Lagardère & Connexions, lors de l’inauguration.

Dans la lignée des librairies de gare

Sa vocation est, comme les autres Fnac implantées dans les gares française, « la facilitation du voyage », pour reprendre le terme de Vincent Romet, DG de Lagardère Travel Retail France, qui en assure l’exploitation. Avec un plus : « une offre alimentaire qui complète la culture et la tech ». Non seulement on peut trouver, sur plus de 100 m², tout ce qu’il faut pour passer un bon voyage, de l’accessoire manquant à son smartphone au roman policier ou sentimental (le « roman de gare » garde ses fidèles !), ou encore à la bande dessinée, mais 45 m² ont été dédiés à un espace Fnac Café, avec boissons chaudes ou fraîches, sandwiches et viennoiseries… sans oublier les chaises et les guéridons pour une faire une « pause rapide avant le train ou entre amis », comme le propose Julie Reiner, qui loue son « architecture chaleureuse » associant, comme celle de la gare, plafond de bois, structure métallique et panneaux de verre.

François Gazuit, directeur Exploitation chargé du pilotage du parc de magasins intégrés et franchisés Fnac et Darty, rappelle que ce point de vente pilote est né d’un partenariat à trois – Lagardère Travel Retail, Fnac Darty et Lagardère & Connexions – dans la lignée des « librairies de gare » lancées par Hachette (aujourd’hui Lagardère) du temps du Second Empire. Ce lieu est, selon le représentant de Fnac Darty, « un concentré de l’offre de la Fnac, la promesse de la Fnac, qui fête ses 70 ans ». Et lorsque l’offre, forcément limitée, du point de vente ne suffit pas, on peut aussi y retirer des achats effectués en ligne. Bref, ce nouveau commerce de gare « se projette dans l’avenir sans renier le passé », proclame François Gazuit.

À propos de passé, rappelons que l’espace désormais occupé par cette Fnac d’un nouveau genre était, de 2016 à 2019, celui du restaurant L’Étoile du Nord, de Thierry Marx. Si l’aspect extérieur du lieu a été conservé, pas moins de 18 mois de travaux ont été nécessaires pour en transformer les aménagements.

P. L.

Ewa

Trois mille places de stationnement vélo en plus dans les gares parisiennes

Gare de Lyon

A l’approche des Jeux olympiques et paralympiques, Île-de-France Mobilités (IDFM) et SNCF Gares et Connexions devraient inaugurer, entre mai et juillet 2024, près de 3000 places de stationnement vélo dans six gares parisiennes : 250 places en libre-accès début juin gare d’Austerlitz; 500 places en libre-accès, avec des espaces adaptés à différents types de vélos (cargos, allongés, avec accessoires) le 15 juin à la gare Montparnasse; 340 places en libre-accès rénovée ou créées, dont 6 places pour vélos cargos, le 15 juin à la gare de l’Est; 1 186 sécurisées avec un accueil humanisé, des espaces adaptés à différents types de vélos, des outils d’auto-réparation, un distributeur de matériel, etc.) et 50 places en libre-accès à la gare du Nord; 358 places sécurisées avec des espaces adaptés à différents types de vélos (rue du Havre) et près de 130 places en libre-accès (sur le parvis principal) fin juin gare Saint-Lazare; 120 places en libre-accès début juillet à la gare de Bercy.

Rappelons qu’en 2020, IDFM, l’autorité organisatrice des transports en Ile-de-France, a adopté un nouveau Schéma directeur du stationnement vélos en gares et stations, fixant un objectif de 140 000 places dans les gares et stations franciliennes (places fermées et sécurisées ou arceaux simples en libre accès). Aujourd’hui, près de 15 000 places financées par IDFM sont déjà en service, et 20 000 places supplémentaires ont été financées.

Ewa

JO : la SNCF face au casse-tête de l’accueil des spectateurs dans les petites gares

Gare de Vaires-Torcy
Cet été, les gares desservant les sites olympiques seront mises à rude épreuve. Surtout celles qui n’accueillent généralement qu’un trafic limité. Ce sera le cas de la gare de Vaires-Torcy, habituellement fréquentée par 4000 voyageurs par jour mais qui en verra passer près de 30 000 quotidiennement lorsque se dérouleront les disciplines d’aviron et de canoë-kayak sur le stade nautique de Vaires-sur-Marne. Soit une fréquentation multipliée par 7,5 au moment des épreuves.
Il ne sera pas possible d’ajouter plus de trains sur la ligne P qui dessert la gare, l’infrastructure étant déjà partagée avec les TGV et les trains de fret, explique Delphine Comolet, chef de projet Jeux de Paris 2024 pour Transilien SNCF. Avec près de 1500 voyageurs par train, il faudra 10 minutes pour vider les quais. « Les escalators représentent un goulet d’étrangement », indique Delphine Comolet. Pour canaliser les flux, 20 à 30 personnes seront présentes en gare, équipées de porte-voix et de doigts géants lumineux. La SNCF a également prévu d’utiliser la partie publique de la passerelle, servant habituellement aux riverains pour franchir les voies, pour séparer les flux sortants des flux entrants.
«Vaires-Torcy est la gare la plus près du site. Mais elle ne permettra pas le trajet le plus rapide, parce que l’entrée des spectateurs sera décalée. Mieux vaudra descendre à la gare de Chelles, et emprunter les navettes spéciales qui desserviront le site de Vaires en dix minutes », poursuit la responsable.
Chelles a l’avantage d’être desservie par deux lignes (la P et le RER E) et de disposer de quatre quais pour accueillir les navettes qui seront exploitées par Transdev. Avec un départ toutes les minutes, elles permettront d’acheminer 4800 personnes par heure.
Une troisième gare  pourra aussi être utilisée par les spectateurs : la station Bussy Saint-Georges sur la ligne A du RER. La gare est à vingt minutes, en bus, du site olympique. Il y aura 36 navettes par heure.
Ces gares qui se complètent les unes les autres permettent non seulement de mieux répartir le trafic mais aussi d’avoir des solutions de rechange en cas d’aléas sur une ligne, souligne de son côté Pierre Ravier, directeur général adjoint d’Île-de-France Mobilités, chargé de l’exploitation. En Île-de-France, 40 gares contribueront à desservir des sites olympiques.
Yann Goubin

Ewa

La gare de Toulouse Matabiau fait peau neuve

Le 5 septembre 2023, Inauguration Gare Matabiau Toulouse

A trois jours de l’ouverture de la coupe du monde de rugby, dans cette « terre d’Ovalie » qu’est Toulouse, Maxime Médard, joueur du Stade toulousain, a lancé le ballon ovale pour faire tomber le voile masquant l’entrée du hall 1 de NéÔMatabiau, la gare rénovée de Toulouse. Pour cette inauguration, le ballon lui avait été passé par Jean-Pierre Farandou, PDG du groupe SNCF, Mathieu Chabanel, PDG de SNCF Réseau, Marlène Dolveck, DG de SNCF Gares et Connexions, Carole Delga, présidente de la région Occitanie, Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole et Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie. Un geste réalisé sous les huées de manifestants CGT et Sud et d’opposants à l’autoroute A69 Toulouse-Castres.

Les travaux de rénovation ont coûté 42 M€ (financés pour moitié par la SNCF puis par l’Europe, l’Etat et la Région qui a mis 9 M€) et duré trois ans. « Ils ont été livrés avec six mois d’avance pour être au rendez-vous de l’événement sportif », a souligné Marlène Dolveck.  Objectif : accueillir un trafic voyageurs qui devrait tripler dans les années à venir, passant de 50 000 à 150 000 passagers quotidiens avec l’arrivée en 2028 de la ligne C du métro et de la grande vitesse enfin sur de bons rails.

Des guichets remplacés par des commerces

Erigé en 1856, étendu en 1905, le bâtiment de la gare Matabiau avait connu sa dernière rénovation en 1984. Très mal classée du point de vue de la satisfaction voyageurs, il était temps qu’elle fasse peau neuve ! Pour améliorer son accessibilité, le souterrain d’accès a été élargi de 4,5 à 9 mètres et offre désormais cinq ascenseurs et cinq escaliers mécaniques permettant un accès facilité à tous les quais. Le confort en gare a été amélioré avec 50% de sièges en plus, équipés de prises de courant et d’accès wifi. Les menuiseries monumentales ont été remplacées et offrent de meilleures performances thermiques. L’esthétique du lieu a aussi été soignée avec la rénovation de la marquise du parvis, la suppression des faux plafonds afin de mettre en valeur la structure métallique historique. « La gare de Toulouse retrouve sa beauté, majestueuse et solide », s’est réjoui Jean-Pierre Farandou.

Le couloir de liaison entre les deux halls, qui comportait de nombreux guichets auparavant, propose désormais des commerces locaux, nationaux et internationaux comme McDonalds, Starbucks, des boutiques d’habillement. Un choix critiqué par les manifestants sur le parvis : « On ferme des guichets alors qu’on ouvre grand la porte aux commerces ! ».

En attendant un nouveau bâtiment voyageurs

La prochaine étape de la transformation de la gare Matabiau en véritable pôle multimodal moderne sera la création d’un nouveau bâtiment voyageurs de l’autre côté des quais, près de la médiathèque. Tout le quartier autour de la gare, baptisé Grand Matabiau-Quais d’Oc, est lui-même en transformation comme l’a rappelé Jean-Luc Moudenc. « Ce qui a été fait à l’intérieur répond à ce qui a été fait à l’extérieur », a souligné l’élu, issu d’une famille de cheminots. 3000 logements, des bureaux et des services publics vont sortir de terre et 4 hectares d’espaces verts seront plantés dans une zone qui bénéficiera de trois stations de métro de la ligne C et d’un parking vélo de 1000 places.

« Cette inauguration est une étape importante mais la transformation va se poursuivre », a souligné Carole Delga, en rappelant son souhait de voir arriver une ligne à grande vitesse. Un projet baptisé GPSO auquel Jean-Pierre Farandou a apporté son soutien, ainsi que Clément Beaune, le ministre des Transports, à distance.

Catherine Stern

 

Ewa

La Société du Grand Paris pourrait devenir la Société des Grands Projets pour réaliser les RER métropolitains

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Les députés de la commission développement durable et aménagement du territoire de l’Assemblée nationale ont commencé à examiner le 30 mai la proposition de loi sur les services régionaux express métropolitains (SERM) portée par le député Renaissance Jean-Marc Zulesi. Elle fait suite à l’idée lancée en 2022 par Emmanuel Macron de développer « des RER dans dix grandes métropoles françaises ». Objectif : doter ces RER métropolitains d’un cadre juridique et surtout, pouvoir les financer.

Lors d’un séminaire de presse organisé mi-mai par Gares & Connexions, en présence des cadres dirigeants, le sujet n’était pas au programme mais il s’y est invité. Stéphane Lerendu, directeur Grands projets de la société gestionnaire des gares ferroviaires, intervenait à distance, retenu par une audition devant la commission parlementaire chargée d’analyser la proposition de loi (PPL) sur les services express métropolitains (SERM). L’autre dénomination des RER métropolitains appelés de ses vœux par Emmanuel Macron.

L’une des dispositions de la PPL portée par Jean-Marc Zulesi n’est pas vraiment du goût de Gares & Connexions : la possibilité pour la Société du Grand Paris (SGP) de se transformer en Société des Grands Projets. Sans changer d’acronyme, l’établissement public chargé de construire et d’assurer le financement des 200 km de métro automatique et des 68 gares du Grand Paris Express pourrait élargir ses compétences aux futurs RER métropolitains. Elle pourrait en assurer la maîtrise d’ouvrage directe ou déléguée, y compris celle des gares. La pilule serait amère pour Gares & Connexions, la filiale de SNCF Réseau qui gère les gares du réseau ferré national et assure habituellement la maîtrise d’ouvrage de leur construction et rénovation.

La proposition de loi défend l’idée que la SGP présidée par Jean-François Monteils pourrait monter des Groupements d’intérêts publics avec les collectivités locales pour mettre leur RER métropolitain sur les rails et construire ou transformer des gares en pôle d’échanges multimodaux. Car si les collectivités territoriales pourraient, comme l’envisage la PPL, lever de nouvelles taxes pour financer leur RER, elles ne seront pas en capacité, toutes seules, d’en boucler le budget. Outre la mise à niveau de l’infrastructure ferroviaire, les régions devront acheter en effet du matériel roulant pour assurer des services cadencés. La SGP peut lever de la dette, comme elle le fait pour le métro du Grand Paris.

Tout le monde, ou presque, semble tomber d’accord. De la Première ministre Elisabeth Borne à Jean-Marc Zulesi qui préside la commission parlementaire, en passant par Valérie Pécresse, la présidente d’Ile-de-France Mobilités qui se dit « très satisfaite de la proposition de loi sur l’avenir de la SGP, à condition qu’elle livre avant tout le métro du Grand Paris ». Le patron de SNCF Réseau, Matthieu Chabanel, estime que  » la SGP peut tout à fait construire des lignes nouvelles (et des gares, ndlr) puis les reverser dans le réseau ferré national « , SNCF Réseau restant, selon la loi, le gestionnaire unique des infrastructures en exploitation. Tout comme Gares & Connexions pour les gares existantes.

Outre la compétence de la SGP éprouvée sur le chantier du métro du Grand Paris, l’établissement public a l’avantage de pouvoir s’endetter alors que SNCF Réseau qui doit remettre d’équerre le réseau ferré existant est tenu dans sa politique d’investissement par une règle d’or qui limite ses possibilités d’endettement.

Inscrit dans une procédure accélérée, la proposition de loi de Jean-Marc Zulesi sera examinée dans l’Hémicycle de l’Assemblée nationale à partir du 12 juin.

Nathalie Arensonas

Ewa

La mobilisation contre la suppression de guichets de gares en Ile-de-France ne faiblit pas

manifestation contre les fermetures des guichets de gares en Ile-de-France. ici à Lardy
Est-ce « une nouvelle offre de service » comme l’explique Transilien SNCF ou la fermeture pure et simple de nombreux guichets de gares en Ile-de-France, notamment en grande couronne desservie par le RER C, comme le disent des élus des villes concernées et des syndicats de la SNCF? « Le 19 février, nous étions près de 150 devant la gare de Lardy pour dire non à la fermeture du guichet», raconte Rémi Lavenant, conseiller municipal et communautaire d’opposition à Lardy (dans l’Essonne) et membre du groupe Ensemble pour Lardy. Une manifestation de plus, comme il y en a eu d’autres ailleurs auparavant, notamment  le 16 février 2021 à Juvisy avec des agents SNCF et des élus des communes du sud de l’Essonne desservies par le RER C ou encore le 1er décembre 2020, devant la direction régionale d’Île-de-France à Saint-Denis (voir https://www.ville-rail-transports.com/ferroviaire/238690/). À ces mobilisations, s’ajoute la pétition sur Internet, lancée par le groupe Ensemble pour Lardy, et qui a recueilli plus de 23 000 signatures.
« C’est très clair, la fermeture du guichet de la gare de Lardy aura malheureusement bien lieu, le 22 juillet », regrette Rémi Lavenant. « C’est affiché en gare et le directeur de ligne nous l’a confirmé mercredi dernier. Cela concerne 15 gares de la ligne C et 130 gares en Île-de-France. Pour les habitants de la grande couronne, c’est une diminution de l’offre de service public. C’est nier la clientèle des personnes âgées, des personnes en situation de handicap et, plus globalement, des usagers victimes d’illectronisme, c’est-à-dire ceux qui ont des difficultés avec les bornes et les automates ».
Transilien SNCF ne nie pas la fermeture de guichets. Mais l’explique par les  nouveaux besoins des voyageurs, qui ont évolué depuis la crise du Covid et le développement du télétravail. Ces nouvelles habitudes sont aussi liées à la digitalisation et à la dématérialisation des titres de transport. « Dans certaines gares de la ligne J, on a compté 82 ventes au guichet en juin 2021 (autrement dit, 2 à 3 par jour), pour 1090 départs par jour. C’est difficile de motiver des agents pour si peu d’activité», commente un porte-parole de Transilien.  A la place de ces agents en gares, la direction souhaite mettre en place des équipes mobiles qui se déplaceraient au gré des besoins, des heures d’affluence ou des incidents. En période de moindre affluence, ils contribueront « à l’amélioration de la satisfaction client en gare, s’assureront du contrôle de la propreté de la gare, du bon fonctionnement des équipements », souligne-t-on côté Transilien. Et de poursuivre : «Quelle que soit la gare, un voyageur peut s’adresser à un agent, ou en cas d’absence, solliciter un téléconseiller en moins d’une minute via le numéro de téléphone de relation client non surtaxé, le 3658, ou les interphones disponibles via les bornes de validation ou les bornes d’appel d’urgence et d’information (plus de 1 300 bornes déployées notamment dans les petites gares) et les nouveaux automates de vente à partir de mi 2023 ».
En revanche, Transilien réfute les chiffres de fermetures de guichets. « Nous n’avons pas à ce stade de chiffres globaux à communiquer, car les projets de ligne sont encore en cours de discussion. Elles doivent passer devant les instances du personnel et sont discutées avec les élus ­locaux », explique la direction de Transilien SNCF.
« Ni moi, ni les élus du sud de l’Essonne présents le 19 février, n’avons été contactés par la SNCF », affirme de son côté Rémi Lavenant. « L’unique fois où j’ai rencontré un représentant de l’entreprise, c’était le 16 février, en manifestant à Juvisy et encore, c’était à ma demande, pas parce que j’avais été convié. Nous allons continuer à nous battre. Je sais que ces combats sont longs. Supprimés il y a trois ans, les trains directs de la ligne D pour Paris depuis le sud de l’Essonne, sont de retour depuis deux mois ».
Yann Goubin

Ewa

La Défenseure des droits critique le manque de moyens des petites gares de la SNCF

paca petite gare le trayas

Saisie par des voyageurs sur les difficultés d’achat de billets SNCF, la Défenseure des droits leur a donné raison en constatant que « la transformation d’un nombre croissant de gares en Points d’Arrêt Non Gérés (PANG)  est de nature à rendre plus difficile l’accès aux titres de transport ». Conséquence, les voyageurs ne peuvent pas toujours acheter de billets avant de monter dans le train et doivent s’acquitter d’une majoration tarifaire auprès du contrôleur à bord, ou pire encore, risquent de se faire verbaliser en cas de contrôle, a considéré Claire Hédon fin juin.

Selon elle, « l’absence d’alternatives à l’achat de titres dématérialisés entraine donc des difficultés particulières pour les usagers résidant dans des zones blanches ou grises et paraît de nature à aggraver des inégalités territoriales préexistantes ».

La Défenseure des droits recommande à la SNCF de modifier les modalités de régularisation tarifaire pour les voyageurs empruntant des trains au départ de ces gares. Elle préconise aussi de limiter la suppression des guichets dans ces gares et la transformation de ces gares en « PANG », en particulier sur le réseau TER. Sinon, ajoute-t-elle, il est nécessaire de mettre en place des distributeurs automatiques de titres de transport et de veiller à en assurer une maintenance permanente.

Des organisations syndicales ont apporté leur soutien à ces recommandations, notamment l’Unsa-Ferroviaire qui demande à la SNCF de privilégier les points de vente physique et de « redimensionner efficacement le réseau », tandis que la CFDT-Cheminots a rappelé qu’elle demande depuis plusieurs années la « réhumanisation » des gares et des trains.

Interrogé le 4 juillet par BFM TV sur le sujet, Jean-Baptiste Djebbari a rappelé que le gouvernement allait consacrer 7 milliards d’euros à la redynamisation dans les prochaines années des petites lignes et de plus de 1000 gares. Rien de nouveau au programme : ce plan de relance pour les petites lignes a déjà été annoncé il y a deux ans. Il concerne les accords qui sont signés au fur et à mesure avec les régions pour la sauvegarde de leurs petites lignes. Selon une porte-parole, cette somme devrait être doublée puisqu’elle ne concerne que la part de l’Etat, les régions étant aussi appelées à mettre la main à la poche.
Ses services expliquent également que le ministre des Transports faisait allusion au programme 1001 gares lancé par Gares & Connexions pour revivifier des mètres carrés devenus vacants dans de petites gares en les ouvrant à des activités locales (commerçants, associations, tiers-lieues, acteurs culturels…) Sur les 607 gares recensées sur la plate-forme mise en place, 85 projets ont déjà été lancés et une trentaine est en cours de signature.
MH P

Ewa

La gare de Metz-Ville est toujours la plus belle de France

Metz gare

Décidément la gare de Metz-Ville est indéboulonnable ! Pour la troisième année consécutive, elle remporte le titre de la plus belle gare de France lors du tournoi « Battle & Gares » organisé sur les réseaux sociaux par SNCF Gares & Connexions.

Après La Rochelle en 2017, Limoges Bénédictins en 2019, c’est au tour de la gare de Saint-Brieuc de faire les frais de l’invincible gare de Metz Ville. Seules 245 voix séparent les deux gares finalistes sur plus de 150 000 votes et près d’un million d’interactions d’internautes recensées.

Mise en service en 1908, la « plus belle gare de France » est l’œuvre d’un architecte allemand. Jürgen Kröger a construit la gare dans un style néo-roman rhénan qui doit célébrer la grandeur de l’empire allemand. Le Kaiser Guillaume II, qui a personnellement supervisé l’avancée des travaux, est d’ailleurs présent à l’inauguration. L’histoire mouvementée de la région a légué en héritage cet incroyable monument ferroviaire.

Si ce titre n’a pas la valeur d’un sondage, il prouve que les fans de la gare de Metz savent se mobiliser sur les réseaux. Mais pas seulement puisque depuis le lancement du tournoi, le 23 octobre dernier, plus de 460 000 votes et plus de 2,7 millions d’interactions ont été comptabilisés.

S. D.