Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Grand Est achète 16 Régiolis à CAF pour l’axe Saverne – Strasbourg – Sélestat

Regiolis TER Grand Est © Grand Est

La région Grand Est a annoncé le 14 novembre la commande de 16 rames Régiolis bimodes au constructeur CAF, pour un montant de 235 millions d’euros. Ces trains sont destinés à remplacer les rames régionales réversibles (RRR), datant des années 1980-1990 et arrivant en fin de vie. Elles circulent actuellement sur l’axe Saverne – Strasbourg – Sélestat, « colonne vertébrale du Reme/Serm de Strasbourg », précise la région Grand Est.

Les rames seront construites sur le site de Reichshoffen, racheté en 2021 par CAF à Alstom. La livraison est prévue progressivement à partir de 2028 jusqu’en 2030, pour une mise en service en 2030.
Les Régiolis doivent contribuer au renforcement de la desserte entre Saverne, Strasbourg et Sélestat, avec jusqu’à quatre trains par heure sur cet axe.

Un nouveau centre de maintenance sous réserve d’études

Les Régiolis 6 caisses de 110 mètres offriront 355 places assises, contre 265 pour les actuelles RRR, et pourront circuler en unité multiple (UM2) afin d’augmenter la capacité en heure de pointe. Ils disposeront de la climatisation, d’un plancher bas intégral, d’une meilleure accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, d’un système d’information voyageurs embarqué et d’une insonorisation renforcée.
L’entretien des 16 nouvelles rames devrait être effectué dans un nouveau centre de maintenance qui pourrait être construit à Sélestat « sous réserve des études de faisabilité à mener », précise la Région.
En choisissant un matériel identique déjà en service dans la région (97 rames Réglions en service), Grand Est souhaite réduire significativement les coûts, notamment de maintenance, grâce à la mutualisation des pièces, des outils et des compétences techniques. L’homogénéisation du parc régional représente une économie estimée à 130 millions d’euros sur 40 ans par rapport à des scénarios d’acquisition de matériel différent (Regio 2N ou AGC). En attendant de ce nouveau matériel, la région a engagé 11,7 millions d’euros pour prolonger la durée de vie des rames réversibles.

Ewa

Trains transfrontaliers: nouveau calendrier pour la Région Grand-Est

IMG20230526152709

Décidément, rien ne se passe comme prévu autour du projet de liaisons transfrontalières conduit par la Région Grand-Est. Un nouveau grain de sable est venu perturber le lancement commercial du projet.

Le projet Régiolis Transfrontalier France–Allemagne (TFA), mené par la Région et SNCF Voyageurs, en partenariat avec les Länder de Bade-Wurtemberg, Rhénanie-Palatinat et Sarre, vise désormais une mise en service complète en 2027. Des essais complémentaires de freinage ont été nécessaires, côté réseau allemand, pour obtenir l’autorisation de circulation par l’office fédéral allemand en charge de la sécurité ferroviaire (EBA). Cette phase devrait être finalisée d’ici fin 2025.

Certaines sections et points-frontières nécessitent aussi des équipements spécifiques au sol (eurobalises) pour permettre au système de sécurité embarqué de gérer la signalisation automatiquement. « L’installation de ces dispositifs est prévue entre fin 2025 et début 2026, pour garantir la sécurité et la fluidité des circulations », précise la Région Grand Est. Les nouvelles exigences allemandes sur le freinage remontent à 2024, suite à plusieurs déraillements, dont celui d’un train régional avec 200 personnes à son bord.

30 rames commandées en 2019

Les premières rames devraient ainsi circuler dès la fin du premier trimestre 2026 sur les lignes : Strasbourg–Offenburg et Mulhouse–Müllheim. Les 30 rames commandées en 2019, pour un montant de 388 millions d’euros, en remplacement des autorails ATER, ne sont utilisées pour l’instant que sur le réseau Fluo Grand Est. « Elles permettent aussi d’assurer la formation des conducteurs et le suivi technique des rames », explique la Région.

Côté industriel, la crise sanitaire avait provoqué de premiers retards de livraison du matériel attendu en 2023. La SNCF n’en sera intégralement livrée qu’en 2025, l’usine de production de Reichshoffen d’Alstom étant vendue, en 2021, à l’espagnol CAF.

Ewa

La région Grand Est lance un réseau de vélos en libre-service à la descente des trains

Grand Est Velo Fluo

La région Grand Est a lancé, le 19 septembre, son nouveau réseau de vélos électriques en libre-service, à partir des gares de la région. L’objectif est de déployer d’ici la fin de l’année 500 vélos dans 52 gares du territoire. Les huit premières (Obernai, Benfeld, Colmar, Saint-Louis, Forbach, Hettange-Grande, Rethel et Sedan) doivent être équipées d’ici la fin septembre.

Avec le service de vélo Fluo, la région veut limiter l’emport massif de vélos à bord des trains, offrir une solution simple et pratique pour les derniers kilomètres à la descente du train et contribuer à la décarbonation des transports.

Le service s’adresse principalement aux usagers du train, qui louent un vélo électrique via l’application Vélo Fluo Grand Est. Ce service permet une utilisation dans la journée avec restitution dans la même gare avant de reprendre le train. La durée maximale de location est de 14 heures consécutives (au-delà, cela coûte un euro par tranche de 20 minutes supplémentaires). La réservation peut s’effectuer jusqu’à 14 heures à l’avance et les vélos sont accessibles en continu, 24h/24 et 7j/7.

Une location de 14 heures consécutives coûte six euros et trois euros pour les détenteurs d’une carte Fluo valide ou d’un abonnement TER annuel (un justificatif est à fournir lors de la souscription dans l’application).

La région Grand Est a confié l’installation de Vélo Fluo à Fifteen qui en assure également l’exploitation, la maintenance (conçus et assemblés en France) et la relation avec les utilisateurs. L’entreprise avait déjà conçu un réseau similaire de vélos en libre-service, pour la région Aquitaine, Vélo Modalis, en 2023, à partir de huit gares de la ligne Angoulême – Royan.

 

Ewa

Succès des Pass transfrontaliers pour les jeunes dans le Grand Est

IMG20230526152709

La région Grand Est a annoncé le 18 septembre, les résultats de ventes du Pass Jeune Grand Est/Grenzenlos. Au total, la région en a vendu 28 879 exemplaires, soit une hausse de 39 % par rapport à 2024.

Lancé à l’été 2024, le Pass Jeune Grand Est/Grenzenlos permet aux jeunes Français et Allemands de moins de 28 ans de voyager de façon illimitée sur l’ensemble de leurs réseaux : dans les TER Grand Est (trains et autocars Fluo) ainsi que dans les trains régionaux des Länder du Bade-Wurtemberg, de Rhénanie-Palatinat et de la Sarre. Le coût du Pass est de 29 euros par mois en juillet et août. 20 700 passes avaient été vendus en 2024. L’initiative sera renouvelée à l’été 2026.

 

Ewa

Ligne 14 de la région Grand Est : premiers recrutements

nancy place stanislas bw 2015 07 18 14 00 16 e1756815755814

La reprise du trafic de la ligne ferroviaire Nancy-Mirecourt-Vittel-Contrexéville entre dans une phase-clé. La région Grand Est et Nova 14, le consortium regroupant NGE Concessions, Transdev et la Banque des Territoires, lancent une première phase de recrutements destinée à former et à recruter 24 postes d’ouvrier polyvalent de travaux publics. Elle se déroulera du 26 août au 9 octobre 2025 lors d’informations collectives et de salons de l’emploi.

Au total, les travaux menés par NGE, mobiliseront, au pic du chantier, jusqu’à 300 personnes, dont 24 en insertion professionnelle dès 2025. À terme, 65 emplois pérennes seront créés pour l’exploitation qui sera assurée par Transdev.

Partiellement fermée à la circulation depuis 2016, la ligne 14 fera l’objet d’une réouverture grâce à un investissement de 150 millions d’euros, porté par la Région Grand Est (concédante) et la société de projet concessionnaire, Nova 14. À horizon 2027-2028, elle assurera 30 allers-retours quotidiens permettant de relier douze gares sur 75 km de voie régénérée, avec un temps de trajet de 1h10 entre Nancy et Contrexéville. Près de 500 000 voyageurs sont attendus chaque année.

300 personnes mobilisées sur le chantier

Mirecourt accueillera dès 2027 un centre de maintenance et de remisage moderne construit par NGE, quatrième acteur du BTP en France, afin d’assurer la fiabilité des trains. Doté de 1 500 m² de remisage, 300 m² de panneaux photovoltaïques et d’un poste de commande centralisé, il accueillera les bureaux des 65 salariés de la phase exploitation.

Les premiers recrutements donneront la priorité à un public dit en « insertion professionnelle » qui sera formé durant six semaines grâce à un dispositif financé par France Travail. À la fin de ce contrat, une proposition de CDI leur sera faite, soit par la collectivité, soit par d’autres entités de NGE en France. Le groupe possède son propre centre de formation, notamment pour apprenti, habilité à délivrer des titres professionnels reconnus par l’État.

Ewa

L’air de Strasbourg plus respirable grâce à une politique volontariste en faveur des transports publics

ClubVRTjuillet2025 Leroy 11

Invité du club VRT ce 2 juillet, Franck Leroy, président de la région Grand Est, s’est réjoui de la sortie récente de Strasbourg du palmarès des dix villes les plus polluées de France. Selon la société suisse IQ Air, qui dispose des capteurs sur tout le territoire pour analyser les taux de particules fines d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres, le classement des villes où l’air est le moins respirable est actuellement occupé par Calais, suivi d’Avignon, Paris, Toulouse, Lyon, Marseille, Chambéry, Bon, Passy et Chamonix-Mont-Blanc.

Les atouts du RER métropolitain…

Le président de l’exécutif avance deux explications à cette amélioration. La fréquentation des transports publics dans l’agglomération Eurométropole a progressé notamment suite à un renforcement de l’offre. Au total, six millions d’euros ont été investis pour la période 2024/25 pour augmenter de 800 000 kilomètres la distance parcourue, grâce à de nouvelles dessertes et amplitudes horaires.

Les lignes régionales par train ont aussi bénéficié d’efforts de l’exécutif régional avec en particulier le Reme (le RER métropolitain de Strasbourg) et ses 700 trains supplémentaires par semaine. Strasbourg s’est ainsi hissé au rang de première gare de France derrière les parisiennes.

… et du contournement autoroutier

Selon Franck Leroy, la qualité de l’air a également bénéficié du contournement autoroutier mis en service fin 2021. L’autoroute A355, liaison 2×2 voies de 24 km, permet de réduire le trafic et la congestion dans la traversée de Strasbourg en connectant quatre axes (A4, A35nord, A352, A35sud). L’infrastructure se caractérise par deux diffuseurs intermédiaires facilitant l’accès au centre-ville et à l’aéroport, trois ouvrages d’art exceptionnels, une aire de service, un pôle multimodal et l’aménagement de plus de 130 ouvrages.

Pour l’association Strasbourg Respire, la qualité de l’air peut encore être améliorée. Elle milite pour une interdiction du chauffage au bois qui représente 70% des particules fines l’hiver.

Ewa

Le plan de Grand Est pour devenir le gestionnaire des lignes ferroviaires régionales

TER grand Est
La région Grand Est est en train d’inventer un nouveau mode de gouvernance pour le transport ferroviaire régional. Elle a d’abord créé le 1er avril 2022 la SPL Mobilités, qui rassemble une cinquantaine de personnes et travaille pour le compte de la région sur les procédures de mises en concurrence des TER, le suivi des contrats ou la mise à disponibilité des trains. Elle planche désormais sur un autre projet : le lancement d’une SPL (Société publique locale) pour gérer les infrastructures ferroviaires.

800 km de lignes concernés

« La Loi Lom permet aux régions de récupérer les lignes de desserte fine du territoire, soit en gestion soit en propriété », rappelle Pierre Merten le directeur général de la SPL Grand Est Mobilités et ancien de SNCF Réseau, 800 km de petites lignes sont potentiellement concernés sur ce territoire, précise-t-il. D’où une réflexion lancée sur la création de cette SPL qui prendrait la main sur la gestion du patrimoine ferroviaire régionale. Ainsi, poursuit Pierre Merten, la région ne serait plus tributaire « de la hausse des péages » décidée par SNCF Réseau et pourrait « maîtriser les investissements et le calendrier des travaux sur ses lignes ».
Pour Thibaud Philipps, le vice-président chargé des Transports au conseil régional de Grand Est, 15 petites lignes pourraient ainsi devenir la propriété de la région d’ici à 2028. « Nous avons missionné la SPL Grand Est Mobilités sur ce projet car nous voudrions créer cette nouvelle SPL d’ici à la fin de l’année », souligne l’élu. « C’est complètement innovant, nous sommes les seuls à vouloir prendre la propriété de l’infrastructure et à créer une SPL ad hoc », ajoute-il, en rappelant que la région devra signer une convention avec l’Etat pour avoir la propriété sur les lignes.
Certains salariés commencent à s’inquiéter côté SNCF Réseau. « Les salariés ne seront pas transférés comme c’est le cas lorsqu’un nouvel opérateur gagne un appel d’offres pour exploiter des TER. Mais ils seront mis à disposition. Ils resteront donc salariés de SNCF Réseau », nuance Pierre Merten. « De plus, les lignes resteront dans le domaine public, et pour le service public », poursuit-il.
Reste le cas où des petites lignes sont très imbriquées avec d’autres types de trafics (TGV, fret…). Certaines sections pourraient alors continuer à rester dans le giron de SNCF Réseau, comme par exemple entre Vendenheim et Haguenau  car le TGV arrive sur une paire de voies qui vient d’Haguenau. Dans ce cas, le gestionnaire national des infrastructures a aussi obtenu le soutien de l’armée en raison d’une base militaire implantée près d’Haguenau.

D’abord une gestion déléguée 

Quant à la première ligne ouverte à la concurrence, Nancy-Contrexéville, attribuée après appel d’offres à Transdev dans un groupement incluant NGE et la Caisse des dépôts et consignations, elle ne rentrera pas dans ce cadre : il s’agit d’une gestion déléguée de l’infrastructure confiée au groupement qui permettra un investissement de 150 millions d’euros pour régénérer la ligne et la rouvrir aux circulations ferroviaires. Il faudra attendre les appels d’offres suivants pour que la région mette à exécution sa décision, après approbation officielle de l’exécutif régional.
Lorsqu’elle sera créée, la SPL Infrastructures travaillera en étroite coordination avec un seul et même directeur général, Pierre Merten. 

Ewa

A Strasbourg, un centre de maintenance dédié au réseau express métropolitain

Centre de maintenance Grand Est Réseau express métropolitain

Le Conseil régional du Grand Est a investi 30,8 millions d’euros dans la construction d’un nouveau centre de maintenance implanté en gare basse de Strasbourg. Cet équipement, opérationnel depuis la fin de l’année 2024, sera dédié à l’entretien des rames du réseau express métropolitain (Reme) de Strasbourg et des nouveaux Régiolis transfrontaliers. 30 rames de ce type (TFA) ont été commandées par la région Grand Est. Une vingtaine ont déjà été livrées par Alstom.

L’atelier comprend trois voies, dont une accueillant un vérin en fosse pour des opérations lourdes tels que les changement d’essieux ou de bogies. Cette troisième voie (135 mètres) permet aussi d’effectuer l’entretien sur les rames plus capacitaires, dotées de six caisses. Dans les fosses sur pilotis, le rail est positionné à 1,50 mètre de hauteur. Les interventions sont prévues selon un pas de maintenance tous les 56 jours. Les installations de distribution de liquides (huile, liquide quatre saisons), d’eau et d’air comprimé ont été suspendues pour des raisons d’ergonomie.

« Nous avons souffert chroniquement d’un manque de voies de maintenance depuis la mise en service du Reme« , explique Gilles Schwob, directeur du technicentre Grand Est à la SNCF. A Strasbourg, l’atelier de proximité sera utilisé par la SNCF, mais aussi par les autres opérateurs qui arriveront à terme, dans le cadre de l’ouverture à la concurrence prévue notamment sur la ligne Bruche-Piémont-Vosges.

Un autre centre de maintenance régional sera inauguré en juin 2026 à Montigny-les-Metz, pour un investissement de 100 millions d’euros.

Ewa

Pourquoi la région Grand Est ne lèvera pas le versement mobilité… cette année

Thibaud Philipps versement mobilité

Dans la catégorie des régions dirigées par des élus de droite renonçant au tout nouveau VM régional prévu par la loi pour leur donner des moyens financiers, le cas de Grand Est est à part. La région présidée par Franck Leroy souhaite en effet se donner le temps de la réflexion.

« Nous avons décidé de ne pas lever le versement mobilité cette année car nous souhaitons lancer une réflexion sur ce que nous voulons en faire dans le cadre d’un comité de partenaires. Le VM doit être un outil de financement supplémentaire au service notamment des entreprises en contribuant à leur attractivité. Nous allons donc prendre le temps cette année de mettre en place ce comité de partenaires et de discuter », explique à VRT Thibaud Philipps, le vice-président de la région chargé des Transports. « Nous devons d’abord construire une offre de mobilité régionale et améliorer l’offre de transport dans les territoires », ajoute-t-il.

La région veut inviter, dans ce comité, des organisations professionnelles, des représentants de grandes entreprises et des territoires ainsi que des associations d’usagers. « Nous voulons lier les demandes aux besoins et à la réalité des déplacements des territoires, ainsi qu’au ressenti des usagers » indique encore Thibaud Philipps. Le maire explique que la région travaille ainsi à un schéma des cars express pour des territoires qui ne disposent pas d’une offre de mobilité. S’ils voient le jour, ces cars pourraient par exemple bénéficier d’un soutien financier abondé par un futur VM régional.

Ewa

Le Régiolis transfrontalier France-Allemagne entre en service dans le Grand Est

Rame Régiolis transfrontalière France-Allemagne

Une rame Régiolis transfrontalière France-Allemagne (TFA) a effectué le 2 décembre le voyage inaugural symbolique entre Haguenau et Wissembourg, en Alsace. Cette rame peinte aux couleurs des deux pays préfigure le matériel qui circulera dès l’été 2025 entre l’Alsace, la Lorraine et les Länder voisins (Rhénanie-Palatinat, Sarre, Bade-Wurtemberg). Avec 203 places assises en seconde et première classe, et 18 emplacements vélos, les rames transfrontalières répondent à un cahier des charges établi conjointement par les autorités organisatrices des deux pays. Elles sont équipées du système bi-standard ERTMS KVB, complété par le système de contrôle de vitesse PZB spécifique au réseau allemand.

Commandée en octobre 2019, cette série de 30 rames a été produite conjointement par Alstom et CAF à Reichshoffen (Bas-Rhin). Les livraisons, progressives, se poursuivront au premier semestre 2025. La SNCF effectue actuellement, sur les lignes alsaciennes, la mise en service commercial progressive (déverminage) de ce matériel appelé à circuler sur sept lignes transfrontalières : Strasbourg-Offenburg, Strasbourg-Lauterbourg-Karlsruhe, Strasbourg-Wissembourg-Neustadt, Mulhouse-Müllheim, Strasbourg-Sarreguemines-Sarrebruck, Metz-Sarrebruck et Metz-Thionville-Trèves.

L’homologation en Allemagne n’a pas pu être obtenue à temps par les équipes de certification et de validation. « Nous avons rencontré des problèmes aux essais de freinage« , rapporte Philippe Dollé, chargé de mission pour le matériel roulant au conseil régional du Grand Est. Les essais se poursuivront au premier semestre 2025. La mise en service commerciale transfrontalière est attendue sur les sept lignes au service annuel 2026.

L’acquisition des rames a mobilisé un investissement de 388 millions d’euros, dont 6,2 millions d’euros de subvention européenne par le programme Interreg.

Olivier Mirguet