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Ewa

Keolis a plongé dans le rouge en 2019

BHNS tram'bus Bayonne

Malgré un chiffre d’affaires en forte croissance l’an dernier à plus de 6,5 milliards d’euros (+ 10,9 % par rapport à l’exercice précédent) dû à l’effet « année pleine » de plusieurs contrats importants (notamment celui attribué par l’autorité Transport for Wales), Keolis a clôturé son exercice 2019 sur une perte nette de 72 millions d’euros (contre un résultat net de 31 millions en 2018).

Une année marquée par la cession de l’opérateur LeCab…

Ce résultat négatif s’explique par des éléments exceptionnels comme la décision de se défaire de certaines activités, notamment dans le secteur BtoC avec la cession en juillet denier du très déficitaire opérateur de VTC LeCab. S’ajoutent des charges de restructurations pour ses bus aux Etats-Unis et pour prendre en compte des pertes sur des contrats ferroviaires en Allemagne.

Hors exceptionnels, la direction met en avant un « résultat net récurrent » positif, en hausse de 7,3 % à 84 millions d’euros.

…par l’acquisition de CarPostal et le gain du T9

En France, l’année a été marquée par l’acquisition, auprès de La Poste Suisse, des activités françaises de CarPostal, bien implantées dans l’est de la France, note la filiale de transport public de la SNCF, en estimant que cette acquisition, la plus grosse qu’elle ait jamais réalisée en France, lui permet d’augmenter son chiffre d’affaires annuel de plus de 100 millions d’euros.

En Ile-de-France, où les perspectives de développement sont majeures pour l’avenir, Keolis se félicite du « gain emblématique du tram T9, première ligne de tramway mise en appel d’offres par Île-de-France Mobilités ».

Mais des perspectives sombres avec la crise du coronavirus

A l’international, le groupe a notamment remporté trois contrats importants, tous liés à l’exploitation de bus fonctionnant aux énergies alternatives, aux Pays-Bas (346 bus électriques), en Norvège (une centaine de bus électriques, une quarantaine fonctionnant avec des biocarburants) et en Suède (bus biodiesel).

Enfin côté Effia, le groupe a consolidé ses positions avec l’acquisition de Mypark, acteur belge du stationnement et connu, hors acquisitions, une forte hausse de son chiffre d’affaires (+ 13,6 %).

Ce tableau globalement positif est en train de s’assombrir puisque le groupe s’attend cette année à perdre « plusieurs centaines de millions d’euros » à cause du coronavirus, selon Patrick Jeantet, son PDG.

M.-H. P. 

Ewa

Patrizia Gatti Gregori nommée directrice du développement durable de Keolis

patrizia gatti sncf

Patrick Jeantet continue à faire venir auprès de lui d’anciens collaborateurs de SNCF Réseau, dont il était auparavant le patron. Le nouveau PDG de Keolis vient ainsi de nommer Patrizia Gatti Gregori au poste de directrice du développement durable et de l’engagement sociétal.

Cette diplômée d’un master en Géologie appliquée avec spécialisation en géotechnique à l’Université de Padoue, en Italie, avait rejoint fin 2004 SNCF Réseau après un court passage chez Egis. Elle a notamment mis en œuvre la stratégie RSE et développement durable intégrée aux contraintes industrielles du gestionnaire des infrastructures ferroviaires.

Ewa

Jean Ghedira nommé directeur marketing et nouvelles mobilités de Keolis

Jean Ghédira, directeur général Clients et Services.

Patrick Jeantet, le PDG de Keolis, poursuit le remaniement de son équipe dirigeante en faisant venir d’anciens collaborateurs de SNCF Réseau dont il était précédemment le PDG. Après la nomination de Marc Berthod au poste de directeur de la Communication (lire : ici), c’est maintenant Jean Ghedira qui est attendu le 10 avril au poste de directeur exécutif marketing et nouvelles mobilités.

Pour l’actuel directeur général adjoint Clients et Services de SNCF Réseau, 58 ans, c’est un retour dans une maison qu’il connaît bien puisqu’il avait été directeur de la communication de Keolis pendant neuf ans (à partir de 1999). Il reprend d’une part les fonctions de Thomas Barbelet, qui était également directeur de la communication et de la prospective, d’autre part les fonctions de Laurent Kocher, jusqu’alors directeur des nouvelles mobilités et qui quitte l’entreprise. Jean Ghedira intègrera le comité exécutif du groupe.

Cette nomination pourrait inquiéter les concurrents potentiels de Keolis, qui n’a jamais caché son intention de prendre sa part dans l’ouverture à la concurrence ferroviaire. Dans le cadre de ses fonctions à SNCF Réseau Jean Ghedira était en effet chargé de prospecter les clients potentiels du rail. Il a été entendu le 30 mars par la commission de déontologie du système de transport ferroviaire, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’Autorité de régulation des transports (ART, ex-Arafer), qui en assure le secrétariat.

Isabelle Delon reprend le poste de Jean Ghedira

photos corporate

A SNCF Réseau, c’est Isabelle Delon qui reprendra le poste de Jean Ghedira. Directrice du programme d’ouverture du marché de transport ferroviaire depuis 2017, cette diplômée de l’ESCP a commencé sa carrière à la SNCF en 1991 en tant que chargée d’études marketing avant d’enchaîner des postes de responsables commerciales, directrice des ventes puis à la direction des ressources humaines.

M.-H. P. 

Ewa

Marc Berthod devient directeur de la communication de Keolis

marc berthod sncf 1

Le jeu de chaises musicales continue entre la SNCF et sa filiale Keolis. Marc Berthod a quitté le 31 mars son poste de directeur de la Communication de SNCF Réseau pour aller rejoindre son ancien patron, Patrick Jeantet, devenu depuis février le patron de Keolis.

Marc Berthod, 62 ans, a pris la direction de la Communication de Keolis et intègre le comité exécutif. Une entreprise qu’il connaît bien puisqu’il y a passé dix ans, de 2007 à 2017, en tant que directeur de la relation client et de la communication de Keolis Lyon.

Il remplace ainsi Thomas Barbelet qui coiffait aussi la direction de la Prospective et du Marketing. En novembre dernier, avant de quitter la présidence de Keolis pour celle de la SNCF, Jean-Pierre Farandou avait confié en outre à Thomas Barbelet la direction de l’Innovation par intérim. L’annonce du départ de Thomas Barbelet, jugée soudaine par certains, ferait craindre en interne d’autres changements à venir chez l’opérateur de transport public.

Chez SNCF Réseau, c’est Florence Dartiguepeyrou, chargée de la communication interne et externe, qui prend la succession par interim de Marc Berthod.

Toujours à SNCF Réseau, Edouard Ameil qui gérait les relations avec les médias a été nommé directeur de la communication TER à la région Centre-Val de Loire. Julie Taldir, directrice de la concertation et des relations extérieures, va s’occuper en plus des relations avec les médias a priori jusqu’à la fin juin.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Après la crise, les contrats des opérateurs de transport public devront être rediscutés

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Face à la crise, comment s’adaptent les réseaux en province ? « La situation évolue de jour en jour. Tout dépend des choix locaux », répond Frédéric Baverez. « Nous avons commencé à ajuster nos offres quand le gouvernement a annoncé la fermeture de tous les établissements scolaires et des universités », ajoute le directeur exécutif France de Keolis.

La filiale de transport public de la SNCF s’est d’abord calée sur les plans de transport qu’elle met en œuvre durant les vacances d’été, période où les élèves ne vont plus en cours. Ce qui correspond en moyenne à une diminution de 30 % des transports publics dans les grandes villes.

Une fréquentation en baisse de près de 80 %

Puis, après la décision gouvernementale de confinement, la fréquentation des transports publics a chuté de 70 à 80 %. Du coup, les Autorités organisatrices des transports (AOT) ont demandé à leurs délégataires de réduire leur offre. De 50 à 60 % selon les collectivités, estime Frédéric Baverez. « Nous avons aussi modifié certaines dessertes, en particulier pour mieux desservir les hôpitaux. C’est une des demandes fortes des pouvoirs publics locaux pour permettre aux soignants de mieux se déplacer », précise-t-il.

Selon lui, les AOT veulent que les transports publics continuent à fonctionner. D’où son sentiment que le niveau de desserte minimal est désormais atteint, permettant d’assurer les déplacements nécessaires aux activités d’une importance vitale.

Une contestation systématique du droit de retrait

L’absentéisme, hétérogène d’une filiale à l’autre, n’a pas perturbé le maintien du service, puisque le niveau de l’offre a diminué, indique Frédéric Baverez qui continue toutefois à demander au gouvernement des mesures pour la garde des enfants des conducteurs puisque ceux-ci assurent selon lui une activité essentielle.

Par ailleurs, Keolis conteste systématiquement les droits de retrait que pourraient faire valoir ses salariés car ils ne sont pas justifiés, affirme Frédéric Baverez. En cas de retrait, les salariés ne sont pas payés. « Si un salarié veut le contester, il doit aller aux prud’hommes. Aucun ne l’a fait », précise-t-il.

Le dirigeant rappelle que les mesures de protection des salariés et des voyageurs ont été déployées conformément au décret du 19 mars et ont même été anticipées : les véhicules et les stations sont désinfectés, il n’y a plus de ventes à bord, les conducteurs sont protégés par un dispositif maintenant à distance les voyageurs (vitres anti-agressions, marquage au sol ou rubalise), ou encore les portes avant peuvent être fermées.

La majorité des agences commerciales est fermée, tandis que les services d’information à distance par Internet ou par téléphone sont renforcés. Enfin, le contrôle a été « adapté » avec des équipes de contrôleurs présents pour faire de la dissuasion et de l’assistance.

Des contrats à rediscuter

Lorsque la période de confinement sera terminée, viendra le temps des discussions entre AOT et opérateurs. « Il faudra discuter des conditions économiques de réalisation des contrats », note Frédéric Baverez. Avec près de 80 % de trafic en moins, les recettes vont s’en ressentir. « Ce cas de figure n’est pas prévu dans nos contrats. A la fin de la période, il faudra évaluer la diminution de l’offre, les mises en chômage partiel des salariés et les aides de l’Etat… », poursuit-il. L’incidence économique et financière sera forte. Il faudra donc innover car on n’avait jamais connu de telles conditions depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Keolis met un pied à Paris

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C’est tout un symbole : partir du 1er février, Keolis fera circuler un bus électrique dans Paris dans le cadre d’un groupement avec l’entreprise Autocars Dominique et sa filiale BE Green. Une première pour la filiale de transport public de la SNCF qui espère à l’avenir renforcer sa présence dans la capitale et en Ile-de-France avec l’ouverture à la concurrence dans les bus qui va devenir réalité dans les prochaines années, à commencer par les lignes Optile en grande couronne qui doivent commencées à être attribuées à partir du mois de juillet.

Le contrat gagné avec Autocars Dominique concerne l’exploitation de la ligne de bus 100 % électrique « Traverse Brancion-Commerce » desservant le 15ème arrondissement de Paris. Ce marché d’une durée de 59 mois « s’achèvera le 31 décembre, date à laquelle toutes les lignes de bus de Paris et de petite couronne seront mises en concurrence », souligne Keolis dans un communiqué.

Les Autocars Dominique vont continuer à desservir cette ligne comme ils le faisaient jusqu’alors, tandis que Keolis aura entre autres pour mission de déployer une information voyageurs « dynamique »,  en temps réel. L’opérateur proposera aussi une application permettant notamment aux voyageurs d’être informés des prochains passages à l’arrêt le plus proche et de visualiser le véhicule à l’approche sur un fond cartographique.

Ewa

Keolis remporte un nouveau contrat de bus dans l’ouest de la Suède

Bus Keolis en Suède

Västtrafik, l’autorité organisatrice de transport de la région de Västra Götaland, a confié fin novembre à Keolis Sverige le contrat portant sur l’exploitation d’une ligne de bus interurbain de 65 kilomètres entre Göteborg et Borås, deux villes de l’ouest de la Suède.

Le contrat d’une durée de dix ans et six mois débutera à partir de décembre 2020. « A ce moment-là, de nouveaux bus alimentés au diesel seront mis en service pour remplacer la flotte existante », explique Keolis. Les nouveaux bus à double étage pourront accueillir jusqu’à 80 passagers chacun et seront dotés d’une connexion internet et de prises électriques. 1,3 million de passagers sont transportés sur cette ligne chaque année.

« Des parkings réservés à ces bus seront construits à Borås. De son côté, le dépôt Keolis de Göteborg sera aménagé pour assurer la maintenance et l’entretien des nouveaux bus à double étage », précise encore dans un communiqué la filiale de transport public de la SNCF en rappelant qu’elle exploite déjà en Suède plus de 1 700 bus « fonctionnant tous aux énergies alternatives dans six régions du pays ».

Ewa

La Commission de déontologie valide la nomination de Patrick Jeantet à la présidence de Keolis

Patrick Jeantet / President Directeur General de SNCF Reseau / portraits poses

Exclusif. Après avoir auditionné ce matin Patrick Jeantet, la Commission de déontologie du système du transport ferroviaire a validé, selon nos informations, à l’unanimité sa nomination à la présidence de Keolis.

Les cinq membres de la Commission présidée par Roger Grass, magistrat honoraire, devaient en effet s’assurer qu’il n’y a pas conflit d’intérêts entre le poste actuel de Patrick Jeantet (PDG de SNCF Réseau) et ses fonctions futures. Et voir si ce dernier, dans l’exercice de ses fonctions, a pu avoir accès à des informations confidentielles venant de la part de concurrents potentiels de Keolis.

Ce risque a été balayé par la Commission, qui a apprécié le fait que ce soit Patrick Jeantet lui-même qui la saisisse sur cette question sensible (même si, selon certaines mauvaises langues, il ne l’a fait qu’après la publication d’un article sur le sujet de VRT lire ici.) Les cinq membres ont aussi été tous convaincus par les arguments présentés par l’actuel PDG de SNCF Réseau : si le dirigeant donne l’impulsion et la stratégie à suivre, il n’est pas forcément au courant de tous les détails des dossiers traités par ses services, a-t-il souligné. Il a notamment assuré qu’il ne détenait pas d’informations confidentielles sur le marché du transport ferroviaire conventionné de voyageurs sur lequel Keolis compte se positionner. Enfin, Patrick Jeantet bénéficie d’une image très positive dans le secteur ferroviaire, ayant réussi, au cours de ces trois années et demie passées à la tête du gestionnaire des infrastructures, à poursuivre l’industrialisation des process et à œuvrer résolument en faveur de l’ouverture à la concurrence.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Philippe Massin, nouveau directeur financier international de Keolis

Philippe Massin, Directeur de la filiale Keolis Meyer, lui  succède et intègre, à ce titre, le Comité de Direction du Groupe.

Keolis a annoncé le 26 novembre la nomination de Philippe Massin au poste de directeur financier international. Il succède à Nicolas Vandevyver et intègre à ce titre le comité de direction du groupe. Ancien directeur financier de SNCF Transilien, Philippe Massin avait rejoint Keolis en 2016 « pour assister le comité exécutif dans la conduite d’un programme interne de performance », explique un communiqué de Keolis. Il avait ensuite pris la direction de Keolis Meyer, filiale de bus basée en Essonne.

De son côté, Nicolas Vandevyver devient directeur de l’audit interne du groupe. Il aura pour mission de renforcer les dispositifs d’audit interne et de les accroître à l’international.

Ewa

Le métro automatique de Doha s’enrichit d’une ligne

Doha metro

En toute discrétion. C’est de nouveau sans tambour ni trompette qu’a été mise en service, le 22 novembre, la « ligne Or » du métro automatique de Doha, comme cela avait déjà été le cas le 8 mai dernier, lors du lancement de la première section du métro automatique de Doha – la « ligne rouge ». « Cette ligne longue de 14 km compte 11 stations et permet une correspondance avec la ligne rouge à la station Musheired », indique RATP Dev qui fait partie du consortium RKH Qitarat, aux côtés de Keolis et Hamad Group pour l’exploitation du métro de la capitale qatarie et du réseau de tramway de Lusail dont la mise en service est attendue en 2020. Un contrat de trois milliards d’euros au total, prévu pour durer 20 ans.

M.-H. P.