Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Keolis remporte un nouveau contrat de bus dans l’ouest de la Suède

Bus Keolis en Suède

Västtrafik, l’autorité organisatrice de transport de la région de Västra Götaland, a confié fin novembre à Keolis Sverige le contrat portant sur l’exploitation d’une ligne de bus interurbain de 65 kilomètres entre Göteborg et Borås, deux villes de l’ouest de la Suède.

Le contrat d’une durée de dix ans et six mois débutera à partir de décembre 2020. « A ce moment-là, de nouveaux bus alimentés au diesel seront mis en service pour remplacer la flotte existante », explique Keolis. Les nouveaux bus à double étage pourront accueillir jusqu’à 80 passagers chacun et seront dotés d’une connexion internet et de prises électriques. 1,3 million de passagers sont transportés sur cette ligne chaque année.

« Des parkings réservés à ces bus seront construits à Borås. De son côté, le dépôt Keolis de Göteborg sera aménagé pour assurer la maintenance et l’entretien des nouveaux bus à double étage », précise encore dans un communiqué la filiale de transport public de la SNCF en rappelant qu’elle exploite déjà en Suède plus de 1 700 bus « fonctionnant tous aux énergies alternatives dans six régions du pays ».

Ewa

La Commission de déontologie valide la nomination de Patrick Jeantet à la présidence de Keolis

Patrick Jeantet / President Directeur General de SNCF Reseau / portraits poses

Exclusif. Après avoir auditionné ce matin Patrick Jeantet, la Commission de déontologie du système du transport ferroviaire a validé, selon nos informations, à l’unanimité sa nomination à la présidence de Keolis.

Les cinq membres de la Commission présidée par Roger Grass, magistrat honoraire, devaient en effet s’assurer qu’il n’y a pas conflit d’intérêts entre le poste actuel de Patrick Jeantet (PDG de SNCF Réseau) et ses fonctions futures. Et voir si ce dernier, dans l’exercice de ses fonctions, a pu avoir accès à des informations confidentielles venant de la part de concurrents potentiels de Keolis.

Ce risque a été balayé par la Commission, qui a apprécié le fait que ce soit Patrick Jeantet lui-même qui la saisisse sur cette question sensible (même si, selon certaines mauvaises langues, il ne l’a fait qu’après la publication d’un article sur le sujet de VRT lire ici.) Les cinq membres ont aussi été tous convaincus par les arguments présentés par l’actuel PDG de SNCF Réseau : si le dirigeant donne l’impulsion et la stratégie à suivre, il n’est pas forcément au courant de tous les détails des dossiers traités par ses services, a-t-il souligné. Il a notamment assuré qu’il ne détenait pas d’informations confidentielles sur le marché du transport ferroviaire conventionné de voyageurs sur lequel Keolis compte se positionner. Enfin, Patrick Jeantet bénéficie d’une image très positive dans le secteur ferroviaire, ayant réussi, au cours de ces trois années et demie passées à la tête du gestionnaire des infrastructures, à poursuivre l’industrialisation des process et à œuvrer résolument en faveur de l’ouverture à la concurrence.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Philippe Massin, nouveau directeur financier international de Keolis

Philippe Massin, Directeur de la filiale Keolis Meyer, lui  succède et intègre, à ce titre, le Comité de Direction du Groupe.

Keolis a annoncé le 26 novembre la nomination de Philippe Massin au poste de directeur financier international. Il succède à Nicolas Vandevyver et intègre à ce titre le comité de direction du groupe. Ancien directeur financier de SNCF Transilien, Philippe Massin avait rejoint Keolis en 2016 « pour assister le comité exécutif dans la conduite d’un programme interne de performance », explique un communiqué de Keolis. Il avait ensuite pris la direction de Keolis Meyer, filiale de bus basée en Essonne.

De son côté, Nicolas Vandevyver devient directeur de l’audit interne du groupe. Il aura pour mission de renforcer les dispositifs d’audit interne et de les accroître à l’international.

Ewa

Le métro automatique de Doha s’enrichit d’une ligne

Doha metro

En toute discrétion. C’est de nouveau sans tambour ni trompette qu’a été mise en service, le 22 novembre, la « ligne Or » du métro automatique de Doha, comme cela avait déjà été le cas le 8 mai dernier, lors du lancement de la première section du métro automatique de Doha – la « ligne rouge ». « Cette ligne longue de 14 km compte 11 stations et permet une correspondance avec la ligne rouge à la station Musheired », indique RATP Dev qui fait partie du consortium RKH Qitarat, aux côtés de Keolis et Hamad Group pour l’exploitation du métro de la capitale qatarie et du réseau de tramway de Lusail dont la mise en service est attendue en 2020. Un contrat de trois milliards d’euros au total, prévu pour durer 20 ans.

M.-H. P.

Ewa

Eric Moinier devient le nouveau directeur général de Keolis Bordeaux

Eric Moinier

Eric Moinier a pris les commandes le 1er novembre de Keolis Bordeaux Métropole. Agé de 46 ans, ce diplômé de l’EM Lyon Business School était depuis 2016 directeur général de la filiale indienne de Keolis, chargé du Lancement puis de l’Exploitation du nouveau réseau de métro automatique d’Hyderabad, avec une équipe de 1 100 personnes.

A Bordeaux, où il dirigera plus de 2 700 collaborateurs, il devra notamment faire face à la très forte croissance des transports publics : + 68 % depuis 2009.

Il succède à ce poste à Hervé Lefèvre qui va rejoindre la SNCF à partir du 1er janvier pour prendre le poste de directeur régional Nouvelle-Aquitaine.

Ewa

Des concurrents de la SNCF souhaitent la saisie de la commission de déontologie ferroviaire sur la nomination de Patrick Jeantet chez Keolis

Patrick Jeantet_PDG SNCF ReseauLancement de la journee nationale de securite routiere aux passages a niveau en presence de Patrick Jeantet, PDG de SNCF Reseau

Réunis le 7 novembre pour le colloque annuel de l’AFRA, les opérateurs alternatifs à la SNCF qui sont membres de cette association ont voulu lister leurs inquiétudes à la veille de la naissance de la nouvelle SNCF attendue le 1er janvier prochain.

Elles concernent d’abord la gouvernance du groupe historique. «La nomination du futur président de SNCF Réseau sera regardée avec attention», prévient Claude Steinmetz, le président de l’AFRA, également  directeur ferroviaire de Transdev. Selon lui, « le futur président ne devra pas être lié au système et être garant de l’indépendance de SNCF Réseau ».

Reste que cette nomination sera décidée en dernier ressort par le Président de la République, avec l’aval de l’Autorité de Régulation des Transports (ex Arafer) qui a déjà démontré son indépendance en mettant son véto il y a trois ans à la nomination, à la tête de SNCF Réseau, de Jean-Pierre Farandou jugé trop proche de Guillaume Pepy. Ce qui avait alors aboutit à la désignation de Patrick Jeantet.

Mélange des genres?

Seconde inquiétude : Claude Steinmetz s’est dit « surpris » de voir l’ancien président de Réseau, Patrick Jeantet, « celui qui a préparé pendant trois ans l’ouverture du réseau » et a donc eu connaissances d’innombrables données fournies par les opérateurs intéressés par la concurrence. « prendre aujourd’hui les commandes d’une filiale de la SNCF Keolis, qui n’a jamais caché son ambition de répondre à des appels d’offres ferroviaires ».

Certains opérateurs se demandent si la Commission de déontologie du système de transport ferroviaire ne pourrait pas être saisie. Hypothèse toutefois peu probable puisque même si cette institution peut être consultée sur les risque d’atteinte à la concurrence au cas où « un membre du personnel de SNCF Réseau ayant eu à connaître, dans l’exercice de ses fonctions, d’informations confidentielles souhaite exercer, avant l’expiration d’un délai de trois ans après la cessation de ses fonctions, des activités pour le compte d’une entreprise exerçant, directement ou par l’intermédiaire d’une de ses filiales, une activité d’entreprise ferroviaire », -ce qui correspond à la situation de Patrick Jeantet -, il faudrait que ce soit le président du conseil d’administration de Reseau, donc Patrick Jeantet, qui saisisse lui-même la commission de déontologie comme le prévoit le code des transports !

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Patrick Jeantet va remplacer Jean-Pierre Farandou à la tête de Keolis

Patrick Jeantet / President Directeur General de SNCF Reseau / portraits poses

Après la nomination de Jean-Pierre Farandou à la tête de la SNCF, le jeu des chaises musicales a commencé. Première décision, rapidement prise, un conseil de surveillance extraordinaire de Keolis a annoncé la nomination de Patrick Jeantet, l’actuel PDG de SNCF Réseau, aux commandes de la filiale de transport public de la SNCF. Il prendra ses fonctions au tout début 2020, a précisé Keolis en ajoutant que Kathleen Wantz-O’Rourke, directrice exécutive du groupe Finance et Juridique assure l’intérim depuis le départ de Jean-Pierre Farandou.

Ce chassé-croisé astucieux va permettre d’attribuer un beau poste à Patrick Jeantet, candidat malheureux à la présidence de la SNCF, tout en libérant une place stratégique à Réseau. Même si Jean-Pierre Farandou pourrait être tenté de souffler des noms, un cabinet de chasseurs de tête a été chargé de proposer des candidats, et la décision finale reviendra au Président de la République, sous le regard vigilant de l’Autorité de régulation des transports (ART), qui dispose d’un droit de véto.

Un profil industriel et international

Pour Patrick Jeantet, c’est un retour dans une entreprise qu’il connaît bien puisqu’il a été, entre 2005 et 2013, le directeur général délégué en charge de l’international de Keolis puis le directeur général adjoint chargé des activités en France. Agé de 59 ans, ce diplômé de l’École polytechnique et de l’École nationale des ponts et chaussées affiche un parcours à la dimension fortement internationale et industrielle. Après Keolis, il a été pendant deux ans et demi le directeur général délégué d’ADP, où il s’est notamment occupé du dossier CDG Express.

Avant Keolis, il a assuré les fonctions de directeur des sociétés de distribution d’eau potable et d’assainissement Manila Water Company (Philippines) et de directeur général opérations de la société International Water à Londres. Il a aussi été directeur du développement international et directeur des filiales Afrique de l’Est et Australe de Sogea, et occupé diverses fonctions au sein du Groupe Bouygues où il a notamment participé en tant qu’ingénieur à la construction du tunnel sous la Manche. Lorsqu’il était à la tête de SNCF Réseau, il a également publié un ouvrage, Les Nouveaux Industriels, pour défendre une vision industrielle et souligner l’importance des ingénieurs dans le monde ferroviaire.

Deux grands défis : la concurrence des TER et en Ile-de-France

De retour chez Keolis, il va prendre la main sur un champion du transport public qui emploie 65 000 collaborateurs à travers le monde et affiche une activité qui frôle les 6 milliards d’euros de chiffres d’affaires, dont près de la moitié à l’international. Mais ses tout prochains défis se dérouleront en France avec l’ouverture à la concurrence des TER qui deviendra possible à partir de l’année prochaine et avec la compétition à venir en Ile-de-France qui ouvrira un marché prometteur.

Marie Hélène Poingt

Ewa

Les contrats de Keolis renouvelés à Nevers et Epinal

Nevers Taneo

Keolis vient d’annoncer coup sur coup deux renouvellements de contrats, qui débuteront le 1er janvier prochain : l’un à Nevers où la filiale de la SNCF exploite le réseau de transport Taneo depuis 12 ans, l’autre à Epinal où elle est présente depuis 2012.

A Nevers, la nouvelle délégation de service public représente 42 millions d’euros sur six ans. Elle prévoit que la filiale de transport public de la SNCF augmente la fréquentation des transports de 11 % et les recettes de 25 %. L’offre de transport, qui couvre 13 communes et 67 000 habitants, va être renforcée et de nouveaux services proposés. Notamment une solution de paiement sans contact à partir de juin 2020. Parmi les autres nouveautés, Nevers Agglomération a décidé d’ouvrir la possibilité de voyager gratuitement tous les premiers samedis du mois ainsi que les samedis de décembre « pour promouvoir l’utilisation des transports en commun et contribuer au dynamisme du commerce local », explique Keolis dans un communiqué.

A Epinal, le chiffres d’affaires attendu est de quelque 30 millions sur les six ans de la nouvelle délégation de service public. Keolis devra aussi enrichir l’offre de transport, en proposant de nouvelles solutions en soirée et en développant un système d’informations voyageurs. L’opérateur de transport public s’est engagé à augmenter la fréquentation du réseau Imagine de 12 % et les recettes de 11 %.

Ewa

Keolis lance le « coach de mobilité »

Reportage sur la premire ligne de tramway de Dijon (T1), mise en service depuis le mois de septembre 2012.

Keolis a annoncé le 1er octobre, au cours des Rencontres nationales du transport public, le lancement à Dijon de son « coach de mobilité », une première en France selon l’opérateur.

Cet assistant vocale, disponible gratuitement avec la mise à jour de l’application du réseau local Divia Mobilités, permet de demander son chemin et de disposer de plusieurs itinéraires.

Il prévient en cas de perturbations et donne les horaires de passages aux arrêts. Enfin, il permet d’appeler l’agence du réseau Divia.

Dans les prochains mois, le coach de mobilité sera doté de nouvelles fonctionnalités, par exemple il pourra faire des recommandations personnalisées en fonction des habitudes et des préférences des voyageurs, proposer des itinéraires alternatifs ou prévenir en cas d’aléas pour réorienter en temps réel les voyageurs. Cette nouvelle version doit bientôt être testée à Rennes.

Ewa

Keolis conclut le rachat de CarPostal France

carpostal france

Clap de fin pour l’opérateur de transport public d’origine suisse, CarPostal France. Quatre jours après avoir obtenu le feu vert de l’Autorité de la concurrence pour son rachat par le géant Keolis, la vente est conclue aujourd’hui.

Les négociations entre la filiale de la SNCF et celle de La Poste Suisse étaient engagées depuis mai 2019. Les deux opérateurs de transport ne communiquent pas le montant de l’opération, effective ce 30 septembre. Les 1 200 salariés des réseaux urbains et interurbains de villes de taille moyenne exploités par CarPostal France sont repris par Keolis (37 000 salariés en France, 66 000 à l’international), ainsi que l’ensemble des actifs, dont 760 autobus et autocars.

Cap à l’est

« Nous sommes très heureux de conclure l’acquisition de CarPostal France qui va renforcer notre implantation territoriale [dans l’est de la France, NDLR] et nous permettre d’accélérer notre développement […] », commente Frédéric Baverez, directeur France de Keolis.

Entrée en France en 2004 sur le marché des villes de taille moyenne, des transports interurbains et des transports scolaires, CarPostal France est bien implantée dans l’est et le sud-est de l’Hexagone où l’entreprise exploite les transports de Mâcon, Bourg-en-Bresse, Villefranche-sur-Saône, Dole, Menton, Salon-de-Provence, Sète, Agde et Haguenau. Elle assure également des lignes d’autocar interurbains en Bourgogne-Franche-Comté, Isère, Haute-Savoie, Loire et Hérault.

En 2016, après avoir été condamnée par la justice française à verser à trois transporteurs isérois plus de 10 millions d’euros de dommages et intérêts pour concurrence déloyale, CarPostal France avait signé un protocole transactionnel de 6,2 millions d’euros et renoncé à faire appel. Par ailleurs engluée depuis 2018 dans un scandale après la découverte de caisses noires, CarPostal avait décidé début 2019 de jeter l’éponge en France, et entamait quelques semaines plus tard des négociations avec Keolis.

C’est sans doute la dernière opération de croissance externe pour Jean-Pierre Farandou, le dirigeant de Keolis appelé à présider la SNCF début novembre. Il est auditionné le 2 octobre par les commissions du Développement durable et de l’Aménagement du territoire de l’Assemblée nationale et du Sénat. En cas d’avis positif des parlementaires, son nom sera approuvé en conseil des ministres. S’ouvrira alors la question de sa succession à la tête de Keolis.

N. A.