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Ewa

Nouveau marché pour CAF à Istanbul

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C'est le constructeur espagnol CAF qui vient d'être choisi pour fournir les futures rames de métro automatique à la ville d'Istanbul…

  Pour un montant de 119 millions d'euros, CAF construira 21 trains de 6 voitures soit 126 voitures au total pour la future ligne M5. La ligne de métro est actuellement en construction, elle reliera Üsküdar à Ümraniye et Çekmeköy.

Ce sera d'ailleurs la deuxième ligne de transport en commun sur la rive asiatique d'Istanbul, puisque depuis août 2012, le M4 est déjà en service entre Kadiköy – Kaynarca.

Le M5, construit entièrement en souterrain sur 20 km, comportera 16 stations. Son ouverture est prévue en 2015.

Ces dernières années, Caf s'est imposé sur le marché ferroviaire turc. Outre les métros d'Istanbul, le M4 et le M5, le constructeur espagnol a déjà fourni les trains à grande vitesse qui relient Ankara à Istanbul, les YHT,  les tramways d'Antalya, et  les rames de banlieue d'Izmir. Des marchés qui lui ont rapportés plus de 600 millions d'euros .

Ewa

L’édicule de la station Pont Cardinet dévoilé

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La RATP a confié à l’artiste allemand Tobias Rehberger  la création de l'entrée de la future station Pont Cardinet  dans le 17ème arrondissement de Paris. L'oeuvre, qui se veut être l'interprétation contemporaine des édicules d'accès aux stations créés par Hector Guimard, sera une arche colorée. La sculpture sera composée de fragments triangulaires opaques en métal et de fragments rétro-éclairés qui s'illumineront pour indiquer l’heure, selon le concept de l’horloge binaire.
L’oeuvre monumentale  de Tobias Rehberger sera installée au bas d'un immeuble futuriste dessiné par l’agence chinoise MAD fondée par Ma Yansong, et par le cabinet Christian Biecher.

Déjà en 2000, à l'occasion du centenaire de la construction du métro parisien, Jean-Michel Othoniel, plasticien français, avait créé  « Le Kiosque des Noctambules », l'oeuvre d'art qui orne l'entrée de la station Palais Royal-Musée du Louvre.

Pont Cardinet sera la première des nouvelles stations créées dans le cadre du prolongement de la ligne 14 – de Saint-Lazare à Mairie de Saint-Ouen.
 4 stations : Pont-Cardinet, Porte de Clichy, Clichy-Saint-Ouen RER et Mairie de Saint-Ouen jalonneront le parcours de la ligne entièrement souterraine de 5,8 kilomètres.
Le STIF et la RATP sont co-maîtres d’ouvrage de ce projet, première étape du Grand Paris Express

Ewa

Le métro d’Hyderabad est sorti des usines Hyundai

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La première rame destinée au futur métro Hyderabad, en Inde, est sortie, le 11 avril, de l’usine Hyundai Rotem en Corée du sud.
 L’expédition de cette première rame de trois voitures à dépôt d’Uppal d’Hyderabad Metro Rail aura lieu en mai. Et les essais devraient commencer en juin.
  Le projet du métro automatique d’Hyderabad sera exploité par Keolis, qui en assurera la maintenance d’un réseau. Il doit ouvrir fin 2016. Il comportera alors trois lignes comportera, représentant un total de 72 km, et transportera environ 1,5 million de passagers par jour.

Ewa

Toulouse rénove ses 28 rames de VAL

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Mise en service en juin 1993, la ligne A du métro de Toulouse a entamé la rénovation de la totalité de ses 28 rames VAL 206, pour un coût de 21,5 millions d’euros. Mise en service en juin 1993, la ligne A du métro de Toulouse a entamé la rénovation de la totalité de ses 28 rames VAL 206, pour un coût de 21,5 millions d’euros. La première rame rénovée a été présentée le 8 mars dernier. Cette rénovation à mi-vie (après 1,5 million de kilomètres) permettra d’étendre leur durée de 30 à 40 ans. La rénovation dure treize semaines. Elle permet de traiter les obsolescences, d’étendre la capacité voyageurs (de 208 à 222 en remplaçant des sièges par des appuis-ischiatiques), d’améliorer le confort, de mettre les rames aux normes d’accessibilité et d’homogénéiser l’équipement, constitué de 116 rames sur les deux lignes (14 VAL 208 AG de 2003, 56 VAL 208 NG de 2007 et 18 rames VAL NG2 de 2011).
Plusieurs innovations technologiques ont été intégrées : un sécheur d’air dans le circuit pneumatique, des freins à disques sectorisés, une chaîne de traction nouvelle génération, un pupitre de commandes plus ergonomique pour la conduite manuelle, un éclairage à LED, des coffres allégeant les rames de 500 kg, des afficheurs numériques indiquant le nom des stations et les correspondances à partir de l’été 2012. Pour améliorer l’accessibilité, des branches ont été ajoutées aux barres de maintien, ainsi qu’un bouton de signal d’urgence accessible aux personnes en fauteuil. Deux strapontins ont été démontés pour dégager un espace aux fauteuils roulants. Côté design, le revêtement des assises sera le même que celui des rames VAL 208 NG2. « L’éclairage amélioré et l’ambiance chromatique créée par un tissu coloré et de nouveaux revêtements de sol transformera totalement la perception du véhicule pour l’usager », indique Tisséo.
    

Catherine Sanson-Stern

Ewa

Alstom et RATP s’allient sur les métros automatiques

Metrolab

Alstom et la RATP veulent mettre en commun leurs futurs développements dans le domaine prometteur du métro automatique. Les deux entreprises françaises ont annoncé la création d’un laboratoire de recherche sur le métro automatique, baptisé Metrolab. Alstom et la RATP veulent mettre en commun leurs futurs développements dans le domaine prometteur du métro automatique. Les deux entreprises françaises ont annoncé la création d’un laboratoire de recherche sur le métro automatique, baptisé Metrolab.
Coentreprise à 50/50, Metrolab aura pour objet de travailler à de nouvelles solutions de métro, offrant une intégration optimisée entre matériel roulant, infrastructure et exploitation. L’idée est de développer des systèmes complets, couvrant aussi bien les infrastructures, le matériel roulant, la signalisation, l’information-voyageurs que l’exploitation et la maintenance. Les solutions développées par Metrolab seront commercialisées par le groupe RATP ou par Alstom Transport sous le nom d’Optimet. Cette petite structure comptera dans sa phase initiale 15 collaborateurs, puis une trentaine d’ici un à deux ans. Elle sera dirigée par deux co-directeurs généraux, François Jasmin (RATP) et Didier Valiere (Alstom Transport). La présidence du conseil d’administration s’effectuera par rotation. Dans un premier temps, le conseil sera présidé par Marc Chatelard (Alstom Transport), et Yves Ramette (RATP) en sera vice-président. Les premiers résultats de recherche se concrétiseront à l’horizon 2013 sous la forme d’une rame « démonstrateur » de métro. Dans un contexte d’explosion démographique urbaine et de saturation des lignes de métro existantes, le métro automatique constitue un segment à forte croissance du marché des transports urbains. Qu’il s’agisse de nouvel équipement ou de migration, le marché annuel estimé est de 3 milliards d’euros par an.

Ewa

Le PC de la ligne 1 du métro parisien a pris le commandement

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Le poste de commande centralisé, ou PCC, de la ligne 1 du métro parisien est opérationnel depuis quelques mois. Mais seulement pour gérer de façon « traditionnelle » la ligne la plus chargée de la RATP. Il prendra tout son sens fin 2012, quand toutes les rames MP 05 seront déployées pour circuler en complète autonomie sur la ligne entièrement automatisée. Ce sera le cœur, voire la véritable tour de contrôle de la ligne 1 automatisée du métro parisien, fin 2012. Sans attendre cette échéance décisive, le poste de commande centralisé (PCC) est déjà discrètement en place depuis juin dernier et gère l’exploitation, encore « traditionnelle », des rames avec conducteurs sur la ligne la plus chargée du métro parisien – 725 000 voyageurs quotidiens et des « pics » à 900 000. Installé boulevard Bourdon, à proximité de la Bastille à Paris, le PCC nous a ouvert ses portes le temps d’une visite, avant de les refermer aussitôt pour peaufiner ses essais.

Car si sa mise en service est à coup sûr essentielle dans le processus d’automatisation de la ligne, ce n’est encore qu’une étape. La prochaine, ce devrait être en juin 2011, lorsque les premiers MP 05, ces nouvelles rames « dernier cri » sans conducteurs seront introduites dans le circuit.

Ce sera alors le démarrage d’une « période mixte » de quelques mois, durant laquelle le PCC devra orchestrer simultanément la circulation des rames MP 89 avec conducteurs et des rames MP 05, sans conducteurs. « Juxtaposer ainsi les deux systèmes, c’est un événement mondial », s’enthousiasme Pierre Mongin, patron de la RATP. Et dès que seize rames automatiques seront opérationnelles, il sera possible d’exploiter la ligne entièrement en automatique. Ce sera, dans un premier temps, seulement pendant les périodes nocturnes à faible trafic. Et c’est en décembre 2012, lorsque l’ensemble du parc de 49 nouvelles rames MP 05 de six voitures sera en circulation, que le PCC gérera la totalité du trafic en mode automatique, avec son système d’automatisation de l’exploitation des trains (SAET), soit selon l’appellation consacrée en « fonction navette ». Totalement opérationnel, il permettra alors le contrôle des fonctions de pilotage, l’optimisation de la marche des navettes ainsi que l’observation de « l’échange voyageurs » à l’ouverture et à la fermeture des portes palières, en relation avec le mouvement des navettes.

Sans attendre, le PCC intègre déjà, par anticipation, les fonctions du nouveau poste automatique. Depuis juin en effet, les équipements de pilotage automatique ont été installés, puis testés de nuit. On y trouve naturellement aussi les fonctions traditionnelles d’un PCC : le suivi des trains, la régulation du trafic et la gestion de l’énergie de traction, auxquelles sont ajoutées des fonctions d’aide à l’exploitation, de supervision et de régulation de la circulation des trains, avec des technologies et équipements de télécommunication de pointe.

Et sur le vaste tableau de commande optique (TCO) placé face aux « superviseurs d’exploitation », on observe bien sûr la représentation graphique de la ligne avec des traits verts, rouges et jaunes, permettant de suivre l’évolution des rames en circulation – jusqu’à 45 trains en heure de pointe –, indiquant la régulation du trafic, l’alimentation électrique, les divers raccordements avec les autres lignes de métro, les deux terminus…

Ce tableau possède également dans sa partie supérieure, et c’est novateur, des vidéos prises en direct qui couvriront à terme l’ensemble des 25 stations de la ligne par le biais de caméras orientables, voire « zénithales » lorsqu’il y a de larges courbes, comme à la station Bastille, avec la possibilité de zoomer. « Avec ce mur d’images, le voyageur est entré dans le poste de commande », commente Philippe Mancone, directeur de la ligne 1 du métro. « C’est la première fois qu’il se trouve physiquement au centre de la gestion de la ligne. On voit, en direct, sur les quais, l’impact physique lorsque se pose le moindre problème. Culturellement, c’est un changement fondamental pour la RATP. » Cela doit aider à adapter l’offre à la demande, introduire de nouvelles rames dans le circuit en fonction de ce qui se passe sur la ligne, qu’on voit en direct à la télé… Comme l’illustre Gérald Churchill, chef de projet de l’automatisation, « les fonctions des conducteurs ont d’une certaine façon été rapatriées au PCC. Pour bénéficier de la vision qu’il avait, voir ce qui se passe sur les quais, il fallait que les yeux du conducteur soient rapatriés au poste de commandement. »

Dans le processus d’automatisation en cours de la ligne, la mise en service de ce PCC d’un nouveau type est « un maillon majeur » pour un projet que Pierre Mongin, présente comme le « plus complexe et pointu du monde en technologie dans les transports urbains ». Sur cette ligne plus que centenaire, chargée tout au long de l’année, au tracé compliqué en certains secteurs, tel Bastille, l’automatisation doit apporter, comme le souligne Gérald Churchill, « davantage d’adaptabilité, le trafic pouvant être calé en fonction des événements ».

Concrètement, le système va permettre de concentrer davantage de trains aux heures de pointe, augmentant ainsi la capacité de production, avec la possibilité de faire se succéder les rames toutes les 85 secondes, contre 105 au minimum actuellement. Ceci tout en offrant une meilleure régularité, « un système beaucoup plus stable », en particulier grâce à l’installation, en cours, de façades de quais dans l’ensemble des stations.

La mise en place de cette automatisation représente d’autant plus un challenge technique qu’elle s’effectue sans interruption dite majeure de trafic, soit surtout les week-ends et sur des durées les plus limitées possible. Un récent sondage aurait d’ailleurs montré que ses interruptions sont bien « comprises » des voyageurs, lesquels estiment à une large majorité, à l’heure de tous les désagréments, que cela « va dans le bon sens pour moderniser le métro. »

Ewa

L’essor des systèmes automatiques légers en Corée

LigneYonginEverland02copyrightBombardier

Les villes coréennes se dotent de plus en plus de systèmes ferroviaires automatiques légers en complément des métros lourds et autres moyens de transport. Le durcissement des règles de financement freine cependant les projets. En décembre prochain, sera inaugurée la ligne de métro léger reliant, sur un parcours de 18,5 km, la cité de Yongin, au sud de Séoul, au populaire parc de loisirs d’Everland. Ambitionnant de transporter 13 millions de voyageurs par an, ce projet en PPP et en BOT associe la municipalité de Yongin à un consortium comprenant plusieurs partenaires, locaux et étrangers, dont Bombardier, fournisseur du système, qui ont obtenu une concession d’exploitation de 30 ans.

Tout au sud du pays, à Busan, la seconde ville du pays, deux autres lignes automatiques légères sont en voie d’achèvement. Il s’agit tout d’abord de la ligne 4 du métro local, dite Bansong Line, sur laquelle rouleront des rames du modèle K-AGT du coréen Woojin, dont la mise en service est annoncée pour le début 2011. La ligne reliant Busan à son aéroport, Gimhae, un PPP dont les coréens Posco et Hyundai Development sont les principaux initiateurs, sera quant à elle ouverte un peu plus tard, en avril 2011, avec sur les rails des LRV automatiques Hyundai-Rotem. A un peu plus long terme, citons encore le métro automatique VAL de Uijeongbu, dans le nord de Séoul, où Siemens a pour partenaire principal le groupe coréen GS E&C (ouverture prévue mi-2012), le Maglev entre l’aéroport d’Incheon et l’île de Yeongjong (2013), la ligne Ui – Sinseol, dans la banlieue de Séoul, avec Posco et Hyundai aux commandes (2014), la ligne 3 du métro de Daegu, où c’est un monorail Hitachi qui a été retenu, construit et assemblé sur place en sous-traitance par Woojin (2014), et enfin la ligne LRT de Dongbuk, dans le nord-est de Séoul, dont le contrat vient d’être attribué à un consortium coréen associant l’entreprise de travaux publics Keangnam, le conglomérat Lotte et, de nouveau, Woojin (2016).

Tous ces projets cherchent à mailler des territoires urbains encore peu ou mal desservis : « Uijeongbu, 400 000 habitants, exprimait le besoin de disposer d’un système léger, accessible et d’un coût raisonnable, capable de relier ses différents quartiers et d’alléger son trafic automobile », plaide Laurent Pidoux-Vidal, détaché de Siemens France en Corée, directeur du projet de Uijeongbu. « Ces lignes peuvent elles-mêmes être porteuses de développement, insiste de son côté Serge Bisson, patron de Bombardier Transport en Corée. Des opérations de promotion immobilière et commerciale sont programmées autour de notre ligne et de ses stations, sans parler du tourisme : le parcours, tout en viaduc, surplombe une rivière qui constitue en soi un motif de voyage. » Autre constante : conçus pour décongestionner et/ou désenclaver des espaces périphériques, ces projets prévoient tous une interconnexion avec les réseaux lourds : ainsi de Uijeongbu, relié à la ligne 1 du métro de Séoul. « Notre billetterie sera totalement compatible avec celle du métro », précise Guillaume Lauzol, directeur commercial du projet.

Outre les liaisons précitées, d’autres sont encore annoncées – on parle d’une douzaine en tout – sur Séoul, Busan et d’autres métropoles : Incheon, Ulsan et Yeosu, ville qui accueillera en 2012 une exposition internationale à l’occasion de laquelle une ligne pilote de tramway conçue par Hyundai-Rotem et le Korean Rail Research Institute pourrait être installée.

Verront-elles réellement le jour ? « Les collectivités locales coréennes vivent essentiellement de dotations de l’Etat, explique Sylvain Rémy, chargé des transports à la mission économique française de Séoul. Or, depuis la crise financière, l’heure est à l’austérité, et même les projets en PPP ont du plomb dans l’aile : l’Etat refuse désormais d’avaliser les initiatives comportant des clauses de garantie de recettes. » Pire, les collectivités cherchent à rogner celles qu’elles ont concédées auparavant. « La nôtre était originellement de 90 % des recettes calculées sur les prévisions de trafic au cours des vingt premières années. Le client ne cesse depuis de vouloir la renégocier : elle tombe aujourd’hui à 76 % sur dix ans, puis 74 % et 71 % sur les deux dernières tranches quinquennales », explique ainsi Jean-Maurice Dupont, directeur de Systra Corée, à propos de Busan – Gimhae. Son entreprise est non seulement (comme à Uijeongbu) prestataire de services – notamment pour la conception et/ou la supervision des viaducs – mais aussi actionnaire minoritaire.

Cette situation rend problématique la rentabilité des projets en cours, et risque même d’en compromettre certains : les promoteurs de Ui – Sinseol se sont lancés sans boucler totalement leur tour de table financier. Il leur est aujourd’hui difficile d’intéresser de nouveaux partenaires. Le tour de vis risque de se révéler sinon rédhibitoire, du moins extrêmement dissuasif pour les lignes encore à naître. Leur avenir dépend en grande partie de la reprise économique et d’un assouplissement des règles financières.

Ewa

Des rames rénovées et plus capacitaires pour le métro automatique de Lyon

Le coût du programme de rénovation pour les 36 rames du parc s’élève à 17 millions d’euros. Le nouvel aménagement facilitera la circulation des flux de voyageurs Un prototype de nouvelle rame roule sur le réseau des Transports en Commun Lyonnais depuis le 12 septembre et un autre exemplaire était même présenté lors des journées du Patrimoine au dépôt TCL du Thioley, à Vénissieux. Pour remédier au problème du métro bondé aux heures de pointe, le Syndicat Mixte des Transports pour le Rhône et l’Agglomération Lyonnaise (Sytral) a procédé au réaménagement intérieur des rames de la ligne D automatique du métro de Lyon. Faire rentrer plus de voyageurs dans le même espace, tel est l’impératif auquel devait répondre les concepteurs de PM Design, l’agence retenue pour réviser les rames de la ligne D. Pour augmenter la capacité de transport, la solution a consisté à diminuer le nombre de places assises – un peu, mais pas trop – de 88 à 72 places par rame. 16 places assises en moins et plus de voyageurs debout pour une capacité d’accueil augmentée de 15 % environ. En outre, les TCL prévoient une évolution du système de Pilotage Automatique Maggaly [métro automatique à grand gabarit de l’agglomération lyonnaise, NDLR] qui permettra d’optimiser la gestion du trafic des rames avec un gain de près de 4 %. Au final, « l’augmentation de capacité de transport sera de l’ordre de 18 % et permettra de faire face à l’évolution du trafic à l’horizon 2010, voire 2012-2014 dans l’hypothèse d’une augmentation du trafic de 3 à 4 % par an », estiment les responsables du Sytral et des TCL. Aujourd’hui, la ligne D, mise en service en 1992, est saturée aux heures de pointe avec un train toutes les 109 secondes, et enregistre couramment plus de 270 000 voyageurs par jour. Les prévisions de trafic prévoient plus de 10 000 voyageurs/heure en 2010 contre 9 000 actuellement. Hormis la perte de confort pour les clients, la surfréquentation pose aussi des problèmes techniques. Selon le Sytral, ces derniers seraient liés à la présence du système infrarouge « Sécurité Quai Voie » dont la sensibilité à un trafic voyageurs trop important pourrait provoquer des incidents de ligne. Le nouvel aménagement fait donc fi de la disposition des sièges en enfilade – de style TGV – pour privilégier l’installation de banquettes latérales et aux extrémités des rames. Cette implantation permet de dégager un plus grand espace voyageurs debout, améliore la répartition des voyageurs dans la rame et devrait favoriser leurs circulations à l’embarquement/débarquement dans les stations. La rame comprend également une zone « Personnes à Mobilité Réduite » avec des appuis ischiatiques spécifiques. La sensation de volume sera aussi accentuée grâce aux couleurs plus claires remplaçant les crèmes et ocres actuels jugés tristounets. Au final, le coût du réaménagement du matériel s’élève à 17 millions d’euros pour l’ensemble du parc qui compte 36 rames, dont 29 fonctionnent en carrousel sur la ligne D. Si la rame prototype en service actuellement ne comprend pas toutes les nouveautés (plafond neuf  et nouveaux éclairages), la première vraie rame réaménagée de série fonctionnera à partir du deuxième trimestre 2009. Ensuite, deux à trois nouvelles rames seront livrées chaque mois jusqu’au printemps 2010.
 

Claude FERRERO