Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

La SNCF propose pour 2024 une hausse moyenne des salaires de 4,6 %

Philippe Bru, nouveau DRH du groupe SNCF

Philippe Bru, le nouveau DRH du groupe SNCF, a voulu marcher dans les pas de son prédécesseur, François Nogué, pour négocier avec les syndicats les augmentations de salaires en 2024. « Nous avons l’ambition d’être dans la continuité de ce que nous faisons depuis deux ans« , a-t-il commenté en annonçant avoir proposé une hausse moyenne des rémunérations de 4,6 % dans le cadre des NAO (négociations annuelles obligatoires). Une hausse plus forte que l’inflation envisagée à +2,6 % en 2024. Et qui s’inscrit dans la lignée des augmentations des deux années précédentes, atteignant + 12 % en moyenne, sous la poussée d’une inflation alors plus importante.

Cette hausse de 4,6 % se décompose entre, d’une part, 1,8 % d’augmentation générale, et, d’autre part, + 2 % liées à des mesures individuelles. Cette fois encore, la SNCF affirme avoir voulu privilégier les salaires les plus bas en les augmentant de 7,2 % en moyenne. « A partir du 1er janvier prochain, aucun salarié de la SNCF ne travaillera avec un salaire inférieur à 1,1 Smic« , a encore indiqué Philippe Bru. De plus, une prime de 400 euros sera distribuée en décembre sur les fiches de paie des 150 000 cheminots.

Les mesures liées aux conditions de travail en horaires décalés, de nuit, les week-end ou les jours fériés seront également revalorisées de 4 % en moyenne. « Sur les trois dernières années, la hausse s’établit à 17 %« , précise le DRH, qui estime que l’ensemble de ces mesures (d’un coût de 300 millions pour l’entreprise) contribuent à rendre le groupe plus attractif en cette période de pénurie généralisée de main d’oeuvre compétente.

Les effectifs réaugmentent pour la première fois

La SNCF, qui a recruté plus de 8000 personnes en 2023 (une année record selon le DRH) enregistre d’ailleurs une hausse des candidatures de plus de 37 %. Pour la première fois cette année, les effectifs vont remonter, autour de 2 %, après avoir été stabilisés en 2022 et après des années de diminution. Les recrutements vont se poursuivre en 2024, sur un volume légèrement moins élevé.

La balle est maintenant dans le camp des quatre organisations syndicales représentatives (CGT Cheminots, Unsa-Ferroviaire, Sud Rail et CFDT Cheminots) qui ont jusqu’au 22 novembre pour indiquer si elles signeront ou pas l’accord. La signature de deux syndicats majoritaires est nécessaire pour qu’il y ait accord, mais rien n’empêche la direction d’adopter unilatéralement le texte comme cela avait été le cas l’année dernière lorsque seule la CFDT Cheminots avait signé.

« Cette fois-ci, la direction a indiqué qu’elle n’appliquerait pas le texte s’il n’est pas signé« , affirme Didier Mathis, le secrétaire général de l’Unsa-ferroviaire. S’il se réjouit du principe d’une augmentation générale, le syndicaliste regrette son insuffisance. « Les cheminots retiendront que la hausse est en réalité de 1,8 % car le reste est lié à des augmentations individuelles« , estime-t-il. C’est aussi ce que retient Sud Rail, estimant l’effort minimaliste en regard « des 1,1 milliard de dividendes que la SNCF va verser à l’Etat en 2023« . Côté CFDT-Cheminots, Thomas Cavel réclame aussi une plus forte revalorisation salariale et souhaite plus d’harmonisation entre les situations, selon lui, trop éclatées, des statutaires et des contractuels de longue date ou plus récemment embauchés par l’entreprise (depuis le 1er janvier 2020).

Les syndicats auront l’occasion de reparler rémunérations et primes d’ici la fin de l’année dans le cadre de l’organisation des JO : une première table ronde est prévue vers la fin novembre sur la production (plan de transport, évaluation des effectifs nécessaires…), une seconde sur les mesures d’accompagnement social, en particulier les contreparties financières. La SNCF avance dans ce domaine en lien étroit avec la RATP, en espérant que les deux entreprises arriveront à mettre en place un dispositif comparable. Pour éviter à tout prix de tomber dans la surenchère.

Marie-Hélène Poingt

 

 

Ewa

Hausse de 5,2 % des minima de branche dans le transport urbain

Le réseau de bus de Montbéliard est exploité depuis 2017 par le groupe familial espagnol, Moventia.

L’Union des transports publics (UTP) a annoncé la signature avec quatre syndicats le 12 juin d’un accord prévoyant une revalorisation de 5,2 % des minima de branche. Ces syndicats ( SNTU-CFDT, FO-UNCP, UNSA, CFE-CGC) représentent plus de 64,16% des salariés de la branche.

Cette signature intervient après trois années sans accord. Les décisions unilatérales qui avaient alors été prises par l’UTP en 2022 et l’accord qui vient d’être signé « revalorisent les minima de branche de quasiment 9 % pour la majorité des coefficients et jusqu’à 14 % pour le coefficient d’entrée de grille au cours des 12 derniers mois« , précise l’organisation patronale.

Selon l’UTP, deux défis sont maintenant à venir : d’une part, mener une refonte des classifications des métiers du transport urbain car « celles-ci datent de 1975 et nécessitent d’être adaptées aux évolutions des métiers impactés par la décarbonation et la numérisation« ; d’autre part, apporter des réponses aux difficultés actuelles de recrutements. L’UTP a déjà lancé une grande campagne de promotion « faites bouger les lignes » pour communiquer sur l’attractivité de la filière. Et rappelle qu’en 2022, 4 500 embauches ont été réalisées, ce qui a fait croître l’effectif global de quasiment 1 000 personnes.