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Ewa

Ce que demandent les syndicats de la SNCF à Jean Castex, nouveau PDG du groupe

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Le décret de nomination de Jean Castex à la tête du groupe SNCF a été adopté le 29 octobre en conseil des ministres. Ville, Rail & Transports a demandé aux quatre organisations syndicales représentatives comment elles réagissent à l’accession de Jean Castex à la présidence du groupe ferroviaire. 

Thierry Nier, secrétaire général de la CGT Cheminots :

« Ce qui nous importe c’est de connaître la feuille de route que fixera l’Elysée à Jean Castex. Nous nous garderons de tout jugement hâtif. Vu son parcours politique, nous ne nous faisons pas d’illusions sur l’ouverture à la concurrence notamment.
Mais nous avons des exigences que nous portons d’ailleurs avec les autres organisations syndicales dans le cadre d’une plateforme unitaire envoyée le 24 septembre à Jean-Pierre Farandou et au ministre des Transports Tabarot. Nos revendications portent sur le financement des infrastructures, sur le fret, sur les filiales dédiées lors des mises en concurrence, sur le cadre social, l’emploi et les salaires. Est-ce que nous pourrons discuter de ces thèmes ? Et de quelle manière ? Des choix ont été faits par l’entreprise pour la concurrence et sont indépendants des décisions du législateur. Nous aimerions entendre le futur président en particulier sur ce point.
Nos attentes sont fortes sur tous les enjeux.
Nous aimerions aussi avoir des discussions sur la formation qui nécessite des investissements sur la durée avec une vraie implication pour le groupe, pour son attractivité et pour que les cheminots se sentent bien dans leur boulot.
Derrière tout cela se pose la question du maintien du service public qui nous est cher et qui répond à des besoins fondamentaux pour la société ».

Fabrice Charrière, secrétaire général de l’Unsa-Ferroviaire :

« C’était dans les tuyaux depuis longtemps. Le président de la République a pris son temps. Nous verrons si c’est confirmé. Nous attendons de voir sa feuille de route avant de juger. Nous avons des attentes fortes : le réseau ferré a besoin de financements. Il y a eu des annonces lors de conférence de financement mais rien n’est fléché. Nous voulons connaître la stratégie de Jean Castex, notamment dans le domaine de la concurrence des TER et alors qu’il arrive à un moment particulier : quand la RATP gagne un marché de TER contre la SNCF… Nous verrons quelle est sa vision dans ce domaine et s’il est selon lui nécessaire de créer des sociétés dédiées pour gagner des TER. Dans le même temps, au Royaume-Uni nos voisins reviennent en arrière sur l’ouverture à la concurrence…»

Julien Troccaz, secrétaire fédéral de Sud Rail :

« Je ne sais pas si c’est un cadeau d’être proposé par Macron. Il a fait partie de la Macronie que nous combattons. On verra comment se passeront les discussions quand le Parlement en débattra. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il arrive dans une période où il va falloir faire des choix de rupture sur le financement du ferroviaire. Nous verrons s’il va jouer de son poids et de ses réseaux en faveur de l’avenir du ferroviaire ou s’il va continuer à éclater le groupe dans un but de rentabilité. Il s’est toujours revendiqué comme un élu du territoire et là son rêve de gosse peut se réaliser, on va peut-être avoir une autre personne s’il accède à la présidence. Il arrive dans un contexte de tensions avec des dossiers chauds, notamment sur le financement et les NAO. »

Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT Cheminots :

« Ce qui nous intéresse, c’est sa feuille de route et sa vision sur les grands enjeux dans un contexte budgétaire contraint avec des incertitudes politiques. Les questions autour du financement du réseau et de la concurrence sont fondamentales.
De même que celle du cadre social avec les questions d’emploi, de formation et de rémunération. Nous voulons savoir quelles seront sa vision, ses positions et de quelles marges de manœuvre il disposera. »

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SNCF Energie signe sept nouveaux contrats d’approvisionnement en électricité renouvelable

Ferme photovoltaïque

En quatre mois, SNCF Energie, filiale de SNCF Voyageurs, a signé sept contrats d’approvisionnement en électricité renouvelables avec trois fournisseurs différents.

SNCF Voyageurs a ainsi annoncé le 10 octobre, la signature d’un contrat d’achat direct d’électricité renouvelable (Corporate PPA) d’une durée de 20 ans avec l’entreprise CVE qui construit la centrale photovoltaïque des Genêts, à Domérat dans l’Allier. La centrale devrait produire 60 gigawatts (GWh) par an, soit l’équivalent d’un quart de la consommation électrique annuelle des TER de la région Auvergne-Rhône-Alpes. La mise en service est prévue en février 2027.

Quelques jours auparavant, le 6 octobre, SNCF Energie avait annoncé la signature de deux contrats CPPA de 25 ans avec les entreprises Octopus Energy Generation (propriétaire) et BayWa r.e. (exploitant) qui fourniront plus de 100 GWh par an, l’équivalent de la consommation de 15 500 trajets TGV Paris – Rennes. Cette énergie sera produite par deux parcs solaires installés sur d’anciens terrains militaires, Greenberry (Châteauroux) en service depuis fin 2024 et Fontenet 3 (Charente-Maritime) ouvert en octobre.

Enfin, en juillet dernier, SNCF Energie, avait conclu, avec Neoen, producteur indépendant d’énergie renouvelable, quatre nouveaux contrats d’achat direct d’électricité, pour des durées comprises entre 20 et 25 ans, selon les sites. À partir du 1er janvier 2026, Neoen fournira chaque année à SNCF Voyageurs 137 GWh. Cette électricité sera produite par quatre centrales solaires Neoen en France, installées à Romilly (Grand-Est), à Loirécopark (Sarthe), à Champblanc (Charente) et à Labouheyre (Landes).

La signature de ces contrats de long terme permet de rendre le coût d’approvisionnement en électricité moins dépendant de la volatilité des prix de marché de gros de l’électricité. Elle confirme l’ambition de SNCF Voyageurs d’atteindre 40 à 50 % d’énergies renouvelables (dont 20 % issus de contrats “corporate PPA“) dans son mix de consommation d’électricité pour la traction des trains à horizon 2027-2028.

 

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Laurent Trevisani assure la présidence par interim du groupe SNCF

Laurent Trevisani

Après l’annonce de la nomination de Jean-Pierre Farandou en tant que ministre du Travail, Laurent Trevisani a pris la présidence par intérim du groupe SNCF. Il le restera jusqu’à l’arrivée du futur PDG, a priori Jean Castex, qui doit être auditionné mercredi matin par le Sénat si l’instabilité politique ne vient pas tout bousculer.

Jusqu’alors directeur général délégué Stratégie finances, il occupe ce poste depuis novembre 2019. Diplômé de l’INPG et de l’Essec, il a rejoint le groupe en 2012.

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Une nouvelle médiatrice pour SNCF Voyageurs

Catherine Brouard Gallet e1759841703825

Ancienne conseillère d’Etat et conseillère honoraire à la Cour de cassation, Catherine Brouard-Gallet est, depuis le 1er septembre, la nouvelle médiatrice SNCF Voyageurs. Elle succède à Henriette Chaubon qui a exercé la fonction pendant sept années.

Catherine Brouard-Gallet a été désignée pour un mandat de trois ans par le Conseil des consommateurs, organe collégial et paritaire composé de représentants des transporteurs (SNCF Voyageurs, ses filiales, Eurostar et le Chemin de fer de la Corse) et d’associations de consommateurs.

Plus de 21 000 saisines l’an dernier

La mission du médiateur consiste à gérer à l’amiable les litiges entre les transporteurs et leurs clients respectifs lors d’un dernier recours amiable. La tâche revient à résoudre « rapidement et efficacement » les réclamations afin d’apaiser les tensions, en favorisant la recherche d’une solution « amiable et équitable ». Le service est gratuit et confidentiel.

La médiation a fait l’objet l’an dernier de 21 436 saisines, soit une hausse de 27% par rapport à 2020. Le taux de réponses satisfaisantes s’établit à 60%. Les requêtes commerciales par des voyageurs insatisfaits et les contestations de procès-verbaux, constituent l’essentiel des dossiers. La médiatrice dispose d’une direction dédiée de 25 personnes, rattachée à la présidence de SNCF Voyageurs. Elle produit aussi chaque année des recommandations visant à améliorer les dysfonctionnements récurrents. Dans le rapport annuel 2024, elles portaient sur la clarification des conditions d’abonnement Max Actif, une information plus visible sur la validité des billets TER sur l’ensemble d’une journée ou encore sur l’émission des titres de transport internationaux achetés hors de France sous format exclusif d’e-billet.

Ewa

Les syndicats de la SNCF dans l’attente de la feuille de route du prochain PDG

Ville, Rail & Transports a demandé aux quatre organisations syndicales représentatives comment elles réagissent à l’arrivée de Jean Castex à la tête du groupe SNCF si elle est confirmée.

Thierry Nier, secrétaire général de la CGT Cheminots : « Ce qui nous importe c’est de connaître la feuille de route que fixera l’Elysée à Jean Castex. Nous nous garderons de tout jugement hâtif. Vu son parcours politique,  nous ne nous faisons pas d’illusions sur l’ouverture à la concurrence notamment. Mais nous avons des exigences que nous portons d’ailleurs avec les autres organisations syndicales dans le cadre d’une plateforme unitaire envoyée le 24 septembre à Jean-Pierre Farandou et au ministre des Transports Tabarot. Nos revendications portent sur le financement des infrastructures, sur le fret, sur les filiales dédiées lors des mises en concurrence, sur le cadre social, l’emploi et les salaires. Est-ce que nous pourrons discuter de ces thèmes? Et de quelle manière? 

Des choix ont été faits par l’entreprise pour la concurrence et sont indépendants des décisions du législateur. Nous aimerions entendre le futur président en particulier sur ce point. Nos attentes sont fortes sur tous les enjeux. Nous aimerions aussi avoir des discussions sur la formation qui nécessite des investissements sur la durée avec une vraie implication pour le groupe, pour son attractivité et pour que les cheminots se sentent bien dans leur boulot. Derrière tout cela se pose la question du maintien du service public qui nous est cher et qui répond à des besoins fondamentaux pour la société ».

Fabrice Charrière, secrétaire général de l’Unsa-Ferroviaire : « C’était dans les tuyaux depuis longtemps. Le président de la République a pris son temps. Nous verrons si c’est confirmé. Nous attendons de voir sa feuille de route avant de juger. Nous avons des attentes fortes : le réseau ferré a besoin de financements. Il y a eu des annonces lors de conférence de financement mais rien n’est fléché. Nous voulons connaître la stratégie de Jean Castex, notamment dans le domaine de la concurrence des TER et alors qu’il arrive à un moment particulier : quand la RATP gagne un marché de TER contre la SNCF… Nous verrons quelle est sa vision dans ce domaine et s’il est selon lui nécessaire de créer des sociétés dédiées pour gagner des TER. Dans le même temps, au Royaume-Uni nos voisins reviennent en arrière sur l’ouverture à la concurrence… »

Julien Troccaz, secrétaire fédéral de Sud Rail : « Je ne sais pas si c’est un cadeau d’être proposé par Macron. Il a fait partie de la Macronie que nous combattons. On verra comment se passeront les discussions quand le Parlement en débattra. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il arrive dans une période où il va falloir faire des choix de rupture sur le financement du ferroviaire. Nous verrons s’il va jouer de son poids et de ses réseaux  en faveur de l’avenir du ferroviaire ou s’il va continuer à éclater le groupe dans un but de rentabilité.

Il s’est toujours revendiqué comme un élu du territoire et là son rêve de gosse peut se réaliser, on va peut-être avoir une autre personne s’il accède à la présidence. Il arrive dans un contexte de tensions avec des dossiers chauds, notamment sur le financement et les NAO. »

Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT Cheminots : « Ce qui nous intéresse, c’est sa feuille de route et sa vision sur les grands enjeux dans un contexte budgétaire contraint avec des incertitudes politiques. Les questions autour du financement du réseau et de la concurrence sont fondamentales. De même que celle du cadre social avec les questions d’emploi, de formation et de rémunération. Nous voulons savoir quelles seront sa vision, ses positions et de quelles marges de manoeuvre il disposera. »

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SNCF : Castex enfin

Jean Castex, PDG du groupe RATP.

Le nom de Jean Castex était évoqué depuis de longs mois pour prendre la tête de la SNCF : c’est fait, Emmanuel Macron a proposé le 26 septembre de nommer le PDG de la RATP à la présidence du groupe ferroviaire.

Il lui faudra auparavant obtenir l’aval des trois cinquièmes des membres de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale et de celle du Sénat qui vont être saisies. Cela promet quelques débats sur de potentiels conflits d’intérêt et secrets des affaires : le dirigeant de la RATP était forcément impliqué lors des appels d’offres mettant en concurrence son entreprise et la SNCF. De nombreuses autres compétitions sont à venir qui mettront SNCF Voyageurs aux prises avec Transdev et la RATP pour ne citer que les plus gros.

L’ancien Premier ministre avait déjà été soumis à ce même exercice de validation quand il était devenu pour la première fois PDG de la RATP et avait obtenu sans problème le feu vert des parlementaires malgré les réserves de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). S’il obtient l’aval des parlementaires, l’ex-Premier ministre, passionné de ferroviaire, pourra remplacer Jean-Pierre Farandou, atteint par la limite d’âge et qui s’est montré un fervent défenseur du ferroviaire.

Jean Castex pourra se prévaloir d’un mandat qui se termine bien. Le groupe a réussi à redresser ses comptes après des années difficiles. Il a aussi conclu un contrat stratégique avec IDFM après de longues négociations, pour fixer les objectifs et obligations de chacun pour les cinq prochaines années. Enfin, sa filiale RATP Dev vient de remporter une victoire plus que symbolique : son premier contrat de TER au détriment de la SNCF.

Nombreux défis

Le dirigeant quitte la Régie en laissant le souvenir d’un homme allant sur le terrain, à l’écoute et ayant réussi à apaiser le climat social en ouvrant souvent le carnet de chèques. Il devrait donc être plutôt bien reçu à la SNCF. Mais les défis qui l’attendent sont nombreux, entre réorganisation du groupe, ouverture à la concurrence ou financement et rénovation du réseau ferré. A la tête d’un groupe public employant 290 000 salariés (toutes filiales comprises) pour un chiffre d’affaires de plus de 43 milliards d’euros, le futur dirigeant devra fixer une stratégie claire dans un environnement changeant marqué par l’arrivée de nouveaux acteurs (Trenitalia sur les lignes commerciales, et demain Velvet, Le Train et d’autres). De quoi remettre en cause l’équilibre actuel, les lignes rentables finançant celles qui ne le sont pas.

Il devra donc défendre la cause du ferroviaire (comme l’a fait son prédécesseur) pour obtenir des financements et donner un contenu sonnant et trébuchant à la loi-cadre annoncée par la conférence sur le financement des transports. Un chantier majeur pour le réseau ferré menacé de vieillissement accéléré et de fermetures de lignes si rien n’est fait.

Sa nomination intervient en même temps que celle de Marie-Ange Debon, proposée par Emmanuel Macron à la présidence à La Poste. Une promotion pour la patronne de Keolis, dont les relations avec Jean Castex semblaient assez tendues. Le dirigeant aura donc les mains libres pour envisager sa succession à la tête de la filiale de la SNCF.

Ewa

Eté historique pour SNCF Voyageurs

Rame Ouigo se rapprochant de la gare d'Anthéor-Cap-Roux © Gorzak-wiki copie

Avec 25 millions de voyageurs entre juillet et août, contre plus de 24 millions l’an dernier à la même période, SNCF Voyageurs enregistre des résultats « très positifs » sur la longue distance en France. La saison estivale 2025 s’inscrit même comme l’un de ses meilleurs étés, grâce à des niveaux de réservation « historiques » sur ses TGV.

Le record a été battu grâce à une hausse globale de 2,4%, tirée par un calendrier favorable (ponts du 14 juillet et du 15 août). Le transporteur évoque aussi les retombées positives des JO de Paris 2024 qui ont entrainé une hausse de la fréquentation vers la capitale et par le retour des déplacements professionnels (+16%).

Le littoral, entre façade Atlantique et Méditerranée, reste la destination estivale préférée des Français voyageant en train. L’arrivée de Trenitalia sur le Paris – Marseille n’a pas eu d’impact significatif sur les résultats de SNCF Voyageurs, dont les trains OUIGO et TGV INOUI progressent de 9%. La fréquentation des TER enregistre une hausse plus limitée, de 4%, à l’échelle nationale, reflet de résultats très disparates selon les régions.

A l’étranger, axe de développement stratégique de l’opérateur, la période a également été synonyme de croissance. Près de 7 millions de passagers ont voyagé sur le marché international (dont Eurostar et OUIGO España), contre 6 millions l’été dernier. Cela représente une progression de +13%, notamment liée au lancement de nouvelles lignes en Espagne. SNCF Voyageurs vise maintenant l’Italie où l’arrivée de nouveaux opérateurs n’est pas encore validée par les autorités locales.

Pour mieux servir « cet appétit des Français pour le train », Christophe Fanichet, Pdg de SNCF Voyageurs, confirme le plan de rénovation de son parc de trains à grande vitesse. A l’automne va démarrer une « opération botox » visant 100 de ses 360 rames TGV. Censées durer 40 ans, beaucoup ont déjà 50 ans de service. Leur immobilisation, pour changement d’organes vitaux, de sécurité, ou de « papiers peints et peintures », doit permettre de gagner de trois à dix ans de fonctionnement.

SNCF Voyageurs prévoit aussi de faire passer la proportion de son offre OUIGO de un TGV sur cinq actuellement à un TGV sur trois. Le groupe attend depuis 2023 la livraison des premiers TGV M de sa commande de 115 rames. Elle est désormais programmées début 2026.

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Blocage du 10 septembre : les syndicats cheminots restent prudents (sauf Sud Rail)

SUD Rail grève

Seul Sud Rail a, pour le moment, clairement appelé les cheminots à participer au blocage du 10 septembre, le mouvement qui s’oppose au plan budgétaire de François Bayrou. Le 26 août, la CGT-Cheminots – premier syndicat représentatif de la profession – ne s’était pas encore positionnée sur un éventuel appel à la grève le 10 septembre. Un débat intersyndical (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa et Solidaires) devait avoir lieu à ce sujet le 29 août.

Même son de cloche du côté de l’UNSA-Ferroviaire qui, selon son secrétaire général Fabrice Charrière, devrait prendre une décision le 1er septembre prochain après les concertations en intersyndicale. « De plus, selon le résultat du vote de confiance [engagé par le Premier ministre], il faudra attendre avant d’avoir un projet de loi de Finances, et savoir si les annonces faites par François Bayrou sont confirmées », commente-t-il.  La CFDT Cheminots est sur la même ligne : « Le contexte évolue de jour en jour, les incertitudes sont grandes, on attend de voir ce qu’il sortira de la démarche intersyndicale et nous nous positionnerons ensuite », indique son secrétaire général, Thomas Cavel.

D’ici au 8 septembre, les partenaires sociaux restent donc prudents, et semblent tentés de miser sur d’autres mobilisations, à eux.

 

 

 

 

Ewa

SNCF Voyageurs lance une nouvelle campagne contre les incivilités envers ses agents

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Le constat est désolant : chaque jour, plus de 15 agents SNCF Voyageurs sont victimes de violences sous toutes ses formes (neuf font l’objet d’injures, quatre de menaces et deux de violences volontaires). « Les agents les plus ciblés sont les chefs de bord à hauteur de 65% et les agents en gare pour 35% », indique dans un communique SNCF Voyageurs en dénonçant ces multiples atteintes envers ses agents, atteintes qui sont « devenues une des premières causes d’accidentalité au travail ».

L’entreprise a ainsi recensé, l’année dernière, près de 6 000 actes d’atteintes physiques ou verbales, dont 850 ont fait l’objet d’un accident du travail. D’où une campagne et des actions de sensibilisation lancées à l’approche de la saison estivale.

La campagne de communication, conçue par l’agence Rosa Paris, reprend un message « simple » et « choc » qui a déjà « fait ses preuves », estime SNCF Voyageurs, Elle prévoit une diffusion sur les affichages digitaux dans les principales grandes gares et sur les réseaux sociaux afin de sensibiliser le public.

SNCF Voyageurs publie également sur les réseaux sociaux un contenu pédagogique détaillant les sanctions encourues en cas d’atteinte physique ou verbale : https://www.sncf-voyageurs.com/fr/voyagez-avec-nous/en-france/actualites/campagne-outrages-2025/

Ewa

Un projet de robot pour ouvrir les lignes à grande vitesse à la SNCF

Ligne TGV Sud-Est à Cruzilles-lès-Mépillat.
On aperçoit, à gauche de la voie, un repère du système actuel TVM 300.

Parmi les projets d’innovation portés par la SNCF figure en bonne place un robot pour remplacer, dans quelques années, le TGV qui ouvre chaque jour les lignes à grande vitesse afin de vérifier leur état avant d’autoriser les premières circulations commerciales.

Baptisé Mars pour Mobile autonome de reconnaissance et de surveillance, ce robot bourré de capteurs, de lidars et de radars serait télécommandé ‘pour remplir cette mission avec l’aide de l’intelligence artificielle. Ce serait, selon Carole Desnost, la directrice Technologies, innovation et projets du groupe, « la première application d’une conduite 100 % autonome ». Ce serait aussi, ajoute-t-elle, « une première mondiale si on arrive à le faire dans les temps ». C’est-à-dire d’ici à 2030. Il faudra ensuite quelques années pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché et pour l’industrialisation.

Le projet, qui fait partie du programme France 2030, représente un budget de 30 millions d’euros.