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Ewa

La RATP devrait conduire le métro lyonnais

Metro Lyon Ligne B MPL 16

Si c’est confirmé, une nouvelle page de l’histoire des transports publics lyonnais va s’écrire : le 28 mars, le Syndicat lyonnais des transports (Sytral) devrait choisir officiellement RATP Dev pour conduire, à partir de 2025, les métros, tramways (dont le Rhône Express) et le funiculaire de la métropole, selon la Tribune de Lyon.

Keolis, l’exploitant historique du réseau ne conduirait plus que les bus et les trolleybus et serait également chargé du contrôle des titres de transports. En revanche, Transdev, qui était également sur les rangs, n’obtiendrait rien.

Contacté par VRT, le Sytral se refuse à tout commentaire. De même que la RATP.

Il y a deux ans, les élus du Sytral avaient décidé de scinder en deux les lots de transport : le métro et le tramway, d’une part, les bus et trolleybus, d’autre part. Le but, avait alors expliqué Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et du Sytral, étant « d’améliorer la qualité du service rendu aux usagers ». Mais aussi de faire jouer la concurrence pour faire baisser les prix.

Un autre lot contient les parc-relais et les relations usagers, qui sera repris en gestion publique sous la forme d’une société publique locale (SPL), indique également La Tribune de Lyon.

Pour le groupe présidé par l’ancien Premier ministre, gagner l’un des plus grands réseaux de transport public français représenterait une très belle victoire. Le nouveau contrat doit prendre effet le 1er janvier 2025 pour dix ans.

Keolis se verrait confier les bus et trolleybus pour six ans. Quelque 1300 personnes travaillant sur les modes lourds côté Keolis pourraient être concernés par ces changements.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Sytral Mobilités traverse les frontières départementales

Lyon tram

Plus qu’une nouvelle identité, les transports en commun lyonnais ont dévoilé cette année une nouvelle ambition. Désormais baptisée Sytral Mobilités, l’autorité organisatrice des mobilités des territoires lyonnais (AOMTL) a vu son périmètre géographique étendu sous l’effet de la loi d’orientation des mobilités. Désormais, elle est ainsi chargée de piloter les projets de transport sur la métropole lyonnaise, mais également sur douze autres territoires du Nouveau Rhône, sur une commune de l’Ain et sept communes de la Loire. Les équipes de Sytral Mobilités étudient d’ailleurs dès à présent le transfert des autres marques de l’AOMTL, notamment les Cars du Rhône et le réseau Libellule, sous cette bannière commune.

Dans le même temps, le conseil syndical de Sytral Mobilités a voté une évolution des taux du versement mobilité. À compter du mois de juillet 2022, les employeurs publics et privés de plus de 11 salariés devront, pour la plupart, augmenter leur contribution. Ces taux seront modulables, pour tenir compte de la qualité des dessertes en transport en commun des différents territoires. « Nous travaillons cependant avec chacun d’entre eux pour faire évoluer ces taux en même temps que l’offre de transport. Nous devrions avoir des hausses progressives, sans que l’objectif soit d’atteindre 2 % sur l’ensemble du périmètre », précise Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et de Sytral Mobilités.

J. D.

Ewa

A Lyon, le Sytral va lancer un appel d’offres séparant l’exploitation des bus et des métros

Lyon tram

Evoqué depuis plusieurs semaines, l’allotissement du réseau de transports en commun lyonnais sera effectif d’ici trois ans. Concédée depuis près de 30 ans à Keolis, sa gestion sera ouverte à la concurrence à partir de 2025. Les élus du Sytral se sont prononcés, jeudi 10 mars, en faveur d’une segmentation en deux lots distincts : le métro et le tramway, d’une part, les bus et trolleybus, d’autre part.

La démarche de sélection débutera dans les prochains jours avec le lancement des appels d’offres à l’échelon européen. Les candidats auront jusqu’au mois d’avril 2023 pour remettre leur offre et les délégataires seront désignés en mars 2024.

Le premier lot, qui concerne 1 290 salariés, comprend également le funiculaire, le Rhônexpress, la gestion des infrastructures, l’informatique, la sécurité et le contrôle des titres. Il sera attribué pour une durée de dix ans (2025-2034). La concession du second lot, qui intéresse 2 850 employés, n’excédera pas une durée de six ans (2025-2030).

Selon Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et du Sytral, cet allotissement permettra « d’améliorer la qualité du service rendu aux usagers ».

Jacques Donnay

Ewa

Brutal coup d’arrêt sur les lignes de métro à Lyon

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La décision finale ne sera pas officialisée avant quelques semaines, mais la cause semble entendue : les lignes de métro en projet dans le plan de mandat du Sytral, l’autorité organisatrice des transports de l’agglomération lyonnaise, devraient être abandonnées. C’est en tout cas le message que Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et du Sytral, a fait passer jeudi 3 mars. Exit donc la future ligne E, qui devait desservir le 5e arrondissement de la capitale des Gaules et l’ouest lyonnais. Exit aussi les extensions programmées de la ligne D, censée désenclaver le quartier populaire de la Duchère, et celles des lignes A et B, qui devaient quant à elles desservir les communes de banlieue de Vaulx-en-Velin et Rillieux-la-Pape.

Principal fer de lance de la politique de transport des équipes métropolitaines précédentes, le métro n’entrait pas forcément dans les plans de la nouvelle majorité écologiste. Une frilosité naturelle, que le risque de surendettement de la société des Transports en Commun Lyonnais (TCL) est venu renforcer depuis quelques mois. Confronté à une très forte baisse de la fréquentation depuis le début de la crise sanitaire, le réseau lyonnais ne parvient pas à repartir de l’avant. Les recettes de billetterie sont toujours très inférieures à leur total de 2019 et les pertes cumulées au terme de la période 2020-2030 sont estimées à 850 millions d’euros. « Si nous maintenons le niveau d’investissement à ce qui était prévu avant la crise, soit 2,5 milliards d’euros, nous mettrons 17 ans à rembourser la dette, au lieu de huit actuellement », affirme Bruno Bernard.

Priorité aux BHNS et au tramway

Elevée au rang de priorité par le maire de la commune concernée, l’extension de la ligne B vers Rillieux-la-Pape nécessiterait un milliard d’euros d’investissement, tandis que, dans le même temps, « la mise en service d’un bus à haut niveau de service (BHNS) coûterait entre 100 et 200 millions et celle d’une ligne de tramway environ 400 millions d’euros », rapporte Jean-Charles Kohlhaas. Le vice-président de la Métropole de Lyon en charge des Transports évoque un différentiel sensiblement identique pour la desserte de l’ouest lyonnais. Alors que la création de la ligne E du métro vers Tassin représenterait entre 1,5 et 2 milliards d’euros, un tramway express empruntant un parcours comparable impliquerait un investissement compris entre 700 millions et un milliard d’euros. « Cela justifie le lancement d’études plus poussées », estime Bruno Bernard, qui évoque également des délais de mise en œuvre nettement plus courts pour la seconde solution.

En dépit des appels à revoir ses positions, la majorité métropolitaine verte semble bien décidée à faire le choix de la rigueur budgétaire. Les projets alternatifs au métro prendront la forme de BHNS et de tramways semi-enterrés, solution qui permettrait d’économiser sur le creusement des tunnels, puisqu’ils seront moins gros et surtout moins nombreux, avec une partie du trajet effectué en surface. « La seule question qui importe réellement est de savoir jusqu’à quel niveau nous pouvons financer un projet », tranche le président du Sytral.

Jacques Donnay

Ewa

Le Sytral aide les étudiants 

Bus TCL Lyon Sytral

Le Sytral (Syndicat pour les Transports dans le Rhône et l’agglomération lyonnaise) a voté en urgence début mars deux mesures d’aide aux étudiants en précarité, boursiers et bénéficiaires d’une aide financière d’urgence du Crous.

Ainsi, le Sytral va rembourser en janvier et février les étudiants « précarisés » titulaires d’un abonnement annuel. De même, le Sytral permet à tous les étudiants d’arrêter dès mars leur abonnement annuel s’ils n’en ont plus l’usage d’ici la fin de l’année. Le coût total de l’aide est évalué à 2,9 millions d’euros.

Une aide supplémentaire devrait s’ajouter le mois prochain avec une baisse de l’abonnement étudiant annuel 18-25 ans de 32,50 à 25 euros et la création d’un nouveau titre à 10 euros/mois pour les étudiants boursiers et bénéficiaires de l’aide du Crous.

Claude Ferrero

Ewa

Lyon va doubler son budget transport à plus de 2,5 milliards d’euros

Des tramways grande capacité à Lyon

Le Sytral (Syndicat mixte des Transports pour le Rhône et l’Agglomération Lyonnaise) a adopté ce 17 décembre son plan de mandat pour 2021-2026 dont le budget atteint 2,55 milliards d’euros, soit le double du précédent : « un budget historique et très ambitieux pour des solutions alternatives à la voiture individuelle et contre l’étalement urbain » a plaidé Bruno Bernard, président (EELV) du Sytral et de la métropole de Lyon.

Parmi une dizaine de projets structurants, le tramway se taille la part du lion avec 875 millions d’euros d’investissements et quatre nouvelles lignes (25 km supplémentaires) avec T6 (nord est Lyon-Villeurbanne), T8 (Bellecour-Part Dieu), T9 (Vaulx en Velin-Villeurbanne) et T10 (gare de Vénissieux-Saint-Fons-Lyon Gerland). L’enveloppe budgétaire prévoit également l’achat de 40 rames de 43 mètres permettant d’augmenter la capacité de 30% à partir de 2025.

Le plan investira 535 millions d’euros dans le réseau de bus, principalement dans le renouvellement du parc avec des matériels équipés des dernières technologies électriques et GNV. 400 bus au total seront ainsi mis progressivement en service dès 2021. Trois lignes viendront renforcer le maillage actuel : une ligne forte de bus à haut niveau de service à l’est, sur l’axe Lyon Part-Dieu, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Bron, Chassieu, soit 20 km ; et les deux lignes express symboliques du réaménagement de l’autoroute A6/A7 sur environ 30 km en voies métropolitaines M6/M7. Ainsi, la 10E (au nord) pour relier Dardilly à Lyon/gare de Vaise et la 15E (au sud) entre Lyon-Bellecour et la gare de Givors/Yvours.

Côté métro, il n’y aura pas de lancement de ligne nouvelle d’ici 2026, mais la mobilisation sera tout de même de 683 millions d’euros. D’une part, pour mener à bien le chantier du prolongement du métro B (Oullins-Saint-Genis-Laval) qui ouvrira fin 2023, d’autre part pour la modernisation du réseau avec 30 nouvelles rames automatiques, des voitures plus performantes et à plus grande capacité, la sécurisation des rames et des stations, etc. Toutefois, quatre projets de métro (3 prolongements et une création de ligne représentant en tout 30 km environ) seront mis en débat avec les habitants pour en choisir un (ou deux ?). « On va comparer ce qui est faisable, je n’ai aucune préférence personnelle » soutient Bruno Bernard.

L’investissement le plus innovant –et conséquent (160 millions d’euros)- concernera la première ligne de transport par câble de 5,6 km au sud-ouest de Lyon, entre Gerland et Francheville prévue fin 2025 pour plus de 20 000 voyageurs/jour. Précision importante, le plan « Destination 2026 » du Sytral  inclut une clause de revoyure en 2023 destiné à faire le point sur l’impact de la crise du covid-19, de ses effets économique, du soutien de l’Etat et des relations avec la région  sur « le RER à la lyonnaise ». Les pertes en 2020 avoisinent 140 millions d’euros (-116 millions d’euros de billetterie, -20 millions de Versement mobilité) alors que Bruno Bernard n’envisage pas un retour à la normal avant 2023.

Claude Ferrero

 

Ewa

Le Sytral récupère Rhônexpress pour 31 millions d’euros

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Le Sytral (Syndicat mixte des Transports pour le Rhône et l’Agglomération Lyonnaise) et la société Rhônexpress ont signé un accord sur l’indemnité de résiliation d’un montant de 31,77 millions d’euros. C’est le prix à payer par l’organisateur des transports pour récupérer la gestion en direct du service Rhônexpress (1,4 million voyageur/an) assurant la desserte rapide entre la gare de la Part-Dieu et l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry. Dans le détail, le Sytral verse 29,87 millions d’euros à Rhônexpress et 1,9 million à l’exploitant Transdev/CFTA. Parallèlement, le Sytral récupérera 6,9 millions d’euros qui correspondent au « solde non utilisé des sommes versées par la société Rhônexpress à Transdev Rail Rhône pour assurer le gros entretien et le renouvellement des équipements de la liaison ferrée ». Si Transdev assure l’exploitation jusqu’au 31 décembre 2022, le Sytral devrait décider du futur mode de gestion d’ici l’été 2021 pour lancer les appels d’offres.

Le coût d’indemnité se solde finalement à 25 millions d’euros sur une base de négociation engagée à 41 millions. Rappelons que le Sytral (exécutif LREM dissident) avait voté la résiliation de la concession à Rhônexpress SAS en février 2020 pour une résiliation effective le 7 novembre dernier. « Le motif d’intérêt général » à l’origine de l’opération devait en priorité permettre une baisse sensible des tarifs, qui n’aura pas lieu avec le nouvel exécutif Vert et… la crise sanitaire. S’ils condamnent la « clause léonine » du contrat signé avec Vinci, les élus Verts s’opposent à une baisse des tarifs pour prendre l’avion. Ils ont en revanche voté des réductions tarifaires pour les salariés de l’aéroport et pour les voyageurs qui prendront le train à la gare TGV Saint-Exupéry.

Claude Ferrero


La baisse très ciblée des tarifs de Rhônexpress

Lors de son dernier comité syndical du 19 octobre, le Sytral a adopté une nouvelle convention financière qui le lie à la Métropole de Lyon à la suite de la résiliation du contrat de Rhônexpress/Vinci (tramway rapide Part-Dieu-aéroport Lyon-Saint-Exupéry) à la date du 7 novembre. La Métropole prend notamment en charge le prêt de 61,4 millions d’euros liés aux travaux d’infrastructures. Mais surtout, la résiliation du contrat comprenait un volet baisse des tarifs d’au moins 30 % au profit des voyageurs (1,4 million en 2019). Or, le Sytral a décidé de maintenir ses tarifs, excepté une baisse de 50 % (cinq euros au lieu de 10,10 euros/aller-retour) pour les seuls salariés de l’aéroport (5 650 personnes…). Il promet une prochaine baisse tarifaire pour les 12-25 ans et… les voyageurs en possession d’un billet SNCF depuis et vers la gare TGV Lyon-Saint-Exupéry. Une reculade qui s’explique par l’impact de la crise sanitaire, qui devrait d’ailleurs entraîner une nouvelle convention financière prenant en compte les effets du Covid, ainsi que l’indemnisation de la résiliation et les risques d’exploitation à long terme dans un environnement économique défavorable.

Ewa

A Lyon, le Sytral s’attend à 165 millions d’euros de pertes en 2020

(c) ALSTOM Transport / TOMA - C.Sasso
Tramway de Lyon

Un impact financier sans précédent. C’est le jugement de Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral, qui a estimé à 165 millions d’euros la perte pour l’année 2020 suite à la crise du Covid-19. Ces pertes « considérables » affectent en priorité les recettes avec environ 100 millions d’euros, devant le versement mobilité (VM) pour 65 millions d’euros, premier pôle de recettes (368 millions par an).

Si la présidente du Sytral note « une reprise positive de la fréquentation des transports publics, à hauteur de 60 % en juin », en misant sur une reprise complète d’ici la fin de l’année, elle prévoit une poursuite des pertes de recettes (15 millions) et du versement mobilité (20 millions) pour 2021. A l’horizon 2029, les projections évaluent une perte du VM à 575 millions d’euros liée à une absence de dynamique économique. La présidente du Sytral, qui échange avec le GART, a écrit début mai au Premier ministre sur l’urgence d’un plan de soutien, sans réponse pour le moment.

Claude Ferrero

Ewa

La Métropole de Lyon veut résilier le contrat de concession de Rhônexpress

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Après six mois de négociations entre la Métropole de Lyon associée au Sytral et leur délégataire Vinci, la Métropole a annoncé le 5 décembre dans un communiqué de presse sa volonté de résilier le contrat de concession de Rhônexpress, le tramway rapide assurant la desserte entre la Part-Dieu et l’aéroport Lyon-Saint Exupéry.

Lors du début des discussions, casser le contrat était l’hypothèse ultime sur la table en cas d’échec des discussions sur la baisse des tarifs de la très chère navette (environ 18 euros/aller). Mais finalement, le clash est devenu inévitable. David Kimelfeld, président de la métropole de Lyon a en effet expliqué le 6 décembre qu’il y a un « front uni Métropole-Sytral pour une analyse partagée et consensuelle, et un même constat sur le caractère inacceptable des propositions de Vinci ». La veille, dans un communiqué lapidaire, Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral, a confirmé la tenue d’un comité syndical extraordinaire, que la métropole souhaite réunir en janvier. La résiliation n’aura pas d’impact pour les usagers, « le service continuant à être opéré par CFTA/Transdev », sauf sur les tarifs « avec une baisse sensiblement supérieure à celle proposée par le délégataire actuel », assure la Métropole.

Trois points de blocage

Au terme de cinq réunions techniques avec Vinci, les discussions ont achoppé « sur trois points de blocage », selon Gérard Claisse, VP chargé des marchés publics à la métropole :

– la réorganisation économique du contrat. La collectivité souhaitait une réactualisation de l’exploitation de Rhônexpress compte-tenu des projections à 2038, date de la fin du contrat, par rapport à un trafic en forte croissance (+6%/an sur 2013-2018, +9% en 2017 et 2018). « Rhônexpress n’a jamais accepté de revoir ses prévisions,  ni les clauses et clés de répartition des recettes supplémentaires » commente Gérard Claisse, « le seul objectif de la société était de maintenir son taux de rentabilité (10,35%), un niveau trop élevé».

– des efforts financiers tarifaires. Selon les titres de transport, Rhônexpress proposait une baisse des tarifs de -11 à -15% environ (soit de 16,30 euros à 13,90 euros pour un aller simple guichet).  Une baisse insuffisante pour métropole et Sytral qui souhaitaient -25 à-30%.

– le transfert du risque. Cette notion tient au non-respect des temps de parcours liés à Rhônexpress et au tramway T3 partageant la même infrastructure, ainsi qu’à la non-concurrence sur la desserte. Ce point a été jugé récemment devant le tribunal administratif de Lyon qui a débouté Rhônexpress de ses demandes d’indemnisation sur un éventuel manque à gagner, et a permis au Sytral de mettre en service deux lignes de bus, comme l’a relaté VRT précédemment.

La rupture du contrat estimée entre 30 et 40 millions d’euros

Dans l’immédiat, la prochaine étape en janvier du vote des élus du Sytral devrait, sauf surprise improbable, permettre « la rupture du contrat effective après un préavis de huit mois, soit au deuxième semestre 2020 ». Viendra ensuite- ou débutera parallèlement- le temps « d’un bon accord ou d’un long contentieux » pour mettre fin au contrat de concession signé en 2007 entre Rhônexpress et la collectivité (le département à l’époque, puis le Sytral en 2015).

Un contrat jugé léonin par ses détracteurs qui voyait la collectivité payer l’écrasante majorité de l’investissement initial (103 millions d’euros sur 120 millions). Il reste 58 millions à verser d’ici 2038 par la métropole qui paie chaque année 5 millions d’euro en remboursement bancaire et frais d’entretien au concessionnaire.

Quant au coût d’une rupture pour la métropole,  l’indemnité est estimée entre 30 et 40 millions d’euros  selon un rapport de la Chambre régionale des Comptes et les études d’experts. « Cette affaire Rhônexpress faisait partie des débats récurrents à la métropole, il fallait trancher, on l’a fait  pour l’intérêt général» affirme David Kimelfeld. Selon lui, la résiliation est un coût d’investissement immédiat -comme l’isolation dans l’habitat- dans un outil très compétitif : « pour un euro de résiliation, on aura deux euros de recettes pour la collectivité ».

Claude Ferrero