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Ewa

Le réseau de transports toulousains expérimente le paiement en cryptomonnaie

transports toulousains

Le réseau de transports toulousains expérimente depuis le 17 mars le paiement en cryptomonnaie pour les utilisateurs de l’application Tisséo sur Android. « Après la validation avec la carte bancaire et bientôt le ticket rechargeable, nous expérimentons une nouvelle solution innovante s’adressant aux détenteurs de cryptomonnaies désireux d’utiliser les dernières technologies sans compromis sur la qualité de service », a expliqué Sacha Briand, en charge des finances à Tisséo.

Selon l’élu toulousain, la ville rose est la première d’Europe à franchir ce pas pour ses transports en commun. Les transactions (pour les tickets 1 ou 10 déplacements, Planète et Evénement) s’effectueront via un module de paiement intégré qui convertira instantanément les cryptomonnaies en euros. La plateforme proposée pour l’instant est Bifinance (plus de 70 cryptomonnaies référencées), mise à disposition par l’opérateur de paiement en cryptomonnaie Lyzi.

Alors que la validation par carte bancaire lancée il y a un an a permis plus de 4 millions de validations, recueillant 7% des recettes, Sacha Briand croit à l’avenir de ce nouveau mode de paiement : « avec 250 000 usagers quotidiens du réseau, et si on estime que 10 % des Français possèdent un portefeuille crypto, cela pourrait représenter potentiellement 20 000 à 25 000 usagers intéressés par ce mode de paiement », calcule-t-il, et peut-être même plus étant donné que la population de Toulouse compte beaucoup d’étudiants et de jeunes actifs très technophiles.

Dépassé, le ticket papier jetable ne sera plus vendu à partir du 26 mars et plus utilisable après le 31 mai. Il sera remplacé par un ticket rechargeable sans contact réutilisable jusqu’à 30 fois.

Ewa

Lancement de la phase de préfiguration du Serm de l’agglomération toulousaine

Gare Serm toulouse
L’État, l’Occitanie, la Haute-Garonne, Toulouse Métropole et Tisséo Collectivités ont lancé le 3 mars la phase de préfiguration du Serm (service express métropolitain) de l’agglomération toulousaine. Cette phase doit permettre de finaliser à l’été 2025 un dossier de synthèse à remettre au ministre délégué chargé des transports en vue d’obtenir le statut de Serm par arrêté ministériel.

Le coût de cette étape est estimé à 535 000 € HT, financés à 50 % par l’Etat et à hauteur de 12,5 % par chacune des autres parties prenantes. 

Le Serm de l’agglomération toulousaine doit se déployer sur périmètre regroupant 19 Etablissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Le projet doit faciliter l’accessibilité aux transports publics. En 2023, 68% des habitants de la troisième couronne toulousaine se déplaçaient en voiture, et seulement 7% en transports en commun, et 3% en vélo. Parallèlement, la fréquentation des trains régionaux liO a augmenté de 68% sur le territoire occitan entre 2019 et 2024.

Ewa

Le réseau de transport de Toulouse bat un record de fréquentation

Le Val de Toulouse © Kuremu Sakura/Wiki

Le réseau de transports en commun de Toulouse a battu un record de fréquentation en 2024 avec 206 millions de validations, soit 13 millions de plus que 2023, faisant tomber le précédent record de 198 millions qui datait de 2019.

De quoi augmenter les recettes commerciales de Tisséo (120 M€) de 9% avec une hausse du nombre de kilomètres réalisés (40 millions) de 4%. Cette hausse est due principalement au métro, dont les deux lignes ont cumulé 57% des validations. L’essor des Linéo à haut niveau de service ont représenté 40% de la fréquentation des bus (et 34% des validations).  Enfin, des événements exceptionnels ont aussi contribué à booster la fréquentation comme l’opéra urbain de la Machine qui a duré trois jours et généré un trafic passagers de 1,73 million de voyageurs.

Succès du VéloToulouse

Le service « VéloToulouse » affiche aussi au compteur 3 647 331 trajets effectués depuis que le service en libre service a été renforcé le 30 août dernier. 3 300 de ces nouveaux vélos avaient alors été déployés dans 400 stations, dont la moitié sont des VAE. Soit 700 de plus qu’il y a un an.  Mi-janvier, Tisséo Collectivités comptabilisait 51 765 abonnements annuels. L’utilisation des VAE a ainsi fait un  bond de 45 %, tandis que l’usage des vélos mécaniques augmentait de 55 %.

« La demande est au rendez-vous avec plus de 3 700 tickets vendus par jour soit une augmentation de 350% par rapport à l’an dernier sur la même période », se réjouissait à l’automne dernier le président de Tisséo Collectivités Jean-Michel Lattes. En plus des nouvelles stations (117), les caractéristiques des vélos permettent d’expliquer ces bons résultats : un déblocage à partir du point d’attache, une application permettant de réserver un vélo à l’avance et de débloquer un ou plusieurs vélos en même temps et à distance. Prochaine étape en septembre 2025 : le déploiement de 75 nouvelles stations dans les villes voisines de Toulouse, en cours de sélection, et de 525 nouveaux vélos. Le réseau sera à alors le deuxième de France après Paris.

Catherine Stern

Ewa

Un plan de mobilité inter-établissements pour l’université de Toulouse

Vélos en libre service à Toulouse

L’université de Toulouse construit son plan de mobilité inter-établissements (18 établissements implantés dans onze villes et huit départements). Pour cela, elle s’appuie sur l’enquête menée au premier trimestre 2024 auprès de ses 17 000 personnels et 110 000 étudiant·es (1). Celle-ci révèle que la voiture reste le moyen de transport de 42,5% des personnels et 20% des étudiant·es, son usage augmentant avec la distance (60% d’utilisation au-delà de 15 km) et pour des raisons d’autonomie.

Les transports en commun sont le moyen utilisé par 50% des étudiant·es et 34,5% des personnels. Le vélo est employé par 19% des personnels ayant répondu et 9% des étudiant·es, le motif étant prioritairement l’écologie et celui-ci arrivant en tête des usages pour les distances entre 2 et 5 km.

La marche quant à elle est plébiscitée pour les trajets de moins de 2 km (42%), pratiquée par 20% des étudiant·es se rendant sur leur lieu d’étude et 3,5% des personnels, habitant souvent plus loin. Près de 15% des répondant·es ont un désir de changement, majoritairement au profit du vélo, les aménagements sécurisés arrivant en tête de propositions à fort impact pour les faire basculer.

Pour la prochaine étape de la co-construction du plan, quatre groupes de travail doivent travailler sur la sensibilisation autour de la mobilité durable, le développement des modes actifs, la promotion des transports en commun et sur un autre usage de la voiture.

(1) 30% des personnels et 6% des étudiant·es ont répondu.

Réponses détaillées : https://www.univ-toulouse.fr/sites/default/files/2024-10/enquete%20mobilite-Univ-Toulouse-synthese-2024_0.pdf

 

Ewa

Toulouse disposera bientôt du deuxième plus grand réseau de vélos en libre-service en France

Vélos en libre service à Toulouse

A l’occasion de l’inauguration de deux passerelles permettant de relier l’île du Ramier à pied et à vélo à Toulouse, les élus de Toulouse Métropole et de Tisséo collectivités ont présenté fin juin les vélos en libre-service qui entreront service en septembre. Le marché a été confié à JCDecaux, exploitant depuis 2007, pour une durée de douze ans et la somme de 97 M€ plus 25% des recettes.

Nouveauté : 50% de vélos seront à assistance électrique, de couleur orange, avec une autonomie de 40 km, dont la part pourra monter à 75% d’ici la fin du contrat. La flotte sera élargie en deux temps : 117 stations et 700 vélos supplémentaires en septembre 2024 avec un renforcement dans les faubourgs, puis encore 75 stations et 525 vélos pour équiper les communes limitrophes en septembre 2025. Avec 475 stations (et 3 825 vélos), le réseau sera à alors le deuxième de France après Paris, devant Lyon, Marseille et Bordeaux.

Toujours au chapitre des innovations, une application permettra de réserver un vélo à l’avance, de débloquer un ou plusieurs vélos ou encore d’évaluer ceux qui sont loués. Grâce à un support, les smartphones pourront être rechargés sur les vélos à assistance électrique, et 60 stations seront à haut niveau de service avec une interface digitale en plusieurs langues. Actuellement, quatre millions de vélos sont loués chaque année, soit 10 000 en moyenne les jours de semaine.

Catherine Stern

Ewa

La gare de Toulouse Matabiau fait peau neuve

Le 5 septembre 2023, Inauguration Gare Matabiau Toulouse

A trois jours de l’ouverture de la coupe du monde de rugby, dans cette « terre d’Ovalie » qu’est Toulouse, Maxime Médard, joueur du Stade toulousain, a lancé le ballon ovale pour faire tomber le voile masquant l’entrée du hall 1 de NéÔMatabiau, la gare rénovée de Toulouse. Pour cette inauguration, le ballon lui avait été passé par Jean-Pierre Farandou, PDG du groupe SNCF, Mathieu Chabanel, PDG de SNCF Réseau, Marlène Dolveck, DG de SNCF Gares et Connexions, Carole Delga, présidente de la région Occitanie, Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole et Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie. Un geste réalisé sous les huées de manifestants CGT et Sud et d’opposants à l’autoroute A69 Toulouse-Castres.

Les travaux de rénovation ont coûté 42 M€ (financés pour moitié par la SNCF puis par l’Europe, l’Etat et la Région qui a mis 9 M€) et duré trois ans. « Ils ont été livrés avec six mois d’avance pour être au rendez-vous de l’événement sportif », a souligné Marlène Dolveck.  Objectif : accueillir un trafic voyageurs qui devrait tripler dans les années à venir, passant de 50 000 à 150 000 passagers quotidiens avec l’arrivée en 2028 de la ligne C du métro et de la grande vitesse enfin sur de bons rails.

Des guichets remplacés par des commerces

Erigé en 1856, étendu en 1905, le bâtiment de la gare Matabiau avait connu sa dernière rénovation en 1984. Très mal classée du point de vue de la satisfaction voyageurs, il était temps qu’elle fasse peau neuve ! Pour améliorer son accessibilité, le souterrain d’accès a été élargi de 4,5 à 9 mètres et offre désormais cinq ascenseurs et cinq escaliers mécaniques permettant un accès facilité à tous les quais. Le confort en gare a été amélioré avec 50% de sièges en plus, équipés de prises de courant et d’accès wifi. Les menuiseries monumentales ont été remplacées et offrent de meilleures performances thermiques. L’esthétique du lieu a aussi été soignée avec la rénovation de la marquise du parvis, la suppression des faux plafonds afin de mettre en valeur la structure métallique historique. « La gare de Toulouse retrouve sa beauté, majestueuse et solide », s’est réjoui Jean-Pierre Farandou.

Le couloir de liaison entre les deux halls, qui comportait de nombreux guichets auparavant, propose désormais des commerces locaux, nationaux et internationaux comme McDonalds, Starbucks, des boutiques d’habillement. Un choix critiqué par les manifestants sur le parvis : « On ferme des guichets alors qu’on ouvre grand la porte aux commerces ! ».

En attendant un nouveau bâtiment voyageurs

La prochaine étape de la transformation de la gare Matabiau en véritable pôle multimodal moderne sera la création d’un nouveau bâtiment voyageurs de l’autre côté des quais, près de la médiathèque. Tout le quartier autour de la gare, baptisé Grand Matabiau-Quais d’Oc, est lui-même en transformation comme l’a rappelé Jean-Luc Moudenc. « Ce qui a été fait à l’intérieur répond à ce qui a été fait à l’extérieur », a souligné l’élu, issu d’une famille de cheminots. 3000 logements, des bureaux et des services publics vont sortir de terre et 4 hectares d’espaces verts seront plantés dans une zone qui bénéficiera de trois stations de métro de la ligne C et d’un parking vélo de 1000 places.

« Cette inauguration est une étape importante mais la transformation va se poursuivre », a souligné Carole Delga, en rappelant son souhait de voir arriver une ligne à grande vitesse. Un projet baptisé GPSO auquel Jean-Pierre Farandou a apporté son soutien, ainsi que Clément Beaune, le ministre des Transports, à distance.

Catherine Stern

 

Ewa

Inauguration à Toulouse du plus long téléphérique urbain de France

Teleo Toulouse

Avec ses 3 km de long, Téléo est, depuis son inauguration tout à l’heure à Toulouse, le plus long téléphérique urbain de France. Pouvant emporter 1 500 voyageurs par heure et par sens, avec une cabine toutes les 1 minute 30 secondes aux heures de pointe, il devrait transporter chaque jour 8 000 personnes.

Ce câble urbain est intégré au réseau Tisséo et donc accessible sur simple validation d’un titre de transport. Desservant 3 stations (Université Paul Sabatier, Hôpital Rangueil – Louis Lareng et Oncopole – Lise Enjalbert), il est connecté aux autres modes du réseau (bus, métro) et au réseau routier et cyclable (parcs-relais et liaison cyclable d’Oncopole à Saint-Cyprien, par exemple). C’est le dernier maillon de la ceinture sud, véritable trait-d’union entre l’est et l’ouest, indiquent ses promoteurs. « A terme, le téléphérique pourrait faire l’objet d’extensions pour assurer des correspondances avec la future 3ème ligne de métro à la station Montaudran et la ligne A à Basso Cambo, précisent-ils.

Reste à voir maintenant comment les Toulousains vont se l’approprier.

Ewa

Le téléphérique de Toulouse ouvrira au public le 14 mai

poma fourniture teleo cable toulouse

Sous réserve des autorisations préfectorales, Téléo, le téléphérique urbain toulousain, sera inauguré le vendredi 13 mai, indique Tisséo Collectivités. La mise en service des cabines et l’embarquement des voyageurs à leur bord sont attendus pour le lendemain, samedi 14 mai.
L’autorité organisatrice des mobilités de la grande agglomération toulousaine précise que la marche à blanc est en cours, fin avril. Cette exploitation sans voyageurs est la dernière étape avant la délivrance de l’autorisation préfectorale d’ouverture du service au grand public. Il s’agit d’une « phase essentielle pour l’exploitant qui prend en main l’ensemble des fonctionnalités, les procédures de sécurité et la conduite de l’installation », rappelle Tisséo Collectivités.

Ewa

Toulouse boucle sa ceinture Sud

Ligne25-Toulouse-1

Le 21 octobre, Jean-Michel Lattes, président de Tisséo Collectivités et de Tisséo Ingénierie, a inauguré la ligne 25, maillon Ouest de la ceinture Sud des transports en commun de l’agglomération toulousaine, avec, à ses côtés, les maires des communes desservies, Colomiers, Tournefeuille et Toulouse.

Cette ligne de 15 kilomètres et 32 arrêts est un axe transversal qui contourne Toulouse par le Sud. Elle met la gare SNCF de Colomiers à 25-30 minutes du terminus de la ligne A du métro à Basso Cambo, lui-même à 15-20 minutes de l’Oncopole et du téléphérique Téléo. Celui-ci permettra début 2022 de rejoindre l’hôpital de Rangueil et l’université Paul-Sabatier en moins de dix minutes.

Lancée début septembre, la ligne 25 enregistre déjà 1 500 voyages par jour. Desservant de grosses zones d’emploi, dont le pôle aéronautique, la ligne est destinée principalement aux actifs, aux scolaires et aux étudiants, avec une fréquence de 10 minutes en heures de pointes et une circulation du lundi au vendredi de 6h à 21h.

3,15 millions d’euros ont été investis, notamment pour le réaménagement de carrefours, des points d’arrêts et la création de couloirs de bus sur 25% de l’itinéraire dans une zone où les embouteillages sont importants. Pour l’instant les bus sont standards avec une évolution possible vers des bus articulés en cas de hausse importante de la fréquentation, les objectifs étant de 3 000 voyages par jour d’ici un an.

C.S.

Ewa

L’Occitanie cofinance une étude sur l’étoile ferroviaire toulousaine

Gare de Toulouse-Matabiau.

Le conseil régional d’Occitanie a voté un investissement de 927 000€ dans le cadre du CPER 2015-2020 afin de répondre à la hausse des besoins en déplacement par la modernisation de l’étoile ferroviaire toulousaine. Pour augmenter la capacité de la gare Matabiau, qui accueille 480 trains par jour, une étude de modernisation du remisage de 818 000€ sera financée à hauteur de 39% par la région. Par ailleurs, des études complémentaires à l’étude multimodale métropolitaine engagée pour soutenir l’ambition d’un RER/SEM (service express métropolitain) – étoile ferroviaire de Toulouse, d’un montant de 1,2 million d’euros, seront cofinancées à 50/50 par l’Etat et la Région. « Tout développement ultérieur de l’offre aux heures de pointe et de contre-pointe nécessitera la réalisation d’aménagements permettant d’augmenter la capacité du complexe ferroviaire de Toulouse Matabiau et des branches du nœud », indique la convention. Les scénarios d’ores et déjà définis s’appuient sur des dessertes diamétralisées et limitées aux haltes en interconnexion avec le métro. Trois personnes travailleront sur ces études pendant 24 mois au sein de SNCF Réseau.

L’association Rallumons l’étoile, qui milite pour la mise en place d’un RER sur l’étoile toulousaine, s’est félicitée de cette initiative volontariste mais s’est inquiétée auprès de la présidente de Région Carole Delga de l’absence de Tisséo Collectivités, pourtant en charge des transports en commun de l’agglomération. « Comment trouver un accord technique, politique et financier à l’avenir si Tisséo n’est pas pleinement associé à cette étude dès le début, y compris dans la définition de ses objectifs et dans son pilotage ? N’y a-t-il pas un risque que cette nouvelle étude ne permette pas d’aboutir à des choix partagés à la hauteur des enjeux, notamment dans le cadre du Contrat Etat-Région qui doit être signé à l’automne ? », s’interroge-t-elle dans un courrier, rappelant ses trois propositions pour une première étape du RER toulousain d’ici 2024 : tarification intégrée, lignes TER cadencées de 6h à minuit, meilleure coordination des bus avec les horaires des trains.

Catherine Stern