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Ewa

Le contrat de Transdev reconduit à Saint-Etienne

Tram Saint-Etienne

Transdev a annoncé aujourd’hui avoir été retenu par la métropole de Saint- Etienne pour continuer à assurer la délégation de son service public de transports urbains. D’une durée de 8 ans (avec prolongation d’un an possible), ce contrat débutera le 1er juillet prochain.

Parmi les nouveautés, « figurent le prolongement du tramway à 1 heure du matin, la création de 5 nouvelles extensions de ligne, une refonte du fonctionnement du transport à la demande et l’évolution du transport réservé aux personnes en situation de handicap« , indique Transdev dans un communiqué. « Sur la durée du nouveau contrat, 222 véhicules de la flotte (trams, trolleybus et bus) dont 90 bus seront remplacés pour rouler à l’électrique pour faire en sorte que d’ici 2032, 100% des bus circulent avec une énergie propre« , ajoute l’opérateur de transport public.

Ewa

Transdev s’inquiète de la hausse des prix de l’énergie

Thierry Mallet PDG de Transdev

Pas encore sorti du Covid et déjà de plein pied dans la crise de l’énergie. C’est ce qui ressort du bilan dressé par Thierry Mallet lors de la présentation ce matin des comptes 2021 de son groupe. Si Transdev affiche une hausse de son activité de 3,8 % en 2021 comparé à 2020, ce qui porte le chiffre d’affaires total à plus de 7 milliards d’euros, le nombre de passagers transporté est toujours globalement inférieur de 20 % par rapport à son niveau de 2019 (9 millions de passagers transportés en 2021).
Cette moindre activité a fait perdre 64 millions d’euros à l’opérateur. Au total en 2021, la perte nette du groupe s’élève à 162 millions d’euros (le résultat net du groupe a été amputé de 195 millions d’euros pour tenir compte de dépréciations de « goodwill, en clair d’une dépréciation de la valeur de l’entreprise par rapport à son estimation au moment de la fusion Veolia-Transdev en 2011). Sans cette dépréciation, le bénéfice atteindrait 33 millions d’euros.
La situation de groupe est extrêmement solide, assure Marcos Garcia, le directeur financier. Le plan de « performance » prévoyant 66 millions d’euros d’économies a été mis en place et n’a pas empêché de maintenir un niveau d’investissement élevé : 521 millions d’euros dépensés l’an dernier.

Augmenter la subvention ou adapter l’offre

La situation est différente selon les pays. Certains, comme les Pays-Bas ou l’Allemagne, ont mis en place des mécanismes permettant d’absorber les pertes. Mais pas tous. D’où la nécessité de négocier avec les autorités organisatrices des transports pour trouver des solutions. Les Pays-Bas ont aussi décidé d’une baisse moyenne de 15 % de l’offre de transport public. C’est d’ailleurs ce que préconise Thierry Mallet : il faut soit augmenter les subventions de la part des collectivités locales, soit adapter l’offre (autrement dit, ou réduire l’offre de transport ou bien la redéployer vers les zones périphériques où les besoins sont moins bien couverts que dans le centre). Le dirigeant constate de nouvelles façons de se déplacer. « On ne récupèrera pas tous les déplacements d’avant-Covid », estime-t-il.
« La première priorité est de faire revenir les passagers, la seconde d’adapter l’offre, la troisième de trouver des réponses face à l’envolée très forte du prix de l’énergie » résume Thierry Mallet, qui indique également vouloir poursuivre une politique de transition énergétique et une croissance rentable. « Nous souhaitons éviter les contrats à faible valeur ajoutée », en rappelant que c’est ce conduit son groupe à ne pas répondre aux appels d’offres du Grand Paris Express.

Une année 2022 riche en perspectives…

Présent dans 18 pays, Transdev réalise 80 % de son activité dans six pays, à commencer par la France (où le groupe réalise 37 % de son chiffre d’affaires) suivie par l’Allemagne (17 %) et les Etats-Unis (13 %). Parmi les succès enregistrés l’année dernière, le PDG de l’opérateur de transport public cite, entre autres à l’international, le contrat de Sydney, le plus important pour le groupe (une activité annuelle de près de 100 millions d’euros), et, en France, la future exploitation des TER sur la ligne Marseille-Toulon-Nice pour la région Sud Paca, la délégation de service public gagnée à Cherbourg ou encore le renouvellement des contrats à Roanne ou à Arcachon. En Ile-de-France, la moitié des contrats d’Optile ont déjà été attribués. Transdev a récupéré 40 % du marché, loin encore de sa part initiale mais « cela correspond à nos prévisions », assure Thierry Mallet qui attend prochainement les appels d’offres pour les premiers lots de bus jusque-là exploités par la RATP en petite couronne.
En plus du marché francilien qui s’ouvre de plus en plus, 2022 s’annonce riche en perspectives. Parmi les grandes échéances à venir : le choix du futur délégataire des transports publics de Bordeaux, les appels d’offres de la métropole de Lyon qui va allotir son réseau ou l’offre à remettre fin mars pour les TER de l’Etoile d’Amiens.
Reste aujourd’hui une très forte inquiétude liée à la crise énergétique. L’impact sur les comptes de Transdev a représenté un surcoût de 41 millions d’euros en 2021. Sur les deux seuls premiers mois de l’année, il atteint déjà 15 millions d’euros.

… mais déjà impactée par la hausse des prix de l’énergie

L’impact de la hausse du gasoil n’est pas négligeable, mais il est bien moins important que ce qui se produit sur les prix de l’énergie ou du gaz, pour lesquels les prix ont été multipliés entre 3 et dix fois. D’où la demande de Transdev de réactualiser plus fréquemment les indices de prix pour que les hausses soient prises en compte par les subventions des AO et non par les seuls transporteurs aux marges déjà faibles. « Cela fait partie des demandes portées par les professionnels comme la FNTV et l’UTP. Aujourd’hui, on voit bien que les transporteurs ne font plus rouler leurs camions au gaz. Il faut trouver rapidement des solutions », demande-t-il. Faute de quoi, prévient-il, on risque de décourager les investissements en faveur des énergies décarbonées.Il rappelle que son entreprise exploite 1400 véhicules électriques (400 de plus rouleront d’ici 15 jours en Colombie ) ainsi qu’une vingtaine de bus à hydrogène (une cinquantaine à la fin de l’année).
Marie Hélène Poingt

Ewa

Voici le futur train Marseille – Nice de Transdev

Train Transdev Marseille Nice

On savait, depuis l’attribution à Transdev de l’exploitation de ses TER sur l’axe Marseille – Toulon – Nice à partir de l’été 2025, qu’une commande de 16 rames Omneo Premium de 8 voitures serait passée auprès d’Alstom pour remplacer les rames Corail actuelles. Le lancement formel de la mise en œuvre du contrat a eu lieu le 16 décembre sur le site de Crespin, qui produira ces rames « Origine France Garantie », en présence d’Olivier Delecroix, directeur commercial d’Alstom France, et de Vincent Destot, directeur régional de Transdev Hauts-de-France.

D’un montant d’environ 250 millions d’euros, selon Alstom, cette commande comprend également le support à la maintenance des trains pour une durée de 10 ans. C’est fin 2024 que débutera la livraison de ces rames aptes à 200 km/h, issues de la plateforme Omneo héritée de Bombardier, qui alterne des caisses à un ou deux niveaux. Au total, 491 rames Omneo ont actuellement été commandées par 10 régions françaises, dont 373 rames Regio 2N périurbaines et régionales et 118 rames Intercités du type Omneo Premium. Les équipes Services d’Alstom en France « assureront l’ingénierie de maintenance, fourniront les pièces de rechange et réaliseront la révision des principaux organes (dont les bogies, les moteurs, les pantographes…) ».

Les Omneo Premium destinés à la ligne Marseille – Toulon – Nice « seront adaptés pour répondre aux enjeux propres de l’exploitation de Transdev ». L’aménagement comprendra notamment un « espace de convivialité permettant aux voyageurs de profiter d’une zone de restauration (avec un espace snack) », ainsi que « l’ensemble des services souhaités par la Région Sud, tels que des emplacements vélo (12 par rame), des portes de salle pour séparer les zones 1ère classe, ou encore une harmonie intérieure à l’image de la région et de la ligne sur laquelle les rames circuleront ». Outre la climatisation et les toilettes, ces rames auront des « systèmes innovants » pour la vidéo-surveillance, la réservation à la place ou la réservation des espaces vélo, le comptage passagers ou encore la communication par 4G du train avec le sol.

D’une longueur de 110 m, ces nouveaux trains de 8 voitures offriront 352 places assises « larges », dont le confort est « particulièrement travaillé pour des trajets longs », dans deux classes, ainsi que 66 strapontins « pour les voyageurs réalisant un trajet court ». Les voyageurs bénéficieront enfin d’une information « claire avec des écrans et des afficheurs », du wifi et des prises électriques ou USB.

P. L.

Ewa

Jean-Paul Bailly chargé de réfléchir aux conditions sociales des futurs appels d’offres pour les bus franciliens

JP Bailly

Comment sortir des grèves qui paralysent depuis des semaines des dépôts gérés par Transdev en Ile-de-France ? Après avoir demandé l’intervention de l’inspection du travail, Ile-de-France Mobilités (IDFM) a décidé de confier à Jean-Paul Bailly, le 11 octobre, une mission de conciliation pour faire cesser les grèves.

Transdev a en effet mis en œuvre une nouvelle organisation du travail après avoir négocié des « évolutions d’organisation » qui ont été acceptées « par une large majorité des représentants du personnel », rappelle l’autorité régionale des transports dans un communiqué. Ces accords n’ont pourtant pas empêché le déclenchement d’un conflit. Transdev estime que les syndicats ont été dépassés par une partie de leur base. La filiale de la Caisse des dépôts pointe aussi, au fil du temps, une politisation du conflit sur fond d’opposition à l’ouverture à la concurrence. Toutefois, un accord vient d’être trouvé à Sénart (Seine-et-Marne), l’un des dépôts qui était jusqu’alors à la pointe du conflit.

Jean-Paul Bailly devra « faire converger les points de vue entre les représentants du personnel et les syndicats d’un côté, et les directions des différents réseaux concernés de l’autre », afin de « faire aboutir rapidement les négociations sur les réseaux qui ne seraient pas parvenus à un accord », indique IDFM

L’autorité organisatrice demande aussi à l’ancien patron de la RATP et de la Poste de « lui faire des recommandations pour la prise en compte des résultats de cette négociation et des enjeux sociaux correspondants dans les prochains appels d’offres ».

Jean-Paul Bailly sera assisté de Jean Bessiere, ancien adjoint au directeur général du Travail et ancien président de la commission mixte paritaire de la branche ferroviaire et de Jean Grosset, ancien délégué général adjoint de l’UNSA et ancien questeur du CESE.

M.-H. P.

Ewa

Brice Bohuon, DGA France de Transdev, va devenir directeur général délégué de l’Ile-de-France

Brice Bohuon

Alors qu’une longue grève perturbe fortement des services de bus assurés par Transdev en Ile-de-France, Brice Bohuon, son directeur général adjoint France, s’apprête à quitter l’entreprise. Il sera remplacé par Pierre Talgorn, l’actuel directeur financier.

De son côté, Brice Bohuon va prendre le poste de directeur général délégué de l’Ile-de-France auprès de David Bonneau, le directeur général des services de la région. « Il l’accompagnera, en lien avec les directeurs adjoints, dans la conduite des projets structurants de la région », nous a indiqué le Conseil régional que nous avons contacté. Et ses missions n’auront aucun lien avec les transports franciliens, nous assure-t-on par ailleurs.

Son départ, qui est évoqué depuis cet été dans l’entreprise nous affirme-t-on en interne, n’aurait donc rien à voir avec le conflit sérieux qui agite depuis plusieurs semaines des dépôts de bus exploités par Transdev. Pour en sortir, la filiale de la Caisse des dépôts et de l’allemand Rethmann a demandé la médiation de l’inspection du travail. Plusieurs réunions ont déjà eu lieu. « Nous essayons d’avoir une formulation claire des enjeux avec un dialogue direct avec les conducteurs autour de l’organisation du travail », explique Transdev.

Rappelons que depuis début septembre, des conducteurs de plusieurs dépôts, dont ceux de Sénart et de Melun (en Seine-et-Marne), sont en grève protestant contre la nouvelle organisation du travail mise en place par Transdev. Ce sont des dépôts d’où partent les bus des lignes gagnées l’année dernière par Transdev dans le cadre de l’ouverture à la concurrence du réseau de bus en grande et moyenne couronnes parisiennes (lignes Optile), et auxquels d’autres sites se sont joints depuis.

M.-H. P.

Ewa

Le repreneur des TER Marseille – Nice, un opérateur ferroviaire expérimenté

Transdev Allemagne

Si, en France, Transdev est souvent associé au transport urbain, c’est aussi un opérateur ferroviaire, qui possède une grande expérience dans ce domaine. Le groupe choisi pour exploiter les TER Marseille – Toulon – Nice est présent en Europe (France, Allemagne, Suède, Pays-Bas) mais aussi en Océanie (Nouvelle-Zélande). En effet, tel qu’il est connu aujourd’hui, le groupe Transdev est issu de plusieurs rapprochements entre entreprises de transport ayant déjà une expérience, plus ou moins longue, dans l’exploitation de trains régionaux ou en zone dense. En particulier, la fusion en 2011 avec Veolia Transport, héritier de Connex et de CGEA/CFTA, a apporté au nouvel ensemble de nombreux contrats à l’international… et quelques exploitations en France, dont celle des deux lignes TER de l’ancien réseau breton, Carhaix – Guingamp et Guingamp – Paimpol. Et le groupe n’est pas inconnu sur les rails dans la région Sud, où il était l’exploitant des Chemins de fer de Provence jusqu’en 2014. Toujours en France, Transdev est également présent dans les trains touristiques, tant « traditionnels » (Vapeur du Trieux) que « modernes » (Panoramique des Dômes).

En Allemagne, Transdev est le premier opérateur privé ferroviaire, avec plus de 20 ans de présence. Le groupe emploie près de 7 350 cheminots répartis sur 11 entreprises exploitantes de trains régionaux ou de banlieue dans sept Länder.

Aux Pays-Bas, Transdev est actionnaire de l’entreprise de transports publics Connexxion, présente, entre autres, dans les trains régionaux.

En Suède, Transdev exploite plusieurs réseaux de trains régionaux pour le compte d’autorités organisatrices, mais aussi des trains grandes lignes en open access, dont le nouveau train de nuit Snälltåget entre Stockholm et Berlin.

Et aux antipodes, Transdev exploite les trains desservant l’agglomération d’Auckland, où il a fallu, en particulier, gérer la phase d’électrification du réseau, terminée en 2015.

Au total, Transdev exploite 70 lignes (urbaines denses, liaisons régionales ou petites lignes) totalisant 5 500 km, 820 trains et 80 millions de trains.km par an.

Dans les 17 pays où il est présent, le groupe de transport opère aussi d’autres modes : bus, tramways, bus à haut niveau de service, vélos en libre-service, voire navettes maritimes dans la rade de Toulon, pour la Régie mixte des transports toulonnais.

Détenu par la Caisse des Dépôts à 66 % et par le Groupe Rethmann à 34 %, Transdev a réalisé, en 2020, un chiffre d’affaires de 6,75 milliards d’euros.

P. L.

Ewa

Une ancienne de FedEx devient directrice des Opérations de Transdev U.S.

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Après une carrière de plus de 30 ans chez FedEx, où elle était, lors de son dernier poste vice-présidente de la planification et de l’ingénierie des opérations de FedEx, Susan Sweat est devenue le 6 juillet directrice des Opérations de Transdev U.S.  Elle est rattachée à Laura Hendricks, la directrice générale de Transdev U.S., et rejoint le Comité exécutif de Transdev U.S.

Susan Sweat aura la responsabilité opérationnelle et financière globale des sites contractuels de Transdev à travers les États-Unis, explique l’opérateur de transport public français. « Elle supervisera les activités de transport en commun, gérant cinq vice-présidents régionaux, ainsi que les domaines d’expertise et de support en matière de flotte et de maintenance, de performance, de sûreté et de sécurité, de gestion de projets, de ferroviaire et de transport médical non urgent », précise-t-il dans un communiqué.

Ewa

Transdev relance son train de nuit estival entre la Suède et Berlin

stockholm berlin

Après avoir exploité avec un succès croissant, de 2012 à 2019, un train de nuit estival entre Malmö, dans le sud de la Suède, et Berlin, via le ferry de Trelleborg à Saßnitz, Snälltåget, filiale suédoise de Transdev, relance sa liaison nocturne entre la Suède et la capitale allemande, avec un nouvel itinéraire et davantage de départs.

Exploité en open access, sans subventions publiques, sur propres fonds et avec comme seule recette celle des billets vendus aux voyageurs, le millésime 2021 du train de nuit estival Snälltåget emprunte un nouvel itinéraire, reliant cette fois 10 gares suédoises dont Stockholm et Malmö, Høje Taastrup (banlieue de Copenhague), Hambourg et Berlin. Ce sera la première fois depuis la suppression du train de nuit Alfred Nobel en 1994 que Stockholm sera reliée à l’Allemagne sans changement. Ce train entamera sa saison 2021 le 27 juin avec un départ dans chaque sens tous les jours, au lieu de deux départs dans chaque sens par semaine sur l’ancienne relation Malmö – Berlin, jusqu’au 4 septembre. Par la suite, plusieurs départs hebdomadaires seront proposés jusqu’à la fin octobre.

stockholm berlin
Train de nuit Stockholm Berlin Snälltåget.

Si l’horaire proposé dans le sens Suède – Allemagne est intéressant (départ à 16 h 22 de la gare centrale de Stockholm pour une arrivée à Berlin Hbf à 8 h 52), dans le sens vers le nord (départ de Berlin vers 19 h 00, voir plus de détails sur le site Snälltåget), l’arrivée à Stockholm le lendemain est assez tardive (14 h 19). Mais elle permet aux voyageurs venus de France d’attraper le train à Hambourg Hbf (départ à 23 h 26) pour poursuivre vers le Danemark ou la Suède.

Le train Snälltåget sera remorqué par des locomotives différentes, son trajet empruntant les réseaux suédois, danois et allemand ; il sera composé de voitures acquises et totalement rénovées en 2019 par Transdev / Snälltåget, avec l´ensemble des commodités nécessaires (air conditionné, nouveaux sièges, nouvelles couchettes etc.). Trois différents types de réservations sont proposés : sièges « simples » (non inclinables), sièges inclinables et compartiments (places assises, couchettes ou sièges/couchettes combinés).

Une voiture restaurant sera accessible sur la partie suédoise du trajet (16 h 22 – 21 h 55) entre Stockholm et Malmö. Le restaurant y offrira des plats réalisés avec des produits locaux servis « dans de vraies assiettes, avec de véritables couverts et des verres afin de recréer le temps d’un voyage l’ambiance des voitures restaurant d´antan », avec un service à la place. Pendant le reste du trajet, un service « snack » restera proposé aux voyageurs.

P. L.

Ewa

Transdev sort des parkings souterrains

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Indigo Group va acquérir les activités de stationnement souterrain de Transdev, suite à un accord annoncé le 23 juin. Ce qui représente une cinquantaine de parkings (et 30 000 places) ainsi que le portefeuille de concessions et de baux de Covivio qui couvre une dizaine de parkings. Le groupe qui se présente comme le leader mondial du stationnement reprendra les quelque 180 salariés qui travaillent actuellement pour cette activité chez Transdev Park. L’opération devrait être effective vers la fin 2021-début 2022.

« Avec ces acquisitions, Indigo Group poursuit sa stratégie de croissance dans son cœur de métier, prépare la reprise économique, enrichit son portefeuille long terme en France en intégrant des parkings bénéficiant d’emplacements géographiques stratégiques notamment à Metz, Bordeaux, Marseille et en Ile-de-France », indique le groupe qui gère plus de 660 parkings en France pour une total de près de 450 000 places.

De son côté, Transdev continue sa stratégie de recentrage sur son cœur de métier, engagée depuis bientôt deux ans. « La cession de notre activité stationnement en ouvrages à Indigo Group s’inscrit dans une dynamique stratégique de valorisation des actifs à forte intensité capitalistique », souligne Thierry Mallet, le PDG. Mais l’opérateur de transport public conserve son activité de stationnement en voirie et de contrôle du stationnement, où il affiche des « ambitions européennes ».

La filiale de la Caisse des dépôts et de l’allemand Rethmann a également noué un partenariat avec Indigo lui permettant d’inclure le stationnement en ouvrages dans l’offre de mobilité qu’elle proposera aux collectivités, notamment dans les offres MaaS (Mobility as a service) qui vise en un clic des acheminements de bout en bout quel que soit le mode de transport.

M.-H. P.

Ewa

Transdev confirmé pour l’exploitation de liaisons ferroviaires dans la vallée du Rhin

Transdev Allemagne

Trans Regio, la filiale de Transdev, a remporté de nouveau le contrat d’exploitation de la ligne MittelrheinBahn, reliant Mayence, Coblence, Bonn et Cologne. Le contrat commencera en décembre 2023 pour dix ans, avec une option de prolongation de trois ans jusqu’en 2036. Il représente 14 millions de voyageurs annuels et 3,2 millions de trains-kilomètres. Trans Regio, qui exploite cette ligne depuis 2008, investira également dans l’expansion de son dépôt à Coblence.

Transdev renforce également son implantation dans cette région de l’Allemagne, grâce au gain des trois réseaux de bus, non loin de la MittelrheinBahn. Plus précisément, le groupe reprendra, à partir de décembre 2021, plus de 80 lignes de bus dans le district de Mayence – Coblence. « L’exploitation, sur la rive gauche du Rhin, sera assurée par 180 nouveaux bus à plancher bas climatisés, offrant le Wi-Fi à bord, pour une période initiale de dix ans, avec un effectif total de 270 employés », indique le groupe français.