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Ewa

Le vélo continue de progresser dans les déplacements quotidiens

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Les derniers chiffres de l’association Vélos & Territoires publiés mi-janvier révèle une augmentation de 5 % de l’usage du vélo en France en 2023, et notamment de la pratique du « vélotaf », comme mode de déplacement domicile-travail. Avec une poussée du vélo à assistance électrique.

Des chiffres toujours en hausse mais qui ne permettent pas d’atteindre les objectifs ambitieux du gouvernement, dans son Plan vélo, à savoir 12% de part modale d’ici à 2030. Un bilan consolidé, qui intégrera l’ensemble des données de la Plateforme nationale des fréquentations, doit paraître au printemps 2024.

Que retenir de ce bilan provisoire ? Après une période post crise sanitaire qui avait soufflé du vent dans les mollets des cyclistes, l’usage du vélo diffère aujourd’hui selon les territoires et les périodes observés. En semaine et en milieu urbain, le nombre de passages de vélos enregistrés progresse respectivement de 7 % et 6 % par rapport à 2022. Dans le même temps, la fréquentation du week-end et dans les zones périurbaines et rurales atteint un plateau.

Les périodes les plus marquées par la hausse de l’utilisation du vélo ont été le début et la fin d’année 2023.  Sans doute lié aux grèves et manifestations contre la réforme des retraites au premier trimestre 2023, ainsi qu’à une météo exceptionnellement clémente entre fin-septembre et mi-décembre.

Chiffres clés du 1er janvier au 31 décembre 2023

# Par rapport à 2022

+ 5 % de passages de vélos
+ 7 % en semaine
+ 0 % le week-end

# Selon le milieu

+ 6 % en urbain
+ 0 % en périurbain
+ 0 % en rural

(bulletin de fréquentation réalisé en partenariat avec la société Eco-Compteur. L’analyse repose sur un échantillon national de 308 compteurs représentatifs de l’ensemble des compteurs partagés avec la Plateforme nationale des fréquentations).

 

Ewa

La France en queue de peloton pour les investissements vélo

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Si depuis 2019, l’année pré-Covid, la pratique du vélo a progressé de plus de 30 %, et de 8% depuis 2021, la France n’arrive qu’en 21e position des 27 pays membres de l’Union européenne en termes de dépenses de l’État par habitant pour favoriser la pratique du vélo. Pour remonter le peloton, « Il faut des financements clairs et qui s’adressent à tous les territoires. Nous sommes donc vigilants sur la consommation effective de l’enveloppe du plan vélo [250M€ par an annoncés par le gouvernement en septembre 2022, ndlr]», indiquait le 18 janvier devant des journalistes Jacques Fernique, sénateur et coprésident du Club des élus nationaux pour le vélo.

L’élu EELV du Bas-Rhin accueillait au palais du Luxembourg le Club des villes et territoires cyclables et marchables (nouvel adjectif de l’association qui réunit plus de 230 collectivités locales) pour sa conférence de presse de rentrée.

Après l’espoir, l’impatience

 « 2022 était une année pleine d’espoirs avec la création d’une Alliance pour le vélo [elle réunit les acteurs industriels et institutionnels de la filière]  et la mise en place du nouveau plan vélo du gouvernement. 2023, elle, sera une année pleine d’impatiences car les premiers projets d’incitation au vélo dans les villes sont prêts, mais les investissements ne viennent pas », constate de son côté Françoise Rossignol, présidente du Club et élue locale dans le Pas-de-Calais. Avec la flambée du prix de l’énergie après une première partie de mandat municipal difficile en raison du Covid, les contraintes financières sont telles que beaucoup d’élus revoient leur plan d’investissement « , constate-t-elle.

Et à la lecture du rapport du Conseil d’orientation des infrastructures (COI) qui a fuité mi-janvier dans la presse, la représentante de l’association de défense des mobilités actives se dit « inquiète« . L’Etat doit-il confirmer un accompagnement financier fort pour la pratique du vélo dans les déplacements quotidien ? « Le rapport ne le dit pas« , déplore le sénateur écologiste Jacques Fernique.

Pour atteindre l’objectif d’une part modale de la bicyclette à 9% en 2024 , 12% en 2030 (fin 2022, la France n’en était qu’à 4%), Guillaume Gouffier-Valente, deputé du Val-de-Marne et également coprésident du Club des élus nationaux pour le vélo, propose quant à lui d’étendre le public éligible au bonus à l’achat d’un vélo et à la prime à la conversion.

A un an et demi des JO 2024, il s’inquiète du retard pris sur les infrastructure vélo : selon l’élu, une cinquantaine de kilomètres de pistes cyclables ne seraient toujours pas financés, en Seine-Saint-Denis et dans les Yvelines notamment. Enfin, l’ambition du zéro artificialisation nette (ZAN), qui demandent aux collectivités locales de réduire leur consommation des espaces naturels, risque aussi d’impacter négativement la construction de pistes cyclables… même poreuses.

N.A

Ewa

Le marché du vélo croît en volume et en valeur

Vélos

En 2020, le marché français du vélo a bondi de 25 % par rapport à 2019, avec plus de trois milliards d’euros de chiffre d’affaires. Malgré des premiers mois chaotiques pour les professionnels du secteur avec la fermeture des industries et le ralentissement des chaînes d’approvisionnement, l’année 2020 a considérablement accéléré la dynamique que connaissait le marché du vélo ces dernières années.

En nombre d’engins, il s’est vendu 2 684 800 vélos classiques en 2020, soit + 1,7 % par rapport à 2019. Mais la progression est encore plus marquée pour les vélos électriques. Leur nombre a augmenté de 29 % avec 514 672 engins vendus. Et leur prix moyen est en augmentation de 21 %, atteignant 2 079 €. Le vélo à assistance électrique (VAE) représente désormais 56 % du marché en valeur.

Si les VAE de ville sont toujours largement plébiscités par les Français (40 % sur le total de VAE vendus), les VAE à usage sportif sont en plein essor (+ 46 % de progression en volume pour les VTT par rapport à 2019).

Cette montée en gamme dans les VAE se vérifie également dans les vélos classiques. Le prix moyen des vélos (classiques et VAE) vendus en 2020 est désormais de 717 €, soit une progression de 25 % par rapport à 2019. Choisir des bicyclettes plus chères et plus confortables reflète la volonté des utilisateurs d’adopter une pratique du vélo sur le long terme.

Y. G.

Ewa

Les grandes espérances des provélos

Vélo à assistance électrique

On sent que le vent tourne, se réjouissent les représentants du Club des villes cyclables. « Désormais, le vélo n’est plus un mot tabou ou un sujet de moquerie, si on met de côté une petite minorité incorrigible », souligne Pierre Serne, son président. Selon lui, Elisabeth Borne prêterait une oreille très favorable aux demandes des élus faisant partie de ce club. La ministre des Transports a ainsi fait savoir, lors du dernier conseil d’administration du Gart, qu’elle avait refusé de signer le décret pris le 31 décembre sur les vélos à assistance électrique, qui réserve l’aide à l’achat aux habitants de collectivités octroyant déjà des subventions. Malgré le peu de temps qui reste, les élus, qui demandent la généralisation de cette prime, pensent que la ministre pourrait obtenir la réécriture du décret même s’il doit commencer à s’appliquer dès le 1er février.

Elisabeth Borne a également annoncé un plan vélo ainsi que des mesures pour favoriser les déplacements à bicyclette dans la loi d’orientation des mobilités. Deux textes prévus au premier semestre. Parmi les mesures attendues : la généralisation de l’indemnité kilométrique ou encore une aide financière de l’Etat pour des aménagements cyclables, notamment en cas de coupures urbaines pour remédier aux discontinuités sur un territoire, explique Pierre Serne.

Selon des propos tenus par le député LREM Matthieu Orphelin, qui fait partie du Conseil des orientations des infrastructures, les conclusions que devraient présenter son président, Philippe Duron, proposeraient un chiffrage de cette aide financière. Il n’en a pas dévoilé le montant, mais les élus du club demandent 200 millions d’euros par an pendant cinq ans. « Nous ferons en sorte que ce quinquennat soit celui du vélo », assure son collègue député LREM Guillaume Gouffier-Cha. Même si la vraie crainte c’est que, « même quand il y a conviction et des déclarations fortes comme celles de la ministre des Transports, il y a Bercy, qui souvent transforme des déclarations sincères en pas grand chose », nuance Pierre Serne

En attendant, des parlementaires ont relancé le 25 janvier, au côté du Club des villes, le « Club des élus nationaux pour le vélo », pour réunir députés et sénateurs cyclistes et pousser les mesures en faveur de ce mode de transport.

M.-H. P

Ewa

Le long cheminement des Assises de la mobilité

Assises de la mobilité

Pour les décisions, il faudra encore attendre. En clôturant le 13 décembre les Assises de la mobilité qu’elle avait lancées trois mois plus tôt, Elisabeth Borne a expliqué qu’était venu le temps de « peser chacune des propositions, chacune des idées avant de présenter début février une stratégie globale pour une nouvelle politique des mobilités dont le socle législatif sera la loi d’orientation des mobilités ». 400 réunions de groupes de travail ont été organisées et plus de 2 500 propositions ont été présentées au cours de ces trois mois de consultation, a précisé la ministre qui attend maintenant d’ici à la fin janvier la contribution de Jean-Cyril Spinetta sur le système ferroviaire et les conclusions du conseil d’orientation des infrastructures.

Philippe Duron, qui préside ce conseil, a rappelé que la mission du groupe de travail consistait à hiérarchiser les projets de développement et de modernisation selon une double temporalité : une vision sur le long terme (15 ou 20 ans) et une loi de programmation sur cinq ans. « Ce qui nous rapprochera de deux pays, la Suisse et l’Allemagne, qui disposent de ce type d’outil permettant d’avoir de la visibilité », a souligné l’ancien député socialiste du Calvados.

Pour financer les projets, Elisabeth Borne a promis de nouvelles ressources, en s’inspirant des propositions de l’atelier sur les mobilités plus soutenables. Noël de Saint-Pulgent, son président, plaide notamment pour l’instauration de péages urbains à l’instar de Stockholm, Londres ou Milan, pour la mise en place d’une taxe foncière (quand un TGV arrive dans une ville et fait bondir le coût de l’immobilier par exemple), ainsi que pour la possibilité d’instaurer des péages sans recourir à la concession pour tout type de voirie.

Interrogée sur le péage urbain, la ministre a estimé que la disposition législative permettant d’instaurer le péage urbain en France est assez dissuasive, puisqu’il ne peut être mis en œuvre que dans le cas d’une expérimentation de trois ans. Quelle collectivité voudrait investir dans un dispositif pour seulement trois ans ? se demande Elisabeth Borne qui indique que les conditions de mise en œuvre seront modifiées.

Le gouvernement va aussi porter un plan de désenclavement complet du territoire en dix ans. La ministre juge en effet inadmissible que 80 % du territoire ne soit pas couvert par une autorité organisatrice des mobilités. « Nous allons réfléchir, sans doute au niveau des régions, pour voir comment les communautés de communes peuvent s’unir. L’idée, c’est d’aller vers des contrats de différents niveaux entre collectivités », précise-t-elle. L’enjeu est crucial : « Si on continue à avoir des petites villes mal desservies, les entreprises partiront et on créera de la détresse », poursuit-elle.

Enfin, faciliter la mobilité passera aussi par le vélo qui n’est « pas juste pour les bobos ». Un plan pour le développer sera lancé et bénéficiera d’une partie de l’enveloppe de 100 millions d’euros prévus chaque année pendant cinq ans pour soutenir les projets innovants sur les territoires. La ministre a rappelé que la prime à l’achat d’un vélo à assistance électrique avait été rétablie et qu’un travail sur la prime kilométrique vélo allait être mené. Une sensibilisation à la pratique du vélo est aussi envisagée en lien avec l’Education nationale.

Pour réguler le stationnement sur la voie publique des vélos, en plein développement avec l’apparition en France des vélos en libre service et sans station (free floating), des textes devraient être adoptés, pour permettre aux collectivités qui le souhaitent d’octroyer des licences aux nouveaux opérateurs de VLS en free floating.

Voilà pour les grands principes qui ont été rappelés, on attendra février pour entrer dans le vif du sujet.

M.-H. P.

Ewa

M.A.S.S : les nouveaux vélos électriques de Starck

SITESTARCK

Le designer Philippe Starck et le fabricant de vélos Moustache dévoilent M.A.S.S, une gamme de vélos électriques et d'accessoires au Salon Eurobike de Friedrichshafen, en Allemagne… M.A.S.S  est une collection de 4 vélos à assistance électrique, qui propose un vélo pour chaque terrain : Mud, Asphalt, Sand et Snow.

Le vélo "Mud" (boue) est  un vélo tout terrain, le modèle "Asphalt", souple et confortable, est au contraire dédié à l'environnement urbain. Les 2 autres vélos équipés d'énormes pneus Schwalbe permettent de circuler sur le sable pour le modèle "Sand"  et sur la neige pour le modèle "Snow". Ce n'est pas la première fois que Philippe Starck s'intéresse à la Petite reine : il a également conçu le Pibal, un vélo-patinette qui vient d'être mis en service à Bordeaux.