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Ewa

Avec le rachat de Marcel, LeCab prêt à affronter le mastodonte Uber

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Les plateformes VTC commencent à se compter sur les doigts d’une seule main. En annonçant le 3 juin l’acquisition de Marcel, LeCab se positionne comme « seule [offre] alternative française à Uber et aux taxis », décrit Hervé Fauvin, directeur général de l’entreprise fondée en 2012. Ce rapprochement représente 18 000 chauffeurs au total et « plus d’un million d’utilisateurs » dans 65 villes, indique l’entreprise dans un communiqué. LeCab résultait déjà d’un rapprochement précédent avec Snapcar. « Nous continuerions d’être un acteur de la consolidation du marché français du VTC », assure Yves Weisselberger, président de l’entreprise, qui compte s’appuyer sur une croissance organique et par acquisitions.

LeCab se présente comme « plus respectueux » de ses chauffeurs et dit partager avec Marcel, fondé en 2014 et présent sur l’application Bonjour RATP, « des valeurs et une vision communes ». Dans la flotte de véhicules des chauffeurs partenaires Marcel, plus de 50% de véhicules hybrides ou électriques. Côté social, LeCab dit offrir « un revenu horaire minimum de 35 euros » et un tarif minimum par course de 10 euros. Plus que les neuf euros par course et 30 euros de l’heure prévus par un accord conclu en décembre 2023 entre les plateformes de réservation de VTC et les organisations représentatives des chauffeurs.

La clientèle cible de LeCab est notamment les voyageurs d’affaires. Après le rachat de Marcel, la plateforme « servira de très grandes entreprises telles qu’Air France, Total ou France Télévisions » et aura également « une forte présence dans le secteur public avec le ministère de la Justice, la SNCF, les rectorats ou encore le groupe La Poste », lit-on dans le communiqué. Le montant du rachat n’est pas public.

N.A

Ewa

Un projet de coopérative de chauffeurs VTC en Seine-Saint-Denis

VTC uber

Proposer un modèle alternatif à Uber qui serait plus protecteur pour les chauffeurs. C’est le but de la coopérative que veulent créer plus de 500 conducteurs de VTC qui se sont réunis le 28 novembre dans la salle des mariages de l’Hôtel de ville de Saint-Denis.

Soutenant leur démarche, le maire de la ville, Mathieu Hanotin, également président de Plaine Commune, a affirmé son souhait de participer à l’actionnariat de cette SCIC (Société coopérative d’interêt collectif) si celle-ci choisissait d’installer son siège dans la commune.

Egalement présent à cette réunion, Stéphane Troussel, président du département de la Seine-Saint-Denis, a annoncé sa décision de proposer à l’assemblée départementale une prise de participation de 25 000 euros au capital de la coopérative.

La coopérative bénéficie déjà du soutien de l’ADEME qui a prévu de participer financièrement à sa création, et de celui de la Confédération générale des SCOP, représentée à Saint-Denis par sa déléguée générale Fatima Bellaredj.

Les statuts de la SCIC devraient être déposés dans les premières semaines de 2022. L’objectif est d’être prêt rapidement pour répondre aux besoins croissants de mobilité en Ile-de-France et, notamment, à ceux liés à l’organisation des JO de 2024.

Yann Goubin

Ewa

Le marché des taxis et des VTC pourrait être durablement touché par la crise

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Après un premier bouleversement dans les années 2010 lié à la digitalisation et à l’arrivée des VTC, les transports publics particuliers de personnes (T3P, principalement taxis et VTC) vivent un deuxième choc, frappés de plein fouet par la crise sanitaire, à un niveau supérieur à celui de l’ensemble de l’économie, souligne une étude dévoilée le 6 avril.

Cette étude, réalisée par Stacian, indique que sur « l’ensemble de l’année 2020, le recul de l’activité à Paris est estimé à au moins 40 % pour les taxis, et certainement davantage pour les VTC qui peuvent moins compter sur la clientèle d’entreprise et dépendent davantage des sorties en soirée et le week-end ». Pendant le confinement, le recul a pu même atteindre dans certains cas 90 %.

Or, le marché parisien était probablement arrivé à maturité juste avant la crise sanitaire, avec notamment une moindre progression du nombre de chauffeurs de VTC. C’est probablement le cas aussi de l’ensemble des grandes métropoles occidentales grâce notamment à la mise en place d’un cadre de régulations, estime l’auteur de l’étude, l’économiste Jean-Charles Simon, également président-fondateur de Stacian. Selon lui, le retour au niveau d’activité de 2019 pourrait prendre plusieurs années « compte tenu de la dégradation très marquée et durable de certaines composantes de la demande, comme le trafic aérien ». De plus, « les évolutions structurelles qui pourraient affecter le secteur sont incertaines, qu’elles soient liées à la crise sanitaire ou à d’autres facteurs. Plusieurs phénomènes envisagés devraient cependant contribuer à faire évoluer sensiblement la demande (télétravail, moindre attractivité des métropoles, recul du tourisme de masse…) ». Enfin, l’attitude de plus en plus d’élus de réduire la place de la voiture en centre-ville pousse aussi dans ce sens.

L’étude rappelle que « le soutien public à l’activité est apparu indispensable en France, et il devrait l’être encore un certain temps avec une population de chauffeurs qui excède pour l’instant nettement les besoins de la demande ». L’offre excédentaire de transport, constatée début 2020 dans une grande métropole comme Paris, pourrait être durable.

Le rapport réalisé – la précision est importante – à la demande de l’Union nationale des industries du taxi (Unit), plaide pour « le maintien voire le renforcement des régulations existantes afin d’assurer notamment une meilleure qualité de cette offre (stabilité des chauffeurs dans la profession, savoir-faire et savoir-être, respect de la réglementation, connaissance statistique du marché…) ». Il pointe la congestion de l’espace urbain provoqué par l’afflux de VTC dans les villes*.

Se basant sur les conclusions de l’étude, Armand Joseph-Oudin, le délégué général de l’Unit, souhaite « faire en sorte qu’en 2021 ou 2022, on ne se retrouve pas avec les mêmes externalités négatives qu’avant : congestion due à un surcroît de véhicules, mauvaise qualité de l’air*…» Selon lui, « il faut une cohérence de l’offre et un partage de l’espace public entre marche, vélos, VTC, transports collectifs… ». D’où le lancement par son syndicat d’une grande consultation nationale sur ce thème pour faire émerger des propositions et trouver « le juste équilibre ».

M.-H. P.

A noter :*L’étude rappelle que dans les enquêtes sur des métropoles américaines, « 60 % des courses en VTC sont des déplacements qui n’auraient pas été effectués sur la route sans cette nouvelle offre, mais par exemple en transports en commun. La même étude estime que pour un kilomètre de trafic en véhicule particulier retiré grâce à l’offre de VTC, ceux-ci ajoutent 2,6 kilomètres de trafic dans la ville du fait de leur activité, notamment car la substitution modale avec la voiture est faible, mais aussi du fait du trafic parcouru à vide entre deux clients (représentant 37 % du temps de conduite du VTC) ». D’où un impact des VTC sur la congestion des grandes villes « considérable ».
*Le rapport insiste sur le moindre impact environnemental des taxis : « La moindre qualité et performance environnementale des VTC est d’ailleurs très nette dans le cas parisien : seuls 11,3 % des VTC étaient hybrides ou électriques à fin 2018, contre 87,2 % en diesel, ces proportions étant respectivement de 40,1 % et 59,2 % pour les taxis de Paris. De même, 16 % des taxis parisiens dépassaient les quatre ans d’âge, contre 40 % des VTC ».

Ewa

EureCab propose aux taxis et VTC de faire des livraisons

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Face à la baisse de l’activité des taxis et des VTC, de l’ordre de 80 %, le site EureCab, – une application française grâce à laquelle le client choisit son chauffeur – a décidé de les soutenir. L’application expérimente depuis le 6 avril un service de livraison au départ des drives des grandes surfaces, à Paris, Lyon, Lille, Bordeaux et Marseille.

Lors de la commande, le client sélectionne « Je commande une livraison », puis choisit un chauffeur qui propose cette option de livraison. Il renseigne ensuite l’adresse du drive comme lieu de départ et celle de livraison comme lieu d’arrivée.

Avec cette solution, EureCab permet aux chauffeurs des taxis et de VTC de continuer à exercer leur activité malgré la période de difficile qu’ils traversent.

eurecab.com ou blog.eurecab.com (option-livraison-de-courses-a-domicile)

Y. G.

Ewa

La Cour de Cassation remet en question le statut des chauffeurs de VTC

Cédric Van Daele, cofondateur d’Eurecab, une des dernières plateformes de VTC (Véhicule de Tourisme avec Chauffeurs) arrivées sur le marché, réagit à la décision du 4 mars de la Cour de cassation de valider la requalification en contrat de travail le lien entre Uber et un de ses anciens chauffeurs. La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire a en effet rejeté le pourvoi formé par Uber et confirmé une décision de la cour d’appel de Paris de janvier 2019. Elle estime que le lien de subordination entre le chauffeur et Uber est caractérisé lors de la connexion à la plateforme et que le conducteur ne doit donc pas être considéré comme un travailleur indépendant mais comme un salarié.

« Le chauffeur qui a recours à l’application Uber ne se constitue pas sa propre clientèle, ne fixe pas librement ses tarifs et ne détermine pas les conditions d’exécution de sa prestation de transport », résume la Cour de cassation dans un communiqué. « Le fait que le chauffeur n’ait pas l’obligation de se connecter » et ne s’expose à aucune sanction en ne se connectant pas, « n’entre pas en compte », ajoute la Cour.

Ville, Rail & Transports. Quelles sont les conséquences de cette décision pour les VTC selon vous ?
eurecab thodore monzies et cdric van dael e1583831998636Cédric Van Daele. Cette décision qui concerne Uber, acteur majeur du marché – il détient au moins 70 % de parts du marché de la région parisienne – est très lourde de conséquences car la plupart des autres opérateurs comme Chauffeurs Privés, Heetch, LeCab… fonctionnent pratiquement tous sur le même modèle. Les états-majors de ces sociétés doivent être en train de cogiter sérieusement sur la question.

L’arrêt dit aux chauffeurs qui se sont fait sortir de l’application qu’ils sont fondés à demander des indemnités de licenciements à Uber. Or, Uber a enrôlé la plus grande majorité des chauffeurs en Ile-de-France, soit 30 000 chauffeurs. Au moins 90 % d’entre eux disposent d’un compte chez Uber, où le turn over est important, les chauffeurs vont, viennent, se font sortir, reviennent…

A long terme, quelle sera la réaction d’Uber ? Difficile de le savoir. Une des solutions pourrait peut être de passer par du portage salarial, qui consiste à faire payer le chauffeur par une société intermédiaire.

L’avenir nous le dira mais le système construit autour du modèle de chauffeurs indépendants est aujourd’hui remis en cause. C’est une remise en cause totale de l’organisation adoptée jusqu’alors.

VRT. En quoi votre modèle diffère-t-il ?
C. V.-D. Eurecab est arrivé tardivement sur le marché et de ce fait a pris un angle d’attaque très différent. Nous avons mis en place une place de marché libre grâce à laquelle les clients ont la liberté de choisir leur chauffeur et de comparer les prix. Uber a un algorithme qui affecte les chauffeurs. Alors que chez Eurecab, les chauffeurs définissent leurs prix et leurs conditions de travail. Il n’y a donc pas qu’un prix possible. Ils opèrent en leur nom et ils agissent comme des indépendants. Ils sont considérés comme des chauffeurs indépendants.

VRT. Combien de chauffeurs travaillent avec Eurecab ?
C. V.-D. Eurecab a été fondé en 2015 et propose actuellement 1 000 chauffeurs. Nous progressons rapidement. Nous avons réalisé une levée de fonds en 2019 qui nous permet d’accélérer encore notre développement. Nous observons que nous sommes moins soumis aux fluctuations tarifaires. Pendant la période des grèves, il y a eu une forte majoration des prix. Uber a fortement augmenté ses tarifs dès lors qu’il y a eu un afflux de demandes. Chez Eurecab, cette super inflation ne s’est pas produite. Ce rapport au prix s’explique par le fait que, chez nous, le client choisit son chauffeur et peut trouver moins cher que chez Uber.

VRT. Cette décision de la Cour de Cassation ne risque-t-elle pas aussi de contribuer à l’envolée des tarifs ?
C. V.-D. Ce n’est pas souhaitable ni pour le marché, ni pour les consommateurs. De notre côté, nous aidons les chauffeurs à définir les niveaux de prix corrects. N’oublions pas qu’avec les VTC, on a pu mettre fin à la pénurie de taxis à Paris dans les années 2010 : avant leur arrivée, il y en avait trois fois moins qu’à Londres.

VRT. A l’inverse n’y a-t-il pas trop de chauffeurs de VTC aujourd’hui à Paris ?
C. V.-D. Ce que les clients apprécient, c’est de ne pas attendre le véhicule. Uber a permis d’optimiser ce temps d’attente en le rendant très court car il a recours à des milliers de chauffeurs. Avoir de nombreux chauffeurs est la clé pour avoir des temps d’approche courts. En revanche, avoir trop de chauffeurs en stand-by n’est pas bon non plus.

Propos recueillis par Marie-Hélène Poingt

Ewa

Le temps de conduite des chauffeurs VTC en question

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Onze heures par jour (comme pour les taxis parisiens), 60 heures par semaine, voici les temps de conduite maximum des voitures de transport avec chauffeur (VTC) préconisés dans le rapport remis le 31 janvier 2019 au gouvernement, par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD).

Ces mesures concerneraient Paris et 80 communes environnantes. Objectif, éviter les accidents et les effets sur la santé induits par des durées de travail excessives. Les données confidentielles des assurances sur les accidents de la route font ressortir une « probable » sursinistralité des chauffeurs de VTC, précisent les auteurs du rapport.

Ils recommandent aussi un repos hebdomadaire minimum de 24 heures consécutives, quel que soit le jour de la semaine pour tous les chauffeurs VTC en France. Difficile d’en connaître le nombre puisqu’ils travaillent pour différentes plateformes numériques (Uber, Chauffeur privé, LeCab, etc.), mais dans l’exercice de transparence auquel s’est récemment livré Uber, on apprend que 28 000 conducteurs travaillent à partir de la plateforme du mastodonte du secteur. Pour mémoire, le 10 janvier 2019, la cour d’appel de Paris a estimé qu’un plaignant était lié à Uber par un « contrat de travail », ouvrant la voie à une requalification en masse, une décision qui fait l’objet d’un pourvoi en cassation.

Le temps de conduite est défini par le temps d’approche (temps pour aller chercher le client une fois la commande acceptée), la course avec le passager et le forfait (temps de repositionnement vers un stationnement). Comment comptabiliser le temps de travail des VTC, à 95 % des indépendants « embauchés » par ces plateformes numériques ? En « obligeant ces centrales de réservation à suivre le temps de conduite de chaque chauffeur et à adresser les données à un organisme totalisateur » et en lançant une étude pour la mise en place d’un contrôle électronique embarqué, préconise le rapport.

Tarif minimum des VTC ?

Selon leurs auteurs, il « n’est pas possible juridiquement d’instaurer un tarif minimum des VTC [une revendication des intéressés qui peuvent, au mieux, refuser la course s’ils contestent le tarif imposé, NDLR] ». Ils recommandent de lancer « un processus de concertation, sous l’égide de l’Etat, sur le prix décent de la prestation des chauffeurs » et proposent la création d’un fonds de soutien aux chauffeurs VTC en difficulté, qui serait financé par les centrales de réservation.

Un registre officiel de ces centrales pourrait être mis en place avec un « net relèvement des sanctions » en cas de non-respect de leurs obligations. Ils préconisent également que ces centrales soient soumises à un « régime d’autorisation préalable ».

En cas d’échec, le gouvernement pourrait imposer par la loi un tarif minimum, comme le fait la ville de New York. Les courses à Manhattan ont récemment augmenté de 2,50 dollars pour les taxis jaunes et de 2,75 dollars pour les VTC. Et les sociétés de VTC doivent en plus verser un salaire minimum à leurs chauffeurs.

Sur la base du rapport, « le gouvernement engagera une concertation sur toutes les questions relatives à la régulation du secteur », précise le communiqué des ministères du Travail et des Transports.

Le secteur des VTC a connu pas moins de trois lois en moins de dix ans (loi Novelli en 2009, loi Thévenoud en 2014, loi Grandguillaume en 2016) sans réussir à réguler l’irruption des plateformes numériques, comme dans d’autres secteurs de l’économie. La loi d’orientation des mobilités (LOM) qui sera devant le Sénat à partir de mars est chargée de transformer l’essai pour accompagner le développement du secteur et la régulation des plateformes (gestion, analyse, protection des données). Restera la question du temps de travail.

Nathalie Arensonas

 


1 617 euros par mois pour un chauffeur Uber

D’après les chiffres fournis par la plateforme fin janvier 2019, une fois la commission de 25 % d’Uber déduite du prix acquitté par le client, un chauffeur perçoit un revenu horaire brut médian de 24,81 euros. Il faut ensuite déduire les charges de location ou d’amortissement du véhicule, le carburant, les taxes, l’entretien et les charges sociales. Le revenu net horaire médian est de 9,15 euros de l’heure.

Sur l’hypothèse retenue par Uber d’un temps de connexion à l’application de 45,3 heures par semaine (temps de travail moyen des non-salariés) et 5,2 semaines de congés (moyenne constatée chez les non-salariés), le VTCiste aboutit à un revenu net mensuel de 1 617 euros. Uber n’a toutefois pas communiqué de chiffres moyens, correspondent-ils à celui des chauffeurs VTC qui travaillent en réalité plus longtemps, puisqu’ils sont souvent multiplateformes ?

N. A.

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Ewa

Les grandes ambitions de Heetch

La plateforme VTC française a annoncé le 23 janvier avoir levé 20 millions de dollars auprès de Felix Capital, Via ID, Alven, Idinvest Partners et InnoAllianz. Avec ces fonds, elle souhaite renforcer ses équipes techniques et son développement en France et à l’international.

L’objectif de la start-up est de détrôner Uber en France et « de devenir, à terme, le Lyft européen (premier concurrent américain d’Uber, qui a réussi à s’imposer avec un positionnement plus humain et plus accessible et dans lequel Google a investi 500 millions de dollars en 2017) », explique-t-elle dans un communiqué.

Cet objectif est déjà bien engagé, puisque selon elle, elle propose déjà l’application la plus utilisée et téléchargée, après celle d’Uber. Présente dans dix villes et cinq pays, Heetch a réussi à rebondir et affirme être d’une taille supérieure à celle d’avant sa condamnation (il y a un an, la justice l’avait condamnée pour exercice illégal de la profession de taxi, alors qu’elle se présentait comme un service de covoiturage de nuit). L’appli devrait être lancée dans deux ou trois nouveaux pays cette année.