Du TGV au vélo : les transports de demain de Dijon
L’arrivée du TGV Rhin-Rhône
L’arrivée du TGV au début des années 1980 a certes privé Dijon de sa position stratégique sur l’axe Paris – Lyon – Marseille, mais il a rapproché l’agglomération de la capitale, même si les 78 premiers kilomètres ne sont pas très rapides. Elle est maintenant à 1 heure 37 (et l’aéroport de Roissy à moins de 2 heures). C’est désormais à l’Est que se prépare la révolution, avec la ligne à grande vitesse (LGV) Rhin-Rhône. Sa première phase est bien engagée, sur 140 km entre Villers-les-Pots (près d’Auxonne, sur la ligne Dijon – Dole) et Petit-Croix (après Belfort, sur la ligne de Mulhouse). A sa mise en service en décembre 2011, elle permettra de gagner Strasbourg en 2 heures 10 depuis Dijon. Ultérieurement, un court prolongement vers Dijon (de Villers-les-Pots à Genlis) et l’achèvement de l’arrivée à Mulhouse porteront la longueur de cette première liaison TGV transversale à 190 km. Dijon sera alors à 1 heure 35 de Strasbourg. Au-delà de cette liaison conduisant de la Bourgogne au sud de l’Alsace à travers la Franche-Comté, le projet Rhin-Rhône se veut une étoile à trois branches. La branche ouest, qui veut le raccorder (ou presque) à la LGV Paris – Lyon, intéresse directement l’agglomération dijonnaise, puisqu’elle la traversera : il s’agit de prolonger l’infrastructure précédemment décrite de Genlis à Dijon et de traverser la ville en suivant la ligne Dijon – Nancy avec la création d’une gare nouvelle à Porte-Neuve, à l’est du centre-ville. La voie nouvelle quitterait ensuite l’agglomération par le nord, pour se raccorder sur la ligne classique à hauteur de Turcey (un prolongement jusqu’au raccordement à la LGV Paris – Lyon ne serait étudié que dans une phase ultérieure). Ce tronçon long de 46 km serait mis en service entre 2020 et 2025. La branche sud se raccorderait à la LGV Dijon – Mulhouse au nord-est d’Auxonne. Elle filerait vers l’agglomération lyonnaise en suivant au plus près les autoroutes A39, A40 et A42. Ce tronçon également prévu pour le début des années 2020 doit être une ligne mixte passagers/fret, si bien qu’il ne serait parcouru qu’à 270 km/h au nord et à 220 km/h au sud de Bourg-en-Bresse.
Une gare nouvelle à Porte-Neuve
Par où prolonger le TGV Rhin-Rhône à travers Dijon, dans la remontée de sa branche ouest vers Paris ? Quatre tracés étaient en compétition au début de la décennie : trois d’entre eux passaient au large de la ville (à défaut d’éviter complètement l’agglomération), le quatrième la traversant. C’est cette dernière option que les élus locaux ont retenue à l’unanimité. Elle permettait d’avoir une gare urbaine. Dans le cadre de ce projet de « traversée de Dijon » affiné en étude du « fuseau Dijon-Centre », il restait à trouver le meilleur site. Le Grand Dijon a étudié trois sites en 2005 : Saint-Exupéry, Léon-Mauris et Porte-Neuve. C’est ce dernier qui a été rapidement retenu. &l
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