fbpx

Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Recevez chaque mercredi
le sommaire de notre LETTRE CONFIDENTIELLE
et soyez informé des dernières actualités essentielles
de la mobilité et des transports.

Je valide !
Inscrivez-vous
ou connectez-vous
X
X

X

Recevoir des contenus similaires

Sélectionnez la catégorie ci-dessous pour être alerté(e) dès qu’un article évoquant ce sujet est publié sur notre site.

X

RAJOUTER A MON PORTE DOCUMENT

Sélectionnez un dossier :

Créer un nouveau dossier

Bruno Le Maire annonce la prochaine commande de 100 TGV du futur

© Gouvernement

Mis à jour le 26 mars 2018

 « Nous confirmons la commande par l’Etat de 100 TGV du futur. Cette commande doit passer devant le conseil d’administration de SNCF Mobilités soit fin avril, soit fin juin. En tout état de cause la décision est prise, elle sera effective », a déclaré le 22 mars le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Sa formule est étrange. Surprenant que ce soit l’Etat qui commande… Surtout à l’heure où il est question de transformer les Epic SNCF en sociétés anonymes, justement pour mieux responsabiliser chacun et arrêter la course à l’endettement. Le lapsus du ministre révèle la part qu’a prise une fois de plus l’Etat dans ce dossier. Le nombre de rames, 100 TGV, se situe dans le haut de la fourchette des attentes des spécialistes du secteur. La facture pour SNCF Mobilités sera de l’ordre de 2,5 milliards d’euros.

Le hasard a fait que l’annonce ministérielle a coïncidé avec la grande journée de mobilisation des fonctionnaires et cheminots, ce qui permettait éventuellement de montrer que l’Etat se soucie de l’avenir du ferroviaire. Elle coïncidait surtout avec le comité de suivi du rapprochement entre Alstom et les activités mobilité du groupe Siemens. La réunion, présidée par Bruno Le Maire, a eu lieu le 22 mars au ministère de l’Economie et des Finances. Ce comité, selon un communiqué de Bercy, devait faire « le point sur l’avancement de l’opération et confirmer et partager les engagements pris par Siemens auprès de l’Etat français ». Sa réunion était « l’occasion d’un échange direct entre toutes les parties concernées : l’Etat, l’intersyndicale d’Alstom, et les deux groupes représentés par leurs présidents-directeurs généraux, Joe Kaeser pour Siemens et Henri Poupart-Lafarge pour Alstom. » La conclusion du rapprochement, rappelle Bercy, « n’est pas attendue avant plusieurs mois compte tenu des procédures liées au droit de la concurrence ».

Sur le plan industriel, l’Etat montre à l’occasion de cette commande qu’il se soucie réellement de l’emploi sur le site Alstom de Belfort, site traditionnel de production des motrices TGV, qui pourra ainsi survivre dans l’attente d’éventuels jours meilleurs… même si la plupart des délégués syndicaux en doutent ouvertement. Surtout, le rapprochement entre Alstom et Siemens va forcément entraîner des choix entre les plateformes respectives des deux industriels. Y compris en grande vitesse, où Siemens règne sur les rames à un niveau avec son Velaro, alors qu’Alstom maîtrise les rames articulées et à deux niveaux. Annoncer dans ce cadre une commande de 100 TGV, c’est assurer la survie de la grande vitesse « à la française » face aux produits d’origine Siemens.

Enfin, une signature au printemps permet de rester dans le cadre du développement conjoint entre SNCF et Alstom, sans prendre le risque d’un appel d’offres. A condition que les finances de la SNCF soient suffisamment solides pour autoriser un nouvel investissement de taille et que les questions de propriété intellectuelle sur les nombreuses innovations attendues dans le TGV du futur soient réglées. Car l’ensemblier Alstom n’est pas la seule entreprise concernée par le futur marché.

Rappelons qu’Alstom avait remporté l’appel d’offres lancé en décembre 2015 par la SNCF concernant un « partenariat d’innovation » pour la nouvelle génération de TGV. Le constructeur avait parallèlement créé, le 17 décembre 2015, une joint-venture avec l’Ademe, SpeedInnov, chargé de concevoir un train à grande vitesse plus capacitaire (jusqu’à 750 places), moins énergivore (-35 %), dans le cadre du Programme des investissements d’avenir (PIA). SpeedInnov avait reçu une aide de 100 millions de l’Etat.

Les nouveaux trains devraient entrer en service en 2023 et transporter jusqu’à 700 voyageurs, pour un coût d’acquisition de 20 % inférieur aux rames de TGV actuelles, tout en étant moins cher en maintenance et en consommation d’énergie. La SNCF réformera grâce aux nouveaux trains ses TGV les plus âgés, usés ou hors normes et exploitera un parc plus capacitaire et plus économique.

Patrick Laval (et F. D.)

sur le même thème

ENTREPRISES, PROJETS ET RéGIONS COncernés

2 réactions à cet article

  • Avatar

    Commande de 100 TGV par l\'Etat

    Les dirigeants de la SNCF sont bien des hommes de paille chargés de gérer la transition jusqu\'à la disparition rapide de l\'entreprise publique. Si l\'Etat achète lui-même des TGV c\'est...

    1 réaction de membres à cette opinion
Accédez à l’espace débat