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Ewa

Pourquoi, une fois arrivé à Paris, la galère a commencé pour le PDG des Chemins de fer suisses

Vincent Ducrot, le PDG des CFF, raconte son expérience lors d'un Club VRT le 14 juin dernier

Pas facile d’acheter un billet pour se déplacer dans les transports publics d’Ile-de-France. C’est ce qu’a expliqué le 14 juin le PDG des Chemins de fer suisses qui était l’invité spécial du Club VRT. « J’arrive le matin en gare de Paris-Lyon. Je dois aller à VivaTech, Porte de Versailles. C’est là que les ennuis ont commencé »,  a raconté à l’assistance Vincent Ducrot. « Je trouve facilement l’horaire et je vois qu’il est possible de prendre son billet sur l’appli de la RATP que je télécharge. Manque de chance, je vois qu’il faut avoir un pass Navigo.  Moi qui ne viens que de temps en temps à Paris, je n’en ai pas! Mon espoir de trouver  facilement un billet a été stoppé net ».

Le dirigeant se dirige alors vers l’automate, « où il y a une queue longue comme un jour sans pain… » Le patron des CFF voit des touristes qui, comme lui, « cherchent désespérément un titre de transport« . Et perd finalement une demi-heure pour enfin acheter son ticket.

« En Suisse, nous avons un billet pour tout le trajet. Ensuite les opérateurs se partagent les recettes. Pour le client, c’est simple, c’est ce qui fait la force du système et explique que nous ayons un taux d’utilisation des transports publics plus élevé que les Japonais : le système est pensé et construit pour le client ». Les transports publics franciliens, et en premier lieu IDFM, l’autorité organisatrice, seraient bien inspirés de tirer les enseignements du système suisse qui a été « pensé simple pour le client ».

MH P

 

Ewa

La SNCF envisage d’allonger la durée de vie de ses TGV

TGV Océane

Le bel été qui s’annonce pour la SNCF la conduit à s’interroger sur ses moyens. Comment faire face à l’engouement croissant des Français pour le train? Le 20 juin, la compagnie avait enregistré 10 % de billets vendus en plus qu’il y a un an à la même date. Ce qui représente 500 000 billets de plus. « Les clients anticipent leurs achats plus tôt« , commente Alain Krakovitch, le directeur de TGV-Intercités. Et il anticipe les questions désormais habituelles lors des grandes transhumances, sur l’anticipation de la compagnie ferroviaire qui ne mettrait pas à disposition suffisamment de places pour répondre à la demande des voyageurs :  « Il reste 70 % de places à vendre. Et 50 % sur les destinations les plus demandées comme la Bretagne, Provence-Alpes-Côte d’Azur… » On trouve encore évidemment surtout des places les jours de semaine, nettement moins les premiers week-ends de départs en vacances, le 14 juillet ou lors des chassés-croisés des juillettistes et des aoûtiens.

« Toutes nos rames sont utilisées« , assure Alain Krakovitch. Mais pour mieux prendre en compte la demande, la SNCF affirme qu’elle va mettre en place 450 000 places supplémentaires cet été, réparties sur plusieurs axes. A l’international, en coopération avec la Deutsche Bahn, elle va proposer 1000 places de plus sur la liaison Bordeaux-Francfort. Et sur la relation Paris-Barcelone, elle ajoute, à partir de la mi-juillet et jusqu’au 3 septembre, un troisième aller-retour. Sur l’axe Paris-Bordeaux, qui suscite des récriminations des élus, la SNCF rappelle qu’elle a mis en place 20 000 places supplémentaires par semaine grâce à l’utilisation de rames doubles et à la livraison, au cours du premier semestre 2023, des six dernières rames Océane attendues.

Côté Ouigo, le TGV à bas coûts qui dessert du lundi au vendredi La Rochelle en partant de Paris, proposera un aller-retour quotidien tout l’été (ce qui représente 6500 places de plus chaque semaine). Ce sera aussi le cas pour Brest et Perpignan. Des fréquences de trains de nuit sont également renforcées ou des arrêts supplémentaires mis en place.

Opération Botox

La SNCF attend désormais avec impatience l’arrivée du TGV M, le nouveau train d’Alstom qui doit permettre d’embarquer 20 % de voyageurs en plus. 115 rames ont été commandées. Les premières livraisons sont programmées fin 2024- début 2025. Fin 2026, la compagnie devrait en avoir reçues 24. En 2027, le rythme devrait être d’une livraison par mois.

D’ici là, il va falloir trouver d’autres solutions face à la poursuite probable de la hausse de la demande. La SNCF a donc lancé il y a deux mois une étude pour voir s’il serait possible d’allonger la durée de vie de ses TGV. Un vrai changement de paradigme alors qu’il y a encore quelques années, les TGV étaient radiés au bout de 35 à 40 ans d’utilisation. Son parc de TGV a commencé à décroître en 2014 quand il était composé de plus de 500 rames. La SNCF, qui en détient désormais environ 400, est donc en train d’entamer une marche arrière. Son idée aujourd’hui serait de réaliser deux opérations à mi-vie sur une rame TGV pour prolonger son utilisation alors qu’aujourd’hui seule une opération de ce type est prévue au bout d’une quinzaine d’années.

Si ce scénario est validé, il faudra alors faire évoluer la maintenance et, explique Alain Krakovitch, développer un concept de « stations de maintenance » avec des implantations à Marseille, Nice, Nantes, Tourcoing et près de Strasbourg. L’opération, sous le nom de « TGV Botox », aurait aussi l’avantage d’être une forme d’obsolescence « déprogrammée » selon le terme du patron des TGV.

« Tropicalisation » des rames

Enfin, pour mieux passer l’été, qui pourrait être chaud, la SNCF affirme avoir travaillé sur la climatisation « Augmenter la puissance dans les voitures existantes est compliqué. Nous avons planifié tous les remplacements préventifs pour que la climatisation de nos TGV soit neuve et pour ne pas avoir à réaliser de maintenance durant la période chaude« , explique Alain Krakovitch.

« Nous essayons de lancer un projet de tropicalisation de nos rames« , résume le dirigeant. Il s’agit, poursuit-il, de s’inspirer des méthodes de maintenance pratiquée dans des pays chauds comme le Maroc ou l’Arabie Saoudite. Premières réalisations, des filtres anti-UV sont posés sur les vitres des TGV. La SNCF va également tester cet été l’utilisation de peinture blanche sur les toits de quelques Intercités. Entre Botox et tropicalisation, le TGV se remodèle.

Marie-Hélène Poingt


La SNCF double le nombre de titulaires d’abonnements Max

Pour s’adapter aux changements de comportements relevés depuis la crise sanitaire, la SNCF a lancé un nouvel abonnement Max Actif. Résultat, elle a gagné une nouvelle catégorie de clientèle : les voyageurs qui passent deux à trois jours sur leur lieu de travail et télétravaillent le reste de la semaine loin de là. L’abonnement Max Actif, qui permet d’effectuer le même trajet 450 fois par an, a été acheté par quelque 6000 personnes. La SNCF comptabilise désormais 15 000 abonnés en additionnant les cartes Max Jeune et Max Actif.

Ewa

La Renfe fera circuler le 13 juillet son premier train en France

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Après avoir installé une succursale à Lyon, la Renfe s’apprête à siffler le départ de son premier train en France : la compagnie espagnole a annoncé officiellement ce matin qu’un premier AVE (train à grande vitesse) quitterait Barcelone le 13 juillet pour desservir Lyon. Il marquera des arrêts à Gérone, Figueras, Perpignan, Narbonne, Béziers, Montpellier, Nîmes et Valence.

Puis, à partir du 28 juillet, la compagnie reliera également Barcelone et Marseille, en s’arrêtant notamment à Avignon et Aix-en-Provence.  9700 places seront proposées au total chaque semaine, a précisé Susana Lozano, responsable du projet.

Les ventes seront ouvertes le 21 juin, à des prix d’appel très compétitifs : 9 euros pour les dessertes locales (par exemple entre Narbonne et Montpellier), 19 euros pour voyager « entre les villes moyennes » (de Montpellier ou Narbonne vers Barcelone, Saragosse ou Madrid) et 29 euros pour les trajets « complets » de Lyon et de Marseille jusqu’à Barcelone. Ce sont des prix de lancement mais la compagnie n’a pas encore précisé jusqu’où irait la fourchette de ses prix.

Pour célébrer le retour de la liaison directe entre Lyon et Marseille vers l’Espagne, les billets pour Barcelone, Madrid, Gérone, Tarragone, Saragosse ou Figueres auront un prix de lancement de 29 euros.

Pour Raül Blanco, le PDG de la Renfe, l’arrivée en France de sa compagnie conclut des années de travail. L’objectif est désormais de pousser les trains jusqu’à Paris en 2024, « si possible au moment des JO« . Il lui faut encore obtenir notamment un certificat de sécurité pour relier la capitale française.

« Nous voulons être compétitifs et être un opérateur de référence à l’international », souligne le dirigeant. La Renfe annonce ainsi avoir créé la société Proyectos Internacionales pour « accélérer son processus d’internationalisation face à la libéralisation du marché ferroviaire« .

La compagnie espagnole devient ainsi la deuxième, après Trenitalia (depuis décembre 2021), à venir concurrencer la SNCF sur son marché domestique. De son côté, la compagnie française s’est implantée depuis plus de deux ans de l’autre côté des Pyrénées avec sa filiale Ouigo Espagne. Un marché où elle se développe progressivement. La Renfe espère lui rendre la pareille.

MH P

Ewa

Hausse de 5,2 % des minima de branche dans le transport urbain

Le réseau de bus de Montbéliard est exploité depuis 2017 par le groupe familial espagnol, Moventia.

L’Union des transports publics (UTP) a annoncé la signature avec quatre syndicats le 12 juin d’un accord prévoyant une revalorisation de 5,2 % des minima de branche. Ces syndicats ( SNTU-CFDT, FO-UNCP, UNSA, CFE-CGC) représentent plus de 64,16% des salariés de la branche.

Cette signature intervient après trois années sans accord. Les décisions unilatérales qui avaient alors été prises par l’UTP en 2022 et l’accord qui vient d’être signé « revalorisent les minima de branche de quasiment 9 % pour la majorité des coefficients et jusqu’à 14 % pour le coefficient d’entrée de grille au cours des 12 derniers mois« , précise l’organisation patronale.

Selon l’UTP, deux défis sont maintenant à venir : d’une part, mener une refonte des classifications des métiers du transport urbain car « celles-ci datent de 1975 et nécessitent d’être adaptées aux évolutions des métiers impactés par la décarbonation et la numérisation« ; d’autre part, apporter des réponses aux difficultés actuelles de recrutements. L’UTP a déjà lancé une grande campagne de promotion « faites bouger les lignes » pour communiquer sur l’attractivité de la filière. Et rappelle qu’en 2022, 4 500 embauches ont été réalisées, ce qui a fait croître l’effectif global de quasiment 1 000 personnes.

Ewa

900 visiteurs attendus aux Journées Agir à Biarritz

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Les journées Agir ont ouvert leurs portes hier après-midi à Biarritz. Du 13 au 15 juin, ce salon professionnel réunit près de 90 exposants, des constructeurs aux fournisseurs de services en passant par des opérateurs et des start-up.
Quelque 900 visiteurs sont attendus pour tester les véhicules exposés et pour assister aux neuf conférences, autour de la thématique choisie cette année par les organisateurs : « Mobilité : adapter les services à l’évolution des usages ». Des visites techniques du réseau du Syndicat des Mobilités du Pays basque Adour sont également organisées.
L’association Agir, qui organise ces Journées, regroupe 497 réseaux de transport public urbain et interurbain et autorités organisatrices de transport. Avec l’objectif de défendre notamment le principe de libre administration des collectivités territoriales.

Ewa

La Renfe s’implante à Lyon avant de lancer ses trains entre la France et l’Espagne

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La Renfe s’apprête à faire concurrence à la SNCF sur son marché domestique. La compagnie ferroviaire espagnole a annoncé le 12 juin avoir obtenu le certificat d’ouverture d’une succursale à Lyon. La nouvelle filiale Renfe désormais inscrite au registre du commerce de Lyon a pour objet « la prestation de services de transport ferroviaire de voyageurs, tant au niveau national qu’international (…)». Une étape indispensable, selon l’opérateur espagnol, au démarrage de son activité en France, « un marché prioritaire dans la stratégie d’internationalisation de la société« .

La nouvelle filiale, installée à côté de la gare de Lyon Part Dieu, « dispose de l’autorisation de l’autorité française pour démarrer son activité commerciale de manière imminente« , indique-t-elle dans un communiqué. Elle devrait prochainement lancer des AVE pour relier Lyon et Marseille à Barcelone, Gérone, Tarragone, Saragosse et Madrid, « avec de nombreux arrêts intermédiaires comme Montpellier, Valence, Avignon, Nîmes, Béziers, Narbonne ou Perpignan« . La compagnie devrait annoncer « dans les prochains jours » l’ouverture des ventes.

« Les prochaines étapes seront l’extension des trains AVE aux corridors les plus denses et les plus intéressants économiquement pour l’entreprise et le positionnement de Renfe en tant qu’opérateur de référence pour le public français« , précise encore la concurrente de la SNCF.

Ewa

Cinq nouvelles PME de la filière ferroviaire vont bénéficier de l’expertise de Care en Auvergne-Rhône-Alpes

TER Auvergne-Rhône-Alpes Viaduc de Cize-Bollozon

Le champ d’intervention de Care s’étend : le 12 juin, l’association qui cherche à améliorer la performance industrielle et la compétitivité de la filière industrielle française a annoncé le lancement, au côté d’Alstom, d’une nouvelle mission d’expertise au profit de de cinq PME de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Centralp, Metallox, Novetud, Procaly et Torns Sofilec ont en effet été retenues pour bénéficier de 22 jours d’accompagnement et d’expertise dans ce cadre de cette démarche appuyée par Bpi France et soutenue par l’Etat.

C’est la deuxième « grappe Care » lancée en Auvergne-Rhône-Alpes, ce qui confirme, selon ses promoteurs, « son attractivité » pour le secteur ferroviaire. Pour Charles-Frédéric Boisson, le directeur des Achats de Alstom France, c’est aussi « la quatrième « grappe » au niveau d’Alstom depuis 3 ans ce qui prouve que la dynamique est bien lancée. Nos fournisseurs sélectionnés adhèrent à ce programme et confirment leur intérêt d’amélioration continue de leur performance industrielle et de compétitivité au service de la supply chain».

Cette annonce intervient 8 mois après le lancement d’une autre grappe par Care et SNCF Voyageurs avec cinq PME-PMI ferroviaires engagées dans le programme OPTER (visant à rénover 40 % du parc TER).

Ewa

Naolib, la nouvelle identité du réseau de transport public nantais

Nantes Tram

Nantes Métropole, qui cherche à moderniser ses services de mobilité, va changer symboliquement la marque commerciale de ses offres. A partir de septembre, « l’ensemble des opérateurs de mobilité (Tan, Nge parkings, bicloo, Effia) se retrouveront sous un nouveau nom : « Naolib », annonce-t-elle. La marque bien connue Tan qui habille les transports publics laissera donc la place à un nouveau nom censé évoquer le territoire nantais (Nao) et l’idée de  liberté de déplacements (lib).

Un nouveau site web sera également lancé pour devenir la porte d’entrée unique permettant d’accéder à toutes les offres de mobilité. « Il sera complété d’une plateforme téléphonique pour des conseils personnalisés et d’une application mobile à horizon 2025. Ces services ont été créés avec la participation du comité des partenaires qui réunit des associations et citoyens« , précise la collectivité, qui rappelle prévoir un milliard d’euros pour la mobilité durable et décarboné durant le mandat de la maire Johanna Rolland, également présidente de Nantes Métropole.

En attendant, le 12 juin, elle met en place une voie réservée au covoiturage sur le boulevard de la Prairie de Mauves . « D’une distance de 2,2 km, elle va permettre aux usagers qui covoiturent de gagner du temps (…) L’ouverture de cet axe s’inscrit dans le prolongement de la mise en service en 2022 de la voie réservée aux transports collectifs sur l’A83 et le boulevard de Vendée« , souligne la Métropole.

 

Ewa

60 000 pass ferroviaires « jeunes » à saisir pour voyager gratuitement en France et en Allemagne

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Opportunité à saisir! La France et l’Allemagne vont distribuer chacune 30 000 passes destinés aux jeunes de 18 à 27 ans pour qu’ils puissent aller gratuitement en train dans le pays voisin, puis voyager pendant sept jours gratuitement (sur une période d’un mois à partir du premier voyage réalisé) sur le réseau ferré. Condition requise : être citoyen ou résident français ou allemands pour bénéficier de cette offre valable à partir du 1er juillet jusqu’au 31 décembre.

En France, 15 000 passes seront réservés à des étudiants boursiers, des apprentis et des jeunes en insertion. Les autres sont accessibles à partir de 10 heures aujourd’hui sur le site passefranceallemagne.fr, selon le principe premier arrivé, premier servi.

Cette initiative, inspirée du système Interrail, est financée par les gouvernements avec la SNCF et la Deutsche Bahn pour célébrer les 60 ans du Traité de l’Elysée.

 

 

Ewa

En Allemagne, des conducteurs de train vont créer leur propre agence d’emploi pour être mieux payés

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En pleines négociations salariales, le syndicat minoritaire des conducteurs de train (GDL) a lâché une bombe en Allemagne en annonçant la création d’une agence d’emploi. Le président du syndicat, Claus Weselsky, a appelé les conducteurs à démissionner pour s’inscrire rapidement dans cette structure indépendante qui mettrait à disposition le personnel à la Deutsche Bahn (DB), la compagnie ferroviaire allemande. Avec cette « idée révolutionnaire sur le marché ferroviaire », le syndicat veut devenir maitre de l’embauche pour imposer ses propres salaires et entrer en concurrence directe avec la DB en tant qu’employeur.

Les cheminots doivent « prendre progressivement leur destin en main », a déclaré le président du GDL, qui veut lancer un « défi à la DB ». Une coopérative nommée « Fair Train », dont les membres seraient les seuls propriétaires, a déjà été créée dans ce but. Les premières offres de conducteurs devraient être mis sur le marché « d’ici décembre 2023 », selon le syndicat.

Pour Claus Weselsky, il s’agit de contourner les accords tarifaires dont il n’est plus le maitre depuis la réforme de 2015 sur l’unité syndicale (Tarifeinheitsgesetz), qui a réduit au silence les organisations minoritaires en Allemagne. La GDL (38.000 adhérents) doit théoriquement se soumettre aux conditions négociées par la DB avec le syndicat majoritaire, l’EVG (180.000 membres).

« L’objectif de cette coopérative est d’encaisser les bénéfices au lieu de regarder les membres du directoire de la DB s’en mettre plein les poches », a-t-il lâché. Mais le succès de ce projet dépendra du nombre de conducteurs que le syndicat arrivera à débaucher. On doute qu’ils abandonnent en masse leur poste sans réfléchir aux nombreux avantages sociaux qui y sont liés. Par ailleurs, la DB devrait s’efforcer de ne pas payer plus cher les intérimaires que son personnel fixe.

Christophe Bourdoiseau