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Ewa

Un nouveau système d’information voyageurs sur les quais du RER B sud et du métro parisien

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Ile-de-France Mobilités (IDFM) a décidé, lors de son conseil d’administration du 17 février, de changer tous les panneaux d’information voyageurs, dans un premier temps, sur les quais du RER B sur la partie RATP au sud en prenant modèle sur les dispositifs mis en place sur le RER A.  Le coût est de 15 millions d’euros. La partie nord du RER B, gérée par la SNCF, plus récente, pourrait être équipée à partir de 2025.

Les quais de métro sont aussi concernés. Un nouvel équipement sera déployé entre 2023 et 2024, représentant un investissement de 15 millions d’euros. « En place depuis 20 ans, ces panneaux arrivent en fin de vie. Ils seront remplacés par le même système que celui mis en place sur la ligne 14, avec un écran indiquant les temps d’attente pour les deux prochains trains et offrant de la place pour faire de l’information voyageurs« , résume un porte-parole.

Enfin, côté SNCF, IDFM, Gares et Connexion et Transilien poursuivent la mise à jour et l’homogénéisation de la signalétique du réseau ferré. Déjà en place dans plus d’une vingtaine de gares franciliennes (le réseau compte 430 gares de trains et RER), le déploiement doit se poursuivre jusqu’en 2024.

 

 

Ewa

Pierre Labarthe, nouveau directeur des gares d’Ile-de-France

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Pierre Labarthe, membre du comité exécutif de Gares & Connexions, a été nommé le 15 février directeur des gares d’Ile-de-France. Agé de 40 ans, ce diplômé de l’Université Paris Dauphine avait rejoint en 2013 le groupe SNCF, d’abord au sein de SNCF Consulting, le cabinet de conseil filiale à 100 % de la SNCF, puis deux ans plus tard Gares & Connexions. Il était alors chargé de la stratégie, et plus particulièrement de la transformation en SA à partir du 1er janvier 2020.

Depuis février 2020, il était directeur de cabinet de Marlène Dolveck, la directrice générale de Gares & Connexions, et s’était vu aussi confier les relations institutionnelles de l’entreprise.

Ewa

SNCF Connect : encore une centaine de corrections à faire

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Interrogé le 24 février lors de la présentation des résultats de la SNCF, Jean-Pierre Farandou a reconnu que l’entreprise n’avait « peut-être pas assez informé et accompagné » ses clients, malgré les 9000 testeurs interrogés par les 200 salariés de l’agence digitale interne. « Nous avons sous-estimé le fait que certaines fonctionnalités manqueraient aux clients et que cela perturberait autant de monde », a-t-il souligné en précisant que suite aux remarques des clients, 50 demandes de corrections avaient déjà été traitées. Il en reste une centaine à réaliser d’ici la fin mars selon échéance fixée.

Ewa

L’année 2021 s’est finalement mieux passée que prévu pour la SNCF

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La SNCF s’en sort mieux que prévu : en 2021, malgré les longues périodes de restrictions sanitaires, elle a enregistré un bénéfice net de 900 millions d’euros alors qu’elle affichait une perte de près de trois milliards un an auparavant. Un résultat positif qui s’explique principalement par le produit de la cession de sa filiale Ermewa qui lui a apporté une plus-value d’un bon milliard. Le résultat net récurrent (qui exclut les éléments exceptionnels) est lui négatif à 185 millions d’euros

Le chiffre d’affaires réalisé en 2021, de 34,8 milliards d’euros (en hausse de 15 % par rapport à 2020), est quasiment revenu au niveau de 2019, même si la profitabilité du groupe n’est pas aussi élevée.

Croissance de l’activité tirée par Geodis

Le chiffre d’affaires global est avant tout porté par Geodis, dont l’activité a fait un bond de 33 % en deux ans (à 10,9 milliards d’euros), une performance qui explique la moitié de la hausse du chiffre d’affaires du groupe. La direction insiste aussi sur la capacité de résilience de l’entreprise qui a su adapter son offre et sa politique commerciale en fonction de la fréquentation de ses trains. Notamment au cours du second semestre quand l’activité a connu un fort rebond.

Plus précisément, le chiffre d’affaires de SNCF Voyageurs (TGV, Intercités, TER et Transilien) progresse de 14 % (à 13,71 milliards d’euros) mais reste sous son niveau de 2019. Les activités fret et logistique exercées sous la bannière de Rail Logistics Europe ont également bien tiré leur épingle du jeu, engrangeant 226 millions d’euros de marge opérationnelle. Fret SNCF, en particulier, revient dans le vert, ce qui n’était pas arrivé depuis de très nombreuses années. Un motif de satisfaction fort pour Jean-Pierre Farandou qui parle d’un « beau signal » pour le fret ferroviaire en France. Fret SNCF doit son redressement notamment à la hausse des volumes transportés, aux efforts de productivité (comprenant la réduction des frais de structure) mais aussi à l’aide financière des pouvoirs publics qui ont décidé de soutenir les wagons isolés et de réduire le coût des péages payés par les opérateurs de fret ferroviaire.

Du côté des gestionnaires d’infrastructures, le chiffre d’affaires de SNCF Réseau croît de 12 % comparé à 2020, tandis que celui de Gares & Connexions progresse de 4 % (mais ses revenus restent inférieurs de 12 % à ceux de 2019).

Poursuite des plans d’économies

Le plan d’économies drastique mis en place en 2021, qui a atteint 1,9 milliard d’euros, après un programme d’économies de 2,5 milliards l’année précédente, a aussi permis d’atténuer les effets de la crise sanitaire (dont le coût total est estimé à 10 milliards d’euros). « Nous avons ajusté l’ensemble de nos dépenses pour récupérer l’impact négatif sur le chiffre d’affaires », commente le PDG de la SNCF. Selon Laurent Trevisani, le directeur général délégué Stratégie et Finances, la SNCF a réussi à compenser l’impact négatif de la crise dans une fourchette de 40 à 50 %. Enfin, malgré le contexte difficile, la SNCF, épaulée par l’Etat, a continué à investir en 2021 à hauteur de 10,3 milliards d’euros.

L’ensemble de ces résultats « conforte la stratégie de diversification de notre portefeuille d’activités », estime Laurent Trevisani. Geodis est le « second poumon économique du groupe », commente Jean-Pierre Farandou. « Quand l’un (le TGV) va mal, l’autre est là », poursuit-il, se félicitant de ces « business models indépendants ».

Retour à un cash-flow libre à l’équilibre attendu en 2022

« Tout cela nous rend confiant sur le retour en 2022 à un cash-flow libre à l’équilibre, conformément aux engagements financiers pris avec l’Etat », ajoute le patron du groupe, qui compte sur la hausse de l’activité et sur la poursuite du plan de performance. Il faudra notamment continuer à réaliser des économies « de quelques centaines de millions d’euros », selon le directeur des Finances.

Les indicateurs financiers sont aussi encourageants du point de vue de l’endettement, après la reprise par l’Etat de 35 milliards d’euros. L’endettement, qui était auparavant de quelque 60 milliards d’euros, est tombé à 26,3 milliards au 1er janvier 2022. « Rapporté à la MOP espérée en 2022, le ratio de solvabilité devrait être proche d’une structure financière équilibrée », précise Laurent Trevisani. L’entreprise se donne l’objectif de recourir à des financements 100 % durables à l’horizon 2025.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

IDFM approuve l’avant-projet du premier téléphérique francilien qui prend le nom de Câble 1

Le projet de téléphérique francilien Câble A

Jusqu’alors baptisé Câble A, le projet de téléphérique devant relier Créteil à Villeneuve-Saint Georges change définitivement de nom pour devenir Câble 1. Déclaré d’utilité public depuis octobre 2019, la future liaison franchit par ailleurs une nouvelle étape : l’avant-projet vient d’être validé par IDFM, ce qui ouvre la voie au lancement des travaux.

De plus, à partir du 21 mars et jusqu’au 4 avril, l’autorité organisatrice des transports lance une consultation publique pour choisir l’habillage extérieur des cabines. Depuis plusieurs années, IDFM a décidé de consulter systématiquement les Franciliens pour le choix du design de leur matériel roulant, rappelle l’AO dans un communiqué.

Ewa

La mobilisation contre la suppression de guichets de gares en Ile-de-France ne faiblit pas

manifestation contre les fermetures des guichets de gares en Ile-de-France. ici à Lardy
Est-ce « une nouvelle offre de service » comme l’explique Transilien SNCF ou la fermeture pure et simple de nombreux guichets de gares en Ile-de-France, notamment en grande couronne desservie par le RER C, comme le disent des élus des villes concernées et des syndicats de la SNCF? « Le 19 février, nous étions près de 150 devant la gare de Lardy pour dire non à la fermeture du guichet», raconte Rémi Lavenant, conseiller municipal et communautaire d’opposition à Lardy (dans l’Essonne) et membre du groupe Ensemble pour Lardy. Une manifestation de plus, comme il y en a eu d’autres ailleurs auparavant, notamment  le 16 février 2021 à Juvisy avec des agents SNCF et des élus des communes du sud de l’Essonne desservies par le RER C ou encore le 1er décembre 2020, devant la direction régionale d’Île-de-France à Saint-Denis (voir https://www.ville-rail-transports.com/ferroviaire/238690/). À ces mobilisations, s’ajoute la pétition sur Internet, lancée par le groupe Ensemble pour Lardy, et qui a recueilli plus de 23 000 signatures.
« C’est très clair, la fermeture du guichet de la gare de Lardy aura malheureusement bien lieu, le 22 juillet », regrette Rémi Lavenant. « C’est affiché en gare et le directeur de ligne nous l’a confirmé mercredi dernier. Cela concerne 15 gares de la ligne C et 130 gares en Île-de-France. Pour les habitants de la grande couronne, c’est une diminution de l’offre de service public. C’est nier la clientèle des personnes âgées, des personnes en situation de handicap et, plus globalement, des usagers victimes d’illectronisme, c’est-à-dire ceux qui ont des difficultés avec les bornes et les automates ».
Transilien SNCF ne nie pas la fermeture de guichets. Mais l’explique par les  nouveaux besoins des voyageurs, qui ont évolué depuis la crise du Covid et le développement du télétravail. Ces nouvelles habitudes sont aussi liées à la digitalisation et à la dématérialisation des titres de transport. « Dans certaines gares de la ligne J, on a compté 82 ventes au guichet en juin 2021 (autrement dit, 2 à 3 par jour), pour 1090 départs par jour. C’est difficile de motiver des agents pour si peu d’activité», commente un porte-parole de Transilien.  A la place de ces agents en gares, la direction souhaite mettre en place des équipes mobiles qui se déplaceraient au gré des besoins, des heures d’affluence ou des incidents. En période de moindre affluence, ils contribueront « à l’amélioration de la satisfaction client en gare, s’assureront du contrôle de la propreté de la gare, du bon fonctionnement des équipements », souligne-t-on côté Transilien. Et de poursuivre : «Quelle que soit la gare, un voyageur peut s’adresser à un agent, ou en cas d’absence, solliciter un téléconseiller en moins d’une minute via le numéro de téléphone de relation client non surtaxé, le 3658, ou les interphones disponibles via les bornes de validation ou les bornes d’appel d’urgence et d’information (plus de 1 300 bornes déployées notamment dans les petites gares) et les nouveaux automates de vente à partir de mi 2023 ».
En revanche, Transilien réfute les chiffres de fermetures de guichets. « Nous n’avons pas à ce stade de chiffres globaux à communiquer, car les projets de ligne sont encore en cours de discussion. Elles doivent passer devant les instances du personnel et sont discutées avec les élus ­locaux », explique la direction de Transilien SNCF.
« Ni moi, ni les élus du sud de l’Essonne présents le 19 février, n’avons été contactés par la SNCF », affirme de son côté Rémi Lavenant. « L’unique fois où j’ai rencontré un représentant de l’entreprise, c’était le 16 février, en manifestant à Juvisy et encore, c’était à ma demande, pas parce que j’avais été convié. Nous allons continuer à nous battre. Je sais que ces combats sont longs. Supprimés il y a trois ans, les trains directs de la ligne D pour Paris depuis le sud de l’Essonne, sont de retour depuis deux mois ».
Yann Goubin

Ewa

L’Europe du rail demande plus de moyens aux dirigeants

sommet européen du rail

Réunis le 21 février à Saint-Denis, à l’invitation de la SNCF, des opérateurs ferroviaires européens ont lancé un appel pour demander à leurs dirigeants et aux responsables de la Commission européenne de leur donner plus de moyens  pour augmenter la part du rail et réussir la lutte contre le changement climatique.

« Il va falloir faire un effort pour le réseau ferroviaire, un effort important, c’est absolument nécessaire si nous voulons tenir nos objectifs« , a notamment déclaré Jean-Pierre Farandou au cours de cet événement baptisé » sommet européen du rail. « C’est la demande que nous faisons tous, à la fois à l’Union européenne et aux exécutifs de nos Etats-membres » a ajouté le PDG du groupe SNCF devant un aéropoage de ministres, de députés européens, de dirigeants d’entreprises ferroviaires et d’industriels. Il estime qu’il faudrait mettre sur la table « plusieurs dizaines de milliards d’euros » pour moderniser le réseau.

« Il faut développer ce qui pollue le moins« ‘ a répondu Jean-Baptiste Djebbari, le ministre des Transports, tandis que Adina Valean, la commissaire européenne chargée des Transports estimait que « quelque 80 milliards d’euros de fonds de l’Union européenne pourraient soutenir les investissements ferroviaires entre 2021 et 2027″. Bruxelles souhaite  « un véritable réseau ferroviaire européen » « performant« , « interopérable » et « numérisé » d’ici 2040.

Ce sommet du rail a aussi été l’occasion de lancer officiellement « l’Europe du rail » qui se donne pour objectif d’accélérer le déploiement de solutions ferroviaires intégrées et performantes à l’échelle du vieux continent.

La veille, 24 patrons du secteur, dont Jean-Pierre Farandou, ont publié un appel  « pour un nouveau pacte ferroviaire européen » s’engageant à oeuvrer ensemble « pour améliorer l’attractivité du rail partout sur le continent » et réclamant « un investissement européen massif« .

Ewa

En Arabie Saoudite, Renfe recrute des conductrices pour la grande vitesse La Mecque-Médine

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L’offre lancée par l’opérateur espagnol Renfe ne s’est pas perdue dans les sables : associé dès sa construction à l’exploitation de la ligne à grande vitesse en Arabie saoudite, l’opérateur propose « pour la première fois dans l’histoire de ce pays » 30 postes de machinistes à pourvoir par des femmes.

Et le succès ne s’est pas fait attendre : 28 000 candidates de nationalité saoudite se sont manifestées. Le processus de recrutement a démarré le 2 janvier, et un peu plus de la moitié des candidates ont franchi la première étape de la sélection. Leur âge va de 22 à 30 ans. « On -line », deux critères ont été décisifs : le parcours académique et le niveau d’anglais. Les personnes retenues auront droit à une période de formation en Arabie, rémunérée durant un an et dispensée à partir du 15 mars par du personnel de Renfe.

Depuis sa mise en service, la compagnie ibérique assure l’exploitation de la ligne à grande vitesse en tant que parte prenante de « Haramain High Speed Railway », le propriétaire de la ligne La Mecque-Médine. Elle a déjà formé 80 conducteurs sur place et 50 autres sont en apprentissage. Par ailleurs, elle a également recruté 400 citoyens saoudites, cette fois pour les activités commerciales (à bord des trains et dans les gares) ainsi que pour les opérations techniques.

Michel Garicoix

Ewa

L’agglomération de Dax accepte finalement de participer au financement de la LGV Sud Ouest

GPSO

Deux mois après avoir refusé de co-financer le projet de LGV Sud Ouest, l’agglomération de Dax (Landes) a finalement décidé de participer au tour de table à hauteur de 12,8 millions d’euros. Ce qui représente dix millions de moins que ce qui leur était initialement demandé dans le cadre du plan de financement de ce projet  qui prévoit de relier à grande vitesse Bordeaux et Toulouse.

Au total, le projet est évalué à 14,3 milliards d’euros, dont 40 % doivent être apportés par l’Etat, 40 % par les collectivités locales et 20 % par l’Union européenne. Le plan de financement doit être transmis le 22 février au Conseil d’Etat, ce qui doit ensuite ouvrir la voie à la création de l’établissement public chargé de piloter le projet.

Ewa

L’alliance Elipsos entre SNCF et Renfe sera rompue à la fin de l’année

TGV à Barcelone

La SNCF a annoncé le 16 février qu’elle allait arrêter, à la fin de l’année, le partenariat qui la liait depuis 2013 à la Renfe via l’alliance Elipsos.

Cette coopération pour exploiter ensemble les lignes reliant la France à l’Espagne n’a jamais été rentable, selon la SNCF. Mais surtout, les deux compagnies apparaissent désormais avant tout comme des rivales depuis que la SNCF a lancé des TGV Ouigo à bas coûts sur le marché espagnol. De son côté, la Renfe ne cache pas son souhait de lancer des trains entre Paris et Lyon d’une part, et entre Paris et Londres d’autre part.

La SNCF entend poursuivre seule l’exploitation des TGV Paris-Barcelone à partir de 2023, a expliqué un porte-parole à l’AFP. La liaison pourrait être rentable sans la lourdeur imposée par la coopération actuelle (avec changement d’équipage à la frontière notamment), a-t-il ajouté.