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Ewa

Nouveau sursis pour le Pass rail allemand

Sweg en Allemagne - Pass Rail

Alors qu’on le disait condamné après les élections anticipées du 23 février, le Deutschlandticket sera finalement reconduit au-delà de 2025 grâce à un accord de gouvernement signé entre les conservateurs (CDU) et les sociaux-démocrates (SPD) qui s’apprêtent à prendre leurs fonctions début mai. Le futur chancelier, Friedrich Merz, a dû céder aux exigences de son futur allié de gauche pour le maintien de ce billet populaire (14 millions d’abonnés). Il a néanmoins exigé une augmentation de la part financée par les usagers à partir de 2029.

Le prix de ce « navigo national », qui permet d’emprunter tous les transports en commun d’Allemagne à l’exception des grandes lignes (IC et ICE), est actuellement de 58 euros par mois. La répartition des coûts entre l’Etat (1,5 milliard) et les régions (également 1,5 milliard) pour compenser le manque à gagner des entreprises de transport sera également rediscutée. 

Ewa

A Strasbourg, un centre de maintenance dédié au réseau express métropolitain

Centre de maintenance Grand Est Réseau express métropolitain

Le Conseil régional du Grand Est a investi 30,8 millions d’euros dans la construction d’un nouveau centre de maintenance implanté en gare basse de Strasbourg. Cet équipement, opérationnel depuis la fin de l’année 2024, sera dédié à l’entretien des rames du réseau express métropolitain (Reme) de Strasbourg et des nouveaux Régiolis transfrontaliers. 30 rames de ce type (TFA) ont été commandées par la région Grand Est. Une vingtaine ont déjà été livrées par Alstom.

L’atelier comprend trois voies, dont une accueillant un vérin en fosse pour des opérations lourdes tels que les changement d’essieux ou de bogies. Cette troisième voie (135 mètres) permet aussi d’effectuer l’entretien sur les rames plus capacitaires, dotées de six caisses. Dans les fosses sur pilotis, le rail est positionné à 1,50 mètre de hauteur. Les interventions sont prévues selon un pas de maintenance tous les 56 jours. Les installations de distribution de liquides (huile, liquide quatre saisons), d’eau et d’air comprimé ont été suspendues pour des raisons d’ergonomie.

« Nous avons souffert chroniquement d’un manque de voies de maintenance depuis la mise en service du Reme« , explique Gilles Schwob, directeur du technicentre Grand Est à la SNCF. A Strasbourg, l’atelier de proximité sera utilisé par la SNCF, mais aussi par les autres opérateurs qui arriveront à terme, dans le cadre de l’ouverture à la concurrence prévue notamment sur la ligne Bruche-Piémont-Vosges.

Un autre centre de maintenance régional sera inauguré en juin 2026 à Montigny-les-Metz, pour un investissement de 100 millions d’euros.

Ewa

Le constructeur de wagons intermodaux CCFC racheté par Modalis remonte la pente

wagons CCFC, la filiale de Modalis, fabrique © CCFC
CCFC, la filiale industrielle du groupe de logistique Modalis, qui construit des wagons rail-route, des châssis porte-conteneurs et des conteneurs ISO spéciaux dédiés aux transports routier et intermodal, est en passe de sortir du plan de redressement sans avoir eu recours à des réductions d’effectifs.

Un peu plus de deux ans après avoir été racheté par Modalis, le constructeur italien, « CCFC a retrouvé la confiance d’une clientèle européenne de transporteurs et logisticiens », assure Modalis. Le fabricant affiche un chiffre d’affaires en augmentation de près de 18 millions d’euros en 2024.

Depuis 2023, CCFC, installée à Lallio, dans la province de Bergame en Italie, a entrepris un plan de modernisation de son usine de 30 000 m2 et des bureaux attenants, représentant un budget de 4 millions d’euros d’investissement sur 5 ans. L’objectif est de moderniser l’outil de production de façon à produire 1 000 caisses mobiles et 1 000 semi-remorques par an.
CCFC vise un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros d’ici fin 2028.

Ewa

Les grands travaux de SNCF Réseau dans la région Sud

réseau ferroviaire Travaux de SNCF Réseau, remplacement des appareils de voie entre Langres et Saint-Julien-les-Villas.
L’année dernière, une cinquantaine de chantiers de régénération ont été réalisés par SNCF Réseau en Provence-Alpes-Côte d’Azur, pour le compte de la Région. Ils ont représenté un investissement de 422 millions d’euros, apportés par la région, et 109 millions par SNCF Réseau. C’est ce qui ressort du bilan, dressé par le gestionnaire du réseau, et la région, le 26 mars à Marseille.

Parmi la cinquantaine de chantiers, deux d’entre eux se détachent par leur ampleur car ils ont mobilisé deux trains usines. L’un pour renouveler complètement la voie 2 (rail, traverses et ballast) entre Miramas et Avignon via Cavaillon, (68 km). L’autre pour moderniser la caténaire et ses supports, sur les deux voies entre Nice et Menton.

Régénération et ERTMS

2024 a aussi été marquée par le démarrage, en septembre, de la régénération de la ligne Nice – Breil. Pour massifier les travaux et limiter de temps d’intervention, la ligne a dû être fermée au trafic pendant une longue période : 15 mois. SNCF Réseau a annoncé qu’un tiers des travaux de voies (4 km sur 12 km) ont déjà été réalisés, tout comme la sécurisation des ouvrages en terre, le remplacement du pont-rail de Drap-Cantaron et les travaux dans le tunnel du Mont-Grazian.

À l’est de la région, la modernisation de la signalisation dans le but d’installer l’ERTMS, commencée en 2019, se poursuit. Dans la nuit du 1er au 2 juin 2024, les circulations gérées par le poste d’aiguillage de Pas-des-Lancier, entre Marignane et Les Pennes-Mirabeau, ont été reprises depuis Marseille. Les travaux préalables à la télécommande des postes du secteur de Miramas, de Rognac à Saint-Martin-de-Crau ont aussi été réalisés l’année dernière.

À Marseille, le bâtiment qui centralisera progressivement la gestion de toutes circulations régionales (26 postes d’aiguillage dont 16 dans le secteur Ouest Provence et 10 postes côté Azur) est construit. Il accueillera ses premiers opérateurs le 6 avril 2025.

Les JO d’hiver en vue

Cette année s’annonce également intense. Parmi les chantiers les plus importants, la modernisation du triage de Miramas, lancée l’année dernière, doit s’étaler jusqu’en 2027. Il s’agit de renouveler plus de 25 voies, de remplacer les freins de voie nécessaires au tri à la gravité et de moderniser le système automatique de protection du personnel intervenant sur le site.

Citons aussi, la suite du renouvellement de la voie entre Avignon et Miramas via Cavaillon, sur la voie 1 cette fois. Ou encore, le déploiement du système de signalisation Argos et ERTMS, dans le cadre du programme Haute Performance Marseille Vintimille (HPMV).

Enfin, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui se prépare avec Auvergne Rhône-Alpes à accueillir les JO d’hiver de 2030, projette d’améliorer la desserte Marseille – Briançon. La pérennisation des travaux sur l’étoile de Veynes, en partie déjà réalisés, doit permettre d’effectuer le trajet en 3 h 40.

La région avait déjà commandé des études de travaux à SNCF pour 151 millions dans le cadre du CPER 2023-2027, Elles ont été rendues fin janvier 2025. « Cette anticipation devrait permettre d’effectuer les travaux sur cette ligne à temps pour les JO », assure Jean-Pierre Serrus, le vice-président de la Région chargé des transports. Il faut notamment prévoir des croisements à plusieurs endroits de la ligne, ainsi que des renouvellements de voies. SNCF Réseau a consulté des entreprises de travaux afin de savoir si l’emploi de trains usines, à la masse et au gabarit élevés, est possible sur cette ligne de montagne (courbe, charge à l’essieu, etc.).

Ewa

Paris-Clermont : le faux pas du ministre des Transports

Manifestation le 15 avril d'élus et d'associations pour demander plus de moyens pour le Paris-Clermont

Ils sont « montés » à la capitale pour dire leur exaspération face aux dégradations du service ferroviaire entre Paris et Clermont-Ferrand qu’ils jugent « oublié »: le 15 avril, une délégation d’élus et de représentants d’associations de défense des lignes Paris – Clermont-Ferrand et Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT), a été reçue par le directeur de cabinet du ministre des Transports et la DGTIM.

Mais ils sont repartis « chacun dans sa province en proie à la colère », s’est indigné Emile Lombertie, le maire LR de Limoges, résumant le sentiment général. « Non seulement le ministre n’a pas daigné recevoir la délégation mais le plus humiliant, c’est qu’en plein milieu du tour de table, le ministre a diffusé un communiqué de presse, publiant les conclusions d’une réunion à laquelle il n’avait pas participé », ont indiqué des élus.

Ils étaient arrivés à la mi-journée, par deux trains, l’un en provenance de Cahors et l’autre de Clermont-Ferrand, avec des dizaines d’élus, dont Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand ou Frédéric Aguilera, vice-président de la région Auvergne-Alpes en charge des transports, mais aussi des acteurs économiques, culturels, touristiques, sportifs et des membres des associations d’usagers, Objectif Capitales, d’Urgence ligne Polt et le Collectif des usagers du train Paris-Clermont.

Ils demandaient notamment « un parc suffisant de locomotives en état de marche, des centres de maintenance pour assurer l’entretien de machines très anciennes dont certaines ont plus de 35 ans, et la livraison plus rapides des rames Oxygène », en dénonçaient ce qu’ils ressentent comme « un manque de considération pour un territoire qui représente près de 10 millions d’habitants. Nous n’avons pas de ligne TGV, il nous faut des lignes structurantes ». Il faudrait, selon Jean-Noël Boisseleau, vice-président de Urgence Ligne Polt, «  2,5 à 3 milliards d’euros supplémentaires pour que, vraiment, on reparte pratiquement à neuf ».

Ewa

Conférence du financement des transports publics : le casse-tête du casting parlementaire

financement des transports publics

La conférence sur le financement des transports publics, qui doit être lancée mi-mai, a prévu d’inviter à débattre huit parlementaires. Plusieurs spécialistes des transports, comme le sénateur de Meurthe-et-Moselle Olivier Jacquin sont sur les rangs. Mais la désignation par les présidences de l’Assemblée nationale et du Sénat de leurs représentants est plus compliquée que prévue.

Chaque chambre doit choisir quatre représentants. Deux membres doivent siéger au sein de la commission des transports et deux dans celle de l’aménagement du territoire. Chaque fois, la parité homme-femme doit être respectée. Enfin, l’équilibre politique est un autre critère de choix. Résultat, à un mois de l’ouverture de la conférence, aucun député ni sénateur n’a été désigné. « Cela serait bien qu’on finisse par savoir car l’agenda est souvent chargé avant la fin de la session parlementaire le 30 juin », soupire le collaborateur d’un parlementaire.

Ewa

IDFM confirme une commande supplémentaire de 96 RER NG pour le RER D

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Le conseil d’administration d’Ile-de-France Mobilités a voté le 10 avril une commande à Alstom de 96 RER NG supplémentaires pour le RER D. Ce qui représente un investissement de 2,1 milliard d’euros.

L’autorité organisatrice des transports franciliens confirme de ce fait sa commande originelle, au début 2017,  qui prévoyait un total pouvant aller, à terme, jusqu’à 255 rames à terme (soit 130 unités pour le RER E et 125 sur le D). Un achat alors chiffré à sa signature à 3,75 milliards d’euros options comprises, soit « le plus gros programme en matériel roulant jamais financé par IDFM ».

IDFM avait déjà passé trois premières commandes fermes pour un total de 130 RER NG destinés à la ligne E et 36 pour le RER D. Actuellement, une dizaine de RER NG qui roulent sur la branche Corbeil-Essonnes de la ligne D.

Les livraisons des tout premiers RER NG, espérés à partir de la mi-2021, ont en effet pris un sérieux retard puisque le service commercial de ces trains a débuté en novembre 2023 sur la ligne E (Eole). Ils sont ensuite arrivés en décembre 2024 sur le RER D. Sur cette ligne, « le RER NG vient renouveler l’ensemble des Z2N circulant sur la ligne (hors branche Malesherbes assurée par des Regio 2N)« , précise IDFM dans un communiqué.

Echaudée par les retards récurrents dans les livraisons d’Alstom, La collectivité demande au constructeur et à Transilien SNCF Voyageurs « d’anticiper dès à présent la livraison de ces trains, de respecter les plannings de livraisons et de mises en services et d’assurer auprès d’Ile-de-France Mobilités un reporting régulier de l’état d’avancement ».

 

Ewa

De nouveaux remèdes pour la ligne malade Paris-Clermont

rame Oxygène
Philippe Tabarot, le ministre des Transports, a dévoilé le 11 avril, un nouveau plan d’amélioration pour la ligne Paris – Clermont-Ferrand, qui connaît des dysfonctionnements récurrents. Il avait auparavant réuni à Clermont-Ferrand un comité de suivi des dessertes ferroviaires (CSDF),  réunissant les plus hauts dirigeants de la SNCF : Jean-Pierre Farandou, le PDG du groupe, Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs, Matthieu Chabanel, PDG de SNCF Réseau. Alain Picard, directeur général de Caf France, y a également participé.
Le nouveau plan prévoit, dans un premier temps, d’améliorer la maintenance préventive des locomotives et de renforcer les équipes de maintenance par deux postes d’ingénieur au Technicentre de Paris-Rive Gauche à Ivry et à celui de Villeneuve Saint-Georges,  chargés de l’entretien des locomotives de la ligne.
Il vient après un premier plan, en février 2024, qui a peiné à montrer son efficacité contre les pannes récurrentes des BB 26000, avec une recrudescence de celles-ci en début d’année 2025, « Les plans de fiabilisation successifs ciblent chacun des éléments défectueux. Nos investigations montrent que les pannes sont résolues, mais de nouveaux problèmes surviennent sur d’autres composants », explique SNCF Voyageurs.

Deux missions indépendantes

Les recherches de la SNCF pour trouver des locomotives de substitution ayant échoué, un groupe de travail extérieur va être chargé de rechercher des machines avec l’aide du cabinet suisse d’expertises SMA, spécialisé dans le transport et la mobilité qui contacteront les six ou sept loueurs européens de matériels de traction pour trouver des machines disponibles et compatibles avec l’infrastructure. Un deuxième groupe de travail s’occupera d’améliorer la prise en charge des voyageurs en cas d’incidents de longue durée. « Ces deux groupes présenteront leurs travaux fin juillet », indique le ministère des Transpors.
Des mesures sont également mises en place en faveur des voyageurs : 10 000 billets Paris – Clermont-Ferrand seront mis en vente à 19 euros en juin et une réduction du 10 % est prévue pour les forfaits 2025 des abonnés. Enfin, une indemnisation de 200 % s’appliquera en cas de retard de plus de trois heures.

Une étude pour réduire le trajet de 20 à 30 minutes

Des efforts sont pourtant engagés depuis plusieurs années pour améliorer la fiabilité de cette ligne mais la qualité n’est toujours pas au rendez-vous, a regretté le ministre des Transports. Depuis 2018, SNCF Réseau a ainsi investi 760 millions d’euros pour la régénération de l’infrastructure, ainsi que 130 millions d’euros pour des opérations de modernisation, financées par l’État et la région Auvergne-Rhône-Alpes, rappelle le ministère dans un communiqué.  Par ailleurs, 365 millions d’euros ont été consacrés à l’acquisition de nouvelles rames Oxygène et les installations de maintenance de la ligne, Les nouvelles rames construites par Caf, qui doivent être mises en service fin 2027, laissent toutefois espérer une amélioration pour cette ligne longue de 419 kilomètres et empruntée chaque année par 1,9 million de voyageurs.
Pour aller plus loin, une étude sera prochainement lancée « pour définir les travaux nécessaires à une qualité de service optimale et évaluer la faisabilité d’un gain substantiel de temps, de l’ordre de 20 à 30 minutes« , indique encore le ministère. Les conclusions sont attendues en début d’année prochaine, avec des rapports intermédiaires à l’automne.

Ewa

La Bretagne lance une expérimentation permettant d’acheter ses titres de transport à La Poste

TER en Bretagne BreizhGo

La Bretagne, en partenariat avec La Poste, a lancé le 7 avril une expérimentation permettant l’achat de titres de transport BreizhGo, trains et cars dans des bureaux de poste. Un îlot numérique est installé dans les bureaux de poste concernés (il y en a quatre), permettant d’accéder facilement aux plateformes de réservation en ligne et d’imprimer ses billets. Des chargés de clientèle de La Poste peuvent aider les clients.

« Cette initiative inédite s’inscrit dans une démarche visant à rapprocher les services publics des citoyens afin de faciliter leurs déplacements« , indique la région dans un communiqué. L’expérimentation doit durer dix mois.

Ewa

Campagne de promotion du livre de Jordan Bardella : MédiaTransports n’aurait pas dû rompre le contrat

Gare de Nantes

Les Editions Fayard se sont « réjouis » hier du jugement du tribunal des activités économiques (ex-tribunal de commerce) de Paris qui a estimé fautif le refus de MédiaTransports d’exécuter le contrat qui le liait à Hachette Livre pour la diffusion de la campagne d’affichage du livre de Jordan Bardella « Ce que je cherche ». Sous la pression de syndicalistes de la SNCF, la régie publicitaire, qui exploite les panneaux publicitaires pour la RATP et SNCF Gares & Connexions, avait en effet annulé la campagne de promotion de ce livre qui était prévue dans les gares à la fin de l’année dernière.

Le jugement relève que le visuel de cette campagne « n’était pas attentatoire à l’ordre public » et « ne répondait pas aux critères devant entraîner sa prohibition sur la base des CGV de MédiaTransports », indique notamment un communiqué de la maison d’édition. Toutefois, le tribunal a débouté Hachette Livre, maison mère de Fayard, de sa demande d’exécution de la campagne sous peine d’amende.