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Ewa

Les accords « Classifications et rémunérations » et « Sac à dos social » s’appliquent depuis le début de l’année

Agent SNCF conducteur tram-train cheminot.

Un pas -important- de plus dans l’élaboration de règles sociales s’appliquant au secteur ferroviaire. Les accords « Classifications et rémunérations » et « Sac à dos social », signés par trois organisations syndicales (UNSA ferroviaire, Sud Rail et CFDT-FGTE cheminots) représentant 62,2% des salariés pour le premier, et deux organisations (UNSA Ferroviaire et CFDT-FGTE Cheminots) représentant 42,96 % des salariés pour le second, sont en vigueur depuis le 1er janvier, a annoncé l’Union des transports publics. « Seule la CGT Cheminots (représentant 37,8% des salariés) s’est opposée aux deux accords. Cette opposition n’étant pas majoritaire, les accords s’appliquent dès à présent aux entreprises adhérentes de l’UTP relevant de la branche ferroviaire représentant la quasi-totalité des entreprises ferroviaires en activité« , explique l’organisation patronale dans un communiqué. Et de préciser : « La procédure d’extension à l’ensemble des entreprises de la branche ferroviaire est en cours et, à terme, ces deux accords s’appliqueront à l’ensemble des entreprises de la branche ferroviaire« .

 

Ewa

La gare de l’Est fermée ce week-end pour travaux

gare de l'Est

Le pont Philippe de Girard qui enjambe l’ensemble des voies à la sortie de Paris-Est va faire l’objet d’importants travaux de réfection, le week-end du 15 et 16 janvier, entraînant une interruption totale du trafic de la gare de l’Est pendant 50 heures. Ces travaux nécessaires au maintien de la sécurité ferroviaire étaient programmés depuis quatre ans.

Datant de 1868, le pont a été reconstruit en 1930 pour répondre à l’agrandissement de la gare de l’Est. Il est alors équipé de hourdis, des voûtes en béton servant à protéger la structure de l’ouvrage des gaz et des fumées s’échappant des locomotives.

Mais SNCF Réseau a constaté une dégradation de deux de ces hourdis. Face au risque qu’ils présentent pour les circulations ferroviaires, il est devenu indispensable de les changer.

Pour exécuter ces travaux, il est prévu d’installer un échafaudage sur la plateforme, mais également de poser des filets de protection sous l’ouvrage, et des protections au sol au niveau des voies. Ces mesures doivent permettre d’évacuer les gravats tout en protégeant les infrastructures. De plus, les agents travaillant au-dessus des voies et à proximité de la caténaire, il est indispensable de couper l’alimentation électrique durant toute la durée des travaux.

Les TGV vers l’Est de la France, vers l’Allemagne et le Luxembourg seront exceptionnellement assurés en gare de Paris Nord. Les TER Vallée de la Marne (Strasbourg – Châlons – Paris) partiront et arriveront à Paris gare de Lyon. Et des cars de substitution seront mis en place pour la ligne 4 (Paris- Troyes – Belfort – Mulhouse).

Ewa

Tikehau entre au capital d’Egis

logo egis pour le site e1641838719730

La Caisse des Dépôts et Tikehau Capital ont annoncé le 7 janvier la finalisation de l’acquisition par Tikehau Capital d’une participation de 40% dans la société d’ingénierie Egis. Cette prise de participation s’est faite notamment via son fonds d’investissement T2 Energy Transition lancé en 2018 et « qui a pour vocation d’accélérer la croissance des entreprises européennes contribuant à la transition vers une économie bas carbone« .

La Caisse des Dépôts conserve une participation de 34% du capital, aux côtés des cadres partenaires et des salariés qui en détiennent 26%, après avoir augmenté leur participation de 2%.

« L’arrivée de Tikehau Capital au capital d’Egis constitue une étape majeure pour la réalisation de son plan stratégique, prioritairement axé vers le grand international et visant à positionner Egis dans le top 10 mondial de l’ingénierie avec le doublement de son chiffre d’affaires d’ici à cinq ans », indique un communiqué, en présentant Egis comme le premier ingénieriste français, spécialiste de l’ingénierie de la construction et des services à la mobilité.

 

 

Ewa

La SNCF réduit son plan de transport à cause de la cinquième vague

TGV en gare de Perpignan en 2021

Après avoir vu les passagers revenir massivement dans les trains durant les vacances de Noël, la SNCF voit de nouveau son trafic chuter fortement. Elle a ainsi décidé de supprimer, à partir de cette semaine, 10 % de ses TGV et 20 % des Intercités, selon un porte-parole de SNCF Voyageurs qui s’est exprimé le 7 janvier, expliquant cette mesure par une chute des réservations de – 30 % depuis le début de l’année, du fait de à la crise Covid.
Tous les trains de nuit sont assurés, tandis que « l’adaptation de l’offre sera plus forte » pour les TGV internationaux, en particulier pour le service transmanche Eurostar « qui circulera à moins de 10 % de l’offre prévue« ,  a-t-il indiqué à l’AFP.

Côté TER, la baisse devrait tourner autour de 10 %, mais avec des disparités selon les régions. Il s’agit avant tout, souligne la compagnie ferroviaire, d’ajuster le plan de transport à la fréquentation des trains, même si certains cheminots touchés par le Covid manquent aussi à l’appel. Et d’ajouter : « Comme tout employeur, nous sommes en effet confrontés à l’échelle du groupe SNCF (SNCF Voyageurs, SNCF Réseau, SNCF Gares & Connexions) aux effets de cette cinquième vague Covid, mais ni plus ni moins que le reste de la société ».

Ewa

Fin de l’aventure allemande pour Keolis

keolis allemagne

Comme nous l’avions annoncé en octobre, Keolis quitte l’Allemagne, son plus gros foyer de pertes : le 1er janvier, TEAM Treuhand GmbH est devenu le nouvel actionnaire des activités de Keolis en Allemagne par l’intermédiaire de sa filiale, SG eurobahn UG.

Les quatre réseaux de trains régionaux de la région de Rhénanie du Nord-Westphalie, dans l’ouest de l’Allemagne, sont désormais exploités sous le nom d’eurobahn GmbH & Co KG. « L’équipe de direction actuelle restera responsable des opérations et les emplois des 900 salariés seront préservés. La continuité du service public pour les passagers sera assurée, n’entraînant aucun changement pour les voyageurs », note Keolis dans un communiqué en rappelant que cette cession s’inscrit dans la décision du groupe de se « recentrer (sur) ses priorités stratégiques ».

La filiale de la SNCF était présente en Allemagne depuis 2000 et exploitait quatre réseaux de trains régionaux s’étendant sur 1 000 km de voies, (soit 15 lignes) et transportant environ 40 millions de passagers par an.

Ewa

La dette de SNCF Réseau allégée de 10 milliards d’euros supplémentaires

Chantier SNCF Réseau

Après avoir repris 25 milliards d’euros de dettes à SNCF Réseau en janvier 2020, l’Etat a de nouveau soulagé les comptes du gestionnaire d’infrastructures ferroviaires de dix milliards de dettes comme prévu dans le cadre de la réforme ferroviaire. Ce qui lui permettra de réduire ses frais financiers d’environ 300 millions d’euros annuels supplémentaires. L’économie totale de frais financiers induite par la reprise de dettes atteindra ainsi à terme 1 milliard d’euros annuels, selon SNCF Réseau.

Un ballon d’oxygène alors que la crise sanitaire a pesé sur ses résultats pour un montant estimé à près de 1,6 milliard d’euros en deux ans, essentiellement en raison de la baisse de chiffre d’affaires induite par la réduction des trafics ferroviaires, explique le groupe. « Le soutien de l’Etat et du Groupe SNCF, notamment à travers le plan de relance du ferroviaire, a permis à SNCF Réseau de poursuivre ses missions et ses investissements sur le réseau ferré, sans grever sa dette« , précise-t-il. Le montant de la dette était de 30 milliards d’euros à fin 2021, avant l’effacement de 10 milliards au 1er janvier 2022.

Ewa

Feu vert pour une dizaine de lignes supplémentaires envisagées par Railcoop

carte railcoop
Huit lignes supplémentaires, dix avec les différentes variantes de terminus : Railcoop a désormais le feu vert de l’Autorité de régulation des transports pour développer son réseau au-delà de la ligne Bordeaux – Lyon que la coopérative ferroviaire doit lancer en décembre 2022. Dans la liste, on trouve les liaisons Lille – Nantes via Amiens, Rouen, Caen et Rennes ; Brest –  Bordeaux via Quimper, Nantes et La Roche-sur-Yon ; Le Croisic – Bâle via Nantes, Tours, Nevers et Dijon ; Massy – Brest, via Caen ; Toulouse – Saint-Brieuc via Limoges, Tours, Le Mans, Rennes ; Toulouse – Caen via Limoges, Tours, Le Mans ; Thionville – Saint-Etienne via Dijon, et Lyon, Thionville – Grenoble via Dijon, Bourg-en-Bresse et Chambéry, Strasbourg – Clermont-Ferrand via Dijon et Nevers ; Annecy – Marseille via Grenoble, Sisteron, Aix-en-Provence. « Toutes ces lignes ont été imaginées à partir des demandes des sociétaires », souligne Nicolas Debaisieux, le directeur général de la coopérative.
carte railcoop2
Sur les huit lignes de voyageurs que Railcoop a notifié à l’Autorité de régulation des transports (ART), en juillet 2021, trois d’entre elles ont fait l’objet d’une saisine de la part des régions qu’elles doivent traverser. L’ART a donc vérifié que ces lignes ne concurrenceraient pas le service public de transport ferroviaire organisé par les régions. Et rendu un avis favorable fin décembre 2021, pour une exploitation à partir du décembre 2022. « C’est la date à partir de laquelle nous avons le droit de les exploiter, mais ce ne sera très certainement pas possible techniquement », explique le dirigeant. « Pour l’instant nous nous sommes concentré sur le matériel destiné à la ligne Bordeaux – Lyon. Nous avons signé fin décembre l’achat de 14 rames TER X72500 qui appartenaient à la région Rhône-Alpes. Et dans quelques jours nous allons lancer officiellement la consultation pour leur rénovation auprès d’Alstom, Masteris, ACC et CAF, même si nous étions déjà en contact avec eux pour les aménagements ».
En effet, Railcoop a déjà imaginé différents espaces à bord, pour répondre aux besoins de ses différents usagers : des “bulles“ isolées pour travailler, des espaces enfants, restaurations avec des micro-ondes, du Wi-Fi, etc.
Pour les autres lignes aussi, il faudra trouver du matériel d’occasion, le neuf étant beaucoup plus cher. « C’est presque un rapport de 1 à 10 », précise Nicolas Debaisieux. «Car c’est aussi fonction des quantités commandées ». Et c’est aussi beaucoup plus long puisqu’il faut le fabriquer. Le choix des matériel remorqué est tout aussi compliqué. « Il y en a très peu disponible, et cela voudrait dire qu’il faut trouver des locomotives capables de tracter ce matériel, introuvables à la location. On en trouve pour le fret, mais pas pour le matériel voyageurs », explique encore Nicolas Debaisieux.
Quant au matériel étranger, il faut l’homologuer pour le réseau français, ce qui rallonge d’autant sa disponibilité.
Autre difficulté à lever : le recrutement de personnel pour Bordeaux  Lyon. « Nous avons déjà eu beaucoup de candidatures spontanées, mais peu correspondent à nos besoins. Ou bien, les candidats réalisent nos contraintes d’horaires ou de distances…».
Yann Goubin

Ewa

Covid. Des règles à appliquer avec « discernement » dans les transports

Intercité normandie
« Dès lundi [3 janvier], et pour au moins trois semaines, les consommations alimentaires et de boissons seront proscrites dans […] les transports, y compris longue distance », avait annoncé le Premier ministre le 27 décembre. 
Mais, si la vente à bord reste proscrite, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a tempéré l’interdiction, le 3 janvier, dans un interview à BFMTV : « Si vous avez un besoin impératif de boire ou de manger dans le train […], vous pourrez retirer votre masque et boire (ou) manger rapidement et le remettre tout de suite après ». Ce que les autorités veulent éviter, ce sont les voyageurs qui vont retirer leur masque pour grignoter des chips pendant une heure voire la durée de leur trajet. Les agents commerciaux appliqueront la mesure « avec discernement ».
 

Ewa

Jean-Claude Larrieu remplace Pierre Messulam à la direction des Risques du groupe SNCF

Jean Claude Larrieu
Jean-Claude Larrieu a pris au début de l’année ses nouvelles fonctions de directeur des Risques, de l’Audit, de la Sécurité et de la Sûreté du groupe SNCF. Il  remplace à ce poste Pierre Messulam, parti à la retraite.
Agé de 61 ans, ce polytechnicien également diplômé des Mines de Paris a débuté sa carrière à la SNCF qu’il a rejoint en 1984. Il était, depuis mars 2020, directeur général adjoint Sécurité et Sûreté de SNCF Réseau. 

Ewa

Le succès de Jean-Baptiste Djebbari en 2021 sur… TikTok

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Depuis que l’actuel ministre délégué chargé des Transports s’est essayé au réseau social chinois, son image est devenue très positive… du moins auprès des jeunes. Plus de 500 000 internautes le suivent sur TikTok.

 

Ne l’appelez plus Jean-Baptiste Djebbari mais « jbdjebb ». Le ministre délégué des transports, qui ne fait pas forcément l’unanimité dans le secteur, est en revanche devenu une petite star sur TikTok. Avec 500 000 abonnés et 7,4 millions de mentions « j’aime », l’ancien rapporteur du pacte ferroviaire fait mieux que Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Fan de réseaux sociaux, l’ex-pilote n’arrive toutefois pas à la cheville du Président de la République et ses 2,8 millions d’abonnés. A travers une trentaine de vidéos courtes déjà publiées, le ministre fait preuve d’une bonne maîtrise des codes et des langages musicaux qui font le succès de la plateforme auprès des jeunes.

@jbdjebb

…alors que souvent c’est juste un sac avec 2 cahiers et 1 sandwich. Moralité : vérifiez bien que vous avez tout récupéré avant de partir #pourtoi #fyp

♬ original sound – Jada

 

A l’image d’un « digital native », Jean-Baptiste Djebbari joue avec les tendances, vantant les mérites du TGV, de l’avion zéro émission, du vélo électrique, de la Formule E ou encore des nouvelles lignes de trains de nuit et du dernier Airbus A220. Il en profite aussi pour blaguer sur les colis suspects et les retards qu’ils causent, en incitant ses abonnés à ne pas oublier leurs bagages.

« Tema la taille du rat »

L’une des raisons de la popularité de « jbdjebb » s’explique par son autodérision, pas si fréquente dans le monde de la communication politique. Le 18 octobre, par exemple, l’ex-député LREM de Haute-Vienne a explosé les compteurs, en publiant la vidéo française la plus vue de la journée sur TikTok.

On le voit prendre le train de nuit, en se masquant d’un filtre tête de rat, comme pour imiter une personne avare. Le ministre se filme en expliquant économiser deux nuits d’Airbnb en dormant dans un train nocturne. « Tema la taille du rat », avait-il inscrit dans la description. Derrière ce personnage se cache évidemment une communication bien calculée. L’équipe de Jean-Baptiste Djebbari a étudié la plateforme pendant de longs mois, avant de lui proposer régulièrement des idées de vidéos en fonction des sujets actuels. Le cabinet du ministre gère cette communication comme une entreprise.

« Donnez-lui les clés de l’Elysée »

Parmi les commentaires suite aux vidéos du ministre, de nombreuses questions apparaissent, notamment sur le prix des transports et la demande de gratuité du pass navigo. D’autres internautes ont également remis en question la capacité d’innovation de la France en matière de transports. Jean-Baptiste Djebbari y répond une nouvelle fois par l’image, « La Marseillaise » remixée en fond, pour y présenter voiture et avion à hydrogène 100 % français.

Résultats ? Des concerts de louange sur TikTok. On aimerait maintenant aussi qu’il provoque dans le secteur dont il a la tutelle…

Antoine Irrien