Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

L’appel à la grève sur l’axe Atlantique ce week-end est levé

TGV SNCF Atlantique à Bordeaux

Après de nouvelles négociations, les syndicats ont levé hier l’appel à la grève des conducteurs des TGV Atlantique lancé pour le week-end de la Toussaint, a-t-on appris auprès de SUD-Rail et de la CFDT-Cheminots qui étaient à l’initiative de ce mouvement avec la CGT-Cheminots.

Les trois syndicats avaient appelé les conducteurs des TGV Atlantique à la grève pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et rémunérations, un manque d’effectifs et des refus de congés. Leur préavis illimité permettait une grève chaque semaine du vendredi midi au lundi midi.

« On avait posé les problèmes depuis longtemps« , a souligné Thomas Cavel. Le week-end dernier, « ce n’était pas une grève surprise. On regrette qu’il ait fallu passer par un conflit. Côté CFDT, on a tenu sur nos deux fondamentaux : qualité de vie au travail et rémunérations« , a commenté le secrétaire général de la CFDT-Cheminots. « On a obtenu des avancées » sur ces deux points, « notamment sur « le maintien  des effectifs et des parcours professionnels« , a-t-il ajouté.

La direction a aussi accepté de conserver les « parcours professionnels avec le maintien » du nombre de conducteurs « autorisés sur TGV« , alors que l’entreprise « voulait en supprimer des dizaines« , ce qui aurait « ralenti l’évolution professionnelle » des conducteurs, a indiqué de son côté Erik Meyer, secrétaire fédéral de SUD-Rail. En outre, une prime de 1.200 euros pour les conducteurs et une prime de 800 euros pour les autres personnels de l’Établissement Traction TGV Atlantique seront versées « en décembre« , a précisé le syndicaliste. De nouvelles discussions sur la rémunération de l’ensemble des conducteurs de TGV sont prévues « le 17 novembre » lors de négociations annuelles obligatoires (NAO), selon lui.

La semaine dernière, la grève des conducteurs de l’axe Atlantique avait entraîné la suppression par la SNCF d’un TGV Atlantique sur dix le vendredi, de deux sur dix le samedi et d’un sur trois le dimanche.

Ewa

Après les menaces des Hauts-de-France de suspendre ses paiements, la SNCF réagit

Logos TER Hauts-de-France

SNCF Voyageurs a annoncé le 24 octobre « un plan immédiat de redressement » en Hauts-de-France au lendemain des menaces de la région de suspendre ses paiements si l’entreprise n’apportait pas de réponse d’ici à la mi-novembre à la dégradation de son service TER.

Ces dysfonctionnements sont dus à une « tension sur les effectifs », « l’augmentation de faits externes » et « la tension sur le parc matériel », a expliqué la SNCF en reconnaissant dans un communiqué que, depuis la rentrée de septembre, « TER Hauts-de-France traverse des difficultés de production », le service aux voyageurs est « altéré » par des événements « internes » et « externes », se traduisant « par une régularité au-dessous de l’objectif », « un nombre de suppressions de trains en forte augmentation » et « un parc matériel diminué ».

Pour y remédier, SNCF Voyageurs a décidé de renforcer ses moyens avec notamment « l’affectation de 40 personnels roulants, conducteurs et contrôleurs, qui seront en poste d’ici le 8 novembre », et le « renfort dès cette semaine par des personnels volontaires » sur les métiers de la maintenance, de la conduite et du contrôle des trains. L’entreprise prévoit aussi le « renfort du parc matériel avec l’arrivée dès cette semaine de deux locomotives supplémentaires ».

« Il est dommage de devoir taper du poing sur la table pour obtenir en quelques jours des mesures. Je pensais que la gestion du train du quotidien par la SNCF faisait qu’ils s’adaptaient et qu’ils mettaient les moyens en conformité avec la convention qui est signée », a commenté Franck Dhersin, le vice-président chargé des Transports au conseil régional.

Ewa

La Renfe souhaite se lancer sur Paris-Londres

Train Avlo à grande vitesse low cost de la Renfe

La Renfe prépare son arrivée sur la ligne Paris – Londres. La compagnie espagnole de chemins de fer a en effet « engagé les contacts préliminaires pour pouvoir concurrencer » sur cette ligne Eurostar, la filiale à 55 % de la SNCF, a-t-elle indiqué à l’AFP, confirmant une information du quotidien espagnol El Pais du 25 octobre.

« Actuellement, il y a des créneaux disponibles et la capacité d’opérer » sur cet axe, a ajouté la Renfe, en précisant avoir effectué une étude de marché montrant qu’il serait « rentable » pour l’entreprise de faire circuler des trains à grande vitesse.

La ligne à grande vitesse entre Paris et Londres, actuellement exploitée par Eurostar, permet de relier les deux capitales en 2h15 via le Tunnel sous la Manche, inauguré en 1994. Elle était utilisée avant la pandémie, chaque année, par neuf millions de voyageurs. La compagnie espagnole prévoit d’opérer sur cette ligne avec « son propre matériel », en débutant avec « un minimum de sept trains ». « Dans un second temps, le service pourrait être étendu à de nouvelles destinations françaises et internationales », indique l’entreprise.

Selon la compagnie, l’accès de la Renfe au marché français serait en effet « facilité », car elle bénéficierait du soutien d’Eurotunnel, filiale du groupe Getlink qui gère le tunnel sous la Manche, actuellement « très intéressé par le développement du projet ».

La compagnie espagnole avait annoncé en juillet 2019 sa volonté de se lancer sur le marché français, désormais libéralisé, en faisant rouler des trains à grande vitesse entre Marseille et Lyon. Elle a depuis dénoncé « de nombreux obstacles » contrariant ses velléités.

La décision de la Renfe intervient alors que la SNCF s’est pour sa part lancée sur le marché espagnol, en inaugurant au printemps une ligne à bas coût Ouigo entre Madrid et Barcelone. Le groupe français y a investi quelque 600 millions d’euros.

Ewa

IDFM pourrait découper le réseau de bus de la RATP en 12 ou 17 lots

Bus RATP

Un vrai changement : le réseau de bus qu’exploite la RATP à Paris et en petite couronne pourrait être découpé en 12 ou en 17 lots. Ce sont les deux hypothèses de travail sur lesquelles planche Ile-de-France Mobilités selon un document confidentiel que nous avons consulté.

Dans les deux cas, IDFM souhaite mettre en place « un périmètre de missions le plus complet possible dans l’objectif de responsabiliser l’opérateur sur les résultats à atteindre (régularité, qualité de service, fraude…) ».

Chaque allotissement prendra en compte « le centre opérationnel bus comme unité de base insécable ; un volume d’activité permettant une exploitation à taille raisonnable proche de réseaux de bus de grandes villes françaises et une mise en responsabilité plus proche du terrain ; une certaine diversité pour favoriser l’intensité concurrentielle, et enfin, certaines perspectives d’évolution de moyen terme, notamment avec l’intégration ultérieure du tramway ».

Le calendrier envisagé par l’autorité organisatrice des transports publics franciliens est assez intense puisqu’il prévoit, dans les deux cas, le démarrage le 1er janvier 2025 de l’exploitation des réseaux par les nouveaux opérateurs retenus. Selon la Fnaut que nous avons interrogée, ce calendrier est « très ambitieux et risqué car il prévoit de basculer potentiellement tout le réseau bus RATP vers d’autres opérateurs au 1er janvier 2025 ».

Le projet pose aussi des questions sur les transferts de personnels entre la RATP et les autres opérateurs qui gagneraient un contrat (l’obligation de licencier des salariés de la RATP qui refuseraient leur transfert passe très mal auprès des concurrents potentiels), mais aussi sur les correspondances et l’information voyageurs.

Rappelons que la RATP exploite 311 lignes (hors services délégués) et effectue 187 millions kilomètres commerciaux avec 4 800 bus, réalisant 1,017 milliard de voyages (année 2018). IDFM a déjà commencé à redistribuer entre les opérateurs (Transdev, Keolis et RATP Dev) les lots de bus de grande et moyenne couronne (bus Optile). Sur 36 lots, 11 ont déjà été attribués.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

50 millions d’euros de plus pour améliorer localement la situation du fret ferroviaire

Jean Castex sur le terminal ferroviaire du Boulou le 22 octobre

Venu assister le 22 octobre à la relance du train des Primeurs, le Premier ministre en a profité pour visiter le terminal d’autoroute ferroviaire du Boulou et pour annoncer de nouveaux -et modestes- financements de nature à améliorer dans quelques domaines la situation du fret ferroviaire. Dans la lignée du plan de relance et de la stratégie nationale pour le fret ferroviaire, Jean Castex a ainsi signé quatre conventions de financement avec Luc Lallemand, le PDG de SNCF Réseau. La première convention, dotée de 37 millions, doit permettre l’accélération de la régénération des voies de service sur l’ensemble du réseau, pour faciliter notamment le stationnement des trains et le chargement et le déchargement des marchandises. Sept autres millions sont prévus pour le développement d’un service digital d’automatisation de la commande de sillons de dernière minute et 1,5 million va permettre de développer le terminal ferroviaire du Boulou vers la ligne internationale Perpignan – Figueras dans le but « d’augmenter les trafics de fret à destination de l’Espagne, qui reposent encore majoritairement sur la route », indiquent les signataires de ces conventions. Et enfin, 1,5 million contribuera à l’augmentation de la capacité électrique de la liaison entre Dijon et Lyon pour accueillir plus de trains longs et lourds.

Ewa

La RATP et Wabtec testent des garnitures de freins moins polluantes

pose-nouvelle-garniture-de-frein-moins-polluante

Une réduction de 90 % des émissions particules fines. C’est ce que promettent les nouvelles garnitures de freins – l’équivalent des plaquettes de frein sur les véhicules routiers –, qui équipent les MI09 circulant sur la ligne 1 du RER. Un résultat très prometteur, pour l’instant démontré sur banc d’essai, en octobre 2020, par la RATP et l’équipementier ferroviaire Wabtec qui a mis au point ces nouvelles garnitures de frein. Si leur apparence est semblable aux garnitures classiques leur composition est très différente. « Elles contiennent notamment plus de métal », dévoile Lilian Leroux, le président de Wabtec.

Auparavant, une phase de rodage et d’essais de performance de freinage a été réalisée cet été, de nuit, avec un train chargé de gueuses (poids) pour atteindre « 120 tonnes, l’équivalent de six voyageurs au mètre carré », explique David Nanteuil, responsable technique de l’unité d’étude du matériel roulant ferroviaire. Il fallait vérifier que même (sur)chargée, la rame conservait toutes ses capacités de freinage. Les résultats concluants ont permis à la RATP et Wabtec de passer à l’étape suivante : équiper deux trains MI09 de ses garnitures innovantes faiblement émettrices pour un an de test, cette fois dans des conditions réelles. Comme les autres M109 de la ligne, elles seront régulièrement observées à la faveur des visites mensuelles, un laps de temps pendant lequel elles parcourent environ 10 000 km. Si les tests confirment les résultats sur banc, et si c’est économiquement viable, l’usage de ces nouvelles garnitures pourrait être généralisé à l’ensemble des 140 rames MI09 de la ligne. Wabtec dit aussi travailler à une déclinaison pour d’autres matériels roulants.

Y. G.

Ewa

Le train des Primeurs est relancé… jusqu’en 2024

Wagon réfrigéré du train des Primeurs

Près d’un an après le lancement, en décembre 2020, d’un appel à manifestation d’intérêt, le train des Primeurs devait repartir le 22 octobre pour acheminer, en wagons réfrigérés, des fruits et légumes entre Perpignan et Rungis. Une liaison à l’arrêt depuis l’été 2019 et qui avait fait couler beaucoup d’encre en cette période où il apparaît aberrant d’abandonner le rail au bénéfice de la route. Mais il fallait mettre la main à la poche pour rénover des wagons devenus vétustes, ce que les chargeurs n’étaient pas prêts à faire.

Le gouvernement va donc subventionner ce train. La solution qu’il a retenue a été proposée par la société Rail Logistics Europe (RLE) regroupant Fret SNCF et les autres filiales européennes de fret de la SNCF: elle combinera train des primeurs et transport de conteneurs sur l’autoroute ferroviaire empruntant l’axe Le Boulou-Gennevilliers. Le Perpignan-Rungis sera quant à lui composé de 12 wagons et circulera de novembre à mi-juillet au rythme de cinq liaisons hebdomadaires, avec un départ de la préfecture des Pyrénées-Orientales à 16h30 pour une arrivée à Rungis programmée à 3h15.

Le contrat passé avec le gouvernement durera jusqu’en 2024, selon la SNCF. Que se passera-t-il après ? « Une réflexion est en cours pour proposer des offres différentes en transport combiné ou en passant par une autoroute ferroviaire », répond-on du côté de la Société nationale. Tout dépendra des investissements qui seront réalisés à Rungis pour y créer un terminal pour autoroute ferroviaire. Le train des Primeurs est donc provisoirement sauvé mais quel sera son avenir à plus long terme ?

MH P  

Ewa

L’allemand FlixMobility rachète la célèbre compagnie américaine Greyhound

Bus Greyhound

FlixMobility, opérateur connu pour ses marques FlixBus et FlixTrain, a acheté à FirstGroup pour près de 148 millions d’euros la célèbre compagnie américaine de cars longue distance Greyhound. FlixBus USA, qui s’est installée aux Etats-Unis à partir de 2018, compte ainsi se renforcer en Amérique du Nord. Selon Jochen Engert, fondateur et directeur général de FlixMobility cité dans un communiqué du groupe allemand : « Les partenariats et les acquisitions font partie intégrante de notre stratégie de croissance et nous ont permis d’accélérer le rythme de notre expansion internationale. L’acquisition de Greyhound est un grand pas en avant pour FlixBus, qui lui permet de renforcer sa position aux Etats-Unis ».

Le réseau mondial FlixBus dessert plus de 2 500 destinations dans 36 pays en dehors des Etats-Unis, avec 400 000 liaisons quotidiennes, tandis que Greyhound relie 2 400 destinations en Amérique du Nord et transporte près de 16 millions de passagers chaque année. Mais la situation de la compagnie américaine s’est beaucoup dégradée ces derniers temps. Durement impactée par la crise sanitaire, elle avait annoncé au printemps dernier qu’elle cessait toutes ses activités au Canada.

De son côté, David Martin, le directeur exécutif de FirstGroup explique que « la vente de Greyhound à FlixMobility fait partie de notre stratégie de recentrage de notre portefeuille, vers nos activités de transport public au Royaume-Uni ». Originellement opérateur de bus, FirstGroup s’est diversifié dans le rail britannique lors de sa privatisation dans la deuxième moitié des années 90 (il avait notamment acheté la compagnie ferroviaire GBRf revendue ensuite à Eurotunnel qui l’a lui-même cédée par la suite) et a cherché à s’internationaliser. Mais depuis plusieurs années, le groupe britannique s’est désengagé de nombreux pays, comme le Danemark, la Suède ou l’Allemagne ou Hong Kong. Il reste principalement implanté en Grande-Bretagne, où il opère quatre franchises ferroviaires et une trentaine de réseaux de bus.

M.-H. P.

Ewa

Un nouveau plan vélo pour Paris

velo paris

Plan vélo acte II à Paris. Après avoir lancé un premier plan vélo entre 2015 et 2020, la Ville a dévoilé ce matin son nouveau projet 2021-2026 pour un « Paris 100 % cyclable ». L’idée est d’inciter toujours plus à la pratique du vélo qui atteint aujourd’hui 5,6 % de part modale (9 % pour la voiture, 50 % pour la marche). « Nous souhaitons que la part modale du vélo soit supérieure à celle de la voiture », souligne David Belliard, l’adjoint à la maire chargé des transports, estimant que le premier plan a été un succès même s’il n’a pas atteint l’objectif fixé : une part modale de la Petite Reine de 15 %.

Le nouveau plan est doté de plus de 250 millions d’euros pour créer 130 kilomètres de pistes cyclables sécurisées et pérenniser 52 km de « coronapistes ». Il s’intégrera au réseau métropolitain et au réseau régional, précise David Belliard. Une attention particulière sera portée à la sécurisation des carrefours et des portes de la capitale. Et les voies à double sens doivent être généralisées sur 450 km d’ici à la fin du mandat.

100 000 places de stationnement sécurisées sont aussi prévues, dont 40 000 aux abords des gares (50 000 dans des espaces privés et 10 000 dans des parkings ou la voie publique), ainsi que 30 000 arceaux. Des places dédiées aux vélos cargos seront également aménagées.

Différentes initiatives seront prises, comme un travail sur le code de la rue, des actions pédagogiques à destination des enfants, la priorité accordée aux pistes cyclables lors d’opération de nettoyage et de déneigement, ou encore la création de places temporaires lors de grands événements comme les JO de 2024 par exemple. Les agents de la Ville seront aussi incités à pédaler pour hisser à 20 % le niveau des déplacements professionnels à bicyclette. Enfin, David Belliard annonce un renforcement du contrôle à venir, qui sera assuré par la police municipale.

Ewa

Les voyageurs de retour à 85 % dans les TGV

gare Montparnasse le 20 octobre 2019, des voyageurs attendent des informations du fait d'une grève surprise d'un technicentre à Chatillon

« Nos voyageurs sont de retour », se réjouit Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs en indiquant que le taux de fréquentation est de 85 % dans les TGV comparé à 2019, et même de 90 % en octobre. Il est de 90 % dans les TER et de l’ordre de 80 % dans les Transilien, « moins dans la semaine, plus le week-end », précise le dirigeant.

Côté voyageurs professionnels, qui rapportent le plus à l’entreprise, ils sont à 60 % de retour. « Nous espérons qu’en 2023 leur niveau sera revenu à celui de 2019 », ajoute encore Christophe Fanichet.