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Ewa

Newrest reste à bord des TGV Inoui et des Intercités

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Alors que les bars à bord des trains ont pu rouvrir le 9 juin pour une consommation à la place seulement, Newrest a annoncé, le 17 juin, avoir remporté l’appel d’offres de la SNCF pour la restauration à bord des TGV Inoui, des Intercités et d’Alléo. Le contrat est conclu pour une durée minimum de 3 à 5 ans en fonction des services.
Avec ce nouveau contrat, Newrest compte développer la vente à travers les outils numériques. Notamment avec l’installation de bornes de ventes dans les TGV Inoui, associée à un système de coupe-file pour récupérer sa commande au bar quelques minutes plus tard. Newrest Wagons-Lits , la filiale du groupe Newrest, a un objectif de chiffre d’affaires de plus d’1 milliard sur 5 ans, et ambitionne de capter 25 % de clients en plus grâce à la nouvelle offre du contrat qu’elle vient de remporter.
L’application de commandes, lancée en 2017 et qui a beaucoup servi notamment après le premier confinement, de juillet à octobre, est également intégré dans les outils digitaux SNCF (app SNCF, OUI.SNCF, TGV PRO) et intégré au portail Wifi à bord des trains.
Les commandes peuvent être passées à partir de J-3 avant le départ du train jusqu’à l’arrivée du train. Dans les Intercités, le service est seulement disponible en précommande, jusqu’à 1 h avant le départ du train. Pour retirer sa commande, il suffit de se présenter au bar, mais on peut aussi, dans les trains avec deux ASCT à bord, se faire livrer sa commande à sa place.

Ewa

La SNCF et Air France élargissent leur service Train + Air

écoraxe transport aérien

A partir du 19 juillet, sept liaisons de plus complètent le service Train + Air lancé il y a plus de 25 ans par Air France et SNCF. Ce service, qui permet de combiner dans une même réservation des trajets en train et en avion, sera alors ouvert entre Paris-Charles de Gaulle et Aix-en-Provence TGV, Bordeaux Saint-Jean, Marseille Saint-Charles et Montpellier Saint-Roch, ainsi qu’entre Paris-Orly (via la gare de Massy TGV) et Valence TGV, Avignon TGV, Marseille Saint- Charles

Baptisé « Train + Air », il est utilisé chaque année par plus de 160 000 clients depuis ou vers les aéroports de Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly, jusqu’alors sur 11 liaisons.

« Grâce à « Train + Air », les clients disposent d’une seule réservation pour l’ensemble de leur voyage et d’une place garantie sur le prochain vol ou TGV INOUI disponible, sans frais, en cas de retard du train ou de l’avion« , explique la SNCF dans un communiqué. Par ailleurs, une expérimentation est menée au départ des gares de Lille Europe et de Strasbourg, en correspondance avec un vol Air France, via les aéroports de Paris-Charles de Gaulle ou de Paris-Orly, permettant aux clients de s’enregistrer en ligne sur airfrance.fr avant le départ, pour la totalité de leur voyage, y compris le trajet en train. Les voyageurs et n’ont donc plus besoin de récupérer leur billet en gare le jour du départ. « Si le test est concluant, ce service pourra être déployé sur l’ensemble des trajets « Train + Air » dès 2022« , indique la compagnie ferroviaire.

Ewa

La Renfe lance son train à grande vitesse low cost le 23 juin sur Barcelone-Madrid

Train Avlo à grande vitesse low cost de la Renfe

Le premier train à grande vitesse à bas coût « Avlo » démarre le 23 juin sur la liaison Madrid-Barcelone, a confirmé le 18 juin l’opérateur espagnol Renfe. Quatre circulations sont prévues par jour et dans chaque sens. L’offre sur internet annonce des trajets entre 2h30 et 3h17, selon les arrêts éventuels, dont Saragosse ou Tarragone. Le prix de base affiché est de 7 euros le trajet et il est flexible selon le moment de la journée quand un aller simple par l’AVE « classique » peut atteindre 76 euros. Tous les billets sont accessibles uniquement sur les sites avlorenfe.com ou renfe.com et ils sont nominatifs.

Le service Avlo avait été présenté en décembre 2019 pour une mise en service le 6 avril 2020 à l’occasion de la Semaine sainte, période traditionnelle de forte affluence sur le réseau ibérique. La pandémie avait contraint Renfe à différer son projet au 15 mars 2020. Mais la cible est toujours la même : attirer une clientèle jeune et familiale, des personnes qui, jusqu’à présent, prennent peu ou pas le train. Un public similaire à celui visé par Ouigo España, la filiale de la SNCF, qui est déjà sur les mêmes rails depuis le 10 mai.

Le premier Avlo doit se lancer le 23 juin dès 5h35 de Figueres (au nord de Barcelone) pour Madrid-Atocha, que son homologue en sens inverse quittera à 6h20. Au total, Renfe proposera 20 trains à grande vitesse par sens entre les deux capitales et 16 000 places chaque jour en Ave ou en Avlo. Chaque rame Avlo peut transporter uniquement en classe « touriste » 438 voyageurs à 330 km/h.

La Renfe envisage d’étoffer son service Avlo en fonction de la demande, puis de l’étendre sur d’autres axes dont l’Andalousie et le Levant (Valence et Alicante) où il sera, là aussi, en concurrence avec les dessertes Ouigo España.

Michel Garicoix

Ewa

Le Digital Open Lab renaît sous le nom de Rail Open Lab avec de nouveaux partenaires

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S’assurer du bon fonctionnement des ventilateurs de désenfumage dans les tunnels à la RATP, installer un dispositif connecté anti-inondations à la SNCF, telles sont quelques-unes des expérimentations lancées par le Rail Open Lab, un laboratoire d’innovation et d’accélération technologique et numérique pour la maintenance et l’exploitation des réseaux ferrés.

Relancé le 18 juin, à l’occasion du salon Viva Technology, le Rail Open Lab – initialement créé en 2018 par la SNCF et la Fédération des industries ferroviaires (FIF) sous le nom de Digital Open Lab – s’ouvre à deux nouveaux membres : la RATP et le syndicat professionnel SERCE, regroupant une trentaine d’acteurs. Grâce à eux, le Lab va explorer de nouveaux thèmes de recherche comme l’économie circulaire et le développement durable. Ils s’ajoutent à ceux précédemment traités : la maintenance prédictive, le collaborateur connecté, et la connectivité.

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En s’appuyant sur les objets connectés (IoT) et l’intelligence artificielle, le Rail Open Lab cherche à développer des solutions économiquement viables pour les déployer ensuite à grande échelle dans les différents réseaux. Chaque mois, les partenaires (grands groupes, ETI, PME et start-up) partagent leurs besoins et les solutions technologiques adaptées afin de réaliser des tests pendant quatre mois en conditions réelles d’exploitation, directement sur les voies ferrées.

C’est le cas à la RATP, où un ventilateur a été équipé de capteurs afin de connaître, en temps réel, son état de fonctionnement, d’améliorer la connectivité dans les tunnels et d’assurer une maintenance préventive.

Côté SNCF Réseau, après une première vague de 16 expérimentations dont la conception de dispositifs anti-inondations connectés, une dizaine de nouveaux cas d’usages est programmée pour 2021.

A l’issue des tests, si l’étude est concluante, les solutions pourraient être industrialisées et déployées auprès des acteurs du secteur.

Yann Goubin

Ewa

Transdev confirmé pour l’exploitation de liaisons ferroviaires dans la vallée du Rhin

Transdev Allemagne

Trans Regio, la filiale de Transdev, a remporté de nouveau le contrat d’exploitation de la ligne MittelrheinBahn, reliant Mayence, Coblence, Bonn et Cologne. Le contrat commencera en décembre 2023 pour dix ans, avec une option de prolongation de trois ans jusqu’en 2036. Il représente 14 millions de voyageurs annuels et 3,2 millions de trains-kilomètres. Trans Regio, qui exploite cette ligne depuis 2008, investira également dans l’expansion de son dépôt à Coblence.

Transdev renforce également son implantation dans cette région de l’Allemagne, grâce au gain des trois réseaux de bus, non loin de la MittelrheinBahn. Plus précisément, le groupe reprendra, à partir de décembre 2021, plus de 80 lignes de bus dans le district de Mayence – Coblence. « L’exploitation, sur la rive gauche du Rhin, sera assurée par 180 nouveaux bus à plancher bas climatisés, offrant le Wi-Fi à bord, pour une période initiale de dix ans, avec un effectif total de 270 employés », indique le groupe français.

 

Ewa

Marie-Ange Debon prend la présidence de l’UTP

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Le nouveau conseil d’administration de l’UTP a élu le 17 juin, à l’unanimité, Marie-Ange Debon à sa présidence. La présidente du directoire de Keolis succède à Thierry Mallet, le président de Transdev, respectant ainsi la coutume qui voit alternativement chacun des présidents de ces deux groupes prendre la tête de cette organisation professionnelle, reflétant les forces en présence.

Marie-Ange Debon a expliqué vouloir poursuivre les grands chantiers engagés, en particulier : «les travaux relatifs aux négociations de la convention collective de la branche ferroviaire, l’ouverture à la concurrence ou encore les défis de l’innovation, notamment de la digitalisation, et le modèle économique du transport urbain et ferroviaire de demain ».

Représentant chacune des principales composantes de l’UTP, quatre vice-présidents ont également été élus  : Sylvie Charles, directrice de Transilien, SNCF Voyageurs, Marie-Claude Dupuis, directrice Stratégie, Innovation et Développement du groupe RATP, Marc Delayer, directeur général des Transports publics du Choletais (AGIR) et Thierry Mallet, PDG de Transdev. Le conseil d’administration, composé de 24 membres, est élu pour une durée de deux ans.

 

Ewa

L’opérateur de bus touristiques Open Tours Paris devient Tootbus Paris

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Après plus d’un an d’arrêt du fait de la crise sanitaire, Open Tour Paris, la filiale de bus touristiques de RATP Dev, reprend ses activités à partir d’aujourd’hui 17 juin. L’opérateur a profité de cette période difficile marquée par la pandémie pour réfléchir à sa stratégie, en changeant sa marque et en faisant évoluer son offre et sa flotte.  « Une stratégie désormais centrée sur la ville, pour renouer le lien avec les touristes et les franciliens« , indique la compagnie, qui va notamment proposer de nouveaux services digitalisés.

Par ailleurs, « Open Tour Paris rejoint les activités de Sightseeing de Bath, Bristol et Londres, sous la bannière unique Tootbus« , explique-t-elle. Le lancement de cette nouvelle identité s’accompagne d’un renouvellement de la flotte 100 % électrique et bioGNV. « Les investissements très importants apportés depuis 2018 se concrétisent aujourd’hui par une flotte 100% électrique et bioGNV – trois ans avant 2024, date fixée par la Mairie de Paris pour la fin du diesel dans le cadre du Plan Climat,» commente Arnaud Masson, Directeur Exécutif des activités de Sightseeing au sein de RATP Dev.

Ewa

Pourquoi le train pourrait (facilement) remplacer l’avion sur les trajets jusqu’à 4 heures

train avion

Alors que les sénateurs ont commencé depuis le 14 juin à examiner le projet de loi Climat, le Réseau Action Climat (RAC) dévoile une étude qui pourrait leur être utile. Cette étude, réalisée par Egis Rail, montre que le train peut facilement se substituer à l’avion sur quasiment toutes les lignes pour des temps de trajet allant jusqu’à 4 heures. Soit précisément la proposition de la Convention citoyenne pour le Climat mais qui n’a pas été retenue par le gouvernement préférant mettre le curseur à 2h30*, arguant des faibles performances du train au-delà. Or, note l’association, « sur ces liaisons, le temps de trajet total est moindre ou très proche de celui de l’avion, et le coût n’est pas plus élevé. Les gains de confort et de temps de trajet “utile” sont également maximisés avec l’usage du train ».

Trains de plus grande capacité

Plus précisément, les résultats de l’étude montrent que, pour 21 des 23 lignes sur lesquelles il existe une alternative en train en moins de 4 h, le trafic aérien pourrait être entièrement reporté sur le train, « sans aucune modification ferroviaire« . Les deux lignes restantes, Paris-Biarritz et Lyon-Rennes, pourraient aussi l’absorber « à condition de mettre en service des rames TGV de plus grande capacité« , indique le réseau qui fédère les associations impliquées dans la lutte contre le changement climatique.

« En heure de pointe, le train serait aussi en capacité d’absorber le report des passagers aériens, à créneaux horaires constants et avec des trains plus capacitaires pour la très grande majorité des lignes, ou avec l’engagement d’un train supplémentaire (cas de Paris – Marseille et Paris – Clermont Ferrand). En revanche, pour la majorité des lignes au-delà de 4 heures, il faudrait ajouter des fréquences très tôt le matin, ou développer une offre de train de nuit, ou encore améliorer la performance du réseau« , précise l’étude.

En particulier, pour les liaisons ferroviaires de plus de 4h, comme Paris-Toulouse et Paris-Nice, les deux lignes intérieures les plus fréquentées avec quelque 3,2 millions de passagers en 2019, il faudrait simplement prévoir un train supplémentaire par sens et par jour sur chacune des lignes serait nécessaire.

En moyenne moins cher que l’avion

Les voyageurs ont-ils un avantage à préférer le train?  Selon les auteurs de l’étude, leur premier critère de choix porte sur le prix. Or, plusieurs études récentes ont montré que les tarifs du train sont en moyenne inférieurs à ceux de l’avion sur les liaisons métropolitaines réalisables en 4h en train. Ainsi, par exemple, une analyse de l’UFC Que Choisir réalisée à partir de données Trainline et Algofly, montre que « les billets de train sont en moyenne 4 euros moins chers que ceux de l’avion sur ces lignes« , rappelle le RAC. « Sur les trajets réalisables en moins de 2h30 en train, la plateforme de réservation Trainline a démontré que l’avion est en moyenne 1,8 fois plus onéreux que le train, en tenant compte du prix du billet mais également des coûts engagés pour se rendre en gare et à l’aéroport« , ajoute-t-il.

Sur le deuxième critère de choix d’un voyage, le temps de trajet, les résultats de la comparaison des temps « porte à porte » sur l’ensemble des liaisons montrent que le train est plus performant que l’avion pour toutes les liaisons réalisables en train en moins de 3 heures. Pour les trajets en moins de 4 heures, le temps porte-à-porte est à l’avantage du train ou très proche de celui de l’avion (moins de 40 minutes de différence).

Un bénéfice environnemental supérieur

Enfin autre avantage, non négligeable pour les pouvoirs publics, un tel transfert modal ne nécessiterait pas d’investissement supplémentaire sur le réseau. Reste toutefois, admet l’association, des progrès souhaitables, notamment du côté des opérateurs ferroviaires : il faudrait améliorer l’intermodalité train-avion pour les passagers en correspondance, ce qui pourrait passer par la généralisation de la tarification combinée et par le développement de connexions directes à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle.

Dans ces conditions, le transfert modal aurait un effet bien plus intéressant sur l’environnement : selon le RAC, en faisant passer les temps de trajet de 2h30 à 4h, on pourrait multiplier par 3 le bénéfice climatique de la mesure et parvenir les émissions de CO2 issues des vols métropolitains de 33,2% contre 11,2%.

Marie-Hélène Poingt

  • Cinq liaisons aériennes pourraient être concernées par un transfert sur le train pour des trajets allant jusqu’à 2h30 : Paris-Bordeaux, Paris-Lyon, Paris-Nantes, Paris-Rennes et Lyon-Marseille (mais avec des exceptions liées aux correspondances).

 

 

 

 

Ewa

Paris va augmenter le coût du stationnement et mettra fin en 2022 à la gratuité pour les motos

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Réforme du stationnement parisien, acte II. Après avoir lancé à l’automne dernier les états généraux du stationnement avec l’objectif de transformer la moitié des 130 000 places de stationnement actuelles pour les dédier à d’autres usages (pistes cyclables, végétalisation…), la Ville de Paris a dévoilé le 15 juin les nouvelles règles qu’elle va mettre en place dans les prochains mois.

L’objectif est de réduire la place de la voiture qui occupe la moitié de l’espace public pour 13 % des déplacements, alors que Paris est l’une des villes les plus denses et les mieux desservies en transport en commun, a rappelé David Belliard, l’adjoint à la maire, chargé de la transformation de l’espace public et des transports. D’où la décision d’augmenter le prix du stationnement en espérant encourager les automobilistes à utiliser les parkings souterrains ou, mieux, à renoncer à certains déplacements en voiture.

A compter du 1er août, le tarif visiteur passe de quatre à six euros l’heure dans le centre de Paris (du 1er au 11e arrondissement), et de 2,40 euros à quatre euros dans les autres arrondissements. Une augmentation à relativiser si on compare les tarifs parisiens à ceux pratiqués ailleurs, souligne l’élu Vert, en citant New York où l’heure de stationnement revient à 18 euros, Londres (huit euros), Stockholm (7,90 euros) ou encore Amsterdam (cinq euros). En cas d’infraction, le PV passe à 75 euros dans le centre de Paris (52,50 euros en cas de paiement immédiat) et 50 euros dans les autres arrondissements (35 euros en cas de paiement minoré). A noter que le stationnement dans les bois de Boulogne et de Vincennes devient aussi payant, mais restera gratuit le dimanche.

Autre mesure attendue mais sujet de colère pour les motards, Paris va mettre fin, à partir du début de l’année prochaine, au stationnement gratuit pour les scooters et les motos, en les soumettant à un tarif réduit de moitié par rapport aux automobilistes. Mais la Ville maintient la gratuité pour les scooters et les motos électriques. 5 000 places de stationnement de plus pour les deux-roues motorisés sont prévus (aujourd’hui il y en a 40 000).

Deuxième axe de la réforme, Paris veut faciliter prioritairement l’accès aux places de stationnement à certains usagers : aux personnes à mobilité réduite (PMR), aux professionnelles et aux mobilités partagées et décarbonées.

Ainsi, 1 000 nouvelles places vont être créées pour les PMR, et passeront au nombre de 5 500. De plus, au fur et à mesure des renouvellements de concessions pour les parkings en sous-sol, la mairie demandera la gratuité pour les PMR. 1 000 autres places vont être réservées aux dispositifs d’autopartage en boucle de la Ville et 400 places à l’autopartage en free-floating. 2 400 bornes de recharge électrique sont aussi prévues en voirie et 6 000 en sous-sol ainsi que 10 hubs de recharge rapide.

Côté professionnel, 1 000 places pour les vélos-cargos vont être aménagées, ainsi que 1 000 places de livraison supplémentaires (ce qui portera leur nombre à un total de 10 600) et 100 emplacements de plus seront créés pour les taxis.

M.-H. P.

Ewa

La CGT-Cheminots cartonne l’omniprésence du ministère de tutelle sur la SNCF

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Au cours de la conférence de presse qu’elle a organisée le 9 juin sur la mobilisation programmée le 22 juin pour dénoncer la politique publique ferroviaire, la CGT-Cheminots en a profité pour critiquer vertement le contrôle permanent des pouvoirs publics sur la SNCF. « Dans le cadre de la réforme ferroviaire de 2018, l’une des promesses, c’était l’autonomie de l’entreprise« , a rappelé Laurent Brun. Or, jamais les actes de la compagnie nationale n’ont autant été sous le contrôle  des autorités publiques, estime le secrétaire général du syndicat. « On est sous la tutelle permanente de Bercy et du ministère des Transports« , commente-t-il.

Selon lui, il n’est pas étonnant que Bercy ait les yeux rivés sur les comptes de la SNCF. « La SNCF étant devenue une SA, elle pourrait tout à fait faire faillite demain« , explique-t-il. Quant au ministre des Transports, c’est lui qui « fait des annonces sur tout ce qu’entreprend la SNCF« . Ainsi, ironise Laurent Brun, « C’est Jean-Baptiste Djebbari qui a annoncé les taux de remboursements qui seraient accordés aux voyageurs après un retard de plusieurs heures d’un TGV!« . Et d’enfoncer le clou : « On ne voit cela nulle part ailleurs! » Sans parler, ajoute-t-il, des élus territoriaux qui ont tous leur avis sur ce que devrait faire la compagnie nationale.