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Ewa

Annelise Avril (Keolis) devient présidente du GIE Objectif Transport Public

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Annelise Avril a été nommée à la présidence du GIE Objectif Transport Public, trait d’union entre le Gart et l’UTPF, et qui a pour mission de promouvoir le transport public. La directrice générale France de Keolis, chargée des grands réseaux urbains de transport, succède à Charles-Eric Lemaignen qui occupait ce poste depuis 2023.

Celui-ci devient premier vice-président (représentant le Gart), tandis que Marc Delayer prend le poste de deuxième vice-président (UTPF) et Françoise Rossignol (Gart) celui de troisième vice-présidente, aux côtés de huit autres administrateurs.

Ewa

Gautier Brodeo remplace Renée Amilcar à la tête de l’UITP

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Renée Amilcar a finalement quitté plus vite que prévu son poste de présidente de l’Union internationale des transports publics. La première femme présidente de l’organisation professionnelle, pourtant réélue en juin pour un mandat de deux ans, a rejoint le Québec où elle est devenue PDG de Mobilité Infra Québec.

Gautier Brodeo, jusqu’alors vice-président de l’UITP et directeur de l’agence de développement opérationnel du groupe RATP, la remplace depuis hier. Lili Matson, qui a travaillé presque 20 ans au sein de Transport for London, devient présidente adjointe de l’organisation.

Ewa

SNCF Réseau joue la décentralisation avec son plan « Résonances »

Matthieu Chabanel - Directeur general adjoint operations

SNCF Réseau fait face à un double défi : l’ouverture à la concurrence dans le ferroviaire est appelée à s’intensifier à l’avenir alors que le réseau ferré nécessite de lourds travaux pour être remis à niveau. Pour s’y préparer, le gestionnaire des infrastructures a lancé depuis quelques mois un plan de réorganisation interne baptisé Résonances. Avec l’objectif  de développer le trafic ferroviaire avec un nombre croissant de clients (les nouveaux entrants sur le marché ferroviaire français) tout en augmentant la cadence des travaux et en respectant la sécurité et la maintenance.

L’entreprise aux 52 000 salariés a lancé ce projet fin 2024 avec plusieurs centaines d’agents représentant tous les métiers de SNCF Réseau. « Une démarche d’intelligence collective qui a suscité une bonne adhésion au projet « , juge la CFDT Cheminots. Désormais et depuis l’été 2025, Résonances est mis en œuvre dans toutes les régions. Sauf sur la zone de production Nord-Est Normandie où, à l’initiative de la CGT, le Comité social et économique (CSE) a saisi le tribunal judiciaire de Bobigny en référé estimant que les informations fournies par la direction étaient insuffisantes. Fin juin, les juges ont ordonné la suspension temporaire du projet sur ce périmètre géographique. Et le 20 novembre, un jugement sur le fond a donné raison au CSE, demandant à l’entreprise de donner des informations complémentaires et la preuve de la pertinence de la réorganisation. « SNCF Réseau va reprendre la consultation des Instances Représentatives du Personnel dans les conditions demandées par le jugement. Le projet pourra être mis en œuvre à l’issue de cette consultation », nous a indiqué l’entreprise que nous avons contactée.

Des décisions décentralisées

Le plan Résonances consiste à gagner en productivité, en rapprochant les centres de décision du terrain, « là où se trouvent une grande partie de nos interlocuteurs », souligne Christel Pujol-Araujo, directrice générale adjoint ressources humaines de SNCF Réseau. Pour « être plus réactifs, plus performants et avoir des relations plus directes avec nos clients et parties prenantes, les régions en particulier », poursuit-elle. En clair, il s’agit de donner davantage de marges de manœuvre aux managers locaux, dans les territoires. Il faut aussi, ajoute la DGA aux Ressources humaines, « standardiser nos pratiques (…)  car contrairement à ce que l’on pourrait croire, dans un système industriel comme le nôtre, elles ne le sont pas. Nous fixons aux responsables locaux des objectifs mais ce sont eux qui agissent et décident ».

Les agents de Réseau sont désormais rattachés aux nouvelles directions inter-régionales (DGIR) dont le rôle est renforcé. Les instances de représentation du personnel sont rattachées au périmètre des CSE, « Une mauvaise nouvelle car les spécificités liées à la carrière, au pilotage de la ligne métier, aux parcours professionnels des intéressés risquent d’être moins bien prises en compte, notamment pour les notations »,  juge la CFDT Cheminots.
Autre changement : les activités sociales et culturelles sont rattachées aux CSE des zones de production (les Casi). « Ce qui va représenter une baisse conséquente de l’offre faite aux agents pour faciliter l’accès aux loisirs et à la culture : chèques vacances, chèques culture, accès aux salles de sport, voyages à bas raisonnables », estime encore le syndicat. Selon la direction de SNCF Réseau, 10% des agents seraient impactés.

Retour d’expérience début 2026

« Si cette nouvelle organisation semble pertinente en termes d’organisation et de décentralisation des décisions au plus proche des territoires, les conséquences pour les agents concernés sont importantes », commente Fabrice Chambellan, secrétaire général adjoint de la CDFT Cheminots.

De son côté, l’Unsa-Ferroviaire réserve son jugement et attend le premier retour d’expérience de cette transformation majeure en début d’année prochaine, six mois après son déploiement. Chez Sud Rail, la critique est plus vive : « L’impact de cette restructuration sur les conditions de travail des cheminot-e-s concernés n’a pas été pris en compte. Et la direction n’a effectué aucun retour d’expérience sur les dysfonctionnements actuels des Zones de production avant de finaliser son projet. Pourtant, ces dernières resteront la pierre angulaire de la nouvelle organisation de SNCF Réseau », estime Sud Rail.
La CGT Cheminots, quant à elle, est farouchement opposée à Résonances. La centrale de Montreuil reproche la « non-prise en compte par la direction des impacts sur les conditions de travail et les risques psycho-sociaux ». Elle réclame la suspension du projet.

Officiellement en place depuis le 8 juillet et coordonné par Vincent Palix, un retour d’expérience de ce nouveau projet d’entreprise est prévu début 2026. Car l’impact RH n’est pas anodin : Résonances touche 466 agents dont les postes sont soit créés, soit supprimés, soit modifiés. Sur 166 postes supprimés, 82 agents étaient encore sans affectation fin octobre, selon les estimations de la CFDT Cheminots. « Après quelques semaines de mise en œuvre du projet sur une large partie du territoire, près de 90% des salariés concernés ont retrouvé une affectation pérenne », assure de son côté la direction de SNCF Réseau.

L’accord sur le pilotage des emplois et les parcours professionnels signé en novembre 2024 avec trois syndicats (CGT, Unsa et CDFT), a sans doute facilité les passerelles pour trouver un emploi dans les autres sociétés du groupe SNCF. Près de 120 agents de Réseau ont rejoint SNCF Voyageurs, par exemple. Plutôt favorable à Résonances, la CFDT déplore cependant « un manque de solidarité au sein du groupe pour accueillir des agents sans postes suite à la réorganisation Résonances » et regrette « l’incapacité de SNCF Réseau à imposer cette solidarité ».

Des besoins d’investissements qui font consensus

Le cœur du réacteur ferroviaire français, c’est le réseau. Il a trente ans d’âge en moyenne… Améliorer son état et le moderniser, c’est une des priorités déjà annoncée par le nouveau PDG du groupe SNCF, Jean Castex.

Sur les 28 000 kilomètres de voies gérés par SNCF Réseau, 4 000 km présentent un risque avéré de baisse de performance si l’investissement financier nécessaire n’est pas réalisé, alerte le gestionnaire des infrastructures ferroviaires. Elles nécessitent de lourds travaux de rajeunissement pour être en mesure d’accueillir davantage de trains, d’autant que ceux de la concurrence arrivent. « On pourrait faire rouler 20 % de trains en plus en France », explique régulièrement Matthieu Chabanel, le PDG de SNCF Réseau.

Après Ambition France Transports, la conférence de financement des transports qui a rendu ses conclusions l’été dernier, les besoins d’investissement font aujourd’hui consensus : ils sont estimés à 4,5 milliards d’euros chaque année à partir de 2028 pour remettre le réseau ferré d’équerre. Soit un milliard et demi de plus que l’investissement actuel.

 

 

 

 

 

Ewa

Le plan de transformation de SNCF Voyageurs pour s’adapter à la concurrence

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L’ouverture à la concurrence ne touche pas seulement les liaisons ferroviaires qui ont été longtemps sous monopole de la SNCF. Elle va concerner tôt ou tard tous les segments d’activités de SNCF Voyageurs. D’où la décision de la direction de lancer un plan de transformation en profondeur de l’entreprise. Il doit être appliqué à la fin du premier trimestre 2026.

SNCF Voyageurs a ainsi prévu de mettre en place, le 1er avril, deux « business lines », l’une pour les TGV, l’autre pour les délégations de service public (DSP) signées soit avec l’Etat pour les Intercités, soit avec les régions pour les TER ou avec IDFM pour l’Ile-de-France. 

Une « business line » dédiée aux TGV

« La business line grande vitesse va s’européaniser. En effet, aujourd’hui, la part du trafic réalisée en Europe est de 23 %. Notre objectif est d’atteindre 30 % à l’horizon 2030 », explique Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs. La compagnie, qui exploite depuis mai 2021 des TGV Ouigo en Espagne, espère lancer prochainement des trains à grande vitesse en Italie. Le temps qu’elle reçoive ses nouveaux TGV M.

Les modes de production doivent aussi évoluer. « Il faut que le meilleur des produits inspire les autres. Inoui par exemple a fait de gros efforts, les trois dernières années, pour améliorer la qualité de production et pour augmenter l’offre et le nombre de sièges. On pourrait le faire aussi pour Eurostar », précise le dirigeant. « J’ai demandé que chaque produit soit envisagé sous l’angle européen », ajoute-t-il.

Une quarantaine de filiales pour la « business line » DSP

Côté DSP, le modèle va évoluer au fil du temps, au fur et à mesure de l’ouverture à la concurrence et des appels d’offres. Pour l’heure, seules les régions Sud, Hauts-de-France, Pays de la Loire, Normandie et Bourgogne-Franche-Comté ont signé des contrats attribuant des lignes à SNCF Voyageurs, Transdev et RATP Dev, qui ont chacune créé (ou vont créer) des sociétés dédiées pour exploiter ces TER.

A terme, une quarantaine de sociétés dédiées vont voir le jour côté opérateur historique. 40 000 salariés travailleront alors au sein de la Business line DSP (et 10 000 côté TGV).

Trois directions pour proposer des prestations

SNCF Voyageurs s’apprête aussi à réorganiser les prestations qu’elle pourra proposer à ses clients, les voyageurs, les entreprises ou les collectivités locales dans un environnement concurrentiel de plus en plus fort. Trois « lignes de services » vont ainsi être créées. La direction distribution gèrera la vente de billets mais aussi des prestations proposées aux autorités organisatrices des mobilités. Par exemple, SNCF Connect & Tech a lancé en avril dernier la marque Tesmo, qui s’adresse aux collectivités territoriales voulant distribuer elles-mêmes les billets de TER et diffuser l’information voyageurs sur leurs réseaux TER (et qui s’adresse aux métropoles pour leurs transports urbains).

Deuxième ligne de service, la direction de la maintenance proposera des prestations. Comme le fait déjà la filiale Masteris qui contribue notamment à la rénovation à mi-vie de TER. Enfin, la direction Numérique rassemblera les outils digitaux du groupe.

Ne restera plus qu’une direction générale de plein exercice regroupant toutes les fonctions « corporate », ressources humaines, finances, juridique, et permettant de mutualiser les services communs à tous. « Un changement majeur« , selon Christophe Fanichet. « L’objectif général est de gagner des clients« , résume le dirigeant.

 

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A Riyad, le métro automatique qui change tout

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Il y a tout juste un an, six lignes de métro automatique étaient inaugurées en même temps à Riyad. Depuis, le métro connaît un fort engouement et permet déjà de desserrer (un peu) les gigantesques embouteillages qui asphyxient quotidiennement la capitale de l’Arabie saoudite. Reportage. 

 

Riyad, dimanche matin 19 octobre, début de la semaine en Arabie Saoudite. Des ombres noires s’engouffrent dans la voiture « famille » du métro de la ligne 4 qui mène à l’université Princesse Nora bint Abderrahmane, la première université pour femmes du Royaume, située au nord de la capitale. Toutes sont revêtues d’une abaya et voilées mais certaines, encore rares, laissent leur visage découvert. Le signe d’une lente évolution en Arabie Saoudite. Elles descendent quasiment toutes à la même station, direction l’immense campus universitaire.

Ce métro a changé leur vie mais aussi celle des habitants de Riyad et de ses visiteurs. Six lignes de métro automatique ont été mises en service en même temps il y a seulement un an et le succès a été immédiat au pays de la voiture et du roi pétrole, jusqu’alors dépourvu de tout transport public. L’édification du réseau, 176 km et 85 stations, a été réalisée en un temps record, une dizaine années. Il est alors devenu le plus long système de transport sans conducteur au monde. Plus de 1,6 million de passagers l’empruntent désormais chaque jour. Depuis son lancement en décembre dernier, il a transporté plus de 122 millions de personnes.

Des temps de déplacements réduits

Les six lignes serpentent la capitale, souvent en souterrain, parfois en survolant les innombrables boulevards qui quadrillent cette ville édifiée en plein désert et asphyxiée par des embouteillages quotidiens. Grâce au métro, les temps de déplacements quotidiens entre domicile et lieu de travail auraient diminué de 25 minutes selon un rapport sur la vie dans les villes saoudiennes de la General Authority for statistics.

« Il y a encore beaucoup d’embouteillages. Mais sans ce métro, il y en aurait encore plus », commente une habitante de Riyad, qui continue toutefois de prendre sa voiture (les femmes ont le droit de conduire depuis 2018) car le métro ne dessert pas toute la ville, tentaculaire, étendue sur 1782 km2. Ce qui représente 17 fois la superficie de Paris.

Peu à peu la population s’est appropriée ce nouveau mode de transport. « Avant, les habitants ne voulaient pas de station de métro devant leur immeuble, maintenant ils le réclament et le prix de l’immobilier augmente! », raconte Abdeljabbar Ben Salem, directeur exécutif Arabie saoudite et Emirats Arabes Unis chez RATP Dev. « L’amplitude horaire de fonctionnement du métro a déjà été revue, passant d’une ouverture de 6 h à 5 h 30 le matin », ajoute-t-il.
La filiale de la RATP est l’un des deux opérateurs retenus pour exploiter le réseau. Elle a gagné un contrat de 12 ans (dont la période de mobilisation) et d’un montant de deux milliards d’euros pour gérer deux lignes, à travers la coentreprise Camco créée en partenariat avec la société saoudienne Saptco : la 1 ou ligne Bleue – située sur l’axe Al-Olaya – Al- Batha, la plus longue avec ses 39 km qui desservent 25 sta- tions, et la 2 ou ligne Rouge, qui longe la route King Abdullah sur 25 km et dessert 15 stations. Ces lignes captent à elles deux 60 % du trafic.

Les 3500 employés, chargés de l’ensemble des tâches, exploitation, maintenance, propreté ou encore sûreté, sont à 70 % Saoudiens mais aussi constitués de 28 nationalités différentes. « On compte 35 % de femmes dans les métiers du transport alors qu’ailleurs le taux de féminisation dans les transports publics est de 12 %. C’est donc un des records du monde », souligne Hiba Farès, la présidente du directoire de RATP Dev.
Les quatre autres lignes sont exploitées et maintenues par un groupement rassemblant Ferrovie dello Stato Italiane, Alstom et Ansaldo STS. Mais le service au passager est le même quel que soit l’opérateur.

Des extensions déjà envisagées

Des extensions de lignes sont déjà envisagées, dont celle de la 2 qui devrait s’allonger de huit kilomètres (et quatre stations) et être gérée par Camco via un avenant. Une nouvelle ligne, la 7, est également à l’étude. Car la ville croît à une vitesse exponentielle. Quand le projet de métro automatique a été lancé, Riyad recensait un peu plus de 4 millions d’habitants. Elle en comptait 8 millions quand le métro a été mis en service, et les prévisions tablent désormais sur 16 millions d’habitants à l’horizon 2030 !

Les projets de développement touristique, la perspective de l’exposition universelle en 2030 et la coupe du monde de foot prévue en 2034 sont les nouveaux moteurs de l’extension des transports publics en Arabie saoudite. Parmi d’autres projets, un tramway est ainsi prévu à AlUla, pour lequel Alstom fournira les rames ainsi que le système d’alimentation électrique et la signalisation. De quoi aiguiser l’appétit des grands internationaux, dont les font partie les entreprises françaises.

Un réseau de bus créé de toutes pièces

Pendant longtemps, Riyad n’a été desservi que par quelques lignes de bus opérées localement, sans vision globale. Il y a tout juste dix ans, en mai 2014, la compagnie saoudienne de transport public, Saptco (Saudi public transport company), a remporté avec le groupe français RATP Dev, un contrat de dix ans pour gérer les bus de Riyad pour le compte d’ArRiyadh Development Authority (ADA). Le montant représente près de deux milliards d’euros, selon la filiale de la RATP.

Pour ce contrat, l’entreprise française est associée à Sapco à hauteur de 20 %, à l’inverse du métro où le rapport est de 80 % pour RATP Dev et 20 % pour Sapco. « Nous avons réorganisé toutes les lignes de bus. Nous avons dû tout inventer », raconte Hiba Farès, la présidente du directoire de RATP Dev.

Les discussions ont été longues et la période du Covid a tout suspendu. « Nous devions commencer en 2020. Nous avions les bus que nous avons dû maintenir, et 400 personnes qu’il a fallu garder mobilisées », poursuit Hiba Farès, en reconnaissant que son groupe a été correctement indemnisé de ce fait. Le réseau de bus a finalement été mis en service en mars 2023. Il va être développé en plusieurs étapes. Il est prévu une trentaine de grandes lignes, 60 lignes de rabattement et de trois lignes de BHNS grâce à l’achat de 1000 bus Mercedes et Man.

Il fait partie du Riyadh Public Transport Project et doit compléter le réseau de métro pour décongestionner la ville.
A terme, le réseau de bus va représenter 90 millions de km annuels, pour 100 millions de voyageurs transportés. A ce jour, il a permis de transporter 100 millions de passagers.

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Le terminal de VIIA Connect de Sète passe au chargement horizontal des remorques

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Le transport combiné rail-route opéré depuis le terminal VIIA Connect du Port de Sète, peut désormais charger les remorques horizontalement plutôt qu’à l’aide de ponts de levage. VIIA qui assure les circulations ferrées sur l’ensemble des voies du port, vient d’achever un chantier d’une année pour permettre l’utilisation des wagons Modalohr développés par Lohr pour le chargement par bascule horizontale.

L’autoroute ferroviaire entre Calais et Sète établit la liaison directe depuis l’Ecosse jusqu’en Turquie trois fois par semaine. Les travaux réalisés à Sète permettent d’augmenter la fréquence des allers-retours qui passent ainsi de 3 à 6 rotations hebdomadaires. Le port de Sète qui a connu une longue période de stagnation, est à nouveau en phase de développement, portée notamment par le transport combiné.

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Des vêtements de travail en lin français pour les agents SNCF

Visuel EPI en lin groupe SNCF

Remplacer le coton venu d’Asie par du lin français, c’est le défi relevé par Cepovett, PME familiale implantée à Villefranche-sur-Saône (Rhône), qui fournit le groupe SNCF en équipements de protection individuelle (EPI) destinés aux agents travaillant dans les ateliers et sur les voies : vestes, parkas, polos, chasubles…

Le lin utilisé pour fabriquer ces vêtements de travail est cultivé en Normandie par la coopérative Terre de Lin. Le tissage est effectué par l’entreprise familiale Tenthorey, installée dans les Vosges. « Près de cinq ans de recherche et développement ont été nécessaires pour mener à bien ce projet, une première mondiale car jamais le lin n’avait été utilisé dans des tenues professionnelles devant résister à un arc électrique, à la flamme ou à la soudure », souligne Daniele Lacchini, responsable département grands comptes & services de Cepovett.

Ces nouveaux vêtements, qui offrent une forte visibilité aux agents qui les portent, ont été présentée le 20 novembre à l’occasion du Salon des maires et des collectivités locales.  « Ce projet innovant est conforme aux objectifs du groupe SNCF et aux défis de notre époque : répondre à nos besoins tout en préservant les ressources naturelles, en décarbonant, en contribuant à relocaliser des activités dans les territoires », explique Céline Tevissen, directrice des achats Groupe et de l’économie circulaire SNCF, citée dans un communiqué de presse.

Contrairement au coton, très gourmand en eau et en produits phytosanitaires, la culture du lin ne requiert que de l’eau de pluie et utilise moins d’intrants, contribuant ainsi à la préservation des ressources naturelles et à la diminution de la pollution des sols. La SNCF a commandé 280 000 pièces à Cepovett.

 

 

 

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Wabtec va fournir 300 locomotives aux Chemins de fer du Kazakhstan

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Wabtec a annoncé cet automne un contrat passé avec les chemins de fer nationaux du Kazakhstan KTZ (National Company Kazakhstan Temir Zholy), pour livrer 300 locomotives de la série Evolution. Le contrat, évalué à 4,2 milliards de dollars, s’accompagne d’un volet pour la maintenance du nouveau matériel et de celui déjà en service.

Les locomotives Evolution ont été développées par GE Transportation, un constructeur de matériels moteurs racheté par Wabtec en 2019. GE Transportation travaille depuis plus de vingt ans au Kazakhstan. Le constructeur a déjà modernisé des centaines de locomotives diesel de fret et assuré un transfert de technologies dans le pays.

Les Evolution sont conçues pour fonctionner dans les conditions météorologiques exigeantes et les terrains montagneux du Kazakhstan. Cette nouvelle génération de locomotives permettra d’améliorer l’efficacité énergétique avec – 5 % de consommation de carburant et – 40 % d’émissions que les locomotives de générations précédentes.

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Alstom va livrer 55 locomotives de fret aux chemins de fer ukrainiens

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Alstom a annoncé le 17 novembre, la commande de 55 locomotives électriques de fret Traxx Hauler par les chemins de fer ukrainiens (UZ). Le montant, évalué à environ 470 millions d’euros, sera financé principalement par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (300 millions d’euros) et la Banque mondiale (190 millions de dollars). L’accord comprend également la formation de conducteurs et de personnel de maintenance ainsi que la livraison de certaines pièces.
Ce nouveau contrat fait suite à un précédent accord bilatéral, signé le 13 mai 2021 entre le ministre français de l’Économie, Bruno Lemaire et l’État ukrainien, mais qui n’avait finalement pas été transformé en contrat ferme, en raison de l’invasion en 2022 de l’Ukraine par la Russie. Il prévoyait la livraison de 130 locomotives Prima (et non des Traxx Hauler comme aujourd’hui), dont 20 exemplaires auraient été fabriqués par l’usine de Belfort mais également en Ukraine pour l’équivalent de 35 % de la commande. Le montant de 880 millions devait faire l’objet d’un prêt garanti par le Trésor français à hauteur de 350 millions d’euros et des crédits bancaires garantis par Bpifrance Assurance Export, pour 400 millions d’euros.
Les locomotives de cette nouvelle commande doivent permettre de renouveler la flotte de fret ukrainienne, dont l’âge moyen est de 46 ans. Les Traxx Hauler, conçues dans les bureaux d’études d’Alstom Belfort, pourront atteindre 120 km/h et seront bicourant, capables de fonctionner sous des tensions de 3 kV CC et de 25 kV CA. Dotées d’une puissance allant de 7,2 à 9,4 MW, elles pourront tracter des trains lourds jusqu’à 10 000 tonnes.
Les 55 Traxx Hauler seront construites à Belfort, soit 110 unités, tandis que les 220 bogies à double essieux viendront du site Alstom du Creusot, et les 440 moteurs (un par essieu), du site d’Ornans dans le Doubs. Les systèmes de sécurité et les outils de transmission radio seront de fabrication ukrainienne. Les premières livraisons sont prévues en 2027.

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Transdev s’engage auprès de l’APF « pour une mobilité plus inclusive »

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Transdev a annoncé le 18 novembre, dans le cadre du Salon des maires qui se tient à Paris jusqu’au 20 novembre, une convention de partenariat signée avec APF France Handicap pour améliorer les conditions de déplacements des personnes à mobilité réduite. L’objectif est plus précisément d’améliorer l’accessibilité des services de transport gérés par Transdev, de renforcer l’expertise des deux partenaires, de développer des solutions innovantes favorisant l’inclusion ou encore de renforcer les politiques de l’emploi des personnes en situation de handicap dans les différentes filiales du groupe.

Un premier projet a déjà été déployé en Normandie, notamment à Rouen, où les équipes de l’opérateur de transport et d’APF France handicap ont formé des salariés, et tout particulièrement des conducteurs, à la prise en charge du handicap.