Keolis a annoncé le 8 septembre avoir obtenu, auprès du consortium PITCMRI (constitué de Tata et Siemens), le contrat d’exploitation durant dix ans de la future ligne 3 du métro de Pune, situé au sud ouest de Mumbai en Inde.
Cette ligne, en construction, s’étendra sur 23 km pour desservir 23 stations. « PITCMRL est le concessionnaire d’un projet de métro en partenariat public-privé (PPP) pour une durée de 35 ans », rappelle Keolis en précisant que, sur la ligne 3 (la troisième du réseau de métro de Pune), les rames seront conduites exclusivement par des femmes. Environ 100 conductrices vont ainsi être recrutées et formées.
L’opérateur français de transport public est déjà présent dans le pays où il exploite depuis 2017 le métro d’Hyderabad.
Le ministère des Transports a annoncé le 8 septembre le lancement d’une mission sur la « modernisation du modèle de financement des petites lignes ferroviaires ». Elle est confiée à l’expérimenté préfet François Philizot qui a déjà mené par le passé deux missions sur le même thème.
Cette nouvelle mission a pour objectif « de mettre à jour le diagnostic et les conclusions des rapports de 2018 et 2020″, indique dans un communiqué le ministère. Dans le contexte budgétaire actuel et après la conférence de financement qui s’est tenu de mai à juillet, « l’enjeu est bien de se doter, d’ici la fin de l’année, d’une vision actualisée du partage des responsabilités en matière de gestion des petites lignes afin de se donner collectivement les moyens de renforcer la vitalité des territoires qu’elles traversent et d’y développer une mobilité adaptée à leurs enjeux », explique le communiqué.
Un nouveau syndicat mixte SRU Bretagne Mobilités a été créé le 4 septembre. Michaël Quernez, premier vice-président de la Bretagne, a été élu à sa tête. Nicolas Paranthoën, qui avait été nommé en avril dernier pour préfigurer l’instance, est nommé directeur général.
« Bretagne Mobilités est le nouvel outil de coopération et de coordination en matière de transports du quotidien des 55 autorités organisatrices de la mobilité (AOM) qui le composent« , indiquent ses promoteurs dans un communiqué. Ses domaines d’intervention vont porter sur la coopération en matière de services de transport, l’interopérabilité billettique et le système d’information multimodale KorriGo, la mise en place de tarifications multimodales ainsi que des titres de transports uniques ou unifiés.
Le symbole est fort : l’italien Marco Caposciutti est devenu le 4 septembre président de l’Association française du rail, la structure qui fédère les opérateurs ferroviaires autres que la SNCF. Le président de Trenitalia France succède à Alexandre Gallo, le directeur général de DB Cargo France, qui était président de l’Afra depuis 2022 et en devient vice-président, chargé notamment du social.
Le secteur est en pleine transformation avec le développement de la concurrence. L’Afra rappelle ainsi que, en plus de la SNCF, sept compagnies de transport de voyageurs et dix entreprises spécialisées dans le fret ferroviaire et le transport combiné opèrent désormais sur le réseau ferroviaire français.
La Commission européenne vient à nouveau de retenir la ligne ferroviaire Pau-Canfranc dans sa liste indicative 2028-2034 des projets d’intérêt commun à dimension transfrontalière. Au sein des projets pour un « réseau global », la ligne Pau-Canfranc-Saragosse côtoie les opérations menées, par exemple, pour le tunnel de base du Brenner entre l’Autriche et l’Italie, Rail Baltica entre la Pologne et les pays baltes ou encore le lien entre Valenciennes et Mons en Belgique.
Arrêtée côté français en 1970, la ligne a été ré-ouverte entre Pau et Bedous en juin 2016. Reste les 33 km entre cette localité et le tunnel du Somport qui débouche sur la gare internationale de Canfranc. Ce chantier a été évalué à 500 millions d’euros. Au titre des « mécanismes pour l’interconnexion en Europe » (MIE), l’Union européenne assurerait donc 50 % des études et des aménagements, le reste étant espéré de l’État français et de la région Nouvelle-Aquitaine. Commentaire de son président, Alain Rousset : « Pensée selon un axe qui est celui de Pau-Saragosse et comme un lien stratégique pour la mobilité entre Béarn et Aragon, cette ligne voit ici sa dimension structurante une nouvelle fois confirmée et renforcée au niveau européen.»
Cet automne doit démarrer l’enquête publique pour Bedous-Canfranc qui pourrait aboutir à une déclaration d’utilité publique (DUP). Dans ce cas le chantier sur cette section démarrerait en 2027-2028. Sur l’autre versant, les autorités espagnoles ont mis les bouchées doubles : rénovation de la voie (adaptable à l’écartement européen), relèvement de la vitesse entre Huesca et Canfranc, réhabilitation budgétée du tunnel du Somport (17,8km) en particulier pour le fret.
Face à un chat, la SNCF a toujours tort. Et parfois c’est particulièrement injuste. Les amoureux des félins, largement suivis par les médias, ont ainsi pris pour argent comptant la version d’une voyageuse verbalisée le 21 août dans un TGV Vannes-Paris parce que son chat miaulait. Contestant son PV de 110 euros, elle a gagné l’appui des réseaux sociaux en critiquant les contrôleurs et la méchante SNCF.
Sauf que c’est une toute autre histoire que rapporte quelques jours après le Télégramme, qui a été contacté par deux personnes ayant assisté à la scène. Choquées par l’attitude de la voyageuse décrite comme « absolument odieuse », elles évoquent « des faits bien différents de ceux qui ont été décrits ».
Ainsi, raconte l’une d’elles au journal breton, cette voyageuse «est montée à Vannes et les contrôleurs sont intervenus aux environs de Rennes, soit une heure après. Le chat n’a pas arrêté de miauler plus ou moins fort toutes les cinq secondes environ sans qu’elle essaye de faire quoique ce soit pour l’en dissuader. Comme couvrir son panier avec un tissu par exemple (…) Un jeune homme et son amie sont allés lui parler calmement pour essayer de désamorcer la situation. Ils se sont fait rembarrer par cette personne sous prétexte qu’elle était en règle et qu’ils n’avaient qu’à mettre des écouteurs si le bruit les dérangeait. Quel culot ! », racontent les témoins
L’autre voyageur témoin poursuit : « les agents de la SNCF ont été poussés à cette verbalisation par son attitude insultante et grossière, refusant toutes les propositions faites et refusant de présenter ses papiers (…). Les contrôleurs ont été très professionnels et très calmes ». Et elle ajoute : « C’est trop facile de se faire passer pour une victime! ».
La SNCF a aussi recueilli des témoignages similaires, dont l’un se dit «scandalisé par la couverture médiatique de faits non vérifiés » et fait part de « demandes très polies (et après une heure à supporter les miaulements incessants) d’un passager de faire quelque chose contre les miaulements intempestifs ». La propriétaire du chat lui a alors répondu : « mettez des écouteurs » et « ferme ta gueule », ce qui a conduit plusieurs passagers à aller voir le contrôleur.
Ces témoignages confirment la version de SNCF Voyageurs qui expliquait que, si la propriétaire du chat avait en effet payé la place de son animal et le transportait conformément aux règles dans une caisse, elle avait refusé de changer de place comme les contrôleurs le lui proposaient, suite aux plaintes de plusieurs voyageurs qui étaient assis à côté d’elle. « Il ne s’agit de toute évidence pas d’une verbalisation parce que le chat miaulait (ce qui n’est pas un motif de régularisation). C’est en réalité parce qu’à la suite de plaintes de nombreux voyageurs auprès des chefs de bord ainsi que de vives tensions entre cette voyageuse et d’autres clients, nos chefs de bord lui ont proposé d’être replacée dans la voiture d’à côté où il y avait de nombreuses places vides, une solution de savoir-vivre qu’elle a malheureusement refusé. Cette solution simple aurait pourtant permis d’apaiser les tensions entre elle et les autres clients, d’assurer le confort de tous les voyageurs, d’elle-même et de son chat », souligne la compagnie. Une amende a donc finalement été dressée pour trouble à l’ordre public, comme le prévoit le règlement.
SNCF Voyageurs a toutefois indiqué avoir pris contact avec la voyageuse pour s’entendre avec elle et éteindre la polémique. Certains témoins visiblement très remontés ont fait part de leur souhait que « l’amende ne soit pas annulée« .
Iveco a annoncé le 17 juillet avoir été retenu par l’Opérateur de Transport de Wallonie (OTW) pour la fourniture de 127 Crossway à plancher bas. Ces véhicules seront déployés dans les régions de Liège et Namur en deux phases : un premier lot de 83 unités sera livré à partir du premier trimestre 2026, puis un second de 44 unités le sera à partir du premier trimestre 2027.
C’est le troisième contrat en deux ans qu’Iveco signe avec l’opérateur wallon, après les accords-cadres signés en 2023, portant sur la livraison de 22 minibus Daily et de 42 Crossway hybrides à plancher bas.
D’une longueur de 12 mètres, les Crossway à plancher bas peuvent accueillir jusqu’à 99 passagers dont 37 assis en plus du conducteur.