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Ewa

Riyad inaugure son métro

Métro de Riyad

Le roi Salman bin Abdulaziz Al Saud a inauguré le 27 novembre le réseau de métro de Riyad en Arabie Saoudite, quelques jours avant la mise en service effective des premières lignes. Le français RATP Dev, qui fait partie des exploitants retenus, gèrera, à partir de décembre, deux d’entre elles (lignes Bleue et Rouge), à travers sa coentreprise Camco en partenariat avec la société saoudienne Saptco.

Le contrat s’étend sur 12 ans. La première ligne de métro – Ligne 1 ou ligne Bleue – située sur l’axe Al-Olaya – Al-Batha, d’une longueur de 39 km, dessert 25 stations. La deuxième ligne – Ligne 2 ou ligne Rouge – longe la route King Abdullah sur 25 km et dessert 15 stations. Le nouveau réseau de métro de Riyad, long de 176 km, comporte au total six lignes totalement automatiques desservant 85 stations.

Rappelons que c’est aussi RATP Dev qui exploite le réseau de bus via PTC, sa coentreprise avec Saptco. Le réseau de bus est constitué de 80 lignes et de 3 lignes de BHNS.

Ewa

Le groupe RATP retenu pour exploiter une nouvelle ligne de métro à Singapour

Métro automatique de Singapour

SBS Transit a remporté l’appel d’offres pour exploiter et maintenir la septième ligne de métro de Singapour (JRL), en partenariat avec RATP Dev. Cette ligne, qui comprendra 24 stations, doit en effet être mise en service en trois étapes à partir de 2027.

Singapore One Rail (SOR), nom de ce partenariat entre les deux entreprises, s’est vu confier une licence d’exploitation, d’une durée de neuf ans, assortie d’une option de prolongation de deux ans. « RATP Dev sera le premier opérateur étranger à exploiter conjointement une ligne locale du métro de Singapour« , souligne la filiale de la RATP.

Le groupe français conforte ainsi ses relations avec ComfortDelGro, la maison mère de SBS Transit, avec qui il a remporté conjointement le contrat d’exploitation de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express. Une ligne dont l’ouverture, qui ne cesse d’être reculée, est désormais prévue à l’été 2026.

Ewa

Le loueur Railpool remporte un premier contrat en France

Locomotive électrique Traxx
La société de location de matériels roulants Railpool a annoncé le 27 novembre avoir signé un contrat avec l’opérateur de fret Régiorail. Créé en 2008 à Munich, Railpool avait annoncé la création d’une entité française le 25 octobre 2023.
Le contrat prévoit la location “full-service“ de trois locomotives électriques Alstom Traxx Universal pouvant circuler sur les réseaux des autres pays européens sous les quatre tensions caténaires (15/25 kV AC, 1,5/3 kV DC). Autre particularité, ces machines sont équipées d’un moteur diesel afin d’assurer des dessertes dites de “dernier kilomètre“ sur des voies non électrifiées, comme les terminaux de fret, les ports, ou les faisceaux de voies de garage. Le contrat comprend aussi une option pour la location de quatre locomotives supplémentaires.
« L’offre de services complets de Railpool, garantira une disponibilité maximale du matériel roulant », a commenté Frédérique Erlichman, directrice de Railpool France, en annonçant la signature du contrat, qui marque le démarrage de ses activités en France. Railpool dispose au total d’une flotte de plus de 600 locomotives électriques et hybrides et 148 véhicules de passagers.
Yann Goubin

Ewa

La Renfe va exploiter des trains en Italie

Trains de la Renfe gare de Madrid

La compagnie ferroviaire espagnole Renfe a annoncé aujourd’hui avoir noué un accord avec Longitude Holding pour se lancer sur le marché italien. Via sa filiale Renfe Proyectos Internacionales, elle a acquis 33 % du capital de cette société privée italienne connue sous le nom commercial Arenaways, pour exploiter, à partir de janvier, un service régional de transport de voyageurs au Piémont.

« L’Agence de Mobilité du Piémont a confié à Longitude l’exploitation de deux lignes régionales pour les dix prochaines années : la ligne reliant Cunéo, Saluzzo et Savigliano, dont le service débutera dès janvier 2025. La ligne Ceva-Ormea, qui entrera en fonction une fois les travaux d’adaptation de l’infrastructure réalisés par RFI (Réseau Ferré Italien)« , précise la Renfe dans un communiqué.

La société Longitude Holding, qui a été créée il y a trois ans à Turin par un groupe d’investisseurs et dispose des autorisations pour exploiter des lignes régionales et longue distance, « ambitionne d’élargir ses activités en ajoutant de nouvelles routes, tant pour des services publics que commerciaux« , indique également la Renfe. « L’entreprise a déjà obtenu l’autorisation de l’Autorité de Régulation des Transports italienne pour exploiter des lignes longue distance en open access sur les corridors Nord-Ouest-Nord-Est et Nord-Centre-Sud« .

Avec cette alliance italienne, l’Espagnole élargit ses positions en Europe. Elle exploite, en partenariat avec l’entreprise privée Leo Express, des trains en République tchèque, en Slovaquie et en Pologne. Plus récemment, elle s’est lancée en France pour desservir Lyon et Marseille. Elle prévoit d’ouvrir, l’année prochaine, une troisième ligne vers Toulouse.

Ewa

Quatre mois après son introduction, Berlin annule son pass rail mensuel à 29 euros

a station du metro de Berlin Alexanderplatz, ligne U5
 juillet 2007
Après avoir introduit en fanfare à Berlin le forfait mensuel à 29 euros (équivalent du pass Navigo en Ile-de-France), la ministre berlinoise des transports, la conservatrice Ute Bonde (CDU), a annoncé la fin prématurée de cette offre pourtant très populaire. A l’origine de cette décision, le programme d’économies de 3 milliards d’euros du Sénat de Berlin (gouvernement de la ville-région). 700 millions concerne le domaine « transports et environnement ».

Le forfait à 29 euros (29-Euro-Ticket) a été lancé en juillet 2024 pour les zones A et B (la zone C n’étant pas inclue). Plus de 200.000 billets ont été vendus en trois mois. Mais le coût de cette opération, financé uniquement sur le budget de la ville, est de 300 millions d’euros par an. « Berlin a voulu faire cavalier seul pour faire concurrence au forfait national Deutschland-Ticket. Ce n’était pas une bonne idée », déplore Karl-Peter Naumann, le porte-parole de l’association des usagers du train « Pro Bahn ».

La régie des transports de la capitale (BVG) doit maintenant faire une proposition pour remplacer en 2025 cet abonnement par un autre. La solution la plus vraisemblable est (re)basculement vers le forfait national Deutschland-Ticket qui, entre-temps, passera à de 49 à 58 euros à partir de janvier. Son prix reste inférieur à l’abonnement classique en zone A et B qui devrait (re)passer à 71,40 euros par mois. « Avec tous ces va-et-vient, on a fait travailler les agents de la BVG pour rien », déplore Kristian Ronneburg, porte-parole transport au parti de la gauche radicale (Die Linke, opposition).

Pour l’association des usagers des transports en commun berlinois (IGEB), c’est un « projet mort-né » qui n’avait aucun avenir. « Les fonds ont été très mal investis », a déploré Jenz Wieseke, le président du IGEB. Karl-Peter Naumann regrette une « action politique précipitée ». « Les élus pensent faire des miracles en baissant le prix des billets. Mais le plus important pour convaincre de nouveaux voyageurs, c’est-à-dire l’amélioration de la qualité du réseau », conclut-il.

Christophe Bourdoiseau

Ewa

Cyclonova devrait succéder à Fluow pour gérer les vélos Véligo

veligo location 2

Un changement dans la continuité. Ile-de-France Mobilités (IDFM) a annoncé le 25 novembre que le groupement Cyclonova est le concessionnaire pressenti pour exploiter le service de location longue durée Veligo à partir de janvier 2026. Le contrat s’étendra sur sept ans. Ce choix devrait être officialisé le 11 décembre lors d’un conseil d’administration d’IDFM.

La composition de ce groupement, qui comprend La Poste Nouveaux Services et Transdev, est proche du groupement Fluow qui gère actuellement ce service. Fluow est en effet constitué de La Poste, Transdev, Vélogik et Cyclez et propose à la location une flotte de plus de 20 000 vélos électriques, le plus grand réseau de location de vélo en Europe selon IDFM. L’autorité organisatrice annonce un doublement à venir du parc qui passera à 40 000 vélos.

« Le groupement aura aussi comme mission de préparer, d’entretenir, de livrer, mais aussi de reconditionner, revendre ou recycler les différents vélos du parc« , explique l’autorité organisatrice des transports franciliens. Il devra également animer les Maisons du Vélo, espaces de promotion de la pratique de la Petite reine. L’objectif est d’atteindre 40 Maisons du Vélo en Île-de-France (fixes et mobiles).

Ewa

Les syndicats maintiennent leur appel à la grève du 11 décembre 

Manifestation grève syndicats
Greve de Juin 2014 - greve ferroviaire 
Rassemblement CGT aux Invalides le 17 Juin 2014
La grève du 21 novembre a été inégalement suivie et n’a donné aucun résultat, même si les discussions salariales (qui ne faisaient pas officiellement partie des motifs de la grève) ont finalement conduit la direction à proposer une hausse moyenne des salaires de 2,2 % en 2025.
Difficile du coup pour les syndicats d’en rester là. D’où une deuxième séquence : les quatre organisations syndicales représentatives de la SNCF maintiennent leur appel à une grève reconductible et illimitée à partir du 11 décembre. Avec toujours la demande d’un moratoire sur la fin programmée de fret SNCF, l’arrêt de la filialisation dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des TER et la demande d’une loi de programmation pluriannuelle pour le financement des infrastructures. Une liste un peu fourre-tout qui ne dépend pas forcément de la SNCF. Et dont certaines demandes arrivent tardivement : difficile d’imaginer un moratoire alors que la disparition de Fret SNCF n’est plus qu’une affaire de quelques semaines et que les deux nouvelles structures pour la remplacer sont quasiment lancées…
D’ici là, les discussions continuent. Une table ronde doit notamment se tenir le 27 novembre sur le fret. Parmi les demandes à suivre, des syndicalistes souhaiteraient que les négociations du futur cadre social du fret se tiennent au sein du groupe, et non au sein des deux sociétés appelées à remplacer Fret SNCF à compter du 1er janvier prochain.

Ewa

Les signalements de violences dans les transports à l’égard des femmes augmentent

Au millier d’agents de sûreté de la RATP, s’ajoutent plus de 3 000 agents à la Suge (SNCF). Les transporteurs font aussi appel à des agents de sécurité privée.

Il y a encore du travail à mener pour lutter contre les violences à l’égard des femmes dans les transports publics. L’année dernière, le nombre de faits recensés et relevant de violences sexistes ou sexuelles a augmenté de 15 % par rapport à 2022. 4091 faits ont ainsi été enregistrés sur les réseaux de transport en France selon le rapport annuel sur les violences sexistes et sexuelles publié par le ministère des Transports le 25 novembre, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Une très large part de ces atteintes concerne en effet les femmes et sont commises en majorité en soirée et l’après-midi.

Le rapport révèle également que ces violences sont surtout commises dans le train, le RER et le métro. « L’aire urbaine de Paris concentre 55% de ces atteintes« , précise le ministère des Transports. « Le bilan conforte le développement des actions de lutte contre les atteintes sexuelles et sexistes menées par les opérateurs (+7%) qui se traduisent notamment par les actions de formation à destination des personnels des exploitants et des campagnes de communication à destination des voyageurs », ajoute-t-il.

François Durovray, le ministre, qui était en gare du Nord le 25 novembre, appelle les usagers qui peuvent être témoins à signaler les faits au 3117 pour permettre des interventions rapides. Et espère que la proposition de loi sur la sûreté du sénateur des Alpes-Maritimes (LR) Philippe Tabarot, devant être prochainement examinée par le Parlement, permettra de rétablir le port de caméras piétons pour les agents dans leurs missions auprès des voyageurs.

Ewa

Les technologies spatiales se mettent au service du ferroviaire

Siège du CNES

La SNCF et le CNES ont renouvelé, le 14 novembre, leur partenariat. Cette nouvelle convention qui poursuit et renforce la coopération entre les deux entités, démarrée en 2016, vise à développer et promouvoir l’utilisation des données et des technologies spatiales dans la gestion des infrastructures et des services ferroviaires.

L’utilisation des données satellitaires renforcera les solutions développées par la SNCF pour localiser les trains sur le réseau de façon précise, en continu et en temps réel, en utilisant différentes technologies (géolocalisation, centrale inertielle s’affranchissant du GPS, cartographie, etc.).

Ces solutions apporteront une continuité de service, même dans les zones « blanches » telles que les tunnels, où les signaux ne passent pas.

L’emploi des données satellitaires appuiera la surveillance des infrastructures, telles que les ouvrages d’art, et permettra de prévenir certains risques climatiques (glissement de talus, feux de forêt aux abords des voies, etc.). En matière de télécoms, les solutions satellitaires pourront compléter les moyens terrestres, notamment pour assurer une meilleure couverture en zones blanches.

Pour Carole Desnost, vice-présidente Technologies, innovation, projets du groupe SNCF, « grâce à ce nouvel accord entre le groupe SNCF et le CNES, nous allons renforcer les liens entre le ferroviaire et les services satellitaires, tels que l’imagerie spatiale, qui permettra d’observer les sols aux abords des voies ferrées pour prévenir les risques de glissement de terrain».

Ewa

Le RER E prolongé à l’Ouest pour de vrai le 15 décembre

eole

Eole à l’Ouest, acte I, scène 2 : le 15 décembre, tous les trains du RER E seront prolongés jusqu’à La Défense et Nanterre-La Folie. Soit seize trains par heure aux heures de pointe, et dix aux heures creuses, en attendant le prolongement jusqu’à Mantes-la-Jolie fin 2026.

Depuis la scène 1 qui a vu sa mise en service le 6 mai, ce prolongement de 8 km entre Haussmann-Saint-Lazare et Nanterre ne voyait passer que quelques trains venant de Paris aux heures creuses et le week-end, rendant bien vides les nouvelles gares monumentales construites Porte Maillot et sous le Cnit à La Défense.

La situation va bien changer le 15 décembre. Avec huit trains par heure en pointe entre Nanterre et Chelles, quatre trains jusqu’à Villiers-sur-Marne et quatre jusqu’à Tournan, « c’est vraiment une vraie interconnexion entre de l’Est et de l’Ouest », s’enthousiasme-t-on chez Ile-de-France Mobilités (IDFM). « Tout l’Est parisien va être relié directement à La Défense ! C’est un nouvel axe fort de maillage qui va offrir une alternative au RER A », le grand axe est-ouest de la région parisienne, y ajoute-t-on.
IDFM espère notamment faire baisser de 15% la fréquentation de cette ligne A notoirement surchargée dans son tronçon central. La pression devrait également baisser sur les RER B et D, certaines correspondances étant désormais évitées.

Un bémol cependant : des derniers départs assez tôt, bien avant 23h y compris dans Paris, pour cause de travaux sur les lignes de la banlieue est. Il faudra regarder sa montre.

« Nous sommes très satisfaits de de cette nouvelle infra », dit-on chez SNCF Réseau, qui mène ce vaste chantier dont la facture totale pourrait atteindre les 6 milliards d’euros d’aujourd’hui. Les sept mois d’exploitation réduite depuis l’inauguration en mai ont pu permettre « de roder cette nouvelle ligne, d’évaluer son comportement et d’affiner les quelques réglages nécessaires avant sa mise en service complète».

Quant au centre de commandement de Pantin, il accueille désormais la supervision du trafic du RER E, ainsi que des réseaux Est et Saint-Lazare avec les lignes J, L et P, et jusqu’aux lignes normandes.

Eole (pour Est-Ouest Liaison Express, un acronyme des années 1980 toujours utilisé) ne faisait pas partie du plan de transport des Jeux olympiques, mais la nouvelle ligne a pu aider à desservir la piscine olympique installée à La Défense Arena, à deux pas du terminus de Nanterre. La période de transition a également permis à Alstom de livrer suffisamment de trains pour assurer un service normal.

« Ca tourne bien. Il n’y a pas d’inquiétude », se réjouit-on chez IDFM, où l’on remarque que lesdits nouveaux trains, les RER NG, vont également faire leur entrée sur le RER D le 15 décembre.

L’acte II d’Eole à l’Ouest est prévu pour dans deux ans, fin 2026. Le RER E sera alors prolongé de 47 km jusqu’à Mantes-la-Jolie, via Poissy, en récupérant une branche de la ligne J. Ce qui permettra au passage de désengorger la gare Saint-Lazare. Aux seize allers-retours par heure en pointe entre Nanterre et la banlieue est s’ajouteront alors six trains supplémentaires entre Mantes et Magenta ou Rosa Parks. Soit 22 trains par heure et par sens dans la zone centrale, où les deux services seront superposés.

Il faudra pour cela achever les travaux en cours dans la banlieue ouest et déployer NExTEO, un système d’automatisme mis au point par Siemens Mobility qui doit permettre faire circuler jusqu’à 28 trains par heure et par sens à 120 km/h. Alstom doit aussi livrer d’ici là la totalité des 130 RER NG nécessaires au renouvellement complet du parc de la ligne. La fréquentation doit quasiment doubler.

Cet acte II se fera avec un nouveau chef de projet chez SNCF Réseau, Xavier Gruz ayant quitté l’entreprise fin novembre pour rejoindre EDF, après douze ans aux manettes.