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Ewa

Caroline Chabrol lancera les trains de la SNCF sur le marché italien d’ici deux ans

Caroline Chabrol

SNCF Voyageurs donne un nouveau cap à sa filiale SNCF Voyages Italia avec la nomination à sa tête, le 9 décembre, de Caroline Chabrol. La nouvelle directrice générale aura pour mission de « conduire le projet de développement d’une offre de trains à grande vitesse sur le marché domestique italien d’ici deux ans », indique la compagnie. 

Diplômée de l’École supérieure de commerce de Paris et de Sciences Po Paris, elle était jusqu’alors directrice de l’Europe du Sud, responsable des projets internationaux de TGV sur le développement de SNCF Voyageurs en Espagne et en Italie, après avoir notamment piloté la mise en place des premiers contrats de transport régional de voyageurs entre la SNCF et les régions françaises, puis occupé différentes fonctions au sein de SNCF Voyageurs, dont celle de directrice marketing des trains Intercités. Elle remplace désormais Jean-François Ancora à la direction générale de SNCF Voyageurs Italia, qui exploite depuis 2011 des trains à grande vitesse sur la ligne Paris-Milan, à travers la marque TGV Inoui. 

La SNCF compte lancer des trains sur les lignes à grande vitesse vers Turin, Milan, Brescia, Vérone, Padoue, Venise, Bologne, Florence, Rome et Naples. « Cette nouvelle offre pourrait toucher environ 10 millions de voyageurs italiens par an« , précise-t-elle. Se basant sur les données de la Sifet (Société italienne de physique et de transport), la compagnie française rappelle que le marché italien du transport ferroviaire représentait environ 6,5 milliards d’euros en 2023, soit une croissance de 5% par rapport à l’année précédente. Le taux de croissance annuel pourrait atteindre 4,5 % jusqu’en 2026, ajoute-t-elle.

En attendant l’arrivée des TGV nouvelle génération d’Alstom, les TGV M, la nouvelle dirigeante va devoir procéder à des recrutements pour tous types de postes. Une campagne nationale de recrutements va être organisée, indique SNCF Voyageurs. Un site sv-italia.com a également été lancé pour attirer des candidature et faire connaître la société auprès du public.

Ewa

Les Français passent autant de temps à se déplacer pour leurs loisirs que pour leur travail

Covoiturage WayzUp
Les Français, qui disposent en moyenne de 36 heures de temps libre par semaine, passent autant de temps à se déplacer pour leurs loisirs que pour le travail : soit un peu moins de quatre heures par semaine. C’est l’un des principaux enseignements de l’enquête sur les loisirs menée l’année dernière auprès d’un panel de 12 000 personnes par l’ObSoCo (l’Observatoire Société) pour le Forum Vies Mobiles.

 

Mais, ajoute l’étude, les Français font moins de kilomètres pour leurs loisirs (hors vacances) : à peine plus de 100 km en moyenne par semaine, contre 170 km pour aller travailler. Par ailleurs, plus on habite dans une grande agglomération, plus le temps consacré aux déplacements personnels est élevé : 6 h 08 en moyenne pour les habitants de Paris intra-muros, 5 h 43 pour une ville centre d’une métropole, contre 3 h 17 dans des petits ou moyens pôles urbains. Qui dit grandes villes dit aussi moins de parcours à effectuer : les Parisiens effectuent en moyenne 92 km par semaine quand les habitants à la campagne  en font 114 km.

 

Si 92 % des personnes interrogées pratiquent l’ensemble de leurs activités à moins de 100 km de chez eux, plus de la moitié (52 %) le font à moins de 20 km et plus du quart (27 %) à moins de 5 km. L’enquête révèle aussi que plus d’un Français sur six (15 %) passe son temps libre à domicile.

 

36 % des personnes interrogées n’utilisent jamais la voiture pour leurs occupations personnelles et la marche est le deuxième mode de déplacement le plus fréquemment utilisé pour les loisirs. 45 % des Français qui se déplacent disent le faire exclusivement à pied pour au moins une de leurs occupations.

 

Reste que la voiture est massivement utilisée pour les longues distances, souvent faute d’alternatives en transports en commun. 37 % des personnes interrogées indiquent parcourir une distance de 20 à 100 kilomètres. 9 % font même régulièrement plus de 100 kilomètres pour voir leurs proches. Elles sont par ailleurs 38 % à participer régulièrement des événements qui se déroulent entre 20 et 100 kilomètres de chez elles et 13 % à plus de 100 kilomètres.
Pour lire l’étude : ici

Ewa

Pari réussi pour le chantier de rénovation avec fermeture totale de la ligne Francfort-Mannheim

DB Allemagne intempéries

Le ministre des Transports, Volker Wissing, inaugurera comme prévu, le 14 décembre, la ligne Francfort-Mannheim après six mois de rénovation complète pour 1,3 milliard d’euros. La «Riedbahn», l’une des artères ferroviaires les plus importantes du réseau, est le premier des 41 corridors qui doivent être modernisés dans les années à venir.

Le respect des délais est un succès pour le ministre qui avait fait de ce chantier un test pour imposer un changement radical dans les processus de rénovation des infrastructures ferroviaires en Allemagne : la  fermeture pendant plusieurs mois des liaisons ferroviaires pour travaux. Les circulations sur la Riedbahn ont ainsi été interrompues pendant cinq mois.
Le prochain chantier concerne la ligne entre Berlin et Hambourg, trois fois plus longue, qui nécessitera neuf mois de fermeture.

Ewa

Les quatre syndicats de la SNCF signent les accords sur le fret sur fond de menace de grève qui s’affaiblit

Syndicats SNCF

Carton plein pour les accords sur le fret à la SNCF. La CGT Cheminots,  l’Unsa Ferroviaire, Sud Rail et la CFDT-Cheminots ont indiqué signer les deux accords sur le fret proposés par la direction. Ces accords permettront aux 4500 cheminots, lorsqu’ils seront transférés le 1er janvier prochain dans les deux nouvelles entreprises remplaçant Fret SNCF (Hexafret et Technis), de continuer à travailler dans les mêmes conditions qu’actuellement pendant 36 mois au lieu de 15 mois, période habituellement prévue par la loi.

Cette durée prolongée va permettre aux syndicats d’avoir plus de temps pour négocier les futurs accords d’entreprise qui s’appliqueront par la suite, au sein de ces deux nouvelles sociétés, une fois que les élections professionnelles auront eu lieu.

Par ailleurs, la direction de la SNCF propose aussi aux syndicats un accord de même nature pour les cheminots qui seront transférés le 15 décembre dans les trois nouvelles sociétés dédiées qui exploiteront des TER pour les régions Sud, Hauts-de-France et Pays-de-la-Loire dans le cadre de l’ouverture à la concurrence. Si les syndicats l’acceptent, les cheminots pourront travailler selon la même organisation qu’aujourd’hui pendant 24 mois avant la mise en place de nouveaux accords d’entreprises.

Ces signatures ne devraient toutefois pas empêcher la grève du 11 décembre, soutenue par deux syndicats (la CGT Cheminots et Sud Rail), alors que l’Unsa Ferroviaire et la CFDT-Cheminots n’appellent déjà plus à la grève. Mais le mouvement s’annonce peu suivi.

Marie-Hélène Poingt

 

Ewa

La nationalisation de la compagnie britannique South Western Railway prévue en mai

Train Southern à Battersea Park (Londres, Angleterre, Grande-Bretagne)

Ce sera la première compagnie privée à être nationalisée en Grande-Bretagne : South Western Railway, qui exploite des liaisons dans le sud ouest du pays, passera en mai dans le giron public, a annoncé le 4 décembre le gouvernement britannique. Une loi, approuvée en novembre, prévoit en effet de nationaliser les compagnies privées à la fin de leur contrat pour les regrouper dans un organisme baptisé Great British Railways.

GBR devrait ainsi remplacer les exploitants actuels au fur et à mesure que les contrats actuels se terminent. Prochains sur la liste : la société c2c en juillet, puis Greater Anglia à l’automne prochain. De fait, la nationalisation se limiterait donc à la reprise par GBR des contrats d’exploitation des trains de voyageurs dont l’exploitation est contractualisée dans le cadre d’un service public.

Les travaillistes, à l’origine de cette loi, veulent ainsi mettre un terme aux mauvaises performances enregistrées dans le secteur ferroviaire. La privatisation des opérateurs a eu lieu au milieu des années 1990 sous le mandat du Premier ministre conservateur John Major. Depuis, le réseau ferré est déjà revenu dans le secteur public via la société Network Rail.

Ewa

Décès de l’ancien président de la SNCF Philippe Essig

Philippe Essig

L’ancien président de la SNCF Philippe Essig est mort le 2 décembre à l’âge de 91 ans. C’était un « homme du rail » pour reprendre les termes du journal Le Monde du 12 septembre 1985, annonçant sa nomination à la tête de la SNCF.

Il remplace alors André Chadeau qui a démissionné suite à une série d’accidents meurtriers durant l’été 1985. Ce polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées, qui a toujours mis les questions de sécurité en avant, rassure. D’autant que c’est un spécialiste du fer : il vient de la RATP où il a été directeur général de 1982 à 1985, après avoir été pendant 15 ans ingénieur en chef à la Régie. Auparavant, il a travaillé pour les Chemins de Fer Dakar-Niger entre 1957 et 1959, puis a été directeur des Chemins de Fer du Cameroun de 1961 à 1966.

Il met notamment en place une politique d’économies (il y aura 8000 suppressions d’emplois) et de productivité accrue. Il lance aussi le projet de TGV Nord et son interconnexion avec les lignes du TGV Sud Est et Atlantique. C’est aussi sous son égide que nait, en 1987, le Transport Express Régional (TER), qui relient les régions entre elles. « Le TER marque le renforcement de la collaboration entre SNCF et les régions« , note le groupe ferroviaire.

Socialiste, il n’est pas renouvelé à la présidence de la SNCF en février 1988, et c’est Philippe Rouvillois, alors directeur général, qui lui succède. Lui-même devient par la suite Secrétaire d’État chargé du Logement auprès de Maurice Faure, puis ministre de l’Équipement et du Logement sous François Mitterrand du 10 mai 1988 au 28 juin 1988, dans le gouvernement de Michel Rocard.

Il devient, de 1988 à 1991, président de Trans Manche Link (TML), le consortium des dix entreprises de travaux publics françaises et britanniques chargées de percer et d’équiper le tunnel sous la Manche.

Il est resté par la suite un infatigable promoteur du rail, n’hésitant pas à prendre position, plaidant notamment pour la régénération du réseau et pour la modernisation des équipements en Ile-de-France et critiquant fortement le projet du Grand Paris Express extrêmement coûteux et peu pertinent selon lui.

MH P

Ewa

Le projet d’extension de la gare de Marseille Saint-Charles dévoilé

gare de Marseille Saint-Charles

Le projet d’extension de la gare de Marseille Saint-Charles, dénommé « Les Halles Saint-Charles », a été présenté le 2 décembre. Il  prévoit la création d’une traversée souterraine avec un tunnel de huit kilomètres, qui sera combinée à la réorganisation des voies de surface et au réaménagement des voies littorales entre Marseille Saint-Charles et l’Estaque. Il s’intègre dans le projet de LNPCA (future Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur) et dans un projet urbain plus vaste, connecté aux différents modes de transports (métro, tram, bus, cars, vélos…) qui doit lui donner un vrai rôle de pôle d’échanges.

Côté gare ferroviaire, le projet s’inscrit donc dans une perspective de croissance de l’offre, avec l’augmentation du nombre de trains (un TER tous les quarts d’heure sur l’étoile ferroviaire de Marseille en direction d’Aubagne, de Miramas et d’Aix-en-Provence) et la création de services ferroviaires directs entre l’ouest et l’est de la métropole, sans nécessité de changer de train en gare Saint-Charles. Ses promoteurs estiment qu’il devrait faire gagner de 15 à 20 minutes à plus de 20 000 trains traversant la cité phocéenne chaque année.

Il représente aussi « un jalon essentiel à la constitution d’un service express régional métropolitain (Serm) sur le territoire de la Métropole Aix-Marseille Méditerranée », commente Gares & Connexions. La fréquentation totale de la gare augmentera de plus de 50% (soit près de 19 millions de voyageurs chaque année) lorsqu’il sera mis en service.

 Le projet a été conçu par SNCF Gares & Connexions, maître d’ouvrage et exploitant des gares, et sa filiale AREP, associée à l’agence de paysage Atelier Roberta.

Ewa

Le dispositif « Stop fraude » attendu le 8 janvier par le secteur du transport public

portiques gare saint-lazare

L’un des obstacles sur lequel butent les opérateurs de transport pour lutter contre la fraude devrait bientôt être levé : le dispositif « ‘Stop fraude » permettant de vérifier la fiabilité des adresses données par les contrevenants va être mis en place le 8 janvier, annonce l’UTPF (Union des transports publics et ferroviaires), qui travaille sur cette solution depuis des années.

Actuellement, les adresses fournies lors des opérations de contrôle sont fausses dans 50% des cas, indique l’organisme professionnel. « Ces fausses adresses empêchent le recouvrement des amendes« , souligne l’UTPF. Le futur dispositif « Stop fraude », qui a été validé par la Cnil  et rendu possible par un décret du 3 décembre, permettra de vérifier l’adresse des contrevenants. C’est l’Imprimerie nationale qui hébergera et gérera la plateforme de renseignements des adresses. Jusqu’à un million d’interrogations seront possibles annuellement, précise encore l’UTPF qui en attend une augmentation « significative » du taux de recouvrement des amendes.

« Dans un premier temps, l’accès à la plateforme sera réservé aux six opérateurs fondateurs (Keolis, RATP, SNCF, Transdev, ainsi que la RTM et Tisséo, représentant les réseaux AGIR Transport) avant d’être ouvert à d’autres réseaux au terme d’une phase de vérification de trois mois« , précise l’organisme patronal.

La proposition de loi déposée par le sénateur Philippe Tabarot pourrait permettre aux contrôleurs, si elle finit pas être adoptée, de vérifier en direct les informations fournies par le contrevenant lors de leurs opérations de contrôle. Le manque à gagner dû à la fraude sur tout le territoire est estimé à 700 millions d’euros par an.

Ewa

Un programme d’assainissement sur trois ans pour la Deutsche Bahn

Train de la Deutsche Bahn

La Deutsche Bahn a lancé le 4 décembre, lors d’une réunion interne, un programme de redressement en trois ans, nommé « S3 », qui porte sur 13 projets d’infrastructure, sur l’exploitation et la rentabilité. Après la vente de Schenker (14,3 milliards d’euros), la compagnie ferroviaire allemande veut se recentrer sur son métier principal, améliorer la ponctualité de ses trains et de renouer avec les bénéfices en 2027 après plusieurs années de lourdes pertes.

En plus de la rénovation des lignes ferroviaires, le programme « S3 » prévoit également la modernisation de 400 gares, la numérisation du réseau (postes d’aiguillage datant parfois de l’Empire) mais aussi la suppressions de 10.000 postes. En 2027, le bénéfice opérationnel devra atteindre deux milliards d’euros, un objectif jugé toutefois difficile à atteindre par les experts en raison des pertes récurrentes de la filiale fret Cargo.

La DB doit aussi regagner la confiance de son actionnaire unique, l’Etat fédéral, en prouvant qu’elle est capable d’utiliser dans les délais l’ensemble des fonds qui lui sont alloués (27 milliards d’euros supplémentaires sur trois ans), ce qui n’a pas toujours été le cas dans les années précédentes, faute de personnel et d’organisation.

Enfin, la presse allemande fait remarquer que les objectifs de la DB sont les mêmes qu’il y a cinq ans et qu’ils devaient être atteints en 2024. Pour cette raison, la direction devra remettre un rapport tous les trois mois au ministère pour l’informer de l’avancée des travaux et des réformes.

Ewa

Le nouveau commissaire aux Transports veut un plan pour les « transports durables »

Apóstolos Tzitzikóstas

Le grec Apóstolos Tzitzikóstas, ancien gouverneur de la région de Macédoine-Centrale, a pris le 1er décembre ses fonctions de commissaire européen, en charge des Transports durables et du tourisme. Membre de Nouvelle Démocratie, le parti de centre-droit au pouvoir en Grèce et affilié au Parti populaire européen, Apóstolos Tzitzikóstas intègre la nouvelle équipe de la Commission von der Leyen.

Lors de son audition devant la commission des Transports et du Tourisme (TRAN) du Parlement européen, le 4 novembre à Bruxelles, Apóstolos Tzitzikóstas a défendu la poursuite du Pacte vert pour l’Europe (Green Deal), pilier de la politique de développement durable initiée lors du premier mandat d’Ursula von der Leyen.

« Pendant mon mandat de gouverneur de la région de Macédoine-Centrale, j’ai encouragé la transformation de la mobilité urbaine dans la ville de Thessalonique (capitale de la Macédoine-Centrale, NDLR) en rendant les transports plus écologiques, plus intelligents, plus durables et plus abordables. J’ai mis mis en œuvre des politiques spécifiques de réduction des émissions des véhicules dans ma région, en encourageant l’utilisation de véhicules électriques. J’ai soutenu la mobilité active, en installant notamment de nouvelles stations de recharge électrique et en étendant le réseau de pistes cyclables« , a rappelé Apóstolos Tzitzikóstas.

Le commissaire aux Transports s’est engagé à présenter dès 2025 un plan d’investissement dans les transports durables. Il promet de s’engager pour l’achèvement du réseau complet RTE-T d’ici à 2040. « Les fonds nécessaires à cette entreprise sont énormes : rien que pour le réseau central, nous avons besoin de 515 milliards d’euros. Il va donc de soi que nous nous battrons lors des négociations sur le prochain cadre financier pluriannuel de l’Union européenne« , a-t-il indiqué.

Teresa Ribera à la Concurrence

La socialiste espagnole Teresa Ribera, ancienne ancienne ministre de la Transition écologique du gouvernement de Pedro Sánchez, a été nommée vice-présidente exécutive de la Commission européenne pour une transition propre, juste et compétitive. Les dossiers de concurrence dont elle aura la charge pourraient s’avérer déterminants dans le secteur des transports. Dès le 3 décembre, deux jours après son entrée en fonction, la nouvelle commissaire a prévenu que l’interdiction de la vente de voitures à moteur à combustion prévue par l’UE en 2035 ne serait « pas retardée« .

La présidente de la Commission Ursula von der Leyen a déjà chargé le nouveau commissaire aux Transports d’élaborer une feuille de route industrielle ambitieuse pour l’industrie automobile européenne, face à la pression exercée par la Chine.  » La compétitivité doit s’appuyer sur la durabilité« , a rappelé Apóstolos Tzitzikóstas lors de son audition par les députés européens. « Les transports sont le seul secteur dont les émissions continuent d’augmenter par rapport à 1990« , a-t-il encore rappelé.