Les députés de la commission des Finances engagent mercredi 16 octobre l’examen du projet de budget pour 2025, premier texte du gouvernement Barnier, et à ce stade, aucune des demandes portées par le secteur du transport public ne figure dans le projet de loi de finances (PLF). Ni celles de l’Union des transports publics et ferroviaires (UTPF qui représente les opérateurs), ni celles du Groupement des autorités organisatrices de transport (Gart, qui représente les collectivités locales).
Le déplafonnement du versement mobilité (autorisé en Ile-de-France), cet impôt payé par les entreprises de plus de 11 salariés pour permettre aux collectivités locales de dégager des financements pour développer l’offre de transport, c’est non. La mesure révulse le Medef, et les entreprises sont déjà visées par une hausse d’impôt dans le PLF 2025. Autres propositions de la profession : renouveler l’exonération de cotisations sociales sur la prise en charge des frais de transport par l’employeur au-delà de 75 %. Une taxe poids lourds dont une part des recettes serait fléchée vers les travaux de régénération du réseau ferré. Affecter une part des recettes du marché du crédit carbone vers les transports publics
L'article complet ( 635 mots) est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !
Publié le 28/11/2024 - Philippe-enrico Attal