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Ewa

L’espagnole Renfe réduit fortement ses indemnisations pour les retards de trains

Trains de la Renfe gare de Madrid

Fini en Espagne le remboursement intégral du billet dès que le train a un retard supérieur à 30 minutes : Renfe durcit à partir du 1er juillet ses engagements de ponctualité. L’entreprise augmente les durées minimales de retard pour déclencher l’indemnisation totale du billet : elle s’appliquera désormais seulement pour un retard supérieur à 90 minutes. Pour un retard d’au moins 60 minutes, la compensation sera de 50 % du prix du billet.

Le conseil d’administration de l’opérateur public a décidé le 19 juin de ce réajustement pour les trains grande vitesse AVE, Alvia et Avlo (low cost) ainsi que pour les liaisons Intercity et Euromed (sur le littoral méditerranéen). La compagnie espagnole affirme s’aligner sur la concurrence qui pratique une indemnisation de 50 % si le retard est supérieur à 60 minutes, et un remboursement total au-delà de 90 minutes. Oscar Puente, le ministre des Transports, a chiffré le système jusqu’ici en vigueur à « 42 millions d’euros au fil de 2023 » pour la Renfe, alors que nombre de retards s’expliquent par des causes indépendantes de la société.

La réclamation peut désormais s’exercer dans un délai maximum de trois mois. L’opération se fera en espèces , sous forme de bons d’achat ou par remboursement bancaire, ainsi que via le programme de fidélisation de la compagnie avec attribution de points sur la carte « Más Renfe ».

Michel Garicoix

Ewa

Une étude prédit une forte concurrence sur le marché de la grande vitesse ferroviaire en France

LE TRAIN
Le marché français de la grande vitesse ferroviaire pourrait devenir l’un des plus concurrentiels d’Europe selon une étude d’E-Cube Strategy Consultants, dévoilée le 25 juin. L’étude sur l’ouverture des lignes à grande vitesse à la concurrence,  réalisée par ce cabinet spécialisé dans le transport et l’énergie, rappelle qu’après l’arrivée de Trenitalia sur l’axe Paris – Lyon en 2021, puis de Renfe en 2023, entre Lyon et l’Espagne, pas moins de quatre acteurs supplémentaires sont attendus (si tout va bien) dans les prochaines années. Le Train souhaite exploiter des liaisons de Bordeaux vers Rennes et Nantes d’ici à 2026. Evolyn avait annoncé fin 2023 vouloir concurrencer l’Eurostar à partir de 2026. Proxima compte déployer une offre sur les relations Paris – Bordeaux, Rennes, Nantes et Angers à partir de 2027. Et Kevin Speed vise des relations à hautes fréquences entre Paris et Lille, Lyon et Strasbourg à partir de 2028.
Hausse du trafic
«En Italie, l’arrivée d’Italo [l’opérateur privé fondé en 2006 par NTV] en 2012 sur la ligne Milan – Naples a induit une augmentation du trafic de 74 % entre 2011 et 2019 », souligne l’étude. Cela, sans préjudice pour l’opérateur historique, au contraire. « La nouvelle demande a été très largement captée par Italo sur les dessertes couvertes (environ 80 % de l’augmentation [de trafic, ndr]) mais également par Trenitalia (20 %) qui a adapté son offre et n’a pas subi de baisse de fréquentation », écrivent encore les auteurs de l’étude.
En Espagne, le nombre de voyageurs transportés sur la ligne Madrid – Barcelone a aussi doublé (+51 %) entre le 4e trimestre de 2019 et le premier trimestre de 2023, passant de 2,1 millions de passagers à 3,1 millions. En revanche, la part de marché de l’opérateur historique a été divisée par deux (49 %), même s’il en détient aussi 11 % à travers son service low cost Avlo. «En moyenne l’arrivée de la concurrence sur les lignes Madrid – Barcelone et Madrid – Valence a entraîné une baisse des prix de plus de 20 % », souligne l’étude. « La plupart des nouveaux services ferroviaires sont lancés avec l’utilisation de trains neufs ce qui réduit les risques matériels et améliore le confort ». Exemple de l’amélioration de l’offre : des sièges confortables,  du wi-fi à bord, du contenu multimédia accessible…
Difficultés de financements
Reste la difficulté pour les nouveaux entrants d’acquérir des trains, autant parce que les carnets de commandes des constructeurs sont déjà bien remplis —  « Fin 2023, Alstom bénéficiait d’un carnet de commande record de 90 milliards d’euros », rappelle l’étude — qu’en raison des difficultés de financement.
Fin mai, Le Train a annoncé finaliser deux levées de fonds, une de 50 millions d’euros pour le fonctionnement de l’entreprise et une autre de 350 millions pour acquérir dix rames à grande vitesse auprès du constructeur espagnol Talgo. En juin, Proxima annonçait une levée de fonds d’un milliard d’euros, qui servira à financer l’achat de 12 rames TGV nouvelle génération (TGV M). Kevin Speed estime qu’il lui faudra investir 1,2 milliard pour faire rouler 20 trains à partir de 2028.
En Espagne, Iryo a investi 800 millions pour 23 trains. Et en Italie, NTV a consacré 650 millions d’investissement entre 2008 et 2012 pour lancer Italo.
Coût des péages
Autre frein à l’accès au marché de la grande vitesse pour les nouveaux entrants : le montant des péages. « Le niveau des péages, en renchérissant le coût kilométrique, apparaît comme un frein à la compétitivité du rail par rapport aux autres modes de transports », écrivent les consultants « Le ticket de train intègre une part importante de péage (autour de 40 % du prix d’un ticket aujourd’hui). […] En 2019, le péage moyen sur le réseau LGV était de 16 €/train.km en France contre 5 € en Italie et 7 € en Espagne ».
L’étude rappelle toutefois que ces péages permettent « de financer l’infrastructure à hauteur de 44 % contre 23 % en moyenne en Europe ». Ce qui fait du « réseau ferré français, deuxième réseau européen, l’un des réseaux les moins subventionnés d’Europe »…
Yann Goubin

Ewa

La première phase de modernisation de la gare du Nord achevée avant les JO

La gare Paris-Nord a subi une cure de jouvence en prévision des JO.

Les délais ont été tenus : après deux années de travaux, la gare du Nord est prête à accueillir les voyageurs qui viendront voir les JO. L’intérieur de l’enceinte est modernisé, les parcours plus fluides et la gare plus « belle« , ont insisté ses promoteurs (Gares & Connexions, SNCF, Ile-de-France Mobilités…) le 25 juin, jour de l’inauguration, en espérant que les réaménagements redonneront un coup de modernité à ce bâtiment réalisé en 1866 mais dont l’image et les alentours se sont dégradés au fil du temps.

Le chantier a été lancé rapidement après l’abandon d’un premier projet porté avec la filiale d’Auchan, Ceetrus, mais très critiqué car donnant trop d’importance aux commerces. SNCF Gares & Connexions avait alors changé de braquet avec un plan moins ambitieux, baptisé Horizon 2024, défini en concertation avec la Ville de Paris, Ile-de-France Mobilités et les opérateurs SNCF et RATP, essentiellement pour s’adapter à la hausse prévisible du trafic : 700 000 voyageurs passent chaque jour dans la plus grande gare d’Europe, plus de 900 000 sont attendus à l’horizon 2030.

L’intermodalité au coeur du projet

Gare du Nord aux couleurs des JO
Gare du Nord aux couleurs des JO

Le projet a consisté à fluidifier les flux et à faciliter les passages d’un mode de transport à un autre (TGV, RER, métro, bus…). Ainsi, de nouvelles liaisons ont été créées entre les différents niveaux de la gare et la signalétique a été agrandie et colorée pour être plus visible et lisible. Côté du terminal transmanche (Eurostar), de nouveaux dispositifs de contrôle automatisés ont été installés pour fluidifier le passage des frontières.

240 nouvelles places assises sont désormais réparties dans la gare. Et une cinquantaine de commerces ont été renouvelés entre 2022 et 2024. « Ce projet s’inscrit dans une enveloppe d’investissement de 50 millions d’euros financés en fonds propres et avec des subventions, à hauteur de 14%, d’Île-de-France Mobilités, de l’Etat et de l’Union Européenne« , indique Gares & Connexions dans un communiqué.

1186 places sécurisées pour les vélos

Nouveau parking sécurisé pour les vélos gare du Nord
Nouvelle halle sécurisée pour les vélos en gare du Nord

Le changement le plus visible est le nouveau parvis aménagé en surplomb, à l’est de la gare, où ont pris place une station bus et un parking sécurisé de 1186 stationnements pour les vélos. L’utilisation de la halle à vélos, dotée de panneaux photovoltaïques, est gratuite pour les détenteurs d’un abonnement Navigo (sinon, elle coûte 4 euros la journée, 10 euros la semaine).

« C’est la plus grande halle à vélos de France », indique Hélène Marbach, directrice du programme pour Gares & Connexions. Elle a été financée à 50% (2,7 M€) par Île-de-France Mobilités, 40% (1,4 M€) par l’Etat et 10% par SNCF Gares & Connexions.  Et la station a représenté un investissement de 9 millions d’euros financés par IDFM.

Enfin, la cour des taxis, à l’ouest de la gare a été réaménagée : la dépose des passagers se fait en sous-sol, avec une liaison directe vers la gare et la reprise s’effectue en surface.

Cette modernisation de la gare n’est qu’une première étape. Plus tard, d’autres évolutions pourraient être décidées. « Nous travaillons sur un schéma d’amélioration continue après 2024. Nos interventions sont raisonnées pour pouvoir accueillir de nouveaux programmes », expliquait il y a plus d’un an, lors d’un point d’étape, une représentante d’Arep, filiale de SNCF Gares & Connexions qui a également travaillé sur le projet.

MH P

 


Objectif : 140 000 places de vélos dans les gares et stations en 2030

Île-de-France Mobilités s’est donné l’objectif d’équiper 100% des gares avec 140 000 places en 2030, avec 100 000 places dans les gares existantes d’ici 2030 et 40 000 places supplémentaires aux abords des stations des nouvelles lignes de métro en cours de réalisation (lignes 15, 16, 17 et 18).

Ewa

Une sixième « grappe » d’entreprises va bénéficier du programme Care Rail pour améliorer leurs performances industrielles

TGV M
L’association Care Rail et le groupe Alstom ont lancé le 25 juin, en partenariat avec Bpifrance, une sixième « grappe » de six PME-PMI, localisées dans le Grand Est, pour permettre à ces entreprises de bénéficier, pendant 18 mois,  de 22 jours d’accompagnement et d’expertise pour améliorer leurs performances industrielles.
Aujourd’hui, 54 entreprises ont déjà bénéficié de ce programme. Avec des résultats encourageants : sur un an, suite à ce programme, leurs retards de livraisons ont baissé de 7 à 20 % et elles enregistrent 50 % d’amélioration sur les pièces non conformes, selon Jean-Pierre Audoux, président de Care Rail, à l’origine de l’initiative. L’objectif de cette association est de renforcer la performance et la compétitivité de la chaine d’approvisionnement ferroviaire française.

Ewa

La SNCF interpelle les voyageurs sur les incivilités

contrôleur

C’est un fléau : les agents de SNCF Voyageurs qui sont en contact avec les clients ont subi en 2023 plus de 6 000 actes de violence verbale ou physique (injures, outrages, menaces, violences physiques, …), indique la compagnie dans un communiqué. Soit 16 chaque jour en moyenne. « 433 ont entraîné un accident du travail avec arrêt de travail, un chiffre en hausse de 8% en un an« , précise la SNCF.

A l’approche des grands départs d’été, la compagnie lance une campagne (conçue par l’agence Rosa Paris) sur des affiches en gare et sur les réseaux sociaux pour interpeler les voyageurs sur ces comportements inadéquats et dénoncer la gravité des violences. Une précédente campagne lancée fin 2022 sur le même thème avait déjà permis de sensibiliser les voyageurs, estime-t-elle.

« Les atteintes et outrages aux agents sont devenus une des premières causes d’accident du travail chez SNCF Voyageurs : c’est insupportable ! Rien ne justifie qu’on puisse s’en prendre avec violence, physiquement ou verbalement, à un agent qui ne fait que son travail. Cela touche tout le monde : hommes ou femmes, dans toutes les régions, dans les trains comme dans les espaces de vente ou en ligne », souligne Patrick Auvrèle, directeur Sécurité de SNCF Voyageurs.

Pour lutter contre ces comportements, la SNCF équipe ses agents d’une appli d’alerte à déclencher en cas d’urgence. Elle organise également des formations et des « forums sûreté » pour partager les initiatives mises en place. Enfin, elle a testé les caméras piétons, dont la présence dissuade les comportements agressifs et le déclenchement favorise l’apaisement dans la grande majorité des situations, selon elle. Elle est désormais en train d’en équiper les agents assermentés et volontaires. 2 900 caméras ont déjà été attribuées aux agents, elles seront 5 500 d’ici la fin 2024. Et elle rappelle que les outrages aux agents sont passibles d’une peine de 6 mois d’emprisonnement et de 7 500€ d’amende.

Ewa

Siemens a conçu le cerveau de la ligne 14

Siemens Mobility Equipe test PCC ligne 14 à Bercy

La RATP a retenu Siemens Mobility pour le renouvellement et l’extension du système d’automatisation de l’exploitation des trains (SAET) de la ligne 14, devenue en juin 2024 la nouvelle colonne vertébrale du métro parisien entre Saint-Denis-Pleyel et l’aéroport d’Orly. Soit une ligne de 14 km à équiper ou rééquiper, pour le tronçon central ouvert en 1998, mais aussi un matériel roulant à renouveler.
Le contrat passé par la RATP comprend à la fois le SAET (système d’automatisation de l’exploitation des trains), basé sur la technologie CBTC (communication-based train control) et une option pour des prestations de maintenance sur la durée de vie du système. Siemens renouvelle le SAET existant et le poste de commande et de contrôle centralisé (PCC), crée un PCC de repli mutualisé, avec un outil de formation pour les exploitants, et équipe les 72 rames MP14 commandées à Alstom pour la ligne 14.
Siemens va aussi installer le SAET sur les prolongements nord et sud de cette dernière, pour l’équiper intégralement et y permettre le passage d’une rame toutes les 85 secondes.
Les prestations de Siemens Mobility sont réalisées depuis Châtillon, son centre de compétence mondial pour les automatismes sans conducteur. Rappelons que la ligne 14 est équipée depuis ses débuts d’automatismes de Siemens (alors Matra Transport). La RATP a choisi le même industriel pour l’automatisation des lignes 1 et 4.

P. L.

Ewa

Le rôle central de la nouvelle gare de Saint-Denis Pleyel

Gare Saint-Denis Pleyel

Inaugurée ce matin par Emmanuel Macron, la gare de Saint-Denis Pleyel doit jouer un rôle central sur la ligne 14. Aujourd’hui, terminus de la ligne 14, elle accueillera en 2026 les lignes 16 et 17, « faisant de la gare un des principaux hubs de transport de la région francilienne et la plus grande gare du Grand Paris Express« , indique Keolis qui l’exploitera. Selon la filiale de la SNCF, son exploitation sera « un véritable défi avec ses 27 mètres de profondeur (équivalent de 9 étages)« .

Desservie par 56 escaliers mécaniques et 18 ascenseurs, elle dispose d’une surface totale de 34 000 m2. Les commerces ouvriront courant 2025. A terme 250 000 voyageurs sont attendus chaque jour quand les lignes 15, 16 et 17 seront également en service.

 

 

Ewa

Une cinquantaine de rames MP14 livrées par Alstom pour la ligne 14

MP 14

Plus de 50 rames MP14 ont été livrées par Alstom pour la ligne 14, dont les deux prolongements au nord et au sud sont inaugurés aujourd’hui. « Nous nous étions engagés à livrer 54 rames avant les JO« , rappelle Jean-Baptiste Eymeoud, président d’Alstom France. Les autres rames (7 rames dotées de 8 voitures au total attendues sur la ligne 14) devraient être livrées dans les 7 à 8 mois prochains.

Pour tenir cet engagement, 1200 personnes ont été mobilisées sur sept sites de production, intégralement fabriqué en France, parfois les week-ends et les jours fériés. « Presqu’une voiture et demi était produite par jour« , précise le dirigeant.

Ce métro automatique peut rouler jusqu’à 100 km/h sur la ligne 14 qui devient la plus longue et la plus capacitaire métro parisien. Le MP14, doté de huit voitures pour cette ligne, est de type « Boa » avec intercirculation ouverte permettant de circuler d’un bout à l’autre de la rame. S’étendant sur 120 m de long (15 m par voiture), c’est aussi le plus long métro de France. Il consomme près de 20 % d’énergie en moins.

Les MP14, qui sont des métros sur pneus (un programme lancé en 2014,) font partie d’un contrat cadre qui englobe trois types de matériels (des rames à 8, 6 ou 5 voitures) pour un total de 130 rames à livrer pour trois lignes, outre la 14, la 4 et la 11. L’ensemble des rames aura été livré d’ici le premier trimestre 2025 selon Jean-Baptiste Eymeoud.

MHP

 

 

Ewa

Les régions dénoncent le projet de SNCF Réseau d’augmenter les péages

TER Nouvelle-Aquitaine

La question de la hausse des péages ferroviaires revient sur le devant de la scène. SNCF Réseau devrait décider, lors de son prochain conseil d’administration début juillet, d’augmenter le montant des redevances d’utilisation du réseau ferré. Un premier projet d’augmentation avait été annulé le 5 mars dernier par le Conseil d’Etat. Non pas pour le montant mais pour le manque d’informations données par SNCF Réseau autour de sa décision.  » Ce sera le même niveau de péages mais avec plus d’informations« , a déjà prévenu Matthieu Chabanel, interrogé sur ce thème lors d’une audition le 12 juin devant les sénateurs.

Rappelons que le Conseil d’Etat avait donné sept mois au gestionnaire d’infrastructures pour relancer  la procédure car elle n’avait pas permis aux collectivités, selon lui, « d’exprimer un avis éclairé en amont par manque d’informations« . De plus, le calendrier n’avait pas non plus permis de prendre en considération leurs observations. En revanche, la juridiction n’avait pas remis en cause la tarification elle-même comme le demandaient les huit régions requérantes* s’inquiétant des augmentations tarifaires prévues : + 23 % entre 2024 et 2026.

Régions de France, qui a remis le 7 juin son avis à SNCF Réseau, dénonce dans un communiqué « le maintien d’un projet d’augmentation sans précédent des péages ferroviaires« . Les régions considèrent qu’elles ne disposent pas « des éléments nécessaires à la juste détermination de la structure du coût des péages, que ces déterminants, lorsqu’ils existent, sont appliqués de manière inégale en fonction des financeurs publics« .

Elles dénoncent également « le refus de leur communiquer le contenu du rapport conjoint de l’IGF et de l’IGEDD sur la « tarification de l’usage et financement du réseau ferroviaire », qui aurait dû être le support d’un débat public national« . Enfin, elles réclament « le lancement d’un grand plan de remise à niveau du réseau, aujourd’hui très dégradé (…) et la garantie de la poursuite des grands projets déjà engagées ».

En attendant d’en savoir plus sur la politique qui sera mise en place après les élections législatives, les régions auront toujours la possibilité d’engager un nouveau recours contre la tarification de SNCF Réseau si elle est validée.

MH P

* Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Grand Est, Hauts-de- France, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine, et Ile-de-France Mobilités

 

 

Ewa

Transdev retenu pour exploiter les transports urbains d’Utrecht

Utrecht Transdev

Après Keolis qui a annoncé le 17 juin avoir vu son contrat de transport public être renouvelé pour dix ans  dans la province d’Utrecht aux Pays-Bas, c’est au tour d’un autre opérateur français d’être retenu à Utrecht pour desservir la ville :  Transdev a remporté, après appel d’offres, le marché des transports urbains. Soit la concession, pour dix ans, du réseau de bus et de tramways du centre-ville d’Utrecht et de ses environs, exploité sous la marque U-OV.

Un contrat important puisque le réseau du centre d’Utrecht couvre 50 lignes de bus transportant plus de 30 millions de passagers par an. Transdev exploitera aussi trois lignes de tramways (54 rames) courant sur 18,3 km, qui ont acheminé en 2023 plus de 9 millions de passagers.

« Ce contrat, dont la reprise effective se fera en décembre 2025, représente pour Transdev une valeur globale – dans sa durée totale – d’environ 1,7 milliard d’euros« , indique le groupe français dans un communiqué.

Dans le cadre de cette concession, Transdev va investir plus de 350 millions d’euros pour acheter 250 bus électriques. D’ici à 2028 l’intégralité de la flotte sera composée de bus électriques (en majorité articulés et bi-articulés) zéro émission. Une cinquantaine de bus le sont déjà.