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Ewa

Matawan en négociation exclusive avec le fonds d’investissement Antin

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La start-up bourguignonne Matawan (ex-Ubitransport fondée en 2012), spécialisée dans la billettique connectée pour les transports et l’intermodalité et devenue une PME de 250 salariés, a besoin d’un partenaire financier pour accompagner sa croissance. Début septembre, le fonds d’investissement Antin Infrastructure Partners, coté à la Bourse de Paris et co-dirigé par l’ancienne ministre de l’Ecologie et des transports Nathalie Kosciusko-Morizet, est entré en négociation exclusive avec la pépite française, en vue d’une prise de contrôle via son fonds d’investissement NeoGen.

Matawan a construit une plateforme de mobilité sur le modèle SaaS (« software as a service ») utilisant le cloud pour décloisonner les transports publics et offrir des services performants aux autorités organisatrices de transport et aux voyageurs. Elle commercialise des solutions de mobilité à plus de 330 réseaux répartis dans six pays en Europe et en Amérique du Nord. En pleine phase de croissance, la PME est intégrée au programme gouvernemental French Tech 120 destiné à soutenir 120 « scale-up » parmi les plus performantes.

NextGen devrait prendre une participation majoritaire dans l’entreprise aux côtés de son fondateur, Jean-Paul Médioni qui resterait présent au capital. L’opération devrait être bouclée d’ici à la fin de l’année.

Ewa

« Bloquons tout » : la CGT cheminots rejoint la mobilisation du 10 septembre

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A l’issue de son comité confédéral de la semaine passée, la CGT appelle finalement les cheminots à « participer massivement » à la grève du 10 septembre, dans le cadre de l’appel au blocage suite aux annonces budgétaires, mi-juillet, de François Bayrou [qui joue sa confiance le 8 septembre devant le Parlement]. Pour rappel, Sud Rail avait appelé dès le 21 août à rejoindre le mouvement de grève du 10 septembre, né sur les réseaux sociaux. La CFDT cheminots et l’Unsa ne s’y associent pas.

La CGT cheminots n’a en revanche pas encore clairement indiqué ses intentions pour la journée intersyndicale du 18 septembre. L’Unsa appelle à la grève ce jour-là. Du côté de la RATP, les quatre syndicats majoritaires (CGT, FO, Unsa Mobilités et la CFE-CGC) appellent à rejoindre le mouvement intersyndical du 18 septembre.

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Le collectif « Prolonge mon 9.3 » réclame l’extension des lignes 3 et 9 du métro parisien

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Davantage de trains longs sur le RER A tous les soirs de la semaine

RER A

À partir du 1er septembre, plus de « trains longs » circuleront le soir sur le RER A, la ligne la plus fréquentée du réseau des transports franciliens avec 1,3 million de voyageurs quotidiens. Une demande de l’autorité des transports Ile-de-France Mobilités (IDFM), suite aux réclamations des usagers et de leurs représentants exaspérés par les trains bondés, même après l’heure de pointe. La RATP et Transilien SNCF qui se partagent l’exploitation de la ligne vont donc augmenter le nombre d’ « US » (unités doubles) tous les jours de la semaine : du lundi au mercredi jusqu’à 23 heures, le jeudi jusqu’à la fin de service.

Jusqu’à présent, les trains longs qui peuvent accueillir 2 600 passagers (deux fois plus capacitaires que les trains courts, les « unités simples ») étaient utilisés en soirée uniquement les vendredis, samedis et veilles de jours fériés ainsi que de la troisième semaine de juillet à fin août et pendant les fêtes de Noël.

Par ailleurs, la gare de Neuilly-Plaisance sera désormais systématiquement desservie, soit 38 trains supplémentaires par jour pour les voyageurs de cette gare de Seine-Saint-Denis. Située sur la branche Nord de la ligne, elle a vu le nombre de voyageurs passer de 5,9 millions à 6,2 millions par an entre 2019 et 2023. La ligne A dessert le cœur de Paris, le quartier de la Défense ainsi que les villes nouvelles de Cergy-Pontoise et de Marne-la-Vallée.

Ewa

Trenitalia double ses rames sur le Paris-Marseille pour le retour des vacances d’été

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En vue de la forte affluence dans les trains le dernier week-end du mois d’août, au retour des congés d’été, la compagnie ferroviaire Trenitalia qui a ouvert sa liaison Paris-Marseille en juin dernier va accoler pour la première fois plusieurs rames de son train Frecciarossa afin d’augmenter la capacité. Ces « unités multiples », seront positionnées sur les trajets suivants samedi 30 et dimanche 31 août : au départ de Paris à 10h28, et au départ de la cité phocéenne à 15h47. Soit, 924 sièges au lieu de 462 sur chaque trajet.

« Nous avons déployé à plusieurs reprises des unités multiples entre Paris et Lyon, avec succès. Cette première mise en œuvre sur la ligne Paris-Marseille illustre une nouvelle fois la souplesse et l’adaptabilité de notre organisation : nous savons ajuster nos capacités pour répondre aux besoins de nos voyageurs, de loisirs ou déplacements professionnels », commente Marco Caposciutti, président de Trenitalia France.

Ewa

Fifteen remporte le marché des vélos en gares dans la région Grand Est

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Malgré l’arrêt du plan vélo qui pousse certaines collectivités locales, comme les Pays de la Loire, à mettre leurs projets en stand-by, le loueur de vélos en libre-service Fifteen signe un beau premier semestre 2025 avec une dizaine de nouveaux services.

C’est le cas en région Grand Est, où le conseil régional va progressivement déployer un service de vélos électriques baptisé « vélo Fluo », assuré par Fifteen. Il sera inauguré le 19 septembre à Obernai (Bas-Rhin), et sera disponible à terme dans 52 gares de la région.  Objectif, améliorer l’intermodalité train + vélo, l’un des objectifs du plan vélo 2022-2028 de la région présidée par Franck Leroy.

Les voyageurs pourront bientôt louer un vélo électrique à la descente du train, et le restituer avant de remonter à bord. Le service permet une location maximale de 14 heures consécutives, avec stationnement libre pendant la journée et restitution obligatoire à la gare de départ.

Ewa

L’engouement pour le train continue de tirer les résultats du groupe SNCF

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Fin 2024, Laurent Trevisani, le directeur général délégué Stratégie et Finances de la SNCF, s’était dit prudent sur les prévisions macroéconomiques pour 2025 et il avait raison. Fin juin, avec un chiffre d’affaires de 21,5 milliards d’euros, en très légère progression (+0,6%), les résultats du groupe ferroviaire montrent « des performances satisfaisantes malgré le contexte qui n’est pas de tout repos », décrit-il. Le groupe s’en sort bien grâce à l’amélioration de la marge, et affiche un bénéfice semestriel de 950 millions d’euros.

Les activités transport de marchandises et logistique qui avaient permis au groupe de tirer son épingle du jeu pendant le Covid, marquent le coup. Le recul de la croissance, de la consommation des ménages et de la production manufacturière coûte 1,4% de chiffre d’affaires à Geodis (5,4 Mds€), et 0,2% à Rail Logistics Europe (le pôle de la SNCF qui regroupe les activités de marchandises réalise 912 M€ de CA). Avec l’incertitude sur les droits de douane, les perspectives pour la fin de l’année ne sont guère meilleures. « Geodis et Rail Logistics Europe affichent malgré tout une excellente résistance avec des nouveaux contrats, Amazon et TotalEnergies, qui stabilisent le CA, et des bons niveaux de marge qui compensent la baisse des volumes », insiste Laurent Trevisani.

La SNCF est allée gagner du chiffre d’affaires mais surtout, elle a maîtrisé les coûts : la majorité des activités du groupe améliore ou maintient son niveau de profitabilité et au niveau groupe, l’Ebitda est en hausse de 500 millions (à 3,6 milliards d’euros) par rapport au 1er trimestre 2024.

Keolis ou Geodis ne sont pas à vendre

Mais ce qui tire une nouvelle fois les résultats du groupe, ce sont les voyageurs avec un appétit pour le train qui ne se dément pas. « Il y a deux ans, la locomotive c’était Geodis, depuis, c’est SNCF Voyageurs », résume le directeur financier. Les TGV ont enregistré un niveau record de fréquentation à 81,2 millions de passagers, +1,7% par rapport au premier semestre 2024. Les autres réseaux montrent de belles progressions aussi : + 6,5% pour le Transilien, + 3,9% pour les TER, +3,1% pour les Intercités. A fin juin, SNCF Voyageurs voit son chiffre d’affaires augmenter de 3,2%. Et les chiffres de cet été devraient également être bons : au 23 juillet, 70% des billets longue distance (TGV Inoui, Ouigo et Intercités) avaient été vendus, soit 18 millions de billets.

Sur l’activité délégations de service public, Keolis, filiale transport urbain et interurbain, montre des signes de faiblesse avec un chiffre d’affaires en repli de 7,1% sur les six premiers mois de l’année (+ 3% sur 2024 et 2025). Conséquence de la perte d’un gros contrat de tramways à Melbourne et du réseau de métro à Lyon, après 30 ans de règne sans partage. De son côté, SNCF Voyageurs a gagné le droit de continuer à exploiter la première ligne de train de banlieue parisienne ouverte à la concurrence, la L, à ouest de l’Ile-de-France. Et remporté l’appel d’offres de deux lignes Intercités (Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon) mises en concurrence par l’Etat, ainsi que les TER de Bourgogne Franche-Comté où il était seul en lice.

Interrogé sur d’éventuelles cessions d’actifs, « celles de Geodis et de Keolis sont exclues, ce sont des actifs stratégiques qui participent à la résilience du groupe », affirme Laurent Trevisani. Les cessions immobilières, elles, se poursuivent à raison de 500 à 100 millions d’euros par an, indique le directeur financier.

Plus de voyageurs, plus de trains, plus de péages

Le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire SNCF Réseau continue de tirer bénéfice de la hausse de l’activité des transporteurs (la SNCF et ses concurrents Trenitalia et Renfe, mais aussi les opérateurs de fret). Même si la concurrence sur les lignes voyageurs « est moins rapide que prévu« , veut constater Laurent Trevisani, SNCF Réseau affiche un chiffre d’affaires en hausse de 4,1% au premier semestre, et un taux de marge de plus de 31% contre 24% il y a un an. Pour 2025, l’Autorité de régulation des transports l’a autorisé à augmenter le tarif de ses péages de 2,5% sur le réseau grande vitesse, de 6% pour les TER, Transilien et Intercités, et de 2,5% pour le fret.

Le dynamisme du ferroviaire permet à SNCF Réseau d’enregistrer un cash flow positif de 500 millions d’euros à la fin juin, dans l’objectif fixé par la réforme ferroviaire. Objectif que continue d’atteindre le groupe dans son ensemble (2,2 milliards de cash flow). La dette nette du groupe a également été réduite de 900 millions et atteignait 23,9 milliards à cette même date. Ces résultats permettent de conforter les investissements : 4,9 milliards d’euros sur les six premiers mois de l’année, dont 2,7 milliards pour la rénovation du réseau ferré (1,6 milliard via le fonds de concours, déjà versé au 30 juin), 1,8 milliard pour le matériel roulant, 400 millions pour moderniser les gares.

Interrogé sur le milliard et demi d’euros supplémentaire promis par le ministre des Transports à l’issue de la conférence de financement des transports, dans une future loi-cadre dont le calendrier est très incertain dans l’actuel contexte budgétaire et gouvernemental, le porte-parole de la SNCF se félicite de la « reconnaissance du ferroviaire et des besoins de SNCF Réseau qui peut mettre en branle sa stratégie ». Même sans certitude sur le milliard et demi en question ?

Ewa

A Toulon, un Bus à haut niveau de service en forme de serpent de mer

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A Toulon, le projet de transport collectif en site propre remonte à presque un quart de siècle ! L’idée d’un tramway a été abandonné en 2021 au profit d’un Bus à haut niveau de service (BHNS) : 28 km de lignes sur voies réservées avec priorité aux feux afin de relier les deux extrémités de la métropole, le long de la grande bleue. Soixante-cinq stations, tous les 400 mètres en moyenne, d’est en ouest, de l’université de La Valette à La Seyne-sur-Mer via le technopôle de la Mer à Ollioules. Avec un bus toutes les sept minutes aux heures de pointe.

Un projet à 395 millions d’euros, cofinancés par la métropole, l’Etat et la région, mais scindé en deux temps: le premier tronçon en 2028, la suite d’ici à 2038.

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Tracé du projet de Bus à haut niveau de service de Toulon. © Métropole Toulon Provence Méditerranée

Justice administrative

Mais, depuis la délibération métropolitaine d’octobre 2021 pour le lancement de la concertation préalable, le projet navigue en eaux troubles. Les opposants de la première heure, réunis dans le collectif Tramway qui défend un tramway sur rail, ont porté en 2024 le dossier devant la Chambre régionale des comptes. Parmi les points qui interrogent, la hausse du versement mobilité (VM) acquitté par les entreprises et qui est passé en 2001 de 1% à 1,75% pour financer un tramway. Depuis près d’un quart de siècle donc, sans que l’ombre d’un tram ne plane le long de la rade. Toulon Provence Métropole reçoit ainsi 25 millions d’euros par an, depuis 25 ans la collecte de 0,75 % de VM supplémentaire représente plus de 500 millions d’euros, selon les calculs de Jean-François Guyetand, président du collectif Tramway. Les magistrats financiers n’ont pas encore rendu leur verdict.

Plus récemment, dans un avis consultatif, l’Autorité environnementale a demandé aux élus de la métropole de justifier le choix du BHNS par rapport à un autre mode de transport. Le sujet est épineux et devenu éminemment politique. A un peu moins d’un an des élections municipales (mars 2026), le président de la collectivité locale Jean-Pierre Giran et ses communicants n’ont pas souhaité répondre aux questions de Ville, Rail & Transports.

L’enquête publique ouverte fin mai s’est achevé le 27 juin, seul le feu vert (ou le veto) du préfet du Var pour le lancement des travaux mettra fin à ce long serpent de mer.

Ewa

Thomas Cavel : « On continue à mettre à contribution les salariés de la SNCF pour financer le réseau ferroviaire »

Thomas Cavel, secrétaire général CFDT Cheminots

Conférence de financement des transports. Ville, Rail & Transports fait réagir les organisations syndicales de cheminots suite à la présentation, le 9 juillet, par le ministre des Transports des conclusions dAmbition France Transports. Pour Thomas Clavel, secrétaire général de la CFDT cheminots, l’incertitude politique entrave la perspective d’une loi de programmation.

Que retenez-vous d’Ambition France Transports, la conférence sur le financement des transports dont les conclusions ont été rendues publiques le 9 juillet ?
Thomas Cavel. Tout d’abord, il y a un consensus autour de l’obligation de dégager et de sanctuariser 4,5 milliards pour la maintenance et l’entretien du réseau ferré. Le chiffre était posé. En sortie de cette conférence, il est établi. Ensuite, il est dit que cela doit passer par un véhicule législatif.  La CFDT a défendu la nécessité d’une loi de programmation, elle permettrait de graver dans le marbre des objectifs, des projets hiérarchisés et des financements fléchés. On est loin du but puisque la conférence de financement prévoit deux temps : une loi cadre, dit volet « principiel », qui serait déposée à l’Assemblée en décembre 2025. La déclinaison programmatique est renvoyée à plus tard. On peut poser les principes, mais pas les finances qui vont avec. Or, dans le contexte gouvernemental actuel très incertain, se pose un certain nombre d’interrogations pour la suite.

Pas convaincu par les deux temps ?
Il y a le temps 2028-2032. Et puis, l’après 2032 qui recourt à des fonds en provenance de la route [fin des concessions autoroutières]. Aujourd’hui, ça semble acté. Mais la vraie question, c’est comment financer les besoins du réseau ferroviaire sur la période 2028-2032 ? Dans les 4,5 milliards d’euros, le gouvernement maintient le fonds de concours. Ce qui veut dire que l’on continue à mettre à contribution les salariés de la SNCF, les bénéfices qui sont dégagés par la SNCF, la productivité des cheminots pour financer un bien commun qu’est le réseau. Or, il bénéficie aux concurrents qui estiment qu’ils apportent leur contribution en acquittant des péages ferroviaires. Ce fonds de concours, en réalité, c’est une sur-contribution des cheminots de la SNCF. Et puis il y a un autre gros sujet, c’est le recours à l’argent privé via les partenariats publics-privés, les PPP. Quel est le coût social de l’argent privé ? Le recours au privé pose aussi un certain nombre de questions sur l’unicité du réseau, sur le devenir industriel. Tout cela devrait être à la main de l’opérateur public et de son actionnaire, l’État.

Qu’attendiez-vous de cette conférence ?
Il y a quand même un absent dans toutes ces conclusions, c’est le volet social. On peut certes dégager de l’argent, à condition qu’il soit à disposition, mais encore, faut-il qu’on ait traité la question sociale pour sanctuariser les ressources nécessaires, pour avoir des salariés qui travaillent dans de bonnes conditions. L’autre grande absente des conclusions, c’est la péréquation des lignes [TGV] d’aménagement du territoire. La CFDT Cheminot avait beaucoup porté ce sujet, on n’a rien vu venir. Les conclusions de la conférence reconnaissent l’utilité publique du ferroviaire, il aurait aussi fallu une reconnaissance de son utilité démocratique. Le droit à la mobilité est une question brûlante.

Vous avez été entendu?
Clairement pas. Nous n’avons pas été associés, juste obtenu une audience avec l’ensemble des organisations syndicales de 45 minutes à l’atelier 3. L’écoute du corps social et des enjeux sociaux dans cette conférence a été inexistant. Il y avait nécessité d’avoir une vision. Ce qu’on avait proposé, c’était un taux de rentabilité économique, sociale et environnemental des projets.

Et maintenant  ?
Une échéance est posée, la loi cadre, le volet principiel. Est-ce qu’il va y avoir de la démocratie sociale dans cette étape législative ? La FGTE [Fédération générale des transports et de l’environnement – CFDT] et la CFDT ont demandé formellement au gouvernement de pouvoir être associés aux suites de cette conférence et notamment, à la construction du projet de loi d’orientation et de programmation pour les transports.

Propos recueillis par Nathalie Arensonas

Sur le même sujet : interview de Julien Troccaz, secrétaire fédéral de Sud Rail, de Thierry Nier, secrétaire général de la CGT-Cheminots et de Fanny Arav, secrétaire générale adjointe de l’Unsa-Ferroviaire,

 

Ewa

Un incendie détruit un immeuble du projet immobilier de la SNCF « Les Messageries » près de la gare de Lyon

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Selon la filiale d’aménagement urbain et de développement immobilier du groupe SNCF,  Espaces Ferroviaires, l’immeuble Messager situé sur d’anciens fonciers ferroviaires près de la Gare de Lyon, devait être « le premier bâtiment à voir le jour au cœur du nouveau quartier des Messageries, l’une des plus ambitieuses opérations de requalification urbaine de la capitale » porté par la filiale immobilière du groupe ferroviaire. D’une superficie de 9 800 m², le bâtiment, composé de bureaux réversibles en logements construits en partie en bois, devait être livré pour « fin 2025 ». Il est parti en fumée mardi 15 juillet, dévasté par un incendie.

La construction de 300 logements, dont la moitié de logements sociaux, portés par ICF Habitat La Sablière (SNCF Immobilier) et BNP Paribas Immobilier était la première phase du projet. L’origine de l’incendie n’est pas encore connue, mais a nécessité l’intervention de 180 pompiers jusque tard dans la nuit. Situé près des voies ferrées de la gare de Lyon, l’immeuble en feu et les fumées noires qui s’en échappaient n’ont pas nécessité d’interruption du trafic, ni d’évacuation de la gare, indique SNCF Voyageurs.