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Ewa

Les Hauts-de-France envisagent la réservation obligatoire dans les TER

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En 2024, la fréquentation dans les trains régionaux des Hauts-de-France a connu une nouvelle progression à deux chiffres: + 16% avec 230 000 voyageurs quotidiens. Assortie d’une augmentation de 14% des recettes commerciales, portées par la clientèle occasionnelle. Sur les cinq premiers mois de l’année 2025, les TER n’ont pas désempli avec une nouvelle poussée de voyageurs de 12,6%. Au final, en cinq ans, le trafic a augmenté de 20%.

Victime de leur succès, les Regio 2N sont sur-fréquentés (jusqu’à 140% de remplissage le week-end sur certains axes), et c’est la foire d’empoigne entre les voyageurs cyclistes et ceux qui voyagent sans vélo, constate la région. Des situations parfois chaotiques, aggravées ces dernières semaines par des problèmes de caténaires, vols de câbles et un incendie (maîtrisé) dans un TER près de Laon, qui ont entraîné d’importants retards sur le réseau.

Résa obligatoire gratuite pour les vélos

L’autorité régionale des transports a décidé d’injecter un train supplémentaire le samedi entre Paris et Amiens qui comporte un tronçon commun avec l’axe Paris Calais, et deux trains supplémentaires entre Amiens et Paris le dimanche. Et, d’imposer, du 6 juillet au 2 novembre, la réservation pour les vélos sur six lignes en difficulté : Paris-Lille, Paris-Calais, Paris-Cambrai-Maubeuge, Paris-Saint-Quentin, Amiens-Calais et Lille-Dunkerque. « Nous étions la dernière région de France à ne pas pratiquer la réservation obligatoire pur les vélos », note Christophe Coulon, vice-président chargé des transports des Hauts-de-France. Il annonce un nouvel indicateur sur l’appli et le site SNCF Connect informant les usagers sur l’affluence théorique des TER de la région.

L’élu dit aussi vouloir « regarder de près » l’expérimentation de la région Grand Est qui, à partir du 6 juillet, imposera la réservation obligatoire sur les liaisons TER en provenance et vers Paris.

Ewa

Après la vélostation XXL de Lyon Part Dieu, Lille-Europe inaugure la sienne

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Près d’un an après l’ouverture d’une halle vélo de 1 200 places gare du Nord à Paris exploitée par Gares & Connexions (5,5 millions d’euros cofinancés par Ile-de-France Mobilités) et qui n’a pas encore complètement trouvé son public, 1500 arceaux ont été inaugurés mi-mai à la gare Lyon Part Dieu, sur deux niveaux. Financée et exploitée par la métropole, la halle vélo Béraudier est sécurisée et gratuite pour les détenteurs d’une carte TCL ou Oùra ( à condition de s’inscrire au préalable sur le site de Lyon Parc Auto), et coûte 2€ par jour pour les utilisateurs occasionnels. Au total, avec les 500 places déjà gérées par Gares & Connexions, 2 000 vélos peuvent stationner à Lyon Part Dieu.

Aujourd’hui, c’est la vélo station de la gare de Lille-Europe qui a ouvert, pour un coût de 3,3 millions d’euros cofinancés par le Feder, l’Etat et la métropole lilloise. Elle est également gérée par Gares & Connexions qui a indique vouloir « prioriser les petites gares pas encore équipées de stationnements vélos ». Là où l’intermodalité vélo + train a encore plus de sens que dans les grandes métropoles bien dotés en transports.

Ewa

Le business model de la distribution en France des billets de train jugé « insoutenable » par BlaBlaCar 

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Lancé depuis moins d’un mois dans la vente de billets de train, au départ et vers les 350 principales gares françaises, BlaBlaCar critique déjà les conditions d’entrée sur le marché de la distribution. Invité le 12 avril du Club Ville, Rail & Transports, Erwin Coffy, directeur chargé du business (ferroviaire et covoiturage longue distance) pour l’Europe de l’ouest chez BlaBlaCar, a jugé « insoutenable » le modèle économique de la distribution de billets de train en France.

Le « look to look » en accusation

En accusation, encore et toujours, le taux de commission appliqué par la SNCF aux plateformes indépendantes, qui se situe autour de 2%. « Ce qui couvre à peine nos frais de vente, et le pire, c’est que SNCF Voyageurs facture l’accès à son API  [l’interface logicielle qui permet d’échanger des données et des fonctionnalités, ndlr]. C’est absurde, on se retrouve à payer plus la SNCF qu’à recevoir de l’argent de la vente de billets car il faudrait des millions de réservations sur notre site et notre appli pour baisser le coût unitaire d’accès à l’API  !, relève Erwin Coffy. Qui d’autre que SNCF Connect réalise 25 millions de réservations par mois ? », questionne-t-il. En 2024, l’agence de voyages du groupe SNCF qui revendique 16,5 millions de comptes clients, a vendu 226 millions de billets pour un volume d’affaires de 7 milliards d’euros.

L’autre frein évoqué par le représentant de BlaBlaCar, c’est le « look to book » : une pénalité financière appliquée par SNCF Voyageurs si l’agence de voyage ne réalise pas une vente toutes les 150 recherches. « Nos clients ne viennent pas tous pour acheter seulement du train, le taux de conversion est plus faible que sur Connect », avance Erwin Coffy.

Des critiques déjà formulées par les autres plateformes de distribution, Trainline, Omio et Kombo, regroupées au sein de l’association des distributeurs indépendants ADN Mobilités, que BlaBlaCar vient de rejoindre.

Le covoiturage longue distance à maturité

Dans ces conditions, pourquoi attaquer le marché de la distribution ferroviaire avant la publication d’une directive européenne censée le réguler et soumise à d’âpres négociations à Bruxelles ? « Notre stratégie de développement, ce sont les trajets porte à porte combinant plusieurs modes de transport : covoiturage, train, autocar. Nos clients doivent pouvoir les acheter sur notre plateforme », répond Erwin Coffy. Sur le train, nous perdons de l’argent, les conditions d’entrée sont inéquitables, il ne faudrait pas que ça dure des années ». En ajoutant le train dans son offre qui comprenait déjà de la voiture et de l’autocar, ce que vise BlaBlaCar, c’est la vente de trajets point à point, multimodaux, sur des axes transverses. « Depuis l’ouverture des ventes de billets de train sur notre plateforme, en mai dernier, nous constatons que les acheteurs combinent leur trajet avec du covoiturage, et qu’un quart n’avaient jamais utilisé BlaBlaCar avant », indique le porte-parole du leader du covoiturage dont les marchés ont atteint leur point de maturité en Europe de l’ouest, et notamment en France.

Ewa

Lime, Dott et Voi pressentis pour les vélos parisiens en free floating

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Douze opérateurs privés ont répondu à l’appel d’offres de la Ville de Paris pour le nouveau contrat de vélos électriques en free floating (en libre-service et sans station) qui prendra effet le 1er octobre prochain. Trois ont été retenus par les services techniques de la mairie. Le choix définitif appartient maintenant aux élus lors du prochain conseil de Paris, début juillet.

Déjà présents dans la capitale avec leurs vélos verts et bleus, l’américain Lime et le français Dott (fusionné en 2024 avec Tier) devraient renouveler leur bail, et le suédois Voi faire son entrée. Les trois opérateurs validés signeront une convention d’occupation du domaine public de quatre ans pour déployer 3 000 vélos électriques chacun, 6 000 s’ils sont loués en moyenne quatre fois par jour (taux d’usage quotidien), et jusqu’à 7 500 en cas de pic d’activité. Soit 23 000 vélos au total qui s’adressent plutôt aux touristes et aux cyclistes occasionnels. Il complètent la flotte des 20 000 Vélib’ (400 000 abonnés) qui sont, eux, rattachés à des stations physiques. Depuis janvier dernier, sept millions de trajets ont été réalisés à Paris avec les vélos en free floating.

Pour tenter de répondre aux critiques liées au stationnement de ces engins dont l’usage nécessite d’être régulé, les trois loueurs retenus – et leurs clients – vont devoir se conformer à des contraintes plus draconiennes : les points d’accroche avec moins de quatre arceaux seront réservés aux vélos personnels, ceux comptant de 4 à 5 arceaux pourront héberger un seul vélo en free floating, de 6 à 8 arceaux, deux vélos en free floating. Et ainsi de suite… jusqu’à 26 sur les grands arceaux. Les appli des loueurs devront mentionner ces nouveaux critères de stationnement, et localiser les points de stationnement accessibles, car si un client abandonne son vélo sur une zone interdite, le compteur continue de tourner.

4 millions d’euros de redevances

Lime, Dott et Voi verseront une redevance d’occupation qui devrait rapporter quatre millions d’euros à la Ville de Paris, selon les calculs de David Belliard, adjoint chargé de la transformation de l’espace public, des transports et des mobilités. Sept fois plus que le contrat actuel qui rapporte 600 000 euros à la municipalité, avec deux loueurs.  « Chaque fois que nous construisons des pistes cyclables, Lime et Dott [et bientôt Voi, NDLR] en profitent, ce n’est donc pas anormal qu’elles y contribuent financièrement« , relève l’élu EELV.

Économiquement soutenable ? Paris reste visiblement la vitrine commerciale des acteurs de la micro-mobilité, présents dans les autres capitales européennes.

Ewa

Grand Paris Express : Jean-François Monteils ne juge pas « impossible » que la ligne 18 ouvre avant la 15 Sud

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Le calendrier de mise en service des premières lignes du métro automatique du Grand Paris Express est décidément extensible : la ligne 18 du Grand Paris Express va peut-être finir par doubler la 15, a indiqué, lors d’une rencontre ce matin avec des journalistes, Jean-François Monteils. Le président du directoire de la Société des grands projets (SGP, ex-Société du Grand Paris) a en effet jugé que cette hypothèse n’était « pas impossible ».

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Section de viaduc de la ligne 18. ©Grand Paris Express

L’entrée en service du premier tronçon de la ligne 18, qui desservira cinq stations sur le plateau de Saclay dans les Yvelines, est prévue entre octobre et décembre 2026, selon le rapport d’avancement publié le 22 mai dernier par la SGP. Tandis que l’ouverture aux voyageurs de la ligne 15 Sud, premier vrai tronçon du métro autour de Paris (Pont de Sèvres à Noisy-Champs), est calée au premier trimestre 2027, conformément aux conclusions des deux experts mandatés, Didier Bense et Yves Ramette. « Avec la possibilité de capturer les capacités d’optimisation », veut rassurer Jean-Francois Monteils. Comprendre : tenir le cap pour une inauguration fin 2026, comme annoncé avec fracas en début d’année. A cette date, sera-t-il encore aux commandes de la SGP  ? Son mandat s’achève en mars 2026, et il se dit « ultra motivé » pour rempiler.

« Nous décidons de faire état des risques qui entourent le calendrier, mais nous sommes persuadés de pouvoir les maîtriser », insiste-t-il.  Cette transparence dont se pare le patron de la SGP n’avait pas semblé convaincre Valérie Pécresse, à l’annonce en février dernier de l’ampleur des retards annoncés. « On nous interroge au trimestre près. Que sont quelques mois de retard sur un projet de cette ampleur ? Nous réalisons en 15 ans l’équivalent du métro historique de Paris qui s’est fait sur 100 ans », reprend-il.

Le nouveau calendrier du métro du Grand Paris prévoit également l’achèvement du premier tronçon de la ligne 16 (Saint-Denis Pleyel-Clichy-Montfermeil) au deuxième trimestre 2027, de même que celui de la 17 (Saint-Denis Pleyel-Le Bourget Aéroport).

« Argutie juridique »

Interrogé par ailleurs sur l’avis de la Direction des affaires juridiques de Bercy récemment rendu public dans le cadre de la conférence de financement des transports (dans l’atelier consacré aux Serm), qui juge que la SGP aurait dû être mise en concurrence sur les marchés d’études de ces RER métropolitains déjà signés avec 14 collectivités locales, et plus largement sur ses missions à venir de maîtrise d’ouvrage, Jean-François Monteils répond que cette « argutie juridique » est « une hypothèse », un faux problème » et que « tout dépend de la façon dont sera organisée localement la gouvernance des projets ». « Si c’est l’arme [des opposants aux Serm] qui cache la forêt, ce serait dommage » conclut-il.

Ewa

Uber veut distribuer les billets de la future compagnie Gemini Trains

Gemini Trains

Les promoteurs de Gemini Trains avaient annoncé fin mars vouloir lancer une compagnie ferroviaire pour exploiter des liaisons entre Londres et Paris d’une part, Londres et Bruxelles d’autre part, via le tunnel sous la Manche. Trois ans avant le démarrage du service espéré pour fin 2028, la plateforme américaine Uber se positionne. Dans un communiqué du 21 mai, les deux entreprises annoncent un partenariat de co-branding pour la distribution des billets. Concrètement, les passagers pourront réserver leurs billets via l’application Uber.

Présidée par Lord Tony Berkeley, un ingénieur ayant participé à la construction du tunnel sous la Manche, la société Gemini envisage de lancer, dans un premier temps, entre trois et cinq fréquences sur la ligne Londres-Paris et sur Londres-Bruxelles.

Ewa

Une proposition de loi veut corriger les « impensés » de l’ouverture à la concurrence ferroviaire

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Concilier l’attractivité du business ferroviaire, l’aménagement du territoire, l’entretien du réseau ferré. Une proposition de loi portée par le sénateur socialiste Olivier Jaquin vise à mieux « réguler l’ouverture à la concurrence ». Elle n’est pas encore déposée.

Sept ans après le vote de la loi sur le nouveau pacte ferroviaire en juin 2018, censée préparer le secteur, et la SNCF, à l’ouverture à la concurrence, certains observateurs estiment qu’il y a des « angles morts » et des « effets de bord » qu’il convient aujourd’hui de corriger. Dans le court moment où il fut ministre des Transports en 2024, le LR François Durovray avait considéré que c’était à l’Etat de refixer les règles du jeu de la concurrence et notamment, d’inciter les opérateurs à desservir des territoires qu’ils tendent à négliger pour des raisons évidentes de rentabilité.

Aujourd’hui, le sénateur PS de Meurthe-et-Moselle Olivier Jaquin, spécialiste du sujet, lui emboîte le pas et devrait déposer dans les prochaines semaines, ou prochains mois, une proposition de loi visant à réguler les effets de cette ouverture à la concurrence. En particulier sur le marché des lignes à grande vitesse. Mais pas seulement.

Olivier Jaquin avance une dizaine de propositions qui touchent aux obligations de service public, mais aussi au prix des péages, et donc des billets de train, et à la régulation de la Suge, le service de la sûreté ferroviaire.

« L’aménagement du territoire est l’un des impensés de la réforme ferroviaire de 2018 », juge le parlementaire qui s’exprimait mi-mai dans le cadre d’une conférence de la CFDT Cheminots sur le financement du rail, à laquelle participait également Jean-Pierre Farandou. Certaines propositions avaient déjà été esquissées, comme la modulation du tarif des péages ferroviaires, moins élevés lorsqu’il s’agit de dessertes d’aménagement du territoire. Avec des obligations de desserte et des conventions de dessertes signées avec les régions, notamment pour les bouts de lignes. En revanche, le parlementaire ne s’est pas avancé sur l’idée d’attribuer aux opérateurs des lots combinant lignes rentables et liaisons d’aménagement du territoire.

Fonds de concours à SNCF Réseau

Autre sujet qui ne pouvait que sonner favorablement aux oreilles du pdg la SNCF : la contribution de tous les transporteurs ferroviaires de voyageurs au « fonds de concours » qui finance SNCF Réseau pour l’aider à entretenir les installations ferroviaires. Ce fonds est abondé par SNCF Voyageurs mais avec l’arrivée de la concurrence, ce cercle vertueux instauré par la loi de 2018 (l’argent du ferroviaire reste dans le ferroviaire), pose question. SNCF Voyageurs y reverse une partie de ses bénéfices, pas ses concurrents. Après une contribution d’1,7 milliard d’euros en 2024, elle devrait se porter à 1,5 milliard d’euros cette année et rester à ces niveaux jusqu’en 2028. Olivier Jaquin propose de contraindre l’ensemble des opérateurs qui font circuler leurs trains de voyageurs à verser leur obole dans le « fonds de concours ».

Autre proposition, le plafonnement du prix des billets de train. Mais comme ils sont corrélés au prix des péages ferroviaires (à hauteur de 40%), Olivier Jaquin, qui porte la croix de Ségolène Royal (dixit), invite l’Etat à avoir le courage de l’écotaxe poids lourds et d’en flécher une partie vers le rail. En 2013, face à la fronde des Gilets rouges, l’ancienne ministre de la Transition écologique avait cédé et la taxe sur les camions de plus de 35 tonnes a été abandonnée. Selon Jean-Pierre Farandou, l’écotaxe poids lourds pourrait rapporter 4 à 5 milliards par an, « on en prendrait un pour le rail« , évalue l’ex-futur pdg de la SNCF qui « espère que Dominique Bussereau [il préside l’actuelle conférence de financement des transports] aura l’audace de la relancer« .

Ewa

Paris, élue meilleure ville européenne pour la mobilité des enfants

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Paris, ville des enfants ? Un récent classement établi par le collectif d’ONG Clean Cities sacre la capitale meilleure ville européenne pour la mobilité des enfants. Devant Amsterdam et Anvers.

Expérimentées au moment du déconfinement post Covid pour respecter la distanciation physique et par la même occasion, lutter contre la pollution et sécuriser les trajets des enfants vers les établissements scolaires, les « rues aux écoles » se sont multipliées dans la capitale. Elle en compte plus de 200 aujourd’hui et les équipes d’Anne Hidalgo comptent en aménager 300 d’ici à 2026, l’année des élections municipales.

822 km de pistes cyclables sécurisées

Mais ce n’est pas seulement pour ces aménagements qui limitent la circulation automobile et favorisent la marche et le vélo chez les enfants que la capitale se hisse sur la première marche du podium des villes les mieux adaptées à la mobilité des moins de 12 ans. Les 822 km de pistes cyclables sécurisées sur lesquels les enfants (et les cyclistes en général) se sentent plus en sécurité, ont incité Clean Cities à élire Paris au premier rang des villes européennes pour la mobilité des enfants, dans son classement dévoilé mi-mai. Juste devant Heksinki, en Finlande.

Autre mesure saluée par le collectif d’ONG dont Transport & Environnement et Réseau Action Climat, la limitation de la vitesse maximale autorisée à 30 km/h. Une mesure qui a du mal à être respectée mais qui concerne une grande partie des axes parisiens et a la mérite de réduire « à la fois la pollution et les accidents, et qui fait consensus auprès de l’ensemble des villes l’ayant adopté », selon Clean Cities. Avec 89 % des ses rues concernées, Paris se classe à nouveau en tête du classement. Lyon s’installe à la cinquième place.

Dans un précédent classement dévoilé juste avant la votation citoyenne de mars 2025 à laquelle les Parisiens étaient appelés à se prononcer sur la piétonisation et la végétalisation de 500 nouvelles rues, Clean Cities estimait en revanche que la capitale est encore en retard sur la marche et les espaces verts.

Ewa

Electromobilité : Heetch reprend les actifs de Zeway

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Les actifs de la société Zeway qui proposait des locations de scooters à batteries amovibles, avec un système d’échange de batterie pleine contre une vide, ont été repris par l’application de VTC française Heetch, La plateforme a racheté le parc de plus de 2500 scooters électriques de Zeway, après sa liquidation judiciaire, pour les revendre à prix réduit.

Dans le même temps, Heetch va relancer le réseau de bornes de recharge, avec une location par abonnement comprise entre 39,99 € et 59,99 € par mois selon les modalités et les modèles proposés. L’offre de Zeway basée sur un réseau d’échange de batteries auprès d’acteurs de proximité, commerçants et autres, a motivé l’offre de reprise de la plateforme Heetch

Ewa

BlaBlaCar lance son offensive pour la distribution des billets de train

BlaBlaCar

BlaBlaCar propose maintenant de réserver directement des billets de trains de la SNCF et de la compagnie espagnole Renfe. Vers 350 gares françaises, pour commencer. Demain, l’offre d’autres opérateurs ferroviaires pourrait être intégrée sur la plateforme de distribution. Largement dominés par SNCF Connect, les canaux de distribution sont en train de s’ouvrir.

Dans la bataille de la vente des billets de trains sur les plateformes numériques, BlaBlaCar va-t-il plier le match ? Depuis ce matin, le leader mondial du covoiturage inclut sur son application l’offre de la SNCF à destination de 350 gares : les grands axes nationaux, pour commencer. L’ensemble des destinations ferroviaires françaises devrait être disponible dans quelques mois.

Concrètement, quand on fait une recherche de trajet sur l’appli bleue et blanche, un nouvel onglet « Train » s’affiche et permet, au choix, de réserver un siège en covoiturage, en autocar BlaBlaCar, ou en TGV Inoui, Intercité, TER et Lyria.

Il était déjà possible d’y acheter des billets de train de la compagnie espagnole Renfe. Et demain, l’offre de Trenitalia sera accessible sur BlaBlacar, promet son dirigeant Nicolas Brusson.

On ne peut pas encore acheter de billets Eurostar, ni Ouigo. Et les cartes de réduction Avantage de la SNCF ne sont pas encore prises en compte sur l’application. « Comme pour l’intégration des autres opérateurs ferroviaires, prendre en compte les cartes Avantage nécessite de dépoussiérer de nombreuses lignes de codes, c’est techniquement complexe. Nous, nous sommes prêts, on les attend [les opérateurs]. Ça viendra d’ici à cet été », promet Nicolas Brusson, qui ambitionne de faire de BlaBlaCar « une plateforme globale de mobilités » sur laquelle on pourra, dans quelques années, acheter un trajet de porte à porte en combinant du car, du train et du covoiturage pour les premiers et derniers kilomètres. De son côté, Trenitalia France indique n’avoir signé aucun accord de distribution avec BlaBlaCar.

Une ambition accélérée par l’ouverture à la concurrence du marché ferroviaire en France. « Avec l’arrivée des nouveaux opérateurs, qui ne sont pas sur SNCF Connect, la bataille de la distribution est ouverte », avance Nicolas Brusson. Ou plutôt, la bataille du taux de commission que les transporteurs vont appliquer sur les billets vendus par sa plateforme. Le cofondateur de BlaBlaCar s’attend à ce que les compagnies ferroviaires s’y disputent leur présence et soient incitées à offrir une commission plus élevée sur les ventes. Aujourd’hui, elle se situe autour de 2,6% du prix du billet.