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Grande vitesse aux Etats-Unis : Jim Oberstar veut toujours y croire

Mis à jour le 15 juin 2017

L’espoir de voir la grande vitesse relier dans les prochaines années Orlando à Tampa s’est évanoui, après l’échec d’une tentative de la dernière chance de sénateurs de Floride. Malgré ce revers en Floride, Jim Oberstar veut croire à l’avenir du plan Obama pour la grande vitesse. L’espoir de voir la grande vitesse relier dans les prochaines années Orlando à Tampa s’est évanoui, après l’échec d’une tentative de la dernière chance de sénateurs de Floride, qui n’ont pas réussi à contourner le refus du gouverneur de l’Etat, Rick Scott. Les 2,4 milliards de dollars que l’Etat fédéral devait apporter à la Floride devraient de ce fait s’ajouter aux fonds déjà alloués au projet californien, qui pour autant est loin d’être financé. Malgré ce revers en Floride, Jim Oberstar, ancien président démocrate de la Commission transports de la Chambre des représentants, veut croire à l’avenir du plan Obama pour la grande vitesse. De passage à Paris, Jim Oberstar a rappelé le discours sur l’Etat de l’Union du président américain, qui prévoit que dans un délai de 25 ans, 80 % de la population des Etats-Unis seront desservis par les trains à grande vitesse.

Selon les comptes de l’ancien représentant, depuis 1956, date du début de réalisation des grandes highways américaines, 1 300 milliards de dollars ont été investis dans la route, 473 milliards de dollars dans l’aérien, et 37 milliards seulement dans le ferroviaire. Parmi les forces de résistance au programme Obama, Oberstar dénonce les opérateurs de fret, qui freinent de toute leur force l’utilisation éventuelle de leurs voies pour le transport de passagers – alors, plaide-t-il, que la fédération leur avait cédé au XIXe siècle quelque 80 millions d’hectares…

Alors que Barack Obama veut inverser la tendance demi-séculaire en faveur de la route, la récente élection, à la Chambre des représentants, d’une majorité républicaine influencée par la vague Tea Party, s’est traduite par la suppression des fonds prévus pour le programme ferroviaire en 2011 et l’annulation des crédits votés pour 2010 qui n’avaient pas encore été engagés. Et, tout comme la Floride, l’Ohio et le Wisconsin ont rejeté les fonds fédéraux du programme présidentiel.

Face à ce « retour au passé », Jim Oberstar – qui a dû lui-même céder son siège de représentant du Minnesota aux élections de midterm à un républicain – espère que les scrutins de novembre 2013 verront la réélection de Barack Obama, la victoire du parti démocrate, et donneront un nouvel élan au programme ferroviaire.

Les propos de Jim Oberstar ont été prononcés au Conservatoire national des arts et métiers, le 10 mars à Paris : Vukan Vuchic, professeur à l’université de Pennsylvanie, était fait ce jour-là docteur honoris causa du Cnam. Le colloque organisé à l’occasion était une façon de célébrer l’amitié franco-américaine, et le rôle que pourrait jouer le TGV dans la grande vitesse américaine, si elle veut bien démarrer un jour. Vukan Vuchic, professeur américain d’origine serbe, auteur notamment de Tranportation for Livable Cities, a été présenté par ses pairs du Conservatoire national des arts et métiers, comme un « prophète » de la grande vitesse et du transport public. Applaudi en France, sera-t-il prophète en son pays d’adoption ?

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