A noter : Le Cerema aide les territoires à concevoir des projets

Quelques semaines après l’arrivée d’une nouvelle présidente, Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau-les-Mines, qui a succédé en décembre 2020 à Pierre Jarlie, le Cerema a présenté, fin janvier sa nouvelle stratégie. Pour ne pas « doublonner » avec le rôle d’autres établissements publics, le Cerema se recentre sur six domaines : les infrastructures routières et les ouvrages d’arts, la performance énergétique des bâtiments, les mobilités durables, les risques naturels, le littoral. « Le sixième axe est une synthèse des cinq autres », explique Pascal Berteaud, directeur général du Cerema, « autrement dit aider les territoires à concevoir des projets, à imaginer à quoi ils ressembleront dans 30 ans et étudier le chemin pour y parvenir ». Car le fil conducteur de cette nouvelle stratégie, c’est la transformation écologique.

Sous l’impulsion de sa nouvelle présidente très impliquée dans le développement des territoires, le Cerema veut aussi se mettre au service des collectivités, y compris les plus petites, et les plus éloignées. Déjà installé dans 23 villes, l’établissement prévoit d’ouvrir des bureaux en Guyane, à la Réunion et à Mayotte. Son rôle est d’apporter son expertise, très en amont, pour rédiger un cahier des charges qui permettra de faire appel à un bureau d’études. « Les trois ou cinq premiers jours sont gratuits, ensuite, nous mettons en place un coût assez faible, souvent autofinancé en partie par le Cerema lui-même », explique Pascal Berteaud.

Mais pour cela, il faut de l’argent. Or, le budget du Cerema (240 millions d’euros environ) ...