Le vélo n'est pas (encore) une politique sociale
Quand les aménagements cyclables deviennent les sous-produits du renouvellement urbain. Le vélo fait désormais partie des politiques publiques, porté par une demande croissante. Les choix en sa faveur reproduisent pourtant les inégalités qu’il voudrait corriger.
Daniel Pastor Serrano, Nicolas Louvet, Julia Janke
En quelques années, le vélo s’est imposé comme un symbole fort des transitions écologique et urbaine en France. Porté par des plans nationaux ambitieux et une , son essor semble incarner la réussite des politiques publiques. Pourtant, derrière cette image d’une mobilité durable et accessible à toutes et tous se cachent des réalités plus contrastées : le développement des aménagements cyclables ne traduit pas toujours une politique équitable du vélo – il en révèle parfois les angles morts.
Des politiques ambitieuses, mais centrées sur les infrastructures

Depuis le premier , la pratique cycliste connaît une croissance sans précédent, et la . Trois plans nationaux se sont succédé, affichant la volonté de faire du vélo un pilier des mobilités du quotidien. Mais dans les faits, la quas
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Publié le 12/05/2025 - Valérie Chrzavzez