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Toulouse a-t-elle les moyens de se payer un prolongement en métro ?

Mis à jour le 23 mai 2017

Alors que la concertation publique sur le prolongement de la ligne B du métro toulousain de 5,2 km vers le sud-est entre dans sa deuxième phase, du 25 mars au 12 avril, son financement se précise. Pendant plusieurs années, le choix du métro pour desservir Labège-Innopole (inscrit au PDU de 2001 et validé par Tisséo en 2006) avait été bloqué par Pierre Cohen, maire de Toulouse, élu en 2008 et président de Tisséo depuis 2010, à cause de la situation économique dégradée. L’hypothèse d’un prolongement en bus en site propre évolutif en métro avait alors été retenue par Tisséo. Refusant catégoriquement cette solution jugée insuffisante et plus onéreuse à terme, la communauté d’agglomération du Sicoval, à laquelle appartient Labège, membre de Tisséo, avait alors fait pression pour obtenir le prolongement en métro. C’est finalement sa proposition d’apporter 140 millions d’euros sur les 340 à 370 millions d’euros (hors matériel roulant) qui a convaincu Pierre Cohen et Tisséo. Le SMTC financera 100 millions d’euros, le conseil général de la Haute-Garonne 40 millions d’euros au minimum, les 80 millions d’euros restants étant à trouver auprès de l’Etat, de l’Europe et du conseil général (qui a déjà apporté des garanties au Sicoval dans ce sens). Le schéma de financement devrait être finalisé début 2014.
Le Sicoval utilisera un mode de financement innovant : la vente des droits à construire pour les 35 ha d’Innométro, le quartier qui verra le jour autour de la station terminus, connectée à la future halte SNCF. La taxe foncière des entreprises (700 sur Labège-Innopole et 200 dans le parc technologique du Canal à Ramonville), qui rapporte entre 4 et 5 millions d’euros par an, sera entièrement consacrée au financement du métro. En attendant le versement des droits à construire, le Sicoval pourra faire appel à l’emprunt. « Nous sommes une des collectivités les moins endettées de France, et donc un emprunteur tout à fait fiable sur le marché, y compris européen », souligne Christian Lavigne, maire de Labège et vice-président de Tisséo.
Dans son rapport annuel sur Tisséo-SMTC publié en février, la chambre régionale des comptes alertait sur le « seuil critique d’endettement » du syndicat mixte des transports : « Fin 2010, l’encours de la dette s’élevait à 1 353,47 millions d’euros, écrivait-elle, soit 1 600 euros par habitant. Il a été multiplié par 2,4 depuis 2003. (…) Il serait raisonnable de stabiliser sa progression. (…). Or, pour réaliser le programme d’investissements projeté, il est prévu de porter l’encours de la dette à 1 800 millions d’euros fin 2020. »
Alors, y a-t-il vraiment de quoi s’inquiéter ? Pour Christian Lavigne, « la possibilité de rembourser de Tisséo ne fait absolument pas question et sa situation n’est pas aussi catastrophique qu’on veut bien le dire ». D’ailleurs, si la chambre régionale des comptes appelle de ses vœux le financement des investissements « en privilégiant l’autofinancement, les participations des collectivités membres et les subventions des tiers », c’est justement ce qui se produit avec le prolongement de la ligne B grâce à un apport fléché du Sicoval et l’accroissement de la participation des collectivités de 210 % entre 2007 et 2013, passé de 33 à 102 millions d’euros, dont 100 millions d’euros de Toulouse Métropole.
    

Catherine Sanson-Stern

ENTREPRISES, PROJETS ET RéGIONS COncernés

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