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Le creusement de 45 km du tunnel Lyon-Turin va pouvoir être lancé

08 Juil 2021

TELT , Lyon-Turin , Lyon-Turin

Mis à jour le 02 septembre 2021

Etape importante dans l’histoire du projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin qui a débuté dans les années 90 : le 7 juillet, la société franco-italienne TELT, chargée depuis 2015 de la réalisation du tunnel transfrontalier de 57,5 km sous les Alpes, a attribué à trois groupements les chantiers pour réaliser des travaux pour le creusement du tunnel de base côté français. Soit des marchés d’un montant de près de 2 milliards d’euros pour le creusement de ce tunnel qui sera long de 45 kilomètres pour sa partie française. « Les contrats pour le creusement des 12 km de la partie italienne seront quant à eux attribués dans six mois, pour un montant d’environ 1 Mds€« , précise TELT.

Le lot numéro un a été attribué au groupement franco-italien mené par Eiffage, au travers de sa filiale Eiffage Génie Civil (avec Spie batignolles, Ghella et Cogeis). Il s’agit de la section  Villarodin- Bourget/Modane. Montant du contrat : 1,47 milliard d’euros pour creuser 21,9 km par sens, essentiellement par excavation en utilisant des tunneliers. Mais une partie sera aussi réalisée de façon traditionnelle, a expliqué Mario Virano, le directeur général de TELT. Le chantier doit durer 72 mois.

Le lot n°2, qui complète les 10 km d’excavation du tunnel de base au sud, déjà réalisé, a été remporté par le groupement franco-italien constitué par Vinci Construction Grands Projets avec Dodin Campenon Bernard et We Build. Il s’agit de creuser 23,1 km pour un montant d’1,4 milliard d’euros. Les travaux dureront 65,5 mois pour l’un des deux sites, et 57 mois pour le second site, et seront menés parallèlement. Ils seront aussi exécutés en partie grâce à des tunneliers et en partie avec une méthode d’excavation traditionnelle.

Enfin, le lot n°3 a été attribué à un groupement mené par Implenia Suisse et associant aussi des sociétés italienne et française, avec notamment NGE. Le chantier ira de Saint-Julien-Montdenis à Saint-Martin-la-Porte, sur 3 km. Mais comme il faudra travailler avec des méthodes traditionnelles, le chantier durera 70 mois. Montant du contrat : 228 millions d’euros.

Avant le lancement de ces chantiers, il faudra mener des travaux de préparation pendant un peu plus d’un an. Sept tunneliers commenceront après à creuser simultanément la montagne pour percer les deux tubes du tunnel, indique TELT.

Autre étape à venir : le maître d’ouvrage va préparer de nouveaux appels d’offres pour les futurs équipements de l’ouvrage (systèmes d’alimentation, signalisation, sécurité…) pour le montant considérable de 2 milliards d’euros. Deux gares internationales sont aussi prévues aux deux extrémités du tunnel, à Saint-Jean de Maurienne côté français et à Suse côté italien.

A ce jour, 20 % du projet global a été réalisé précise encore TELT, qui espère la mise en service de la nouvelle liaison ferroviaire à l’horizon 2030. Pour un montant estimé à quelque 9 milliards selon des chiffres anciens (2012).

Marie Hélène Poingt

TELT gèrera aussi la ligne historique

La ligne nouvelle fonctionnera parallèlement à la ligne ferroviaire historique, a expliqué le 7 juillet Hubert Du Mesnil, le président de TELT . « La ligne nouvelle permettra à la fois d’accueillir des trains de voyageurs et des trains de fret. Mais TELT gèrera aussi la ligne ancienne qui ne va pas être arrêtée. Les deux lignes seront gérées globalement. Nous n’avons pas encore réparti les différentes dessertes entre les différents trains et entre les différents opérateurs« , a-t-il souligné.  « De même les gares anciennes continueront de fonctionner.  Des navettes locales permettront sans doute d’assurer les correspondances », a ajouté l’ancien président de Réseau Ferré de France.

Le Tunnel transfrontalier éligible à un large financement européen

Le Parlement européen a approuvé le 6 juillet le nouveau règlement du Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE), le programme de financement des infrastructures de transports, d’énergie et télécoms. « Sur les 33,7 milliards d’euros dédiés à ce programme, 26 Mds€ sont directement fléchés sur les infrastructures de transports pour la période 2021-2027« , note TELT, en précisant que le texte accorde notamment la priorité aux infrastructures transfrontalières.

Selon la société franco-italienne, la liaison ferroviaire transalpine est ainsi « éligible à plusieurs milliards de financements européens supplémentaires« . Cela permettrait, a-t-elle calculé, de faire passer le taux de cofinancement européen du tunnel international sous les Alpes de 40 à 55%. « Sur un coût total de l’ouvrage certifié à 8,6 Mds€ (valeur 2012), la part de l’Italie sera ainsi ramenée à environ 2,4 Mds€ et celle de la France à 1,8 Mds€« , indique TELT.

Et d’ajouter : « Ces nouvelles dispositions ouvrent aussi la voie à un possible cofinancement à 50% des indispensables voies d’accès de part et d’autre de l’ouvrage transfrontalier« . A condition, nuance-t-elle, que « les deux Etats s’engagent à réaliser leurs voies d’accès nationales selon un calendrier relativement cohérent avec celui du tunnel transfrontalier livrable à l’horizon 2030« .

Un chantier mobilisant plus de 700 personnes sur l’important lot n°1

Les travaux consisteront à creuser un tunnel bitube de 22 kilomètres, dont 2 x 18 kilomètres vers Turin qui nécessiteront l’utilisation de 2 tunneliers et 2 x 4 kilomètres vers Lyon qui seront réalisés en méthode traditionnelle. Le projet comprend également la réalisation du site de sécurité de Modane, des rameaux de communication, ainsi que des niches et tunnels transversaux pour l’exploitation et la sécurité. Selon Eiffage, mandataire du groupement sélectionné, ce chantier mobilisera plus de 700 personnes en pointe et générera près de 8,5 millions d’heures de travail, dont au moins 100 000 heures en insertion.

Le groupe de BTP rappelle qu’il avait déjà remporté en mai 2014, (déjà en groupement avec Spie batignolles, Ghella et Cogeis), le marché pour la réalisation d’ouvrages de reconnaissance à partir de la descenderie de Saint-Martin-la-Porte en Savoie. Ces travaux, consistant à réaliser une galerie de reconnaissance, devraient être achevés au premier trimestre 2022.

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