L’État va apporter une aide de cinq millions d’euros pour mieux sécuriser les sites ferroviaires stratégiques. C’est ce qu’a annoncé Clément Beaune, le ministre des Transports, alors qu’il visitait, le 22 février, la sous-station de SNCF Réseau à Noisy-le-Sec en Seine-Saint-Denis. Cette sous-station alimente en énergie électrique une large partie des trains de l’Est de l’Île-de-France, notamment la gare de Paris-Est, la LGV, et le RER E dont le tunnel EOLE jusqu’à Haussmann Saint Lazare (et plus tard Nanterre Université lors de la mise en service).
Cette aide s’ajoutera aux 21 millions d’euros déjà programmés en 2023 et 2024 par SNCF Réseau pour la sécurité des installations. « L’objectif est de sécuriser environ 130 sites en Île-de-France d’ici à 2024, 109 à la charge de la SNCF, 20 à 25 pour l’État » grâce à des « clôtures, alarmes, détecteurs de personnes, vidéosurveillance ou encore en badges d’entrée », avait précisé le 21 février sur France Inter le ministre, ajoutant que « c’est la première fois que l’État aide directement la SNCF à sécuriser le réseau ».
Cette mesure intervient après
l’incendie de câbles près du poste de Vaires-sur-Marne qui commande notamment une grande partie des circulations de Paris-Est. Cet incident avait entraîné deux jours de quasi-paralysie de la gare, les 24 et 25 janvier.
Y. G.