Ouverture à la concurrence : le rapport qui remet en cause quelques idées reçues
Contrairement aux discours souvent entendus, l’ouverture à la concurrence dans le ferroviaire coûte très cher, affirme une étude réalisée par le cabinet 3E Consultants. Le rapport, publié début décembre à la demande des élus de l’Instance commune du groupe unifié SNCF, pointe la responsabilité des régions, autorités organisatrices des TER, qui ont vu leur rôle se renforcer avec l’ouverture à la concurrence et dépensent à présent « sans compter » pour exercer leurs prérogatives.
Il en est ainsi des indemnités versées par les collectivités aux candidats malheureux aux appels d’offres. « Ces indemnités constituent des sorties d’argent public pour rien, dans une période où ces montants auraient pu financer un développement de l’offre ferroviaire« , souligne le rapport. Plus de 7,2 millions d’euros auraient ainsi été versés pour les entreprises ayant répondu à un appel d’offres « sans avoir fait rouler un train« , note dans un communiqué la CGT Cheminots.
Des questions sur la pertinence du nombre croissant d’ateliers de maintenance
De nombreuses régions ont également créé des Sociétés publiques locales (SPL) pour piloter les contrats de TER, acheter du matériel roulant ou faire construire de nouveaux ateliers de maintenance. Certaines ont levé des montants « colossaux de dettes« , affirment les auteurs du rapport . Le morcellement des achats de rames représenterait ainsi plus de 4,4 milliards d’euros, indique le le syndicat. Le rapport s’interroge aussi sur la
L'article complet ( 769 mots) est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !
Publié le 12/11/2025 - Sylvie Andreau