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Ewa

Année historique pour BlaBlaCar

blablacar

Avec six millions de passagers transportés en 2024, soit 20% de plus qu’en 2023, BlaBlaCar signe une année historique avec son activité bus longue distance. Son chiffre d’affaires atteint 115 millions d’euros et a donc été multiplié par deux depuis 2019.

Depuis le rachat de Ouibus il y a cinq ans, le groupe a entrepris une transformation profonde de son activité bus et bénéficie de l’essor du transport longue distance, libéralisé en 2014. Ses résultats s’expliquent par le lancement de 1000 nouvelles liaisons en un an, dans 16 pays européens. L’objectif du transporteur pour 2025 est de continuer à étendre son réseau et d’atteindre 10% de croissance voyageurs. Pour Aurélien Gandois, directeur des activités bus de BlaBlaCar, cette progression illustre l’attrait croissant des Français pour le bus longue distance. « Avec 300 départs par jour en moyenne, nous sommes désormais un acteur de référence du transport interurbain », assure le dirigeant.

BlaBlaCar version bus a construit un modèle saisonnalisé avec plus de 50 autocaristes partenaires, ce qui lui permet une maîtrise des coûts, une flexibilité réseau et une montée en charge rapide en haute saison.

Le prix moyen s’établit à 16 euros par billet, soit 60% moins cher que le train. 70% des axes proposés par l’opérateur sont transversaux, desservant des villes hors des grands hubs ferroviaires.

D’ici 2030, BlaBlaCar ambitionne de doubler son réseau de bus, afin d’élargir encore ses connexions à travers l’Europe. En France, il remarque que si la dynamique est forte côté offre et demande, le développement des infrastructures comme la gare routière de Bercy, celle de Saint-Denis Pleyel ou de Lyon Gerland, pourrait être accélérée.

Ewa

BlaBlaCar envisage d’expérimenter en 2024 la distribution de billets de train

blablacar

BlaBlaCar veut doper sa croissance. Dans ce but, la plateforme de covoiturage vient d’annoncer la nomination de Dâu-Khôi Nguyen au poste de directeur Europe de l’Ouest pour superviser l’ensemble des activités multimodales dans huit pays clés de cette zone, dont la France. « Il aura pour objectif de développer la croissance profitable pour BlaBlaCar sur le bus et le covoiturage longue distance, ainsi que pour BlaBlaCar Daily sur le covoiturage courte distance », indique la plateforme lancée en 2004 sous le nom de covoiturage.fr. Il devra aussi « accélérer la préparation de BlaBlaCar à la distribution de billets de train, qui pourrait commencer à être expérimentée dès 2024 ».

Depuis 2018, ce diplômé de l’Ecole Polytechnique et de Telecom Paris, également titulaire d’un MBA à l’Insead, était le PDG du distributeur de billets de train Rail Europe. Auparavant, « il a contribué à digitaliser les produits électroniques chez Philips, à accélérer l’e-commerce B2C chez Amazon et à créer des solutions de distribution B2B omnicanales chez Rubix », rappelle également BlaBlaCar.

Ewa

BlaBlaCar veut racheter le covoitureur du quotidien Klaxit

left to right_ Sarah Wodehouse, Julien Honnart, Cyrille Courtière, Adrien Tahon

Ça « blablate » encore entre le géant du covoiturage BlaBlaCar et Klaxit, la start-up française spécialisée dans les trajets covoiturés domicile-travail. Selon un communiqué commun du 15 mars, les deux entreprises sont entrées en discussion exclusive en vue de l’absorption de Klaxit par le leader de la longue distance qui revendique 90 millions d’utilisateurs, créée en 2006 par Frédéric Mazzella.

BlaBlaCar cherchait déjà à se développer sur le segment des petits trajets du quotidien dont le potentiel économique est important, mais qui peinait à décoller avant la crise inflationniste. En février 2023, le covoiturage courte distance a connu un niveau record à 814 000 trajets, selon l’observatoire du covoiturage. Trois fois plus en un an. Le géant du covoiturage avait créé en 2021 sa division BlaBlaCar Daily, mais il cherchait un relais de croissance. D’où le projet de rachat de Klaxit, fondée par Julien Honnart et Cyrille Courtière (photo) en 2013 et qui revendique en 2022 plus de 2,6 millions de trajets. La start up avait elle-même avalé ces dernières années quelques concurrents du marché du domicile-travail (OpenCar et iDvroom, un service éphémère de la SNCF). Et surtout, Klaxit travaille avec plus de 50 collectivités locales en France pour subventionner les trajets du quotidien de leurs habitants.

Si l’opération de rachat aboutit, les applications des deux sociétés pourraient fusionner à horizon 2024. BlaBlaCar Daily trouvera sur sa route deux autres concurrents du marché du covoiturage du quotidien : Karos et Ecov qui fonctionne avec des lignes matérialisées et sans réservation.

N.A

 

Ewa

BlablaLines devient BlablaCar Daily

BlaBlaCar Daily

Durement touché par la crise sanitaire, le spécialiste du covoiturage en France veut mettre le pied sur l’accélérateur. Après avoir annoncé il y a quelques jours une levée de fonds de 115 millions de dollars (la dernière avant une introduction en bourse à une date non fixée, précise-t-il), BlablaCar veut en effet développer le covoiturage du quotidien avec le lancement aujourd’hui d’une nouvelle application, BlablaCar Daily, qui remplace BlablaLines. Ce nouveau nom devrait permettre une meilleure identification par les utilisateurs.

De nouvelles fonctionnalités sont proposées avec l’objectif de réaliser 300 000 trajets par mois dès septembre. Par exemple, « en recherchant un itinéraire courte distance sur BlaBlaCar, Google Maps ou ViaNavigo, l’utilisateur peut désormais réserver en quelques clics une place dans un covoiturage disponible sur BlaBlaCar Daily », explique l’entreprise.

BlaBlaCar Daily mise aussi sur les partenariats avec les collectivités locales et les entreprises pour se développer. Elle a ainsi noué des partenariats avec les régions Ile-de-France, Pays de la Loire et le Genevois Français pour proposer des prix attractifs aux passagers tout en assurant une compensation de 2 à 5 € par trajet aux conducteurs. La plateforme, qui a déjà signé des partenariats avec EDF ou Engie, indique être aussi « en discussions avancées avec une trentaine d’autres grands groupes et entreprises de taille intermédiaire ». Elle rappelle que les entreprises peuvent désormais prendre en charge les frais de déplacement en covoiturage de leurs salariés jusqu’à 500 € par an grâce au développement du Forfait Mobilité Durable.

« Avec 1,5 million de membres en France, nous avons atteint une masse critique sur l’ensemble du territoire. Notre activité a bien résisté à la crise car le télétravail n’est pas possible pour tous et nombreux sont ceux qui sont rassurés de voyager à deux en covoiturage par rapport au brassage des transports en commun », commente dans un communiqué Adrien Tahon, le directeur général de BlaBlaCar Daily. A plus long terme, BlaBlaCar souhaite proposer des voyages combinant des trajets longue et courte distance pour étoffer ses services.

Ewa

Lancement de Flixcar, un nouveau service de covoiturage gratuit

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La maison mère de Flixbus étend son terrain de chasse. Après les cars Macron et les trains, FlixMobility se lance dans le covoiturage moyenne et longue distance avec Flixcar. Le service qui s’ouvre aujourd’hui en France sera complémentaire du réseau de cars Flixbus en proposant des « liaisons peu desservies par Flixbus », explique le groupe allemand dans un communiqué.

Ce lancement, qui arrive en pleine grève des transports et juste avant les vacances de Noël, tombe à pic. Il apparaît aussi comme une réponse à Blablacar, la société française de covoiturage, qui a récemment racheté à la SNCF Ouibus, rebaptisé Blablabus, et parti à la conquête, entre autres, du marché allemand.

Pour séduire les covoitureurs, la plateforme Flixcar avance un argument de poids : la mise en relation des automobilistes et passagers se fera sans commission ni frais. Le passager paiera directement le conducteur de la main à la main, alors que Blablacar prélève une commission.

M.-H. P.

Ewa

La SNCF vend sa filiale de covoiturage iDVroom à Klaxit

Klaxit_Honnart_Courtiere

La SNCF est en train de tourner la page des nouvelles mobilités. Quelques jours après le bouclage du rachat de sa filiale autocar Ouibus par BlaBlaCar, et le rachat du VTCiste LeCab(1) par Snapcar début juillet pour un euro symbolique, le groupe ferroviaire vend sa filiale de covoiturage iDVroom à Klaxit. « Une pépite qui n’a jamais pu éclore », commente Julien Honnart, cofondateur de la start-up créée en 2012 (ex-WayzUp). Le départ discret début 2019 de Frédérique Ville, directrice générale d’iDVroom, avait révélé l’avenir incertain de la filiale de la SNCF.

Les 13 collaborateurs d’iDVroom rejoignent Klaxit qui emploie désormais une quarantaine de collaborateurs.

La dernière levée de fonds de trois millions d’euros réalisée par Klaxit remonte à 2017 avec la RATP, Sodexo, l’incubateur Via ID (la branche start-up de Norauto), la MAIF et l’accélérateur Inco. Une nouvelle levée de fonds est en cours, annonce son fondateur qui jure ses grands dieux qu’elle n’est pas destinée à financer l’acquisition d’iDVroom, mais à investir sur les perspectives offertes par le ticket mobilité (400 euros par an pour les cyclistes et les covoitureurs sur le trajet domicile – travail) prévu par la loi Mobilités dont le vote définitif est attendu cet été.

Contrairement au process de rachat de Ouibus par BlaBlaCar, SNCF ne rentre pas au capital de la jeune pousse spécialisée dans le covoiturage domicile – travail et qui affiche 265 entreprises clientes avec l’intégration d’iDVroom. Parmi lesquelles, TF1, Leroy Merlin, Sanofi, Decathlon ou Disneyland Paris. « Objectif : conquérir  500 nouvelles entreprises clientes et convertir 10 % des 16 millions d’automobilistes qui vont travailler en voiture », espère Julien Honnart.

Lire aussi : Blablacar-Ouibus, la licorne avale le boulet de la SNCF

Le montant de l’acquisition conclue le 1er juillet dernier – et annoncée aujourd’hui – n’est pas communiqué, les résultats d’iDVroom non plus. Ils étaient en « perte de vitesse », indique Julien Honnart. Klaxit, qui revendique 215 000 inscrits et récupère au passage les 915 000 inscrits d’iDVroom, passe la barre du million d’inscrits sur sa plateforme. Contre 500 000 pour BlaBlaLines (marque de BlaBlaCar) et 200 000 pour Karos, les deux autres concurrents de Klaxit sur le marché du court voiturage.

Acquis à force d’investissements massifs et de campagnes média, « la moitié des membres d’iDVroom sont inscrits depuis moins de 18 mois », affirme son nouveau propriétaire. Inscrits ne voulant pas dire utilisateurs actifs, le challenge aujourd’hui est de les transformer en covoitureurs. La plateforme iDVroom va perdurer encore quelques mois, et Klaxit devrait être prochainement intégré dans le tout nouvel Assistant personnel de mobilité de la SNCF.

Retour vers le marché public

Comme ses concurrents, Klaxit a noué des partenariats avec des collectivités pour s’assurer des subventions et rémunérer un peu mieux les conducteurs : Ile-de-France Mobilités, Saint-Quentin-en-Yvelines qui a remplacé une ligne de bus à moitié vide par du covoiturage et le Syndicat mixte des transports de Clermont-Ferrand, par exemple.

Et pour aller au-delà du « bricolage » des subventions de trajet par la collectivité publique, et consolider un nouveau modèle économique, la jeune pousse vient de remporter un marché public de trois ans avec l’autorité organisatrice des transports de Nantes (la Semitan) qui inclura à partir de fin 2019 le covoiturage dans son offre de transport public. Avec la carte de post-paiement Libertan, les habitants de la métropole nantaise pourront indifféremment emprunter les tramways, les bus, ou covoiturer.

Nathalie Arensonas


Lire notre dossier : « Comment les start-up inventent la mobilité de demain »


(1) LeCab avait été racheté par Keolis, filiale de la SNCF, en 2016

Ewa

De FlixBus à FlixTrain, l’entreprise allemande marche sur des œufs en France

autocar électrique FlixBus (Be green)

L’opérateur d’autocars longue distance Flixbus leader du marché en Europe et présent depuis peu aux Etats-Unis, présentait le 12 février ses résultats 2018, à bord d’un car électrique qui relie déjà Paris à Amiens. D’autres pourraient enrichir la flotte de l’enfant terrible du secteur, en 2019.

Comme ses concurrents (Ouibus racheté par Blablacar, et Isilines), FlixBus ne révèle aucun chiffre d’affaires. On se contentera donc du nombre de passagers transportés en 2018 : 7,3 millions en France, en progression de 40% avec une poussée des dessertes aéroportuaires et 100 0000 clients additionnels pendant les grèves du printemps à la SNCF (45 millions de voyageurs au niveau groupe). L’opérateur affiche 220 lignes, 210 destinations dans 190 villes françaises (2 000 destinations en Europe et aux Etats-Unis), assurées par 70 sous-traitants qui effectuent ces liaisons sous la marque couleur vert pomme  (300 au niveau groupe). D’où un millier d’emplois directs et indirects créés depuis 2013 en France (7 000 au niveau du groupe).

Avec un taux de remplissage annoncé de 65 % et un ticket moyen de 16 à 17 euros, FlixBus reconnaît ne pas avoir encore atteint son seuil de rentabilité sur l’Hexagone. « L’objectif est reporté à 2019-2020, mais nos investisseurs(1) continuent de nous suivre en France, c’est donc qu’ils y croient », affirme Yvan Lefranc-Morin, directeur général de FlixBus France.

Mauvaise expérience du marché concurrentiel en France

La start-up allemande qui a traversé le Rhin dès l’ouverture du marché de l’autocar longue distance en août 2015 après la loi Macron, n’a rien perdu de son discours circonspect sur la situation française : « En 2015, le marché était vierge puisqu’aucun autocariste ne pouvait assurer de trajets long courrier et pourtant, un gros acteur public, la SNCF, a détruit le marché avec sa filiale routière Ouibus et sa filiale ferroviaire low cost Ouigo, lance Yvan Lefranc-Morin. Qu’est-ce que ça sera pour le train ! », ajoute-t-il. Circonspect mais pas désintéressé puisque l’entreprise allemande qui a créé FlixTrain en 2018 observe de près le marché ferroviaire français à l’aube de son ouverture à la concurrence.

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Un train HKX sur la ligne Cologne – Hambourg.

FlixTrain fonctionne exactement sur le même modèle économique que FlixBus pour les lignes d’autocars : avec des sous-traitants. C’est ainsi que l’opérateur ferroviaire tchèque Leo Express assure la liaison Stuttgart – Berlin pour le compte de FlixTrain, et HKX la ligne Cologne – Hambourg. Ce modèle tiendra t-il la route en France ? « Nous sommes en phase d’observation, la France est un marché très complexe, même si notre première expérience pour l’autocar a été assez mauvaise sur le plan concurrentiel, nous ne nous interdisons rien », confie Yvan Lefranc-Morin.

Nathalie Arensonas

(1) Daimler et fonds d’investissements allemands et américains (General Atlantic, SilverLake).