Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Pourquoi la Compagnie des Alpes lance un appel à candidature pour transporter ses clients en train vers les stations de ski

Des circulations vont être suprimées, notamment sur les liaisons Lyon - Valence, Lyon - Nice, Paris - Grenoble, ou encore Paris - Chambéry - Annecy.

Le tour opérateur Travelski, filiale de la Compagnie des Alpes, a lancé le 9 novembre un appel à candidature européen pour desservir en train les stations de ski dont est propriétaire sa maison-mère dans les Alpes (la compagnie des Alpes est propriétaire de dix domaines skiables, dont Les Arcs, La Plagne Méribel et Tignes). La demande porte sur des axes partant de Paris, Londres, Amsterdam et Bruxelles, en direction des Alpes françaises, à partir de 2024 et jusqu’en 2027.

Bryce-Arnaud Battandier
Bryce-Arnaud Battandier

Bryce-Arnaud Battandier, le directeur de la division Distribution & Hospitality de la Compagnie des Alpes, explique à VRT les raisons de cette démarche.

Ville, Rail & Transports. Comment acheminiez-vous jusqu’alors vos clients et pourquoi cet appel à candidature?

Bryce-Arnaud Battandier : Depuis deux ans, nous proposions à nos clients, depuis Londres et depuis Paris, un service d’acheminement porte-à-porte, incluant une desserte ferroviaire, pendant 16 semaines l’hiver. Malheureusement, nos n’avons pas pu pérenniser le contrat que nous avions passé avec les opérateurs, SNCF Voyageurs et Eurostar. Cette année, nous n’avons plus cette offre sur la France et nous avons beaucoup moins de sièges sur la partie Angleterre avec Eurostar.

Or, nous avons la conviction qu’il y a une attente de la part de notre clientèle. L’année dernière 12 000 personnes ont été transportées à l’aller, puis au retour. Avec un taux de satisfaction de 82 %. C’est pourquoi nous voulons construire un modèle permettant de proposer une offre pérenne.

Le modèle est rentable. Et il nous permettra d’avoir une approche durable, en ayant le moins d’impact carbone possible.

VRT. Quels opérateurs attendez-vous?

B.A. B. Nous nous adressons à tous les opérateurs européens susceptibles de mettre à disposition des trains, complets ou pas, avec une à deux rotations par semaine (plutôt le week-end) entre mi-décembre et mi-avril vers les stations. La Compagnie des Alpes garantira à l’opérateur un volume en prise ferme sur la durée.
Nous privilégierons plutôt le TGV et le train de nuit. Mais nous sommes ouverts à toutes propositions, tout dépend des lignes. Notre appel à candidature  prévoit aussi une route depuis Bruxelles et Amsterdam, c’est une nouveauté. Des routes partant d’Espagne peuvent également être envisagées.
Nos offres sont « door to door », pour permettre à nos clients d’accéder directement en train aux Alpes françaises et d’être pris en charge jusqu’à leur hébergement grâce à la gestion intégrée du dernier kilomètre

VRT. Quel est votre calendrier?

B.-A. B. Nous souhaitons lancer cette offre pour l’hiver 2024-2025. Pour que la commercialisation se passe dans de bonnes conditions, il faudra que tout soit signé au printemps.

Propos recueillis par Marie-Hélène Poingt

Ewa

Pourquoi les contrats de bus en grande couronne francilienne sont déficitaires

Lacroix & Savac

C’est la déconvenue parmi les opérateurs qui se sont prêtés au jeu de la concurrence pour exploiter les bus en grande couronne (précédemment gérés de gré à gré dans le cadre des contrats Optile) : deux ans après, quasiment tous les contrats gagnés sont déficitaires.

Dans un courrier envoyé le 12 juin à Ile-de-France Mobilités (IDFM), évoqué quelques jours plus tard par le Journal du Grand Paris et que nous nous sommes procuré, l’organisation professionnelle Optile fait part des difficultés économiques des opérateurs et demande la révision de ce système trop punitif.

Causes « imprévisibles »

Plusieurs causes, qualifiées « d’imprévisibles« ,  expliquent la dégradation des comptes. D’une part, la hausse des coûts de l’énergie, de construction et les difficultés de recrutements. D’autre part, un niveau de fréquentation des bus qui reste désespérément en deçà de ce qui prévalait avant le Covid : -10 à -15 % de voyageurs en moins dans les bus par rapport à 2019. Un niveau difficilement imaginable lorsque les contrats ont été signés.

Or, la rémunération des opérateurs est non seulement basée sur une partie fixe mais aussi sur une partie liée à la fréquentation (à hauteur de 30 %) et à la qualité de service (à hauteur de 10 %). Il suffit d’un point en dessous de l’objectif de fréquentation ou de régularité (même si le transporteur réalise des progrès) pour que l’entreprise perde un à deux points de chiffre d’affaires. Avec le risque de plonger aussitôt dans le rouge, les taux de marge dans le secteur étant minimes.

« De ce fait, nos entreprises connaissent actuellement des difficultés financières importantes, parfois insoutenables, qui risquent d’entraîner une dynamique négative sur la qualité de service, le climat social et la capacité à recruter« , prévient Optile dans son courrier.

Des discussions ont été entamées avec IDFM. Elles pourraient aboutir à revoir les clauses des contrats, dont les premiers arriveront bientôt à échéance. Sinon, des opérateurs pourraient être dissuadés de venir dans la compétition lorsque des lots seront remis en jeu…

MH P

Ewa

 “Renfe n’offrira pas un service low cost en France” selon la dirigeante de sa filiale française

Un « TGV » (AVE S100) de la Renfe pour aller en France !

Susana Lozano dirige la filiale de Renfe en France. Trois mois après le lancement des premiers AVE, les trains grande vitesse espagnols, entre Barcelone et la capitale des Gaules, elle dresse un premier bilan de l’entrée de l’opérateur historique espagnol sur le marché français.

Ville, Rail et Transports. Quel bilan dressez-vous suite au lancement de trains Renfe entre l’Espagne et la France ?

Susana Lozano. Nous avons lancé la ligne Barcelone-Lyon le 13 juillet, avec une fréquence allant du vendredi au lundi. Le 28 juillet, nous avons démarré le trajet Madrid-Barcelone-Marseille, avec la même fréquence. Pendant l’été, les voyageurs ont recommencé à utiliser les services internationaux entre Madrid, Barcelone, Marseille et Lyon. La réponse des clients et les retours que nous avons de nos usagers ont été très positifs, et nous avons augmenté progressivement le trafic (désormais tous les jours, ndlr).

VRT. Combien de voyageurs avez-vous transporté, et quel est leur profil ?

S. L.  Au moment du lancement, nous avons surtout accueilli une clientèle de loisirs ou curieuse d’expérimenter un nouveau service  A partir de septembre, la typologie a changé. Les grandes vacances sont passées et les motifs des déplacements sont plutôt le travail ou les études. Nous avons déjà transporté au total plus de 120 000 voyageurs. Et depuis l’ouverture de la mise en vente de nos billets, le 21 juin, nous en avons déjà écoulé plus de 183 000.

VRT. Qu’est-ce qui a été le plus compliqué pour arriver sur le marché français?

S.L. Notre plus grand défi a été d’obtenir le certificat de sécurité pour pouvoir arriver jusqu’à Marseille et Lyon. D’abord en raison de toutes les spécifications et exigences techniques de l’autorité française de sécurité ferroviaire. Ensuite, [après la rupture avec la SNCF sur l’exploitation de cet axe, en décembre 2022], nous avons dû tout mettre en marche en sept mois seulement. Car, à la différence de l’Espagne, le rail dédié à la grande vitesse et le rail conventionnel cohabitent sur un même trajet en France. Nos conducteurs et intervenants sont espagnols. Il fallait les former aussi bien pour le réseau grande vitesse que pour le réseau conventionnel.

 

VRT. En Espagne, de nombreuses voix estime que les Français ont mis des obstacles à l’entrée de Renfe…

S. L. Je n’utiliserais pas l’expression “mis des obstacles”. C’est un peu accusateur. Ce sont plutôt des barrières de type technique. Il est donc plus difficile d’arriver sur le marché français pour un nouvel opérateur que sur le marché espagnol. Le gestionnaire du rail espagnol, l’Adif, est cité comme référence en Europe pour la manière dont il a facilité l’entrée du français Ouigo et de l’italien Iryo sur notre marché. Nous avons rencontré l’organe de régulation français plusieurs fois, et il a toujours loué l’Adif.

 

VRT. Vous avez lancé des prix d’appel très compétitifs. Votre gamme tarifaire est-elle désormais stabilisée en France ?

S. L. En tant que nouvel opérateur sur le marché français, nous avons commencé avec des prix de lancement, en juin 2023. Ces tarifs ont pris fin le 31 août. Nous avons ensuite lancé une campagne de prix promotionnels, qui s’est achevée le 10 octobre. Ce sont des prix de positionnement, mais ils n’ont rien à voir avec du low cost. Ces offres ont cohabité avec des prix normaux, fixés selon la méthode du “revenue management”. En principe, nous n’offrirons pas un service low cost.

 

VRT.  Quelles différences y a-t-il entre un voyage effectué avec la Renfe ou dans un train de la SNCF ?
S. L.
L’AVE a un engagement de ponctualité extrêmement rigoureux et permet au voyageur d’emporter jusqu’à trois valises sans coûts additionnels. Nos trains comptent cinq voitures de 2ème classe, et deux voitures de 1ère classe. De plus, nous disposons d’une salle “Executive”, avec huit places très spacieuses, qui dispose de tous types de connexions pour pouvoir travailler ou tenir un “meeting point” avant l’arrivée. Il y a également une cafétéria et un bar mobile dans le train. Le service est très confortable.

VRT. Vous comptez séduire une clientèle business qui souhaite éviter de perdre du temps durant ses voyages ? D’où viendrait-elle ?

S. L. Oui. Un voyage en avion entre Barcelone et Marseille peut durer une heure et demie (contre cinq heures en train, ndlr). Mais il faut penser au temps nécessaire pour se rendre à l’aéroport, et aux temps morts une fois à l’aéroport de départ. Puis, une fois arrivé à destination, les aéroports sont éloignés de la ville, alors qu’à Madrid, Barcelone, Marseille ou Lyon, les gares sont installées au centre.

VRT : Quels sont vos prochains projets d’extension en France ? Et dans le reste de l’Europe ?

S. L. Renfe étudie actuellement la faisabilité d’une extension de ses lignes vers Paris, avec des Paris-Lyon, Paris-Marseille et Paris-Barcelone. Mais nous ne pouvons pas encore donner de date. Ce projet est conditionnée à l’acquisition de nouveau matériel roulant, le Talgo 106, réalisé par Renfe pour la France. Quand ces nouveaux trains seront homologués, en cours d’année prochaine, nous pourrons passer à l’étape suivante. Pour le reste, je ne peux pas en dire plus.

Alban Elkaïm

 

Ewa

La SNCF et Keolis pressentis pour exploiter les premières liaisons ferrées ouvertes à la concurrence en Ile-de-France

Keolis a déjà un pied dans le ferroviaire 
en France, notamment via Transkeo (51 % Keolis, 49 % SNCF Mobilités), l'exploitant 
du tram-train T11.

L’ouverture à la concurrence des trains en banlieue parisienne vient de franchir une nouvelle étape avec la désignation, le 25 septembre par Ile-de-France Mobilités, des premiers opérateurs qui devraient être officiellement retenus lors de son conseil d’administration le 12 octobre : SNCF Voyageurs et Keolis sont pressentis pour exploiter le premier lot de lignes mis sur le marché, constitué des trams-trains T4, T11 et de la branche Esbly-Crécy de la ligne P.

Point commun de ces lignes : les trains sont maintenus dans l’atelier de Noisy-le-Sec en Seine-Saint-Denis. Selon l’autorité organisatrice des transports franciliens, elles représentaient en 2021 environ 2,9 millions de trains kilomètres commerciaux par an, soit 4,6% du réseau exploité par SNCF Transilien, quelque 70 000 voyages par jour, soit 2% du réseau exploité par SNCF Transilien, ou encore 32 gares ou points d’arrêt desservis.

Prochains trains concernés par l’ouverture à la concurrence : le T12 qui doit entrer en service à la fin de l’année et le T13, circulant depuis juillet 2022 entre Saint-Germain-en-Laye et  Saint-Cyr-l’École, puis au fil du temps les différentes lignes de Transilien et les RER.

Ewa

Trenitalia étudie une liaison à grande vitesse de Paris vers Bruxelles, Amsterdam, Berlin

Départ du premier train Trenitalia France de Paris pour Milan

Le groupe SNCF ( en particulier la société eurostar) et la SNCB pourraient voir arriver un nouveau concurrent sur la route Paris-Berlin.  Trenitalia envisage en effet de lancer une ligne à grande vitesse entre Paris, Bruxelles, Amsterdam et éventuellement Berlin, selon le quotidien britannique The Financial Times.

La stratégie de la compagnie italienne, qui s’est lancée en décembre 2021 sur le marché français avec une liaison Paris-Milan via Lyon, est notamment de faire la différence en proposant une offre haut de gamme, avec un niveau de service supérieur à celui de ses concurrents.

Ewa

Amende de 2 millions d’euros : SNCF Réseau ne fait pas appel de la décision de l’ART

fret ferroviaire e1690543410387

C’est la première fois depuis sa création en 2016. La commission des sanctions de l’Autorité de régulation des transports (ART) a infligé une amende de deux millions d’euros à SNCF Réseau pour ne pas avoir communiqué les raisons du refus d’octroi de sillons de circulation sur le réseau ferré à certains opérateurs de fret.

Dans une décision du 27 juin, le gendarme du rail reproche au gestionnaire du réseau ferroviaire de ne pas avoir informé certaines compagnies de fret  « de manière systématique, précise et intelligible des raisons pour lesquelles un sillon-jour (droit de passage) n’a pas pu leur être alloué« .

D’après l’ART, en 2022, les candidats n’étaient « pas informés (…) des raisons pour lesquelles un sillon-jour ne leur avait pas été attribué » dans 14,5% des cas.

Les plaintes, déposées par les compagnies de fret DB Cargo France, Régiorail, T3M, Linéas et Captrain France remontent à 2013. Les transporteurs considèrent avoir été victimes « d’un préjudice lié à l’accès au réseau ferroviaire« . L’ART a donc enjoint dès octobre 2013 à SNCF Réseau – à l’époque Réseau ferré de France (RFF) – de donner les justifications précises lors d’un refus de créneau.

Elle a fini par ouvrir une instruction en 2019 avant, un an plus tard, de mettre SNCF Réseau en demeure d’informer, dans un délai de trois mois, tout candidat malheureux des raisons du refus d’allocation d’un sillon.

SNCF Réseau « prend acte » et n’exclut pas de former un recours devant le Conseil d’Etat. « Nous avons mis en place depuis 2013 un ensemble de mesures visant à renforcer l’information des entreprises ferroviaires dans le cas où une demande de sillon ne peut être satisfaite. Ces actions ont abouti à une baisse sensible du taux de sillons non ou insuffisamment justifiés : 7% en 2023 contre plus de 14% en 2022« , a réagi SNCF Réseau contacté par VRT. Le gestionnaire d’infrastructure a finalement décidé de ne pas faire appel de la décision du régulateur des transports.

Nathalie Arensonas

Ewa

Après Trenitalia, l’espagnol Renfe a démarré le 13 juillet ses services en France

Un « TGV » (AVE S100) de la Renfe pour aller en France !

Le coup de sifflet est donné : la compagnie espagnole Renfe lance aujourd’hui son premier train à grande vitesse AVE entre Lyon et Barcelone. A partir du 28 juillet, elle reliera également Barcelone et Marseille, en s’arrêtant notamment à Avignon et Aix-en-Provence.

A bord, le personnel à bord est nombreux, ce qui permet un contrôle des billets à l’embarquement devant chacune des portes. Un service de mini bar avec un chariot est également proposé à la place. La circulation entre les voitures est facilitée par la présence de détecteurs au sol, permettant l’ouverture automatique des portes.

La Renfe, qui avait déjà vendu mi-juillet pas loin de 40 000 billets, propose des prix d’appel très compétitifs ; 19 euros pour voyager de Montpellier ou Narbonne vers Barcelone, Saragosse ou Madrid et 29 euros pour le trajet complet, la liaison de Marseille et Lyon vers l’Espagne.Dans quelques mois, les tarifs devraient toutefois augmenter.

Son objectif est désormais d’obtenir un certificat de sécurité lui permettant d’étendre ses dessertes, notamment  jusqu’à Paris en 2024, « si possible au moment des JO« . Pour se développer à l’international, la compagnie a créé Renfe Proyectos Internacionales.

La compagnie espagnole suit ainsi les traces de Trenitalia qui a été la première, en décembre 2021, à lancer des trains à grande vitesse sur le marché français. Un choix annoncé de longue date pour riposter à l’attaque du marché ibérique par la SNCF via sa filiale Ouigo Espagne, qui y tisse sa toile peu à peu.

Ewa

Quatre nouveaux contrats de bus attribués en grande couronne francilienne

Cars Lacroix

Dans le cadre de la mise en concurrence des réseaux de bus en grande couronne, dont la mise en œuvre a démarré en 2021, Ile-de-France Mobilités poursuit son processus de choix des délégataires pour attribuer au total 36 lots. Quatre nouveaux contrats ont été attribués le 28 juin.

Keolis a ainsi été retenu pour exploiter les lignes de bus desservant l’Ouest de la Communauté d’agglomération Grand Paris Sud, et pour l’exploitation des lignes de bus desservant le territoire du Haut Val d’Oise. Ces deux contrats de délégation de service public débuteront le 1er janvier 2024 pour une durée de sept ans (six ans fermes et une année optionnelle).

De son côté, Lacroix-Savac a été désigné pour les lignes de cars reliant l’Ouest de l’Ile-de-France et pour l’exploitation des lignes de bus desservant l’agglomération de Cergy-Pontoise et les communes de Conflans Sainte- Honorine et Achères. Ces contrats débuteront également le 1er janvier 2024 pour une durée de sept ans (six ans fermes et une année optionnelle).

Ewa

L’Auvergne Rhône-Alpes engage à pas comptés l’ouverture à la concurrence de cinq lots de TER

ter aura ©SNCFTERAURA e1687802809304

Après des mois de travail, l’Auvergne Rhône-Alpes enclenche à son tour un processus d’ouverture à la concurrence pour ses TER. Mais, rappelant qu’elle est « la plus grande région de France en train-km », elle compte y aller très progressivement. Lors de sa prochaine assemblée plénière, le 29 juin, le conseil régional va ainsi délibérer sur les lignes de TER qu’elle entend ouvrir à la concurrence. Elle a déjà distingué cinq lots géographiques, même si leurs périmètres restent à définir précisément, indique Frédéric Aguilera, le vice-président délégué aux Transports. Il s’agit du lot Auvergne, dont la mise en mise en service est attendue en décembre 2028, du lot Etoile de Chambéry et Grenoble, attendu pour 2032 ou 2033, d’un lot longue distance envisagé en 2033 ou 2034, du lot Haute-Savoie  et transfrontalier (qui inclut le Léman Express) en 2034 et enfin de l’Etoile ferroviaire lyonnaise, le lot sans doute le plus complexe, qui comprend le futur RER métropolitain souhaité par les élus.

Des choix guidés par des critères de « cohérence géographique » selon Frédéric Aguilera. « Nous avons voulu prendre notre temps sur le sujet et nous nourrir des retours d’expérience des autres régions », explique le vice-président délégué aux Transports. « Pendant un an, à partir d’aujourd’hui, nous allons construire notre cahier des charges. Puis nous publierons un avis de concession avant juillet 2024″. Pour faciliter l’arrivée de nouveaux opérateurs, la région veut devenir propriétaires des trains et des ateliers de maintenance des TER, comme l’autorise la loi.

Elle envisage aussi un « lot fonctionnel » pour gérer la relation avec les clients. En clair, un opérateur sera chargé de la distribution des billets, de l’information voyageurs, du service après-vente…  « Ce lot fonctionnel pourra être géré en régie. La forme juridique reste ouverte« , souligne l’élu.

Malgré un ton parfois vindicatif à l’égard de la SNCF, l’Auvergne Rhône-Alpes ne semble donc visiblement pas pressée d’en finir avec la compagnie historique :  la région annonce qu’elle va signer une dernière convention de gré à gré avec la SNCF, prévoyant l’ouverture par étape de ces cinq lots.  La signature doit se faire avant le 25 décembre pour rester dans les clous de la loi qui prévoit l’obligation à partir de la fin 2023 de passer à la concurrence.

MH P

 

Ewa

Les Pays de la Loire retiennent la SNCF pour exploiter ses premiers TER ouverts à la concurrence

région pays de la loire ouest médias 4 e1687455665213

Comme nous l’annoncions dès le 31 mai en avant-première, la SNCF obtient une nouvelle victoire dans la compétition qui l’opposait, en dernière ligne droite dans les Pays de la Loire, à Transdev et Régionéo : la compagnie historique a été retenue par cette région pour exploiter le lot Tram-Train et Sud Loire qu’elle a décidé d’ouvrir à la concurrence dans le cadre d’un appel d’offres lancé en 2020. Le 22 juin en effet, les élus, réunis en Assemblée plénière, ont voté pour la proposition de SNCF Voyageurs, la mieux notée dans ses réponses.

« Dès décembre 2024, la nouvelle société de SNCF Voyageurs en charge de l’exploitation de ces lignes initiera le développement d’offre de 26% prévu durant les deux premières années du contrat », indique la SNCF dans un communiqué. A partir de 2030, l’offre aura augmentée de 33%. « Au global ce sont 32 trains en circulation en plus chaque jour de la semaine (196 aujourd’hui),
38 gares en Pays de la Loire qui vont bénéficier de trains quotidiens supplémentaires », précise de son côté la région.

Un nouveau site de maintenance Sud Loire est notamment prévu à Nantes pour la fin 2026. La SNCF annonce « une limitation volontariste des émissions de CO2, avec notamment l’utilisation de biocarburant de type B100 sur les lignes Sud Loire ». Il y aura, ajoute la SNCF dans un communiqué « une présence humaine systématique dans tous les trains sur le périmètre Sud Loire » qui couvre les lignes Nantes – Pornic, Nantes – Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Nantes – La Roche-sur-Yon – Les Sables-d’Olonne, Nantes – La Rochelle, Nantes – Cholet et Angers – Cholet. Les dessertes dites du « Tram train » regroupe les lignes Nantes – Nort-sur-Erdre – Châteaubriant et Nantes – Clisson.

Ces lignes représentent 30 % environ du réseau ferroviaire régional. Et un chiffre d’affaires de quelque 500 millions d’euros (hors péages) pendant dix ans, durée du contrat. Environ 350 agents de la SNCF sont concernés. La région attend du nouveau contrat une économie de 100 millions d’euros sur dix ans, qui seront réinjectés pour financer les trains-km supplémentaires et le site de maintenance, promet-elle.

Elle annonce désormais un nouvelle étape en publiant un avis de pré-information au Journal européen pour ouvrir à la concurrence de nouvelles lignes de TER « Etoile Mancelle », en coordination avec la Normandie : elles concernent le lot Boucle Loire Bretagne (Nantes – Rennes, Nantes – Brest/Quimper, Nantes – Rennes via Sablé sur Sarthe) avec une mise en service au plus tôt en décembre 2028, ainsi que le Lot Axe Loire (Nantes – Redon, Nantes – Le Croisic, Nantes – Saint Nazaire, Savenay – Ancenis et Nantes – Tours – Orléans) pour une mise en service en décembre 2031.