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Ewa

Les quatre syndicats de la SNCF signent les accords sur le fret sur fond de menace de grève qui s’affaiblit

Syndicats SNCF

Carton plein pour les accords sur le fret à la SNCF. La CGT Cheminots,  l’Unsa Ferroviaire, Sud Rail et la CFDT-Cheminots ont indiqué signer les deux accords sur le fret proposés par la direction. Ces accords permettront aux 4500 cheminots, lorsqu’ils seront transférés le 1er janvier prochain dans les deux nouvelles entreprises remplaçant Fret SNCF (Hexafret et Technis), de continuer à travailler dans les mêmes conditions qu’actuellement pendant 36 mois au lieu de 15 mois, période habituellement prévue par la loi.

Cette durée prolongée va permettre aux syndicats d’avoir plus de temps pour négocier les futurs accords d’entreprise qui s’appliqueront par la suite, au sein de ces deux nouvelles sociétés, une fois que les élections professionnelles auront eu lieu.

Par ailleurs, la direction de la SNCF propose aussi aux syndicats un accord de même nature pour les cheminots qui seront transférés le 15 décembre dans les trois nouvelles sociétés dédiées qui exploiteront des TER pour les régions Sud, Hauts-de-France et Pays-de-la-Loire dans le cadre de l’ouverture à la concurrence. Si les syndicats l’acceptent, les cheminots pourront travailler selon la même organisation qu’aujourd’hui pendant 24 mois avant la mise en place de nouveaux accords d’entreprises.

Ces signatures ne devraient toutefois pas empêcher la grève du 11 décembre, soutenue par deux syndicats (la CGT Cheminots et Sud Rail), alors que l’Unsa Ferroviaire et la CFDT-Cheminots n’appellent déjà plus à la grève. Mais le mouvement s’annonce peu suivi.

Marie-Hélène Poingt

 

Ewa

Les syndicats maintiennent leur appel à la grève du 11 décembre 

Manifestation grève syndicats
Greve de Juin 2014 - greve ferroviaire 
Rassemblement CGT aux Invalides le 17 Juin 2014
La grève du 21 novembre a été inégalement suivie et n’a donné aucun résultat, même si les discussions salariales (qui ne faisaient pas officiellement partie des motifs de la grève) ont finalement conduit la direction à proposer une hausse moyenne des salaires de 2,2 % en 2025.
Difficile du coup pour les syndicats d’en rester là. D’où une deuxième séquence : les quatre organisations syndicales représentatives de la SNCF maintiennent leur appel à une grève reconductible et illimitée à partir du 11 décembre. Avec toujours la demande d’un moratoire sur la fin programmée de fret SNCF, l’arrêt de la filialisation dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des TER et la demande d’une loi de programmation pluriannuelle pour le financement des infrastructures. Une liste un peu fourre-tout qui ne dépend pas forcément de la SNCF. Et dont certaines demandes arrivent tardivement : difficile d’imaginer un moratoire alors que la disparition de Fret SNCF n’est plus qu’une affaire de quelques semaines et que les deux nouvelles structures pour la remplacer sont quasiment lancées…
D’ici là, les discussions continuent. Une table ronde doit notamment se tenir le 27 novembre sur le fret. Parmi les demandes à suivre, des syndicalistes souhaiteraient que les négociations du futur cadre social du fret se tiennent au sein du groupe, et non au sein des deux sociétés appelées à remplacer Fret SNCF à compter du 1er janvier prochain.

Ewa

Primes JO : fin des négociations à la RATP, grève à la SNCF

Greve GDN 2019

Les négociations sur les primes qui seront versées aux agents de la RATP durant les JO sont achevées depuis le 14 mai, a indiqué Jean Castex. Selon le PDG du groupe, qui s’exprimait le 15 mai devant des journalistes, douze négociations ont été tenues, la dernière concernant les tramways. La RATP a en effet mené des discussions distinctes, selon les métiers, avec les conducteurs du métro, de RER, des bus ou des tramways, les agents de station ou de maintenance.

« Pour les équipes qui seront les plus mobilisées pendant les JO, soit les conducteurs du métro et du RER et les agents de station, les accords ont été signés par tous les syndicats, y compris la CGT« , a commenté Jean Castex. Pour les conducteurs de métro et de RER par exemple, une prime allant de 1600 à 2500 euros pourra être versée à ceux qui travailleront entre le 22 juillet et le 8 septembre.

En revanche, il n’a pas été possible de trouver un accord pour six métiers. Dans ce cas, le dispositif de primes décidé par la direction sera unilatéralement appliqué, a expliqué le patron de la RATP. Pendant les JO, 19 000 agents seront mobilisés chaque jour et, sur l’ensemble de la période, 30 000 personnes seront appelées à travailler. Un agent mobilisé durant cet événement touchera en moyenne une prime de 1000 euros bruts, selon les calculs de l’entreprise.

Côté SNCF en revanche, les négociations se poursuivent et reprennent dès ce mercredi. Pour mettre un coup de pression, un mouvement de grève, à l’initiative de Sud Rail et de la CGT Cheminots, est prévu la veille. Le trafic sera «fortement perturbé sur les lignes Transilien », soit les lignes H, J, K, L, N, P, R et U, annonce le site du transporteur. Les lignes du RER devraient également être touchées.

Ewa

Le secrétaire général de l’Unsa Ferroviaire d’accord pour mieux encadrer les préavis (mais sans toucher au droit de grève)

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Après la grève des contrôleurs, rebelote avec celle des aiguilleurs, appelée les 23 et 24 février par Sud Rail. Mais ce mouvement devrait être peu suivi : la SNCF s’attend à un trafic « quasi-normal ». Interrogé par VRT à propos d’une limitation du droit de grève pendant des périodes de vacances, demandée par des politiques après les perturbations du week-end dernier, Didier Mathis s’y montre opposé.  C’est un droit fondamental, rappelle le secrétaire général de l’Unsa Ferroviaire. En revanche, il reconnaît que les préavis de grève à durée illimitée posent problème.

Ville, Rail & Transports. Quel bilan dressez-vous après la grève des contrôleurs ? Pour le moment, ils n’ont rien gagné de plus que ce qu’a proposé la direction ?

Didier Mathis. On ne peut pas dire ça. Cette grève a montré que les contrôleurs ont été très motivés pour défendre leur métier. C’était une grève catégorielle, c’est pourquoi l’Unsa n’a pas appelé à la grève. Notre posture, c’est de considérer que si l’entreprise enregistre des résultats positifs, cela doit bénéficier à l’ensemble des salariés qui contribuent tous à sa bonne santé.

Les différentes réunions organisées avec la direction, et notamment celle du 7 février spécifiquement sur les contrôleurs, ont montré que l’entreprise a respecté ses engagements, à l’exception du CPA (cessation progressive d’activité, ndlr). Mais les organisations syndicales ne voulaient pas discuter d’une loi pas encore adoptée sur le sujet.

En décembre 2022, la colère des ASCT était légitime. D’autant qu’il y a de quoi discuter la gestion managériale de la SA Voyageurs. Quand les contrôleurs parlaient entre eux, notamment lorsqu’ils se retrouvaient lors de découchés dans les résidences hôtelières, ils se rendaient compte de grandes disparités dans le déroulement de leur carrière. Une situation due essentiellement à la suppression de la direction pour le métier de chef de bord. C’est pourquoi nous avons demandé à la SNCF son rétablissement, ce qui a été fait.

Il existe encore des disparités dans chaque activité. Nous réclamons la remise en place des cadres d’organisation qui existaient auparavant dans chaque établissement et permettaient notamment de comprendre les qualifications demandées pour tenir tel ou tel poste, ou de faire des comparaisons.

VRT. Des politiques ont réclamé des restrictions au droit de grève. Que leur répondez-vous ?

D. M. Vu la gêne occasionnée lors de ce week-end de chassé-croisé, qui nous a attiré les foudres des voyageurs et des élus, le thème du droit de grève est revenu sur le devant de la scène. C’est un poncif. Mais cette fois-ci, le nombre de politiques qui se sont positionnés pour restreindre le droit de grève m’a semblé beaucoup plus important qu’habituellement. J’ai l’impression qu’un cap psychologique a été franchi. Or, la grève est un droit à valeur constitutionnelle. Il ne faut pas y toucher. Quand on commence à mettre le doigt dans l’engrenage, jusqu’où va-t-on?

De plus, le transport ferroviaire n’est pas le seul moyen de se déplacer. La voiture est le moyen le plus utilisé en France. On a vu récemment les agriculteurs bloquer des routes et des aéroports, et donc potentiellement toucher beaucoup plus de Français. Mais ces blocages n’ont pas été dénoncés. Il y a donc deux poids, deux mesures.

VRT. Mais ne faudrait-il pas mieux encadrer les préavis de grèves, qui sont, pour certains, fourre-tout, ou peuvent durer des mois ?

D. M. Il est clair qu’il vaudrait mieux encadrer les préavis, plutôt que les modalités de la grève. Les préavis qui durent six mois, huit mois, voire un an, s’éloignent de leur finalité : un préavis doit avoir une problématique précise.

On peut toutefois le concevoir pour un mouvement comme celui contre la réforme des retraites pour laquelle personne ne savait combien de temps cela allait durer.

VRT. Où en sont les négociations avec SNCF réseau concernant les agents de circulation pour lesquels Sud Rail a déposé un préavis de grève ?

D. M. Les négociations se poursuivent, d’ailleurs le dialogue social est meilleur avec SNCF Réseau qu’avec la SA Voyageurs. Nous mettons en avant la sacralisation des temps de remise de service. Ce temps n’était pas payé, maintenant il est comptabilisé dans la journée de service de l’agent.

Nous avons aussi obtenu des embauches supplémentaires. Dans les 1000 recrutements supplémentaires annoncés par la SNCF cette année, 100 agents iront à la Suge, 200 au contrôle et sur les 800 restants, un bon nombre sera fléché vers les EIC (Etablissements Infra Circulation) pour répondre à la charge de travail de ces agents, leur permettre de prendre leurs congés en temps et en heure ou d’évoluer s’ils le souhaitent dans le groupe.

La situation des EIC reste encore tendue, d’autant qu’une fois embauché, un agent doit suivre une formation ad hoc assez lourde. S’agissant des mesures de fin de carrière s’appliquant aux 81 métiers reconnus pénibles, nous proposons d’ajouter une liste de postes qui ne sont pas encore reconnus comme étant pénibles.

Propos recueillis par Marie-Hélène Poingt

 

Ewa

En Allemagne, des conducteurs de train inflexibles

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Après trois jours de grève dure en Allemagne, du 10 au 13 janvier, qui s’est traduit par la suppression de 80 % de circulations de trains selon la Deutsche Bahn, le syndicat des conducteurs (GDL) a refusé toute médiation pour tenter de trouver un compromis avec la compagnie ferroviaire. Selon le patron du GDL, Claus Weselsky, les « revendications de fond » ne nécessitent aucune médiation.

Malgré l’offre de la DB sur une plus grande flexibilisation du temps de travail, le GDL est resté inflexible sur ses revendications : prime d’inflation non imposable unique de 3000 euros, une augmentation de salaire d’un minimum de 555 € et le passage à semaine de 4 jours sans réduction de salaire. Claus Weselsky a également réclamé une convention collective spécifique pour les agents régulateurs de la DB.

Les deux parties n’ont pas réussi à établir un nouveau calendrier de négociations. « Nous laissons à la DB le temps de retrouver la raison », s’est contenté de déclarer le syndicat GDL qui promet de « durcir le mouvement si la situation l’exige». Claus Weselsky n’a pas posé de nouvel ultimatum, sans pour autant exclure une grève illimitée envisagée au départ.

La DB appelle le syndicat minoritaire, plus militant que le syndicat des cheminots (EVG), à réduire ses prétentions pour sortir de l’impasse. « Il est impossible de faire une grève avec comme objectif d’obtenir 100% des revendications, ce n’est pas comme cela que fonctionnent les négociations », a déclaré une porte-parole de la DB.

Rappelons que le GDL a créé une coopérative d’embauche (Fair Train) pour externaliser le recrutement des conducteurs. Cette société est chargée de « louer » les personnels aux entreprises de transport ferroviaire, privées ou publiques, comme le ferait une agence de travail temporaire. Claus Weselsky estime que cette structure indépendante permettrait d’imposer des salaires sans les négocier sans les conventions collectives et d’entrer ainsi en concurrence directe avec la DB en tant qu’employeur.

Christophe Bourdoiseau

Ewa

Grève à Tisséo : la direction déboutée

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A treize reprises depuis le mois d’avril et encore le 21 juin pour la fête de la musique, des grèves très suivies avec blocage de dépôts de bus ont eu lieu à Toulouse pour réclamer le réalignement des salaires sur l’inflation. Le tribunal de Toulouse a débouté, le 23 juin, la direction de Tisséo Voyageurs qui avait assigné en référé les quatre syndicats de l’intersyndicale (la CFDT, la CGT, la FNCR et Sud) pour exercice abusif du droit de grève et blocages illicites. Tisséo Voyageurs a été condamné à 1 000€ pour les frais de justice et n’a obtenu gain de cause sur aucune de ses demandes : recourir aux forces de l’ordre pour empêcher tout nouveau blocage des dépôts et sommer toute personne bloquant de cesser ces comportements sous astreinte de 200 € par refus constaté.

Bien que n’ayant pas eu obtenu satisfaction de la part de la direction sur le rétablissement de la clause de sauvegarde qui autorisait l’alignement des salaires sur l’inflation depuis 2008 et n’a pas été renouvelée lors des négociations annuelles obligatoires (NAO) de janvier dernier (la proposition de la direction de +2,8 % et +1 % si l’inflation dépasse les 5 %, a été rejetée), les syndicats ont décidé de suspendre le mouvement jusqu’à la rentrée. « La mobilisation et le combat ne doivent pas s’arrêter mais nous devons tous ensemble remobiliser et reconduire nos actions dès la rentrée de septembre, avec de grosses journées spécifiques comme lors des matchs de la coupe du monde de rugby », a communiqué l’intersyndicale le 21 juin.

En septembre, les syndicats reprendront le chemin du tribunal puisque la direction leur réclame 40 000€ chacun pour quatre blocages particuliers.

Catherine Stern

Ewa

La SNCF confrontée au mal-être des contrôleurs

agent SNCF contrôleur cheminot

Confrontée à la grogne des contrôleurs qui préparent une grève pour le week-end de Noël, après avoir réussi une première mobilisation largement suivie du 2 au 5 décembre, la SNCF a choisi d’anticiper. Constatant d’ores et déjà un nombre important de déclarations de grève de la part des contrôleurs, elle a décidé de présenter le plus en amont possible son plan de transport pour le vendredi 23 décembre : deux trains sur trois sont prévus en moyenne*. La SNCF estime que quelque 200 000 voyageurs (sur environ 800 000) pourraient être empêchés de se prendre le train. La situation pourrait s’aggraver les deux jours suivants avant un retour à la normale le lundi. Et peut-être avant un nouveau mouvement lors du week-end du jour de l’an.

Les voyageurs dont les trains ont été supprimés se verront rembourser le double du montant de leur billet, a annoncé le 21 décembre Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs, en présentant les excuses de l’entreprise pour cette grève « inacceptable« . Et en indiquant qu’elle grève coûterait plusieurs dizaines de millions d’euros à la SNCF.

Un mois de discussions pour rien

C’est donc un constat d’échec pour la compagnie qui affirme avoir mené plus d’un mois de discussions : ses propositions n’ont pas convaincu les contrôleurs qui se sont organisés depuis cet automne dans le cadre d’un collectif via Facebook car ils souhaitent prendre leurs distances avec les organisations syndicales. Depuis, le collectif national ASCT (CNA, comprenant 3 500 membres) multiplie les revendications en faveur de hausses de salaires, de déroulements de carrière plus rapides ou de meilleures conditions de travail, même s’il a dû s’appuyer sur les organisations syndicales représentatives pour porter ses demandes et déposer des préavis de grève.

« Nous avons proposé des mesures concrètes, fortes et immédiates, qui pouvaient réellement améliorer le quotidien des contrôleurs« , se défend Christophe Fanichet, en rappelant que les négociations annuelles obligatoires (NAO), qui se sont tenues en juillet puis en décembre, ont donné lieu à une hausse des rémunérations de 5,7 % en 2022 et de 5,9 % en 2023. Soit + 12 % en deux ans. A cela, la direction a ajouté des « mesures spécifiques aux contrôleurs, telles que l’intégration partielle de la prime de 600 euros au salaire fixe à partir de 2024, une hausse significative du nombre de promotions dès 2023, une indemnité spécifique de 600 euros, et un meilleur accompagnement financier pour faciliter les changements de métiers« , liste le dg de SNCF Voyageurs.

Hors du cadre syndical

La direction rappelle que la porte est toujours ouverte mais la situation semble particulièrement difficile à dénouer. D’une part parce que les contrôleurs, qui ne s’expriment pas dans le cadre syndical, ne défendent pas forcément tous le même point de vue et sont appelés à se positionner individuellement par le collectif. D’où parfois « des demandes contradictoires« , estime un syndicaliste.

D’autre part parce que les organisations syndicales représentatives sont un peu gênées aux entournures, désireuses de coller aux revendications des contrôleurs mais sans se laisser déborder par un mouvement qui deviendrait incontrôlable. Leurs prises de position le reflètent : alors que l’UNSA-Ferroviaire a retiré son préavis de grève jugeant les mesures « d’un très bon niveau« , la CGT d’un côté, Sud Rail et la CFDT de l’autre, ont décidé de maintenir leur préavis, tout en n’appelant pas à la grève…

Une position paradoxale qui s’explique aussi peut-être par la crainte d’une grève impopulaire et la volonté de garder des forces pour janvier, au moment de la présentation de la réforme des retraites.

MH. P

Prévisions de trafic

Axe Sud Est : 2 trains sur 3

Axe Atlantique : 2 trains sur 3

Axe Nord : 1 train sur 2 (mais navette Paris-Lille quasi normale)

Axe Est : 3 trains sur 4

Ouigo : 3 trains sur 4

TGV Province-Province : 1 train sur 2

Intercités : trafic normal

Trains internationaux : normal pour les Thalys et Eurostar (sauf le 26/12 sur la partie britannique d’Eurostar du fait de la grève en Angleterre), normal sur Alleo (c’est-à-dire sur l’Allemagne), 3 trains sur 4 sur Lyria (Suisse), et 2 trains sur 3 sur les trains franco-italiens.

 

 

Ewa

Qui est derrière le syndicat La Base qui appelait à la grève du RER le 3 juin?

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Après la grève du 28 mai, représentant une réussite à leurs yeux en raison de son impact médiatique, plusieurs syndicats de la RATP – CGT Métro-RER, l’Unsa-RATP, La Base Groupe RATP mais aussi finalement FO – ont appelé à un nouveau mouvement sur le RER pour le vendredi 3 juin, date du match de football France – Danemark au Stade de France au nord de Paris. Leurs revendications portent sur les effectifs de conducteurs qu’ils jugent insuffisants sur la ligne qui traverse Paris et dessert les banlieues nord et sud de la capitale. Ils réclament également une augmentation de salaire pour les conducteurs, une prime carburant de 100 €, une prime de 1 500 € en reconnaissance de leur « implication pendant la pandémie » et en raison de « la dégradation » des conditions de travail.

Moins connue que les autres syndicats appelant à la grève, La Base, fondée en 2019 par des dissidents de la CGT et FO, est uniquement présent au département RER du Groupe RATP et… majoritaire. Un nouveau protocole de conduite pour le RER a été proposé par la direction aux syndicats, sans succès, la Base majoritaire refusant de la signer (contrairement au protocole Conduite métro signé par FO). Malgré son poids électoral parmi les conducteurs de RER, ce syndicat n’a visiblement pas su mobiliser ses troupes, les RER A et B fonctionnant quasiment normalement aujourd’hui. Mais il espère bien, lors de prochaines élections professionnelles, faire une percée parmi les conducteurs de bus, si l’on en croit Laurent Mauduit, un de ses fondateurs, qui expliquait il y a deux ans sur le site Syndicollectif les raisons de lancement de ce nouveau syndicat.

A. J. et MH P

Ewa

Levée du préavis de grève sur l’axe sud-est mais trop tard pour remettre en place un service de trains normal le 17 décembre

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La CGT Cheminots et SUD Rail ont levé le 16 décembre dans l’après-midi leur préavis de grève pour ce week-end. La veille, l’Unsa-Ferroviaire s’était déjà dégagé du mouvement, estimant avoir obtenu satisfaction. Les syndicats « ont accepté la dernière proposition faite par la direction de l’axe TGV Sud-Est dès mardi 14 décembre », a indiqué la SNCF dans un communiqué.
« En responsabilité, la CGT et SUD-Rail ont mené des discussions au niveau local qui permettent la victoire sur une partie des revendications et d’acter la suspension du préavis de grève », expliquent de leur côté les deux organisations syndicales.
Mais leur décision tardive n’a pas permis à la SNCF de remettre sur pied un nouveau plan de transport complet. De ce fait, «  le trafic restera très perturbé pour vendredi 17 décembre avec 1 TGV sur 2 sur l’axe Sud-Est », précise la SNCF.  Le trafic sera également réduit vers l’Italie (Lyria et TGV Inoui) avec de 2 TGV sur 3, et vers l’Espagne (Elipsos) avec un 1 TGV sur 2. Mais les 18 et 19 décembre,  « le plan de transport sur l’axe TGV Sud-Est sera quasi normal ».
Malgré la levée du préavis de grève, l’intersyndicale CGT Cheminots et SUD Rail assure que « le contentieux demeure avec la direction nationale SNCF sur la question des salaires et de l’emploi et nous revendiquons la tenue, dans les plus brefs délais, d’une réouverture de négociations salariales ainsi qu’une négociation emploi pour 2022 ».
Le climat se tend mais, ce qui est plus rare, la direction de la SNCF n’a pas hésité à dénoncer devant les caméras la surenchère syndicale dont elle estime avoir été victime. « Je dénonce cette manière de fonctionner qui est scandaleuse », a affirmé Alain Krakovitch sur BMF TV, en visant directement SUD-Rail et CGT-Cheminots. « Il y a eu des négociations. On a accepté la prime de 300 euros demandée« . D’après lui, les représentants des salariés ont ensuite réclamé une prime plus conséquente: « Ils voulaient 600 euros pour conducteurs, 300 pour les contrôleurs. On a accepté« . Dernier rebondissement dans les discussions, hier, les syndicats qui lui ont « demandé encore une prime: 1000 euros de plus pour les conducteurs. C’est hallucinant ce qui se passe.« 
Selon plusieurs observateurs, les élections professionnelles prévues fin 2022 poussent aussi les deux syndicats dans cette surenchère.

Ewa

L’appel à la grève sur l’axe Atlantique ce week-end est levé

TGV SNCF Atlantique à Bordeaux

Après de nouvelles négociations, les syndicats ont levé hier l’appel à la grève des conducteurs des TGV Atlantique lancé pour le week-end de la Toussaint, a-t-on appris auprès de SUD-Rail et de la CFDT-Cheminots qui étaient à l’initiative de ce mouvement avec la CGT-Cheminots.

Les trois syndicats avaient appelé les conducteurs des TGV Atlantique à la grève pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et rémunérations, un manque d’effectifs et des refus de congés. Leur préavis illimité permettait une grève chaque semaine du vendredi midi au lundi midi.

« On avait posé les problèmes depuis longtemps« , a souligné Thomas Cavel. Le week-end dernier, « ce n’était pas une grève surprise. On regrette qu’il ait fallu passer par un conflit. Côté CFDT, on a tenu sur nos deux fondamentaux : qualité de vie au travail et rémunérations« , a commenté le secrétaire général de la CFDT-Cheminots. « On a obtenu des avancées » sur ces deux points, « notamment sur « le maintien  des effectifs et des parcours professionnels« , a-t-il ajouté.

La direction a aussi accepté de conserver les « parcours professionnels avec le maintien » du nombre de conducteurs « autorisés sur TGV« , alors que l’entreprise « voulait en supprimer des dizaines« , ce qui aurait « ralenti l’évolution professionnelle » des conducteurs, a indiqué de son côté Erik Meyer, secrétaire fédéral de SUD-Rail. En outre, une prime de 1.200 euros pour les conducteurs et une prime de 800 euros pour les autres personnels de l’Établissement Traction TGV Atlantique seront versées « en décembre« , a précisé le syndicaliste. De nouvelles discussions sur la rémunération de l’ensemble des conducteurs de TGV sont prévues « le 17 novembre » lors de négociations annuelles obligatoires (NAO), selon lui.

La semaine dernière, la grève des conducteurs de l’axe Atlantique avait entraîné la suppression par la SNCF d’un TGV Atlantique sur dix le vendredi, de deux sur dix le samedi et d’un sur trois le dimanche.