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Ewa

La RATP mesure les polluants dans les rames de métro

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Depuis le 23 octobre, la RATP a démarré une campagne d’analyse de la qualité de l’air dans les rames de métro et de RER. Deux agents se succèdent pour effectuer des mesures, à l’aide de capteurs mobiles spécialement développés pour cette campagne de mesure avec l’aide d’Airparif.
Le groupe va suivre un protocole établi par l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) adapté aux transports. Une valise équipée des capteurs prendra des mesures pendant deux heures d’affilée aux moments des pointes du matin et du soir, du lundi au vendredi, sur l’ensemble des lignes du réseau, en empruntant tous les types de matériel exploités par la RATP.
144 heures de mesures seront prévues sur 72 trajets. Les capteurs repèreront de particules au-dessus de 10 microns (PM 10), de 2,5 microns (PM 2,5), les différents métaux présents dans ces particules, (11 types recherchés : fer, acier, cuivre, etc.) et le dioxyde carbone. Ces particules, qui peuvent pénétrer profondément dans l’organisme, peuvent causer de sérieux problèmes de santé.
Les résultats seront disponibles au premier trimestre 2024. « Il y a un enjeu de transparence », a affirmé Jean Castex, le PDG de la RATP, en présentant le 12 octobre le dispositif.
Une seconde campagne de prélèvement est prévue l’année prochaine sur les quais. Elle s’appuiera sur les résultats de la première campagne qui aura établi une cartographie des stations où les taux de particules sont les plus élevés.
A partir de ce diagnostic, la RATP poursuivra les investissements dans des ventilateurs, soutenus financièrement par IDFM.
En attendant, la RATP s’est déjà attaquée à la source des particules, celles produites au moment du freinage. Elle teste depuis quelques années, des semelles de freins moins émettrices de particules, développées par une filiale de Wabtec. La RATP compte aussi sur le renouvellement du matériel, dont le freinage est majoritairement électromécanique.
Yann Goubin

Ewa

La RATP exploite désormais 1000 bus fonctionnant au biométhane

Bus biogaz MAN sur ligne 24 RATP

La réception d’un millième bus roulant au biométhane a été symboliquement célébrée au centre d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) le 20 octobre, par la RATP et son autorité organisatrice, IDFM. A côté de Jean Castex, le PDG de la RATP, Valérie Pécresse, la présidente d’IDFM, a confirmé le respect du calendrier de conversion de l’ensemble du parc de 10500 véhicules franciliens vers des motorisations moins polluantes. La transition énergétique des bus de Paris et de la petite couronne sera bien achevée en 2025, et en grande banlieue en 2029, a indiqué Valérie Pécresse.

Dans cet objectif, il faut convertir 24 centres bus RATP, à l’électrique pour la moitié d’entre eux, au biogaz pour l’autre moitié comme c’est le cas à Aubervilliers. Un système de distribution de biogaz a donc été installé au dépôt de bus d’Aubervilliers, nécessitant un investissement de 20 M€. Les nouveaux autobus au biométhane représentent déjà un tiers du parc reçu à Aubervilliers, centre qui permet de desservir 12 lignes vers Paris et sa proche banlieue. C’est désormais le plus grand centre de bus biogaz d’Europe.

P.-E. A.

Ewa

L’offre de bus atteint désormais 90 % selon la RATP

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Le niveau de service de bus proposé par RATP avoisine désormais les 90% (de l’offre demandée par Ile-de-France Mobilités) et l’offre de métro atteint 96 %, a annoncé ce matin Jean Castex, qui était l’invité du Club VRT. L’ex-Premier ministre rappelle que lorsqu’il est arrivé à la tête de la RATP il y a tout juste dix mois, l’offre de bus était seulement de 75%.

Confronté à une pénurie de personnel, Jean Castex a alors lancé un « plan massif de recrutements » et cherché à redonner de l’attractivité à l’entreprise notamment grâce à des augmentations de salaires. « Auparavant, les gens se battaient pour travailler à la RATP, aujourd’hui, c’est à nous de les séduire », résume le PDG. A ce jour, 3000 personnes ont été recrutées (soit deux tiers des recrutements prévus cette année), dont 1750 chauffeurs de bus (couvrant les trois quarts des besoins) et 300 conducteurs de métro.

Préparation des JO, ouverture à la concurrence, automatisation des métros… les défis ne manquent pas. L’entreprise travaille sur son futur plan stratégique qui sera terminé au printemps 2024 (avant les JO) pour une application à partir de 2025. Pour Jean Castex, s’il est nécessaire de « lancer de grandes réflexions », il ne faut surtout pas négliger « tout ce qui fait le quotidien des usagers ». Et il ajoute : « Notre objectif sociétal est de convaincre les gens qui utilisent des transport carbonés de se tourner vers des modes décarbonés».

(L’intégralité du Club VRT sera publié prochainement sur le site et par le magazine Ville, Rail & Transports).

Ewa

La RATP teste un bus autonome avec des passagers à bord

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La RATP teste, depuis une semaine, en conditions réelles avec des passagers à bord, un bus autonome, sur une partie de la ligne 393, de 10 h à 15 h, entre le terminus, gare du RER A de Sucy-Bonneuil et Pointe-du-Lac, sur la commune de Créteil. Il s’agit d’un CRRC C12AI, un bus électrique de 12 mètres, commercialisé par Clément Bayard, la filiale française du constructeur chinois. Équipé de deux lidars, un à l’avant et un à l’arrière, complétés par deux radars placés aux mêmes  extrémités, et d’une caméra à l’avant, le bus est capable de circuler de façon autonome : démarrer, rouler, tourner, freiner, marquer les arrêts…  Comme l’exige la législation, un conducteur peut à tout moment reprendre la main. Il est aussi chargé d’effectuer le retournement à Pointe-du-Lac, puisque le bus doit alors sortir de la voie qui lui est réservée sur la ligne 393.
« L’intérêt de cette ligne à haut niveau de service, c’est qu’elle possède une voie dédiée, avec des priorités aux feux », souligne Gilles Tauzin, le directeur de l’innovation de la RATP qui a succédé début septembre à Côme Berbain, lui-même devenu directeur délégué du matériel roulant. Les interactions sont de fait limitées, mais n’empêchent pas de croiser les autres bus de la ligne arrivant en sens inverse.« Sur la partie de la ligne que nous testons, entre la gare de Sucy-Bonneuil et Pointe-du-Lac, le bus autonome met 20 minutes, alors qu’un bus avec chauffeur en met 15 », précise Marc Hutchinson, machiniste, en rappelant que la vitesse commerciale du bus autonome est de 27 km/h, légèrement inférieure à celle des bus articulés de 18 m (des Urbano de Polarys) qui peuvent rouler à 30 km.

Différentes configurations en phase de tests

A l’entrée dans le véhicule, l’accompagnateur «filtre» les voyageurs – les mineurs sont interdits à bord, même accompagnés –, explique les spécificités du bus et s’assure que chaque voyageur boucle la ceinture de son siège. Le nombre de passagers est limité à 17, alors qu’on compte 136 places dans les autres bus en circulation sur la même ligne.  En une semaine, plus de 600 voyageurs ont pu emprunter ce bus autonome.
La RATP a commencé en 2020 à expérimenter le bus autonome sur la ligne 393, mais d’abord sans passagers à bord . Elle devrait arrêter les tests le 27 septembre prochain, mais le directeur de l’innovation espère que le ministère des Transports autorisera une nouvelle prolongation. Cela avait déjà été le cas en 2022, pour un an supplémentaire.
Elle aussi lancé une autre expérimentation, en cours dans Paris, avec le concepteur français de véhicules autonomes Milla qui a levé 15 millions d’euros en juin dernier. Une ligne, baptisée Intergares, a été créée en juillet, entre les gares de Lyon, et d’Austerlitz. Elle est exploitée avec un Renault Master de Milla, modifié avec différents capteurs pour pouvoir l’insérer dans la circulation parisienne mais toujours avec un conducteur derrière le volant pour des questions de sécurité.
« Notre rôle d’opérateur consiste à tester plusieurs modèles de bus autonomes dans des configurations de lignes différentes », explique Gilles Tauzin. Et de résumer : « La difficulté c’est de faire fonctionner un système de transport dans son ensemble. Le véhicule autonome n’est qu’un des éléments de ce système et il faut l’intégrer dans un trajet, avec des arrêts, des horaires à respecter, des voyageurs qui attendent un service ».
Yann Goubin

Ewa

Rugby : la SNCF et la RATP prêtes pour le coup d’envoi… malgré des menaces de grève

Match France-Australie le 27 août 2023 au Stade de France le 27 août
Deux millions de spectateurs sont attendus pendant la Coupe du monde de rugby qui se tiendra du 8 septembre à 28 octobre dans neuf villes en France. Dont 600 000 visiteurs étrangers. Cette compétition va apporter à la SNCF un million de trajets en plus à assurer. La compagnie, sponsor officiel, est aussi chargée d’assurer  70 % des déplacements des équipes nationales (et de leur matériel). Ce qui représente 78 trajets. « Une première pour nous« , a souligné le 7 septembre Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs, en ajoutant que « ses équipes sont mobilisées » pour desservir toutes les villes hôtes.
« On sera prêt ! » a également affirmé le même jour Jean Castex, le PDG de la RATP, à l’occasion de l’ouverture du Rugby park de la RATP, à la station Auber (RER A). C’est là que seront organisées des animations du 5 au 8 septembre : initiations au rugby, démonstrations de rugby fauteuil, photocall, etc.
« Supporter officiel », la RATP va renforcer la desserte des lignes 1, 8, 9, 12, 13 et des RER A et B, et mobiliser 300 agents pour canaliser les voyageurs  dans les stations RATP (lignes 12 et 13) qui desservent le Stade de France (dix rencontres prévues).  Ces agents seront aussi présents dans le village Rugby installé place de la Concorde à Paris. Un espace pouvant accueillir jusqu’à 39 000 supporteurs et qui retransmettra les matchs sur un écran géant.
Dans les gares, les agents seront équipés d’un nouvel outil le Tradivia, qui leur permettra de traduire simultanément les informations aux voyageurs en quatre langues : allemand, anglais, italien et espagnol. Interrogé sur le préavis de grève déposé par les agents des stations, Jean Castex s’est montré rassurant. « Il y a moins de 10 % de participation prévue à cette grève ».
Dans la région Sud, où des conducteurs de TER et des aiguilleurs ont également déposé un préavis de grève pour ce week-end, l’exécutif régional et la SNCF cherchent à en limiter l’impact en assurant en priorité les trains qui permettront d’aller aux matchs et d’en revenir. 90 TER supplémentaires ont été prévus pour les acheminements aux dix matchs programmés dans la région.

 

Ewa

Retraites : fin du régime spécial pour les nouveaux salariés de la RATP

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La dernière réforme de retraites adoptée sans vote à l’Assemblée nationale et promulguée en avril 2023 acte la fin du régime spécial pour les agents de la RATP embauchés à partir du 1er septembre.

Les décrets d’application de la réforme des retraites publiés fin juillet au Journal officiel actent la fin des régimes spéciaux pour les nouveaux salariés de la RATP. Concrètement, à partir du 1er septembre 2023, tous les nouveaux agents recrutés par l’Epic (activités de la Régie à Paris et en Ile-de-France) seront affiliés à la CCAS pour la maladie, la maternité, l’invalidité et les accidents du travail et maladies professionnelles. Mais surtout, au régime général des retraites. Le même que les salariés du privé, avec les mêmes règles de départ : report progressif de 62 à 64 ans, allongement de la durée d’assurance, calcul du montant de la pension sur les 25 meilleures années. Et les mêmes caisses de cotisations : caisse du régime général des actifs du privé (Cnav) et à l’Agirc-Arrco pour la retraite complémentaire.

En revanche, selon la « clause du grand-père » (ou « clause d’antériorité, identique à celle appliquée aux cheminots recrutés depuis la réforme de la SNCF en 2020), les 42 000 agents de la RATP déjà en poste continuent de bénéficier du régime spécial de retraite et gardent leurs avantages, concernant notamment les conditions de départ anticipé et le calcul de la pension (six derniers mois). S’ils sont eux aussi concernés par le report progressif de deux ans de l’âge légal de départ, pour ces agents dits au statut qui représentent les deux tiers des effectifs du groupe – ce ne sera qu’à partir de 2025, et non pas du 1er septembre 2023.

Pour les carrières longues, il y a, comme pour le régime général, quatre bornes d’âge d’entrée dans le dispositif (16 ans, 18 ans, 20 ans et 21 ans), avec la possibilité de départ anticipé à la retraite « selon quatre bornes d’ouverture des droits », à 58, 60, 62 ou 63 ans.

Les sujets de la pénibilité et des fins de carrières doivent faire l’objet d’accords d’entreprise dont les contours sont encore en discussion entre la direction et les organisations syndicales.

N.A

Ewa

A la RATP, le casse-tête de la demande de transport en pleine évolution

Jean Castex, pdg de la RATP

Les années Covid commencent à s’éloigner, mais les conséquences des confinements, de la distanciation sociale et du télétravail se font encore sentir pour la fréquentation des transports publics franciliens. Et pour la RATP, ces changements ont des implications dans l’offre, donc dans la gestion du personnel. Ce sont les enjeux que Jean Castex a mis en lumière dans son intervention à l’assemblée générale de la Fédération des industries ferroviaires (FIF), qui s’est tenue début juillet au siège de la RATP.

« Nous n’avons pas retrouvé les usagers d’avant la Covid », a résumé les PDG de la Régie: tous modes confondus, le trafic est inférieur de 17 % au premier trimestre 2023 par rapport à la même période en 2019. Toutefois, une amélioration est sensible depuis début 2023, en dépit des mouvements sociaux du premier trimestre, qui ont fait baisser la fréquentation d’une trentaine de millions de voyageurs .

Outre l’impact des grèves, l’évolution globale de la fréquentation est à nuancer, par mode, par ligne et par type de jour. « Il y a une diminution liée au télétravail : par exemple, la ligne 1 vers La Défense connaît la plus forte baisse. Le week-end, en revanche, nous dépassons l’avant-covid ». En détail, les diminutions de trafic entre les premiers trimestres 2019 et 2023 sont de 27,3 % pour le bus, 3,6 % pour le tramway, 14,1 % pour le métro, 6,6 % pour le RER A et 17,4 % pour le RER B. S’il s’agit de chiffres bruts, il faudrait les corriger pour les deux premiers modes, vu qu’entre-temps, en avril 2021, la ligne de bus la plus chargée de la région (n°183) a été remplacée par le tram T9, exploité par Keolis.

Côté offre, le bus commence depuis début 2023 à rattraper la baisse de demande, mais l’amélioration reste fragile. Les pertes d’offres sur les bus sont passées de 25,5 % à 12,9 % de décembre 2022 à mai 2023 (hors impact des grèves, l’amélioration aurait été d’un point de plus). La RATP y voit un « effet significatif de l’arrivée des recrutements massifs après 2-3 mois de formation, du reflux de l’absentéisme et de la baisse des démissions ». Côté métro, l’offre de service a également été en nette hausse entre décembre 2022 (10,7 % de perte) et mai 2023 (6,6 %), en passant toutefois par un point bas en mars (12,8 % de perte de trafic) du fait des grèves.

Démissions et arrêts maladie

Qui dit hausse de l’offre, dit embauche de personnel, pour l’exploitation, mais aussi pour assurer la sûreté, la sécurité et la maintenance, deux filières où les recrutements sont compliqués. « C’est moins connu, nous sommes aussi une entreprise industrielle », a rappelé Jean Castex,  ajoutant que « parmi les difficultés rencontrées par nos usagers il y a les difficultés industrielles que nous connaissons sur la maintenance ». Question recrutements, « on en est, en mai, à 42 % de l’objectif final pour 2023 », soit 94 % de l’objectif pour le mois de mai. Au nombre élevé de candidatures reçues par rapport aux années précédentes, la RATP estime son attractivité « forte ». Les démissions diminuent (moins 9 % de mai 2022 à mai 2023), mais tournent quand même encore autour de 80 par mois. Sans compter le nombre « record » d’arrêts maladie, qui ont bondi de 62 % entre 2018 et 2022. Dans la même proportion que pour le régime général : +  60 % sur la même période.

S’exprimant sur la filière industrielle, « nous nous disputons une ressource très rare », a constaté Jean Castex. « Les compétences requises vont s’accroître et il faut former à nouveau les personnes recrutées, tout en attirant et en conservant les personnes qualifiées ». Et, si nécessaire, il faudra « développer la sous-traitance aussi… », a ajouté le dirigeant de l’entreprise publique de transport.

P. L.

Jean Castex sera l’invité du Club Ville, Rail & Transports, le 26 septembre : + d’informations ici. Devenir membre du Club VRT : ici

Ewa

Edgar See, le monsieur JO de la RATP

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L’ancien responsable du pôle Transport au département métro a été nommé début mai directeur délégué aux Jeux olympiques et paralympiques à la RATP. Il est aussi chargé de coordonner la préparation du groupe pour la Coupe du monde de rugby qui démarre le 28 septembre prochain, avec plusieurs matchs au Stade de France. Il succède à Benjamin Claustre qui l’épaulera pour la mission Ovalie, avant de faire jouer ses droits à la retraite.
Edgar See a été directeur d’opération pour l’automatisation de la ligne 4 du métro, après avoir été aux manettes de la ligne 14 et de la ligne 1.

Ewa

Et enfin, la RATP prend pied en Caroline du Nord

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Egalement du voyage américain, RATP Dev USA remporte de son côté deux nouveaux contrats d’exploitation et de maintenance d’autobus en Caroline du Nord : à Durham et autour de Raleigh, la deuxième ville de l’État située sur la côte Est des Etats-Unis.

Deux contrats de cinq ans (quatre années supplémentaire optionnelles) à Raleigh et dans le comté de Wake avec 185 véhicules en exploitation et 450 employés. Ils concernent des lignes régulières fixes et des services de « paratransit » pour le transport de personnes à mobilité réduite (PMR). Le service devait être lancé fin avril pour les itinéraires fixes, le 1er juillet 2023 pour les services adaptés aux PMR.

A Durham, le contrat porte sur 58 véhicules, avec 245 employés. Il démarre en juillet, pour cinq ans avec une option renouvelable sur deux ans supplémentaires.

Ewa

« Enfin une étude qui montre la réalité de la pollution et des risques qu’on fait prendre aux agents de la RATP » selon un responsable de FO

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L’étude sur la qualité de l’air dans le métro et le RER, menée par une équipe de l’émission d’investigation de France 5, Vert de Rage, montre des résultats inquiétants pour la santé des agents selon des syndicats de la RATP.  La réaction de Bastien Berthier, secrétaire de la section traction FO-RATP.
Ville, Rail & Transport. Comment réagissez-vous suite aux conclusions de l’étude de Vert de Rage sur la pollution de l’air dans le métro ?
Bastien Berthier : Pour nous, c’est enfin l’étude qui montre la réalité de la pollution et des risques qu’on fait prendre aux agents de la RATP. Avec la réforme des retraites, ils vont devoir subir ces conditions de travail deux années de plus.
VRT : La RATP n’avait-elle pas déjà mis en place des capteurs de la pollution ? 
B. B. : Oui, mais seulement dans cinq stations ! C’est très peu par rapport au nombre total de stations. De plus, les sites retenus ne sont pas les plus pollués, comme le montre l’étude de Vert de Rage.
VRT : Comment expliquez-vous cette disparité des résultats d’une station à l’autre et d’une ligne à l’autre ? 
B. B. : Les matériels les plus récents qui arrivent sur des lignes à l’infrastructure ancienne génèrent plus de particules fines et de pollution que les anciens matériels. Comme ils sont plus lourds, ils provoquent une usure plus forte des rails.
VRT : La RATP dit veiller à la santé de ses agents et avance leur plus faible mortalité par rapport à la population d’Île-de-France…
B. B. : C’est parce que le suivi des agents s’arrête avec leur départ en retraite. Si un agent de conduite ou de station meurt d’un cancer quelques années après avoir quitté son travail, aucune statistique de la RATP ne le montrera.
Propos recueillis par Yann Goubin