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Ewa

Robin Chevalier prend les commandes de SNCF Voyageurs Cœur Ouest IDF

Robin Chevalier, directeur généralde SNCF Voyageurs Cœur Ouest IDF

Robin Chevalier a pris en juin le poste de directeur général de SNCF Voyageurs Cœur Ouest IDF. Cette société a été créée pour exploiter la ligne L gagnée par l’opérateur histoire après l’appel d’offres lancé par Ile-de-France Mobilités.

Ce polytechnicien, également diplômé de l’Ecole nationale supérieure des techniques avancées et âgé de 45 ans, a fait toute sa carrière au sein de SNCF Voyageurs. Depuis 2019, il était directeur des lignes N et U chez Transilien.

Il est remplacé à ce poste par Christelle Mary, Cette diplômée de l’ESCP Europe,  48 ans, était, de 2022 à la fin 2024, directrice de cabinet de Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs.

Autre nomination chez Transilien SNCF Voyageurs : Sandrine Claus, 46 ans, est devenue en avril directrice du RER B. Cette ingénieure des Ponts et Chaussées et titulaire d’un MBA du Collège des ingénieurs de 46 ans, spécialiste de la production ferroviaire, a rejoint le groupe SNCF en 2013. Elle était depuis 2021 directrice de la zone d’ingénierie Nord Est Normandie au sein de SNCF Réseau.

 

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Les circulations reprennent sur la ligne Paris-Milan

Paris-Milan

Après 19 mois d’interruption, les trajets directs  Paris-Milan sont de nouveau possibles depuis le 31 mars. SNCF Voyageurs remet en service trois allers-retours quotidiens, soit 2000 places entre la France et l’Italie. « Nous avons enregistré 110 000 réservations entre maintenant et la fin août, ce qui représente une hausse de 8 % du nombre de voyageurs par rapport à 2023« , se réjouit Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs. Les trains desservent également les villes de Mâcon, Chambéry, Saint-Jean-de-Maurienne, Modane, Oulx et Turin.

Jusqu’alors, SNCF Voyageurs proposait des cars de substitution pour réaliser la totalité du trajet car la ligne était fermée entre la gare de Saint-Michel-Valloire et Modane suite à un éboulement en août 2023 dans la vallée de la Maurienne. 208 000 voyageurs ont utilisé cette possibilité entre le 10 janvier 2024 et le 30 mars 2025.

De son côté, Trenitalia a relancé le 1er avril deux allers-retours quotidiens qui réalisent le trajet Paris-Milan entre 6h30 et 7h. Les trains italiens s’arrêtent aussi à Lyon, Chambéry, Saint-Jean-de-Maurienne, Modane, Oulx et Turin. La compagnie italienne affirme avoir perdu 900 000 clients durant l’interruption des circulations.

La relance du fret ferroviaire va se faire plus progressivement. 10 000 trains de fret passaient annuellement sur la ligne avant l’éboulement. Il va falloir récupérer les marchandises qui ont pris la route pendant l’interruption du trafic ferroviaire. « Cela va prendre plusieurs mois car les chargeurs vont devoir se réorganiser. Cela dépendra aussi des contrats qu’ils ont passés« , souligne Solène Garcin-Berson, la déléguée générale de l’Afra, l’association qui regroupe les opérateurs concurrents de la SNCF. A cela s’ajoute une conjoncture économique difficile…

Côté Hexafret (successeur de Fret SNCF), la reprise doit avoir lieu le 7 avril avec 23 rotations par semaine. Il y en avait une trentaine avant l’interruption. « Certains flux ont été détournés via d’autres lignes, notamment par Vintimille. Certains sont partis à la route. Mais nous devrions avoir tout récupéré en juillet« , indique un porte-parole.

Paris-Milan: un chantier colossal

Pour réparer la section ferroviaire endommagée, il a fallu dégager la voie ferrée, coupée lors de l’effondrement de 15 000 m3 de roche et sécuriser la falaise haute de 250 mètres. Un chantier colossal qui a coûté une quinzaine de millions d’euros selon SNCF Réseau à la manoeuvre.

La SNCF recule à 2027 son projet de développement en Italie

Christophe Fanichet a refusé de commenter l’enquête pour abus de position dominante menée par l’Autorité italienne de la concurrence à l’encontre du groupe ferroviaire Ferrovie dello Stato (FS, maison mère de Trenitalia). Mais il a reconnu connaître des « difficultés pour obtenir des sillons en Italie« .

SNCF Voyageurs avait annoncé l’année dernière son intention d’élargir son offre en Italie à partir de 2026 avec l’ouverture de plusieurs liaisons intérieures sur la grande vitesse. Avec l’objectif d’atteindre 15% des parts de marché d’ici 2030. Avec neuf allers-retours par jour entre Turin, Milan, Rome et Naples et quatre allers-retours entre Turin et Venise exploités grâce à 15 TGV M commandés à Alstom. Le PDG de SNCF Voyageurs a indiqué que la compagnie n’arriverait pas en 2026 en Italie « mais plutôt début 2027″.

 

 

 

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La livrée du TGV M a été dévoilée

Dévoilement de la livrée TGV M

On l’avait déjà aperçu plusieurs fois, mais pas dans sa livrée définitive TGV INOUI. Cette fois, le 29 avril, on a pu enfin pu voir la « robe » ou « costume » du TGV M, selon les termes de Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs. Revêtue de cette livrée, la rame 1005 est sortie sous les fumigènes du Bâtiment 235, construit spécialement pour les TGV en annexe des usines d’Alstom à Belfort. C’est sur ce site que les motrices de TGV ont toujours été produites, depuis la première génération de TGV en livrée orange.

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Ouverte par David Journet, directeur du site Alstom de Belfort, cette cérémonie a donné lieu à des prises de parole de Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs, Jean-Baptiste Eymeoud, président Alstom France, Florence Rousseau, directrice marketing et design projet TGV M, et Raphaël Sodini, préfet du Territoire de Belfort.

Pour la cinquième génération de TGV, rien d’excessivement surprenant à première vue pour ce qui est de la livrée extérieure, alors que d’un point de vue technique, tout a été revu par les équipes d’AREP et de l’agence de design japonaise Nendo, responsables du design.

Florence Rousseau a présenté la « première livrée TGV INOUI créée en partant d’une page blanche ». Une livrée indiscutablement sobre, où le blanc semble dominer. Mais il s’agit en fait d’une « palette très claire, aux formes rondes superposées toutes en gris et blanc ». Comme l’indique la directrice du marketing et design, « on s’est inspiré du rond TGV INOUI, agrandi à outrance et posé tout le long de la livrée : c’est une série de ronds qui se relaient sans jamais se toucher ; et entre les ronds, il y a une teinte plus foncée de gris, qui fera un effet de vague ». L’intention derrière cet effet est de « rappeler une rivière qui se faufile dans le paysage », précise Florence Rousseau. « Ce thème de la rivière, vous le retrouverez à l’intérieur, quand on vous le dévoilera ». À part ce nouvel indice et le design des sièges présenté en septembre dernier, on n’en saura pas plus cette fois-ci en matière d’intérieurs du TGV M. « Ce sera l’occasion d’un autre rendez-vous et on a hâte de le faire », a conclu Florence Rousseau.

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Sur la face avant, le nez marqué d’une longue ellipse noire « met en exergue cette partie de la motrice qui porte sa puissance lorsqu’elle pénètre l’air ». Cette touche plus sombre « fait disparaitre nombre de détails techniques pour conférer au train un visage presque animal », selon le communiqué commun de SNCF Voyageurs et Alstom.

Le choix de cette dominante claire permet d’augmenter fortement le pouvoir réfléchissant du train, afin de réduire les besoins énergétiques en été. Moins de chaleur causée par l’énergie solaire, c’est moins de recours à la climatisation lorsque les températures s’élèvent. Par ce choix, SNCF Voyageurs affiche la prise en compte de l’exigence environnementale dans ses décisions : « opérer le train comme mode de transport le plus décarboné exige une recherche permanente d’exemplarité ».

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Cet apparent classicisme cache un changement fondamental quant à la technique mise en œuvre pour réaliser les livrées. Car jusqu’alors, les TGV étaient mis en peinture avant d’être recouverts en superposition d’adhésifs portant les différentes livrées. Alors que sur le TGV M, la totalité de la livrée est réalisée en peinture. Cette dernière étant plus résistante dans le temps que les adhésifs (qui ne sont généralement pas recyclables, qui plus est), la nouvelle technique devrait permettre de réduire les immobilisations en atelier des rames nécessitées par des opérations de rafraichissement, qu’elles soient planifiées ou non.

Peintes en rouge dit « frenchberry », les portes d’accès donnent une touche de couleur vive au niveau de chaque voiture. Comme un « tapis rouge » symbolique pour accueillir les voyageurs, tout en mettant en évidence les accès ! Sur le TGV M, ce « frenchberry » (c’est-à-dire « baie française », au sens de « petit fruit ») est appelé à remplacer le dégradé carmillon, adopté par la SNCF il y a presque vingt ans, qui ne peu être réalisé que par impression sur adhésifs. Par conséquent, le logo SNCF Voyageurs peint sur les faces latérales du TGV M sera également uni, de couleur « frenchberry » comme les portes.

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Cette présentation, qui s’est poursuivie par une visite au hall de production des chaudrons de motrices, également assemblées et mises en peinture à l’usine Alstom de Belfort, a donné l’occasion de revenir sur le déroulement de la mise en service du TGV M. Selon SNCF Voyageurs, ce dernier « s’élancera, au deuxième semestre 2025, sur l’axe Sud-Est ». Pourquoi ? « Tout simplement parce que c’est là que l’ouverture à la concurrence est déjà présente, et nous voulons continuer à avoir notre position de leader et à avoir toujours une longueur d’avance », a répondu Christophe Fanichet. « Ce n’est plus le TGV du futur, c’est le TGV du présent », a souligné Jean-Baptiste Eymeoud, qui « souhaite livrer la première rame de série début 2025 ».

P. L.

A noter : 
4 TGV M devraient être mis en service en 2025 au second semestre
Plus 9 en 2026
Plus 12 en 2027
… sur un parc total de 115 commandes.
Le rythme de production doit donc augmenter progressivement. Il faut actuellement 3 000 h pour produire une motrice (période de lancement), l’objectif est d’atteindre 1 500 h en phase de production.

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Les comptes de la SNCF restent dans le vert, tirés par les TGV

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Le groupe ferroviaire n’a pas terminé l’année sur la note record de 2022, mais il reste bénéficiaire. Le nombre de clients des TGV, et des trains en général, continuent de progresser, mais l’impact des grèves contre la réforme des retraites, la hausse des charges liées à l’inflation, le ralentissement économique et la baisse des taux de fret qui avaient gonflé les résultats de Geodis, ont rogné les marges.

2022 avait été une année exceptionnelle. En 2023, les résultats sont moins bons mais ils tiennent la route avec 1,3 milliard d’euros de bénéfices en 2023, contre 2,4 milliards un an avant. « La SNCF est dans le vert, les bénéfices vont vers le ferroviaire, on n’oublie pas les cheminots. Les chiffres sont là : + 1,5 milliard d’euros de masse salariale sur trois ans  [+17% de hausses de salaires entre 2017 et 2024] et une prime de partage de la valeur de 800 euros. Ces euros sont allés dans la poche des cheminots », a insisté Jean-Pierre Farandou, se disant « chagriné que ça ne soit pas reconnu« . Le pdg de la SNCF, dont le mandat s’achève en mai 2024 et qui se dit prêt à rempiler, présentait le 28 février les résultats du groupe. Dix jours après la grève des contrôleurs, il annonce le déploiement d’une « plateforme de progrès social ». « Si l’entreprise enregistre des résultats positifs, cela doit bénéficier à l’ensemble des salariés qui contribuent tous à sa bonne santé« , avertissait il y a quelques jours le secrétaire général de l’Unsa Ferroviaire, Didier Mathis.

« La SNCF confirme sa capacité à être bénéficiaire, pour la troisième année consécutive, en dépit du contexte économique et social difficile en 2023″, a repris le directeur stratégie et finances, Laurent Trevisani. Le groupe réalise en 2023 41,8 milliards de chiffre d’affaires, en hausse de 5,4% « hors impact du retour à la normale des prix dans le secteur de la logistique« , précise-t-il.

SNCF Voyageurs continue de tirer la locomotive SNCF avec + 10,2 % de chiffre d’affaires. En attendant les 115 TGV nouvelle génération d’Alstom dont la livraison ne cesse d’être retardée (annoncée maintenant pour l’été 2025), les TGV France et Europe étaient pleins en 2023 avec 156 millions de voyageurs supplémentaires (+6%). Malgré des tarifs jugés trop élevés par les clients qui ne manqueront pas d’être irrités par les nouveaux bénéfices de la compagnie. Ce dont se défend la SNCF soulignant que la hausse a été limitée à 5 %, quand les coûts ont augmenté de 13 % sous l’effet de l’inflation. Le chiffre d’affaires de la grande vitesse progresse de plus de 10%, malgré les grèves du premier trimestre contre la réforme nationale des retraites. Dans les autres trains,  TER, Intercités, Transilien, la hausse des trafics oscille entre 5% et 7%.

Et pour les premiers matchs d’ouverture à la concurrence des lignes ferroviaires régionales TER, la compagnie publique défend ses positions avec trois appels d’offres sur quatre remportés en 2023 (Hauts-de-France, Pays de la Loire, un sur deux dans la région Sud : lire ici). L’arrivée du concurrent italien Trenitalia sur l’axe à grande vitesse Paris-Lyon a créé du trafic plus qu’il n’en a pris à la SNCF, calcule Jean-Pierre Farandou.

En gares, les redevances des commerces rapportent de plus en plus de revenus (1,9 milliards d’euros, +9,6%) à SNCF Gares & Connexions. Keolis performe à l’international et en Ile-de-France où la filiale transport urbain et interurbain de la SNCF a gagné des contrats de bus, tram-train, et deux lignes du futur métro automatique Grand Paris Express. Son chiffre d’affaires progresse de 6,6%. En 2024, elle va devoir défendre le découpage en trois lots du gros contrat des transports publics de la métropole de Lyon. Que lui dispute notamment RATP Dev.

SNCF Réseau conforte ses marges

Avec l’engouement pour le train, SNCF Réseau, le gestionnaire d’infrastructure a vu ses recettes de péages progresser de 8% et ses marges de 23,5%. De quoi apporter du renfort de cash pour autofinancer les 5,5 milliards d’investissements sur le réseau ferré en 2023 (1 500 chantiers). Mais l’impact des grèves de l’hiver 2023 contre la réforme nationale des retraites sur les circulations s’est fait ressentir, et le fret ferroviaire est atone (+0,5%), touché par les grèves du premier trimestre 2023, le « brutal ralentissement » des activités dans le secteur de la sidérurgie et de la chimie, les éboulements sur la ligne de la Maurienne et la multiplication des travaux sur le réseau ferré «qui imposent des trains plus courts ou des trajets plus longs ». De quoi faire fuir les chargeurs. Enfin, le projet de transformation de Fret SNCF annoncé par le gouvernement en 2023 suite à l’enquête de la Commission européenne sur les aides d’Etat entre 2007 et 2019 ouvre des incertitudes. 2024 sera l’heure de vérité.

Trou d’air chez Geodis

De son côté, Geodis traverse un trou d’air. Boosté en 2022 par l’envolée des taux de fret aérien et maritime qui avaient contribué à gonfler considérablement son chiffre d’affaires en 2022, la société de logistique et de transport routier de marchandises de la SNCF a brutalement retouché terre pour voir son CA reculer de près de 15% en 2023 (-22% à périmètre et change constants), sous l’effet combiné de la baisse des volumes à cause du ralentissement de l’activité économique, et du retour à la normale des prix du transport. « Tout en continuant de progresser en profitabilité », insiste la SNCF qui a taillé dans les coûts et réalisé des acquisitions ciblées aux Etats-Unis et en Allemagne (Trans-O-Flex) notamment. Le contexte géopolitique international (Ukraine, Israël, attaques en Mer rouge) pourrait influencer l’activité de Geodis qui représente le tiers de l’activité du groupe ferroviaire.

A l’arrivée, le groupe préserve tout de même ses marges et absorbe l’effet de l’inflation : l’Ebitda atteint 6,4 milliards d’euros (un ratio Ebitda/CA de 15,4%, contre 16% en 2022), même si les grèves du premier trimestre 2023 lui ont coûté 350 millions d’euros d’Ebitda, dont 130 millions à SNCF Réseau. Résultat rendus possibles par les performances commerciales des activités voyageurs mais aussi les tailles dans les coûts de production : 700 millions d’euros d’économies ont encore été réalisées en 2023.

La reprise de la dette par l’État à hauteur de 35 milliards d’euros continue aussi de contribuer au bon résultat, le groupe n’ayant plus à supporter 1,2 à 1,3 milliard de frais financiers annuels. A 24,2 milliards d’euros, la dette reste à un niveau soutenable en 2023 (200 millions de plus qu’en 2022). Et pour la deuxième année consécutive, la SNCF affiche un flux de trésorerie positif (cash flow libre), conforme aux engagements pris auprès de l’Etat. Le niveau des investissements, 10,6 milliards d’euros,  atteint « un niveau historique », relève Laurent Trevisani, un tiers en autofinancement, le reste financé par l’Etat, les régions et les collectivités locales. Principalement fléchés vers la rénovation et la modernisation du réseau ferré, et l’achat de matériel roulant. En 2023, le groupe a versé un milliard d’euros au fonds de concours que l’Etat a décidé d’affecter en totalité à la rénovation du réseau.

Plus de 25 000 recrutements

En 2023, le groupe public a recruté 25 300 personnes, dont 17 300 CDI. En espérant régler la pénurie de personnel pour certains postes, notamment les conducteurs et les mainteneurs. Avant les JO, « la pression sur les métiers est telle qu’elle peut conduire à une crise permanente« , estimait le 19 février dernier le secrétaire général de la CFDT Cheminots, Thomas Cavel, dans les colonnes de Ville, Rail & Transports (lire : ici)

Ewa

Patrick Auvrèle, futur directeur de la Sécurité de SNCF Voyageurs

Patrick Auvrèle
Succédant à Damien Pallant, qui vient d’être nommé directeur général adjoint de la Sécurité à SNCF Réseau, Patrick Auvrèle prendra le 21 mars le poste de directeur de la Sécurité de SNCF Voyageurs. Il intègrera également le comité exécutif de la SA.

Cet ingénieur, qui a fait une grande partie de sa carrière à la SNCF, était depuis 2019 directeur de la Business Unit Valorisation patrimoniale à la direction du Matériel. Il était notamment chargé de mener le programme de rénovation à mi-vie du parc TER, baptisé OPTER.

Ewa

Christelle Mary, nouvelle directrice du cabinet de Christophe Fanichet

Christelle Mary

Depuis le 1er mars, Christelle Mary a pris le poste de directrice du cabinet de Christophe Fanichet, en remplacement de Lucie Ruat « appelée à d’autres fonctions au sein de l’entreprise », selon un communiqué de SNCF Voyageurs. Elle intègre également le comité exécutif de la SA.

Diplômée de l’ESCP Europe, Christelle Mary a rejoint la SNCF en 2006, après avoir travaillé pour le cabinet Deloitte. Depuis 2018, elle était directrice d’établissement gares Transilien, lignes L et RER A.

Ewa

Damien Pallant devient directeur général adjoint Sécurité de SNCF Réseau

Damien_Pallant

Jusqu’alors directeur Sécurité de SNCF Voyageurs, Damien Pallant est devenu le 3 mars directeur général adjoint Sécurité de SNCF Réseau. Il succède à Jean-Claude Larrieu, qui a pris au début de l’année la direction des Risques et de la Sûreté du groupe SNCF.

Diplômé de l’Ecole nationale de l’aviation civile et d’un master exécutif de Sciences Po et de l’Université de St Andrews, Damien Pallant a effectué l’essentiel de sa carrière au sein d’Air France, passant en 22 ans de copilote à directeur en charge de la Performance opérationnelle, et par différents postes de management opérationnel et de transformation, rappelle un communiqué de SNCF Réseau.

 

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La SNCF réduit fortement les circulations de ses trains grandes lignes

TGV Duplex sets 760 / 762 wearing OUIGO branding arrive at Nimes. 29 Apr 2013.

L’incertitude sur l’avenir et les dernières annonces du gouvernement d’interdire les déplacements au-delà de 10 km autour du domicile pour 21 millions de Français (sauf raison impérieuse) ont encore une fois conduit la SNCF à revoir ses plans de transport. Constatant actuellement une baisse de 65 % du niveau des réservations pour le mois d’avril, comparé à avril 2019, la SNCF a décidé d’abaisser très sensiblement le nombre de circulation des trains sur les grandes lignes.

Ainsi, à partir du 29 mars, sur l’axe Nord, dont l’ensemble des départements desservis fait l’objet des nouvelles mesures sanitaires, l’offre sera en moyenne de 3 TGV sur 10, avec un renfort particulier sur Paris-Lille (4 TGV sur 10), et toutes les villes des Hauts-de-France desservies par au moins 2 aller- retour/jour avec Paris.

Sur l’axe Est, l’offre sera de 4 à 5 TGV sur 10, avec un renfort les week-ends et vacances scolaires. Sur OUIGO, l’offre sera de 4 TGV sur 10.

En revanche, sur l’axe Sud-Est, l’offre est inchangée avec 6 TGV sur 10 en semaine, avec un renfort les week-ends et pendant les vacances scolaires. Sur l’axe Atlantique, l’offre sera de 5 à 6 TGV sur 10 en semaine, avec un renfort les week-ends et pour les vacances scolaires.

Côté Intercités, pas de changement avec le maintien de 6 Intercités sur 10, tandis que le train de nuit Paris-Briançon continue d’être assuré la semaine mais le Paris-Toulouse de nuit est suspendu.

Sur les liaisons internationales, Eurostar assure 1 aller-retour/jour Londres-Paris et 1 aller-retour/jour Londres-Lille-Bruxelles- Amsterdam; Thalys : 4 aller-retour/jour Paris-Bruxelles, dont 1 aller-retour Paris-Amsterdam et 1 aller- retour Paris-Dortmund; Lyria (Suisse) propose : 6 aller-retour/jour; Alleo (Allemagne) : 8 aller-retour/jour; SVI (Italie) : 2 aller-retour/jour.
Tous les billets restent échangeables ou annulables sans frais jusqu’au 18 avril inclus (31 août pour Thalys).

D’autres adaptations pourraient intervenir en région au fil du temps. Les Hauts-de-France ont déjà décidé de ne proposer que 72 % du plan de transport habituel, à partir du 29 mars.

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Lucile Quessart va devenir la DRH de SNCF Voyageurs

Lucile Quessart

A partir de la mi-février, Lucile Quessart deviendra la directrice des Ressources humaines de SNCF Voyageurs et intègre le Comex. Elle remplacera Béatrice Lafaurie qui quittera alors l’entreprise.

Diplômée de l’EDHEC Lille et de la Fachhoschule Koblenz, Lucile Quessart a rejoint la SNCF en 1994, où elle a occupé des responsabilités touchant l’ensemble des activités de transport de voyageurs. Depuis mai 2016, elle dirigeait les lignes Transilien L, J et le RER A.

A noter aussi, la confirmation au poste de directeur de la communication de SNCF Voyageurs d’Olivier Reinsbach, après sa mission de préfiguration pour la création de cette direction depuis le printemps 2020.

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Diplômé de Neoma Business School, Olivier Reinsbach, qui a débuté sa carrière à la SNCF en 1991, continue aussi d’exercer sa mission de directeur de la communication de e.SNCF, la direction numérique et digitale du groupe SNCF.

Ewa

A la SNCF, le remaniement continue

Rachel Picard

Jean-Pierre Farandou poursuit la refonte en profondeur de l’état-major de la SNCF. Après les départs annoncés de Stéphane Volant (au poste de secrétaire général de la SNCF), de Mathias Emmerich (directeur général délégué Performance), et de Patrick Jeantet, l’actuel patron de SNCF Réseau attendu aux commandes de Keolis, c’est au tour de Rachel Picard d’annoncer son départ.

A la tête de SNCF Voyages depuis 2014 (elle était entrée pour la première fois à la fois à la SNCF en 2003 en tant que directrice marketing et ventes chez Voyages.sncf.com), cette diplômée de HEC de 53 ans a lancé la marque Oui, notamment avec le TGV à bas coûts Ouigo, puis le TGV Inoui, et contribué au développement de nouvelles liaisons européennes à grande vitesse.
Sa candidature à la présidence de la nouvelle SA SNCF Voyageurs n’ayant pas été retenue (Christophe Fanichet lui a été préférée), elle en a tiré les conséquences. « Plus qu’une page qui se tourne, c’est un livre qui se ferme », a-t-elle commenté, tandis que la SNCF explique que la dirigeante souhaitait « ouvrir un nouveau chapitre dans sa vie professionnelle ».

Sa succession devait être annoncée le 16 janvier… en attendant les prochains noms sur la liste des départs.

M.-H. P.