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Ewa

Collision de trams à Strasbourg. La CTS rappelle les consignes aux conducteurs

Tramway Strasbourg

La compagnie des transports strasbourgeois (CTS) a annoncé la mise en œuvre de mesures préventives après la collision qui s’est produite le 11 janvier dernier entre deux rames et a blessé 68 personnes. En particulier, elle « prend acte » de la recommandation du bureau d’enquête, le BEA-TT, qui travaille sur les causes de l’accident et a déjà pointé la nécessité d’enseigner aux conducteurs « l’usage du frein de sécurité lorsque le tramway est en mouvement« .

La CTS va également organiser pour les conducteurs des sessions pour rappeler « les bonnes pratiques sur le démarrage en pente« . Et elle a notamment décidé que les départs de rames quittant la station Gare centrale ne seront autorisés que si la station Ancienne Synagogue – Les Halles est libre et qu’aucun tramway ne s’y trouve.

Les conclusions du bureau d’enquête sur les accidents de transport terrestre ne devraient pas être connues avant un an selon la CTS, mais sans attendre, le BEA-TT  met en avant la nécessité de revoir la formation à la conduite.

 

Ewa

Strasbourg mesure l’affluence à bord de ses tramways

Tram à Strasbourg

La start-up Affluences, spécialisée dans les mesures et la communication, sur l’affluence à bord des véhicules de transport, a été chargée par la CTS, l’exploitant des transports de la métropole de Strasbourg, d’effectuer des relevés à bord des tramways. L’expérimentation prévue pour six mois, vise à mesurer la fréquentation à bord des trams des lignes A et D à la station Etoile Bourse, pour les transmettre en temps réels aux voyageurs de la station suivante, Porte de l’Hôpital.

Affluences a déployé des « tramway scans » sur les quais de la station Etoile. Composé d’une caméra et d’un boitier de comptage, l’équipement est doté d’un algorithme d’IA. Il scanne les rames et évalue leur taux de charge à travers les portes et fenêtres. Les informations recueillies sont ensuite transmises par le réseau 4G sur une page accessible aux voyageurs, qui leur indique l’affluence à bord, évaluée de 1 à 5 (du plus faible au plus fort). Les voyageurs peuvent accéder à la page dédiée par le biais d’un QR code indiqué en station. L’expérience doit permettre de vérifier la fiabilité de la technologie et son adaptabilité aux spécificités du tramway.

 

Ewa

Le réseau express de Strasbourg monte en puissance

RER métropolitain de Strasbourg

Le réseau express métropolitain (REME-SERM) de Strasbourg propose depuis le 15 décembre une offre renforcée. Quatre trains supplémentaires circulent notamment sur la ligne vers Lauterbourg. L’offre augmente dans les mêmes proportions sur Strasbourg-Wissembourg.

Le réseau périurbain avait connu un lancement difficile en décembre 2022, imputé au manque d’anticipation de la SNCF. Le REME-SERM de Strasbourg propose désormais 700 trains supplémentaires chaque semaine par rapport à l’offre antérieure. La fréquentation a augmenté de 15 % en 2023. La région Grand Est et l’Eurométropole de Strasbourg se partagent son financement, à parts égales.

 

Ewa

Coup d’arrêt pour l’extension du tramway à Strasbourg

Tramway de Strasbourg

La commission d’enquête publique a rendu le 9 décembre un avis défavorable au projet d’extension du tramway dans l’Eurométropole de Strasbourg. Ce chantier à 268 millions d’euros prévoyait la cinq kilomètres de voies nouvelles en direction de Schiltigheim (34.000 habitants) et Bischheim (18.000 habitants), accompagnées par les opérations massives d’urbanisme et des changements significatifs des plans de circulation automobile.

Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg, a déploré ce « coup dur » qui empêchera probablement la municipalité écologiste de lancer les travaux du « Tramway Nord » en 2025. Pia Imbs, présidente de l’Eurométropole, a promis de « retravailler » le projet.

L’enquête publique qui s’est déroulée entre le 9 septembre et le 18 octobre a abouti à plus de 7000 contributions. Le rapport de la commission d’enquête (150 pages) a été remis à la préfecture du Bas-Rhin, mais son contenu n’a pas été révélé. La concertation autour du projet d’extension a été marquée par les oppositions virulentes et structurées des riverains et opposants, qui ont reproché à la municipalité sa volonté de « passer en force ». L’opposition s’est cristallisée autour du choix de tracé et la requalification de l’avenue des Vosges, axe structurant dans l’organisation des mobilités de l’agglomération.

L’opposition politique a fustigé l’équipe municipale en place. « L’avis défavorable de la commission d’enquête constitue une grande première dans l’histoire du projet tramway à Strasbourg. Si j’en crois les commentaires et les indiscrétions, il s’agirait davantage d’une contestation de la méthode de conduite du projet que sur le fond de celui-ci », observe Roland Ries, maire de Strasbourg jusqu’en 2020, initiateur de plusieurs phases antérieures du tramway dans l’agglomération.

« Le Tramway Nord est un élément majeur de notre politique de mobilité promise et engagée en 2020, qui comprend également 100 millions d’investissements en faveur des réseaux cyclables, l’aménagement de pôles d’échanges multimodaux, la transformation du secteur de la gare et la participation au fonctionnement du RER métropolitain », rappelle de son côté Alain Jund, vice-président de l’Eurométropole en charge des mobilités, lors du lancement du projet. Le « Tramway Nord » devait notamment soulager l’exploitation saturée sur les six lignes existantes au centre de Strasbourg. La mise en service était prévue en 2027.

Ewa

Une coalition contre l’extension du tram à Strasbourg

Tram Citadis CTS Strasbourg pont Kehl

C’est le projet phare d’aménagement de la municipalité écologiste en place à Strasbourg depuis 2020 : l’extension du tramway prévue au nord de l’agglomération, sur cinq kilomètres vers la commune périphérique de Schiltigheim, mobilisera à elle seule 268 millions d’euros. Soit plus de la moitié du budget consacré par Jeanne Barseghian (Verts) et son équipe à la « révolution des mobilités » (500 millions d’euros d’investissement), qui comprend aussi des extensions de BHNS, les transports publics gratuits pour les jeunes, des aménagements cyclables et du transport à la demande. Le « tramway nord » complètera le réseau de six lignes existantes et entrera en service en 2027.

Une coalition politique inédite hausse le ton cet hiver contre les écologistes. Peu habitués à s’exprimer conjointement, l’ancienne maire socialiste Catherine Trautmann et les conseillers municipaux d’opposition (LR) Jean-Philippe Vetter (LR) et Pierre Jakubowicz (centriste) ont pris la parole de façon coordonnée dans une réunion publique contre le tram nord, organisée en janvier.

« Les Verts vont cramer la caisse et empêcher tout autre projet de transport en commun dans les trente prochaines années« , a prévenu Pierre Jakubowicz. « Ce tramway, trop cher, n’a rien de social« , a renchéri Catherine Trautmann. Les opposants dénoncent également les choix des urbanistes dans le secteur de la Neustadt, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Ils reprennent les arguments des riverains de l’avenue des Vosges, dont la requalification réduira drastiquement la place de la voiture au profit des vélos et des piétons.

L’enquête publique du tramway nord sera ouverte en mai 2024.

Olivier Mirguet

Ewa

Nouvel accord-cadre pour des trams Citadis d’Alstom à Strasbourg

Tram Citadis CTS Strasbourg pont Kehl

Déjà la troisième génération de tramways pour le réseau strasbourgeois, en service depuis fin 1994. Après les Eurotram du groupement Socimi/ABB, puis les Citadis 403 d’Alstom, dont la dernière livraison a commencé fin 2021, l’Eurométropole de Strasbourg et la CTS ont lancé un nouvel appel d’offres, remporté une fois de plus par un matériel roulant Citadis d’Alstom.

L’accord-cadre conclu porte sur au moins deux tranches de trams, une de 12 puis une de 10. « D’autres rames pourront être commandées durant les huit années de l’accord-cadre afin de répondre aux besoins de l’offre de transport de l’Eurométropole », ajoute Alstom, qui devra assurer les premières livraisons en mars 2025, pour une mise en service prévue à la fin de la même année. Neuf sites Alstom français se partageront la production du nouveau tram : La Rochelle (conception et assemblage), Le Creusot (bogies), Ornans (moteurs), Villeurbanne (électronique embarquée et cybersécurité), Aix-en-Provence (centrales tachymétriques), Sens, Gennevilliers et Saint-Florentin (disques et garnitures de frein), ainsi que Saint-Ouen (design).

Long de 45 m et large de 2,40 m, le nouveau Citadis pour Strasbourg sera doté, de chaque côté, de 8 portes doubles, entièrement vitrées, de 1,30 m d’ouverture, y compris aux extrémités. Au total, 286 voyageurs pourront y être accueillis, en conformité avec l’arrêté PMR, ce tram étant doté de boutons d’ouverture de porte « à bonne hauteur », de sièges plus larges que dans les modèles précédents et de zones réservées aux usagers en fauteuil roulant et aux poussettes.

Comme il se doit désormais, les Citadis strasbourgeois seront climatisés et dotés d’un système d’informations voyageurs dynamique, ainsi que d’une vidéoprotection. Petit « plus » pour ce réseau à vocation transfrontalière, qui dessert également la commune allemande de Kehl : le matériel commandé sera conforme au BOStrab, le décret fédéral allemand sur la construction et l’exploitation des tramways. Et par rapport aux Citadis 403 strasbourgeois commandés il y a 20 ans pour les premiers, la prochaine génération permettra de réduire la consommation d’énergie « d’au moins 20 %, grâce à une nouvelle motorisation, une gestion efficace du confort climatique et des éclairages 100 % LED », précise son constructeur qui ajoute que « ces tramways sont éco-conçus, recyclables à 95 % et revalorisables à 99 % ». Et côté maintenance, la prochaine génération devrait permettre de réduire de 30 % les opérations de maintenance pendant leurs 30 années d’exploitation commerciale. En effet, les exigences de maintenabilité « ont déjà été prises en compte avec un nombre réduit de références de pièces de rechange, une meilleure accessibilité des composants ainsi que des capteurs répartis sur la rame pour permettre un télédiagnostic du matériel ». Ce qui permet d’anticiper et d’optimiser les périodes d’immobilisation.

P. L.

Ewa

Strasbourg aura son réseau express métropolitain dès la fin de l’année

logo eurometropole strasbourg

Les élus de l’Eurométropole de Strasbourg doivent voter aujourd’hui, en conseil métropolitain, le lancement de leur projet de réseau express ferroviaire, promesse électorale faite par la maire écologiste Jeanne Barseghian élue en juin 2020. Ce projet porté par la région Grand-Est, co-financé par l’Eurométropole de Strasbourg, aboutira en décembre 2022 à une augmentation conséquente du nombre de trains régionaux qui desservent huit gares dans la périphérie de l’agglomération et les gares intermédiaires en direction de Haguenau, Sélestat, Saverne et Molsheim. Le nombre d’arrêts en gare de Vendenheim, au nord de Strasbourg, passera ainsi de 59 à 140 par jour en semaine (+ 137 %). A Entzheim, avec 177 arrêts quotidiens contre 110 actuellement, l’offre ferroviaire augmentera de 61 %.

Cette évolution de l’offre représente une augmentation de 2,2 millions de kilomètres parcourus. La région Grand-Est et l’Eurométropole se partageront à parts égales le solde à financer pour ce saut d’offre prévu contractuellement jusqu’au service annuel 2025, et évalué à 14,5 millions d’euros annuels. La ligne Strasbourg-Lauterbourg, dont l’infrastructure nécessite encore des travaux, n’est pas concernée par cette première phase du réseau express. La ligne transfrontalière vers Offenburg, qui justifiait pourtant le qualificatif « européen » du REME, n’est pas concernée non plus.

L’Eurométrople de Strasbourg inclut cette décision dans sa politique globale de mobilités qui prévoit également la prolongation du tramway F jusqu’à Wolfisheim (à l’ouest) en 2026 et le réseau de tramway étendu en direction de Bischheim (au nord) et des institutions européennes.

Olivier Mirguet

Ewa

L’Eurométropole de Strasbourg interdira les voitures diesel en 2028

rue Strasbourg

Les élus des 33 communes de l’Eurométrople de Strasbourg ont adopté mi- octobre un calendrier d’exclusion des véhicules polluants dans le cadre de la ZFE-m (zone à faibles émissions – mobilité), qui entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2022. Le calendrier prévoit l’interdiction progressive des véhicules sans vignette ou Crit’Air 5 (2023), Crit’Air 4 (2024), Crit’Air 3 (2025). Toutes les voitures diesel (Crit’Air 2) seront finalement exclues du territoire en 2028. Cette dernière mesure, dictée par des choix politiques locaux, continue de susciter une forte opposition parmi les maires des communes en périphérie, opposées au choix défendu par la municipalité écologiste de Strasbourg.

O. M.

Ewa

17 rames Citadis pour remplacer des Eurotram à Strasbourg

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La Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) a reçu le 22 octobre la première des 17 nouvelles rames Alstom Citadis prévues dans le cadre d’un marché à 56 millions d’euros conclu en 2019. Ces rames remplaceront progressivement 14 anciennes rames Eurotram (3 caisses), en circulation depuis 1994, et qui arrivent en fin de vie.

L’augmentation de capacité (288 passagers) permettra au réseau strasbourgeois de faire face à la progression de la fréquentation sur ses lignes existantes et d’envisager l’extension de son réseau. Les nouvelles rames sont également adaptées à la circulation sur la ligne D qui dessert la ville allemande de Kehl. La mise en service est prévue en février 2022.

O. M.

Ewa

Strasbourg prévoit 100 millions d’euros pour son réseau express vélo

Inauguration Vélorue Strasbourg vélo

Le conseil métropolitain de Strasbourg doit voter le 25 juin un plan vélo de 100 millions d’euros. Il s’agit, note la métropole, « d’un plan vélo sans précédent visant à structurer en cinq ans un réseau cyclable eurométropolitain complet et hautement qualitatif ». 120 kilomètres supplémentaires de pistes cyclables sont notamment prévus, soit 20 projets de pistes par an et trois anneaux de maillage structurants. 33 communes seront desservies. La métropole espère un développement supplémentaire de la part modale du vélo, alors que chaque jour, 500 000 déplacements de moins de 5 km sont encore réalisés en voiture.

Ce plan sera complété d’autres mesures visant à faciliter la cohabitation des modes sur de mêmes espaces pacifiés dans les zones résidentielles (zones 30, zones de rencontre…)